• - Vers 1840. Les fours à chaux de Lanvallay

    XIX siècle

     

    Les fours à chaux et leur quai

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Postérieurs à la réalisation du canal d'Ille et Rance les anciens fours à chaux et l'usine plâtrière de la Ville es Olliviers en Lanvallay; aujourd'hui maison d'habitation en premier plan ici les anciens ateliers d'ensachage.  Ci-dessus mis en évidence de l'ancien quai de déchargement édifié vers 1840-50 et récemment redécouvert et mis à jour lors des travaux de remise en état du chemin de halage. Avant ces mêmes travaux ne restait plus de la présence de ce quai, image de notre passé social, que son seul souvenir en certains actes écrits enfoui qu'il était sous plusieurs tonnes de remblais. En grande intelligence cette découverte fut respectée puisque non remblayée et les pierres du quai déchaussées  dernièrement furent toutes remises en place avec un liant nouveau.  

     

    Ces fours à Chaux et usine plâtrière furent ici en Lanvallay édifiés entre 1834 et 1836 à la demande de monsieur Louis Lecomte lequel était aussi armateur d'un bateau à Vapeur; travaillaient vers 1840 en ce complexe 8 ouvriers et 4 enfants. Le quai de déchargement, d'une longueur de 20 mètres linéaires, servaient à acheminer depuis la rivière les tonneaux de pierre à chaux arrivant ici même par la rivière le calcaire venant de Regneville sur mer dans la Manche le gypse lui venant de Rouen en la Vallée de la Seine. Pour alimenter les 2 fours de ce complexe, d'une capacité de 5 mètres cube produisant annuellement 450 tonnes de chaux et 15 tonnes de plâtre, il fallait faire venir ici même par la rivière et tous les quinze jours l'équivalent de 50 à 60 tonneaux de pierre  de chaux. Ainsi en 1860 8000 hl de chaux seront ainsi annuellement produites. Suite à la faillite de son frère L.Lecomte ces fours seront en 1866 acquis par monsieur Eugène-Aimé Giffard et le beau-frère de ce dernier, Louis Moncoq; en effet Eugène-Marie Giffard, né à Lanvallay le 10/04/1806, avait pris pour épouse Marie Moncoq soeur de François et de Louis ici cité tous enfants de Charles Moncoq "négociant" de son métier à Dinan. En 1879 Eugène et Louis obtiennent l'autorisation de la réalisation d'une petite voie ferrée de 70 cm de large laquelle, reliant le dit quai aux fours et dépendances, permettait de mieux pouvoir acheminer dans les deux sens par wagonnets  la matière première entrante et les produits réalisés sortants. En 1866 ainsi travaillaient ici même 10 hommes, 1 femme et 5 enfants. En 1881 Eugène et Louis feront réaliser une machine à vapeur; au lendemain de cette réalisation ne travailleront plus ici même que 5 ouvriers. Les fours de la Ville es Olliviers semblent devoir arrêter leur activité vers 1920...Eugène-Marie, par son père Nicolas-Jean officier de santé par son métier, et son aïeul Amy-Georges Giffard, était l'arrière petit-fils et de Guillemette Této née à Lanvallay et de Jacques Giffard son époux ces deux derniers ayant été possesseurs de l'ancien noble logis de la Cour de Bretagne assis en le bas de la rue de la Madeleine en Lanvallay; Jacques de son métier, né à Saint-Malo de Dinan,  était "chirurgien". Tout laisse à penser que l'acquisition des dits fours à chaux fut pour Eugène-Marie une opération ou un placement purement financier puisque Eugène-Marie de son métier était "officier de marine et Capitaine aux longs cours" les dits fours alors probablement confiés à son dit beau-frère, Louis Moncoq, frère du dit Charles ci-dessus cité. D'ailleurs chacun des 2 enfants d'Eugène-Marie Giffard et de Marie Moncoq sera déclaré par son oncle maternel, à savoir le dit Charles Moncoq négociant ou "marchand de bois" à Dinan, les actes de baptême relatifs à ces 2 enfants spécifiant le père des susdits enfants comme étant "Capitaine aux longs cours officier de marine"; sera alors aussi témoin le propre frère d'Eugène-Marie, à savoir Amy Giffard petit-fils du dit Amy-Georges Giffard cité ci-dessus, lequel Amy de son métier lui était menuisier. Eugène-Marie Giffard prendra Marie Moncoq en mariage le
    22/11/1847 cela à l'âge déjà avancé de 41 ans; on ne lui connait pas d'autre union et il n'aura pour enfant que Marie-Eugénie et Marie-Eugène-Joseph respectivement nés en 1848 et 1850. La date de son décès n'est pas connue et il semble donc devoir disparaitre au lendemain de la dite année 1850.

     

    Peut être une image de lac, arbre et nature

     

     

    L'ancienne noble maison de la Cour de Bretagne, bien en 1781 de Jacques Giffard et de Guillemette Teto arrières grand-parents d'Eugène-Marie Giffard époux de Marie Moncoq cette union ayant été prononcée à Dinan le 22/11/1847.

     

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