• - L'écluse du Châtelier, son déversoir et la disparition de l'argile marneuse en la plaine de Taden.

     

    Première partie du XIX siècle.
    L'écluse du Châtelier, son déversoir et la disparition de l'argile marneuse en la plaine de Taden.
     
    L'écluse du Châtelier après sa réalisation reliera les communes de Saint-Samson et de Pleudihen, aujourd'hui Saint-Samson et la Vicomté sur Rance; cela se fera via un pont premier, plus passerelle piétonne que pont.
     
    Peut être une image en noir et blanc de pont et arbre
     
    Il reste aujourd'hui de cette dite passerelle métallique le très grand soubassement en béton en amont de l'actuel pont.
    Cette écluse fut réalisée pour les besoins de la réalisation du canal d'Ille et Rance lequel, pour contrer le blocus anglais, fut commencé dès l'année 1804. Après moult péripéties, arrêts et reprises, ce canal sera terminé et inauguré en 1832; la passerelle métallique première, ici aussi représentée, est plus tardive, vers 1894.
    Dernière écluse sur 48 avant d'arriver à Saint-Malo l'écluse du Châtelier dès sa mise en service à commencer à modifier en amont tout le fond de l'estuaire en stabilisant une hauteur d'eau devenue permanente.
    L'exhaussement de son déversoir réalisé afin d'améliorer la navigation fluviale dangereuse en les fortes marées d'équinoxes, notamment quand les bateaux naviguaient à vide, mais surtout afin de pouvoir aussi approfondir la hauteur d'eau au port de Dinan, sera lui envisagé dès l'année 1837 l'écluse étant alors déjà entièrement terminée.
     
    Peut être une image de texte qui dit ’CSte d'Emeraude 3306. Environs de Dinan La Rance au Châtellier F. F.’
     
    Entièrement terminé en 1836 lors de sa mise en fonctionnement total le canal d'Ille et Rance au port de Dinan assurait le long de ses quais un étiage, ou le niveau d'eau le plus bas, de 2.18m de profondeur seulement, et encore que pendant la moitié de l'année, alors que la mer en eaux vive était susceptible d'apporter un niveau de flottaison bien supérieur; côté mer l'écluse du Châtelier outre ses portes possédait alors un déversoir de 69 mètres de long et un vannage de 8 m de haut.
    Devant la venue de la navigation à vapeur et désirant voir en son port des bateaux jaugeant les 200 tonneaux Dinan et son port voulurent tous deux aussi leur propre bassin d'eau, leur propre plaine d'eau digne de ce nom.
    Le 16 janvier 1843 fut définitivement déposé un projet devant augmenter au port de Dinan l’étiage existant de 1.76 portant ainsi le tirant d’eau normal à 3.94 mètres. Devant l’impossibilité financière de creuser en profondeur à vif le roc de la Courbure il fut décidé de l'augmentation du niveau d'eau de la plaine de Taden, et donc du haussement du dit déversoir au Châtelier.
    Cette réalisation allait définitivement enlever à toute une agriculture toute la jouissance des bancs formés d’argile marneuse, ici présents, puisque celle-ci systématiquement allait surélever la hauteur de toute la plaine d'eau de Taden.
    Dès le projet de la réalisation de l'exhaussement du déversoir les marais d'argile marneuse de la Pétrole étaient à très court terme définitivement condamnés. Cela allait pleurer dans les chaumières ...
     
    Peut être une image de carte
    Depuis la réalisation du barrage marémotrice inauguré lui en 1966 la marée sur tout l'estuaire de la Rance est devenue entièrement artificielle, puisque régulée...
    Alimentant en électrique une ville comme Rennes, environ 300.00 âmes, le barrage de Saint-Malo fut à l'origine d'un bouleversement biologique ici important.
    Depuis 1966 un écosystème originel premier, plus que millénaire, ici même a pratiquement disparu par la seule absence de la force des marées naturelles; la plage de sable fin hier réputée à la Ville Ger a été entièrement avalée par des dépôts sédimentaires. L'envasement du lit naturel de la rivière en sa partie hier maritime amena la disparition des carrelets ici nombreux avant la dite année 1966 etc.
     
    Peut être une image de plein air
    « - XIX siècle. Saint-Solen et son bâti. Les barres.. .- 1807. Saint-Solain et ses premiers maires. »

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