• - 1844. « Le chemin de la Magdeleine à la Ville aux Olliviers ».

     

    1844. « Le chemin de la Magdeleine à la Ville aux Olliviers ».

     

    Le chemin nommé en 1844 « le chemin de la Magdeleine à la Ville es Olliviers », chemin en sa partie basse toujours ancré aujourd’hui à la berge de la rivière elle même, chemin en 1844 reliant les nouveaux fours à chaux alors nouvellement réalisés au « déjà » vieux bourg de Lanvallay, n’apparaitra en sa propre « partie basse » qu’entre 1829 et 1836n’apparaitra qu’au lendemain de la réalisation du chemin de halage réalisé que sera celui-ci entre 1829 et 1831 l’année 1836 étant l’année en laquelle les fours à chaux seront eux mêmes édifiés.

    Peut être une image de carte et texte qui dit ’les Herviais(1811) Herviais(1811) Magdeleine des Croix Magdeleino l'ancien bourg Colombier Croix du Haut Envae l'ancien Bourg les Vaux B. B.kilom. chemin de A. Bourg SheA! se la Redoute F.Chaux Lohier eine l'ancien Bois Harouard la laVille es Oliviers chemin de Ville es Oliviers’

    Plan cadastral de 1844 reconstitué et montrant en sa totalité le dit chemin reliant la Madeleine à la Ville es Olliviers.

     

    Aucune description de photo disponible.

     

     1811. Plan napoléonien implantant le chemin desservant la métairie du Bois Harrouard depuis la partie haute du plateau cotissois, ou depuis le vieux bourg seulement. Les fours à chaux n’existent pas encore, le chemin de halage n’existe toujours pas non plus, le chemin en sa partie basse desservant la dite métairie du Bois Harrouard n’existe pas encore non plus. Cette partie basse dans la réalité n’apparaitra qu’au lendemain de 1829, entre cette date et 1836 année en laquelle seront réalisés les dits fours à chaux.

     

    L’année 1829 sera l’année en laquelle sera décidée en effet l’acquisition de l’extrémité de tous jardins faisant face à la rivière, et tournant tous le dos à la rue du Four, quand l’année 1836 sera « elle » l’année en laquelle seront édifiés les fours à chaux; les premiers plans cadastraux réalisés en 1811, plans nommés « plans napoléoniens », n’implantent en effet en cet endroit de notre commune aucun chemin de halage ni aucun chemin remontant au vieux bourg depuis la rivière. https://lanvallayhistoirepatrimoine.com/1834-1836-les-fours-a-chaux-de-la-ville-es-olliviers/ ). Le halage sera réalisé très peu de temps après la dite année 1829 comme en témoigne la petite maison édifiée en 1831 sur son bord à orientmaison construite quelques années seulement avant les fours à chaux eux mêmes et au plus près aussi de ces derniers (personnellement je ne connais pas la raison ou le choix de l’implantation qui fut retenue pour construire ici même en ce même emplacement les dits fours à chaux. Il est possible toutefois que ce choix fut en lui même retenu par la seule présence de ce même chemin s’arrêtant au 2/3, chemin pouvant il est vrai, prolongé, relier effectivement les futurs fours à chaux à la route « Dol-Rennes elle même).

    Peut être une image de arbre et plein air

    Analyse de ce tableau réalisé avant 1831 : Ci-dessus le port de Dinan vers midi, côté rivière, côté Léhon. Tableau réalisé par François-Agathon Pinot du Petit-Bois lequel montre l’absence de l’actuel chemin de halage « Hamon Ferron ».
    Peintre né en 1773 et décédé en 1856 il réalisera ce dessin avant 1831 année en laquelle sera en effet construite la petite maison assise un peu plus loin, à orient, maison desservie depuis 1831 par le dit chemin de halage ; celle-ci en effet est datée de 1831 .
    Pour la réalisation du dit halage « Hamon Ferron », son prolongement à la sortie de la rue du Four un peu plus loin ce nommant « la rue des fours à chaux », les extrémités des jardins ici même présents, jardins s’étirant entre la rue du Four et la rivière, seront toutes acquises; sur ce plan montré ci-dessous nous serions ici en la parcelle n°5.
    La petite porte représentée ici
     par François Agathon est le petit trait d’union représenté sur le plan de 1829 reliant alors la rue du Four à la rivière.
    Ce dessin, ou ce tableau, dessiné depuis le milieu de la rivière, montre en effet à gauche la parcelle sur laquelle se dresse aujourd’hui l’actuel club d’aviron assis dans l’amorce du léger tournant de la rivière.
    A droite et en partie haute l’actuelle tour de Sainte-Catherine devant laquelle demain sera ancré le viaduc lequel sera inauguré en 1852 ; la rue Michel remontant sur la rue Haute Voye sur ce dessin n’existe pas encore et l’accès à celle-ci, en sa partie basse, se faisait alors depuis le Jerzual.
    En partie haute de ce tableau, à la gauche et devant les murs de Dinan, se dessine l’extrémité de la nouvelle voie royale entrant en la ville depuis le port.
    Toujours à droite mais en partie basse le chemin est l’actuelle rue du générale de Gaule, hier la Voie Royale, qui elle sera réalisée en 1782 lors des travaux d’aménagements portuaires.
    Nous voyons donc ici au travers de l’interprétation de François-Agathon une image du passé sur ce qui était alors l’extrémité de ces mêmes jardins entourés de pourprins.

    Aucune description de photo disponible.

    Plan réalisé en 1829 relatif aux parcelles ou extrémités des jardins devant être acquises pour la réalisation d’un chemin de halage.de halage alors inexistant.

     

    Existant dans son actuelle « partie haute » probablement depuis des ans multiséculaires ce chemin représenté et en 1811 et en 1844, chemin alors vicinal, chemin reliant en 1844 le halage au vieux bourg premier, ou reliant toujours en 1844 le dit Vieux bourg aux fours à chaux eux mêmes depuis peu réalisés, sera nommé sur les seconds plans cadastraux réalisés en la dite année 1844 « le chemin reliant la Magdelaine à la Ville es Olliviers » ; les premiers plans napoléoniens réalisés en 1811 à l’inverse ne lui prête aucun nom même si ce chemin déjà au XV siècle reliait les terres et métairie alors nobles du Bois-Har(r)ouard au manoir du Bois-Harouard lui même et au dit bourg ; Il faudra attendre le milieu du XX siècle pour voir la réalisation d’un nouveau chemin destiné à relier directement et en ligne droite la dite terre d’Harouard à l’ancienne route « Dol-Rennes » (La route actuelle du Bois Harouard, ou de « la Petite Ville es Olliviers » ce terme servant à désigner l’ancienne métairie du Bois-Harouard, maison citée au XVI siècle au titre d’un acte de douairie, ou la toute première métairie, est une réalisation contemporaine ; celle-ci en effet sera réalisée au alentours des années 1960).

    Dans sa totalité, dans sa totalité « actuelle », ce chemin n’apparaitra donc que ENTRE 1829 et 1836 en effet. L’AMORCE basse de ce chemin ne se fera il est vrai QU’après la réalisation du halage qui lui ne sera réalisé qu’au lendemain de 1829, en 1831 exactement, l’année 1829 étant l’année en laquelle les extrémités de tous les jardins situés entre la rivière et la rue du Four seront toutes saisies sur ordonnance pour permettre la réalisation de notre actuel chemin de halage nommé « Hamon Ferron » (celui-ci sera le prieur du prieuré de la Madeleine en la charnière des XVI et XVII siècles neveu qu’il était de Pierre Ferron lui même prieur de notre prieuré en la seconde moitié du dit XVI siècle).

    Avant 1829 l’actuel halage « Hamon Ferron » n’existait pas encore et seule pour desservir les actuels jardins était alors la dite rue du Four (le halage « Hamon Ferron » en l’année 2000 ne portait encore aucun et c’est sur la proposition de Jean-Pierre Fournier que la commune ainsi le nommera)En sa partie haute, en son tracé premier, ce chemin desservant les terres et métairie du Bois Harrouard débouchait au plus près du manoir de la Ville es Olliviers (anciennement le manoir du Bois-Harouard), à la gauche de celui-ci comme nous le montre d’ailleurs déjà le plan de 1811 ; il débouchait donc sur le chemin vicinal desservant ce manoir depuis le Vieux bourg, sur le chemin desservant le noble manoir des Rochettes depuis le même vieux bourg, débouchait sur l’ancien chemin reliant le vieux bourg à Rennes ou reliant le vieux bourg via l’ancien relais de postes de la Bouexière (entre le XV siècle et le tout début du XVIII la terre noble du Bois Harrouard comprendra en totalité les terres du Bois Harrouard, la métairie du Bois Harouard et le manoir du Bois Harrouard. Celui-ci prendra peu avant 1710 pour nouveau nom « la Ville Es Olliviers » et cela se fera lorsque ce même noble manoir possédera en son sein propre une nouvelle métairie, une « deuxième métairie. Pour pouvoir distinguer les deux métairies l’une de l’autre la nouvelle métairie assise en la cour même du manoir sera nommée « la Ville es Olliviers ; le manoir du Bois Harouard en ce même jour et de ce fait pris lui aussi ce nouveau nom. )https://lanvallayhistoirepatrimoine.com/lancienne-metairie-noble-du-bois-harouard/ .

    Après le prolongement « bas » de ce chemin, prolongement le connectant ainsi au halage lui même, la métairie d’ Har(r)ouard sera donc du jour au lendemain AUSSI desservie par halage, sera donc aussi desservie par le port de Dinan lui même (de nos jours très fortement réduit dans sa propre largeur, cela par sa seule érosion permanente causée par le ruisseau lui même, dans les années 50 la dite Petite-ville es Olliviers était desservie essentiellement EN VOITURE depuis ce même chemin, était desservie en voiture depuis le halage lui même ; aujourd’hui seul un passage à pied est désormais possible) .

    Le bourg premier de Lanvallay en lui même n’a toujours été desservi que par la partie haute du plateau côtissois, plateau permettant de se diriger à orient sur Dol, Saint-Malo et Avranches et permettant de se diriger au midi sur Rennes (avant l’apparition du cheminneuf à la Magdelaine, lequel sera réalisé qu’au début du XVI siècle, l’accès à Dinan depuis le plateau côtissois ne se faisait QUE depuis la route de Rennes, depuis le petit pont de Léhon via la Porte du Guichet, alors l’une des portes d’entrée principales des murs de Dinan).

    L’actuelle rue de l’Abbaye quant à elle à la même époque ne permettait aucunement ni la rentrée ni la sortie des marchandises partant du port ou bien y arrivant. En effet pour les marchandises arrivant au port de Dinan par la rivière « maritime » l’entrée et la sortie des marchandises toutes deux se faisaient par le faux-bourg du Jerzual. Au XVI siècle apparaitra sur la paroisse de Lanvallay, à la Magdelaine le cheminneuf qui…(à la fin du XVII siècle au plus bas de la rue de l’Abbaye, assis probablement à la limite des pavés du Cheminneuf, ou au plus près de l’actuelle rue de la Madeleine, sera citée en 1693 la présence d’une barrière ou d’un octroi ; celui-ci dans sa appellation atteste un droit de passage pour les marchandises arrivant ou sortant du port par ce dit « cheminneuf ». L’entrée et la sortie du port par le quartier de la Madeleine lui même alors aussi se faisait depuis la réalisation du dit « Cheminneuf ») mais cela est une autre histoire.

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