• - La noble maison de Baudouin à la Courbure

     

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    L' ancienne noble maison de Baudouin à la Courbure sise  en Taden.

    La vallée de l’Argentel et ses premiers moulins cités dès le XIV siècle, dont notamment le moulin de Jehan le diable (ainsi nommé au XV siècle il est aujourd’hui l’ancien moulin de Boutidou assis proche du pont de l’Essart)seront tous offert par le roi Louis XIII, puis confirmé par son fils Louis XIV, au Chapitre de Saint-Malo de Dinan; à ce titre ledit sieur Chauchart du Mottay et tous les tenants des dits moulins devront tous impôt féodal au dit Chapitre de Saint-Malo de Dinan ; en son temps, un peu plus tard, à la fin du XVII siècle, pour gérer leur bien sera fermier général de ce même Chapitre de Saint-Malo le sieur Laurent AoustinCelui-ci se portera acquéreur de Baudouin par acte de vente établit entre Estienne Collet fils héritier de Yves Collet sieur de la Ville es Gris en Cancale ; cette acquisition sera affirmée lors d’une procédure judiciaire qui opposera les héritiers de la veuve du dit Yves Collet au Chapitre de Saint-Malo de Dinan lui même, procès qui règlera finalement l’obtention d’un droit de passage en la vallée d’Argentel, (Ou l’acceptation de passer sur l’actuelle route de la Fontaine des eaux ; non représenté par erreur sur le plan cadastral de 1844 ce procès suffit par lui même à attester la présence de ce chemin dès le XVII siècle, chemin existant probablement depuis des temps plus anciens, existant probablement dès l’apparition même en cette même vallée des dits premiers moulins. Dit « noble homme », époux de Bertranne Legrand, « Fermier général » des biens temporels du Chapitre de Saint-Malo de Dinan Laurent Aoustin fera parti des grands notables et bourgeois présents au pont de Dinan tout au long du XVII siècle. Il semble avoir résidé en sa maison de la Vigne assise au dessus de port, assise au dessus de l’amorce de la Vallée d’Argentel, maison partiellement toujours existante aujourd’hui proche de l’actuel lycée de la Fontaine des Eaux. Son bien foncier ainsi descendait depuis la Vigne haute jusqu’au port de Dinan, jusqu’au quai, jusqu’à l’actuelle Vignolette qui fut l’un des octrois de Dinan tous encore existants au début du XX siècle ; cette petite maison est assise à l’entrée du port, assise juste en face de Beaudouin. En la propriété de la Vigne serait aujourd’hui l’actuelle maison de la Vigne, ou l’actuelle maison d’Yvonne-Jean Haffen; Le terrier de Dinan du XVII siècle assoit ici même au plus prêt de l’ancien four à chaux à gueule ouverte un Colombier depuis très longtemps déjà disparu. Chirurgien de sa charge son père Julien Aoustin, aussi dit Sieur de la Vigne cité qu’il sera en l’année 1596, décèdera le 05/10/1624 ; il sera inhumé en l’église de Saint-Malo de Dinan. Marie Aoustin fille du dit Laurent Aoustin, née en 1646, prendra pour époux Raoul Jan sieur des Portes le propre petit-fils de Guillemette Rolland et de Macé Marot tous deux « sieur et Dame du Cheminneuf » à la Magdeleine du Pont au port de Dinan Macé de sa charge étant alors lui le « procureur fiscal » du prieuré de la Magdeleine au dit pont ; Hélène Jan, leur fille à tous deux, prendra elle pour époux Noble homme Christophe Lesné lequel, né au royaume de Lima en les Amériques, sera capitaine de la ville de Dinan et possesseur de la noble maison de Pelineuc en Lanvallay. La terre de Pelineuc accompagnée de celle des Champs Gallées fera ici même l’objet d’un chapitre attitré) .

    Peut être une image de mur de briques, plein air et arbre

    La famille seigneuriale Chauchart du Mottay, possédant en son dit bailliage d’Argentel droits de moyenne et de basse justice possédera également en même temps et le château du Mottay en Evran et celui de la Vicomté en St-Enogat. Présent en Taden au côté du baillage de Beaufort il sera également présent, toujours à Dinan, au côté du baillage d’Auvaugour-Quergolay celui-ci étirant aussi sa juridiction tout au long de la longue descente du Jerzual. Possesseur de toute la vallée d’Argentel et du ruisseau courant en cette vallée, aujourd’hui la vallée de la Fontaine des Eaux, ce bailliage à ce titre comprendra aussi l’ensemble de tous les moulins ici même assis tout au long du cour de son ruisseau (Les moulins d’Argentel avec les dits sieurs Chauchart feront l’objet ici même d’un chapitre attitré).

     

    14 mars 1374. Donation des boisseaux sur les moulins Dargentel au Chapitre de Saint-Malo de l’Isle.
    Huy en jugement a este leu et publie le mendement cy après entre  Jehan duc de Bretagne, compte de Montfort, de Richemont, et nostre Guillaume Chauves nostre senechal de la terre Davaugour estant en nostre main a cause du rachapt par le dece de mon tres cher et tres ami cousin et feal le compte de Penthevre dernierement decede que dieu absolu … le doyen chapitre de Saint Malo…et ayant de facon acoustume de percevoir par chacun an paisiblement dixneuf mynes de frommant a la mesure de Dinan de facon annuelle et perpetuelle rente sur les moulins Dargentel et en compte seix mynes de frommant a icelle mesure qui leus sont deus acause de la Courbure ce neantz Bertrand Lebrart receveur dicelle terre Davaugour et autres de nos officiers en icelle terre ont depuis… 
    A.D.d’Ille et Vilaine. Cote IG 262. Photo de Charles Montécot; La Fontaine des Eaux minérales de Dinan.

     

    1660. Confirmation de la donation des moulins Dargentel par le roi louis XIV.
    Le lundi vingt cinquiesme jour du mois doctobre mil six cent soixante du siege royal de Dinan on presidoit monsieur le senechal…comparu maistre Jan Lambert procureur de venerable doyen chanoine du chapitre de leglise cathedrale de Saint Malo lequel a remonstré en presence de monsieur le procureur du roy quil a pleu au roy concede, donne, accorde, au dit doyen chanoine et chapistre trois moullins a eau sittués…
    A.D.Ille et Vilaine. Feuille n°1; Cote 1G263. Photo de Charles Montécot. La Fontaine des Eaux minérales de Dinan.

    La maison noble de Baudouin toujours existante de nos jours, maison toujours accolée aujourd’hui à son ancienne métairie, aujourd’hui maison d’hôtes et de restauration l’été venu, possède toujours au dessus de sa porte d’entrée un quadrilobé armorié malheureusement illisible puisque effacé à la Révolution il sera ; tout me laisse cependant à penser que ces Armories auraient pu être celles des sieurs de Launay de Carheil, en Saint-Samson, grands notables ayant en effet possédés en effet et Beaudouin et les terres et château de Carheil aussi cela en les toutes premières heures du XVIII siècleMais la Révolution du peuple n’allait toutefois pas tarder à exploser (Cette métairie et ce logis tous deux dits nobles, toujours existants aujourd’hui, ont tous deux cependant subi en 1929 la disparition, cela causée par des pluies torrentielles, d’un bâti second assis sur le ruisseau d’Argentel lui même. Ce bâti, ou nouvelle petite maison, fut réalisé en 1882 pour remplacer l’ancien moulin à tan alors définitivement déjà éteint; la ville de Dinan en concertation avec la veuve Lefrançois, alors propriétaire des lieux, y fera en effet installer en la dite année 1882 un lavoir public).

    Julien Lefèvre, orfèvre a Dinan, achète en 1765 le château de la Menardais situé juste au dessus. Trésorier aussi de la Fabrique de Saint-Malo de Dinan il aura au titre de cette fonction la charge, ou la gestion, de la petite chapelle de la Courbure; réquisitionnée au titre des biens nationaux, la première heure de la Révolution passée, il remettra personnellement les clefs de la dite petite chapelle au Tout nouveau Directoire du district de Dinan. La petite Chapelle de la Courbure spirituellement avait alors cessé à jamais de respirer, à jamais d’être.

    La partie la plus ancienne de cette ancienne maison noble, alors attenante à une métairie elle aussi noble, est la partie comprenant en effet le quadrilobé armorié comme l’attestent d’ailleurs les deux seules ouvertures encore aujourd’hui originelles. Le moulin à tan, le seul moulin à tan hier présent et proche de Dinan, moulin déjà fortement reconstruit en 1882 après son arrêt définitif, sera entièrement transformé en ruine lors de la grande inondation de l’Argentel survenue en 1929 ; il ne sera plus jamais reconstruit et finira par entièrement disparaitre (Celui-ci sera pour la toute première fois cité le 10/02/1794 nommé qu’il sera dans un problème d’inondation; le métayer de Baudouin était alors le sieur Jean Géraux).

    Tout au long d’une très grande partie du XIX siècle, entre 1816 et 1870-80, sera présent ici même un second port, un port second prolongeant celui de Dinan ou bien l’annonçant, port à chantier, port consacré à la réalisation de bateaux dont certains dépasseront les 100 tonneaux; monsieur Honoré Lefrançois, ci-dessous également cité en 1840 en tant que propriétaire de Beaudouin, en tant qu’armateur à Saint-Malo aussi, semble ici même avoir fait œuvre professionnel (Pour mémoire en novembre 1882 la ville de Dinan entrera en pourparlers avec la veuve Lefrançois, Marie-Louise Lefrançois, la ville de Dinan ayant alors envisager d’édifier à Baudouin un lavoir sur le ruisseau d’Argentel. Installé, le moulin n’existant alors plus en 1900 le remplace alors un bâtiment, ou une nouvelle petite maison celle-ci ayant en son sein le dit lavoir ; c’est ce même bâtiment, ou cette petite maison, qui LUI ou elle sera emporté(e) en 1929 par les pluies torrentielles) .

    Aujourd’hui nommé « les Rossignols » au XX siècle, dans les années 1960, sera propriétaire de Baudouin monsieur José Simon alors toujours « fermier » à Baudouin ; Baudouin alors était toujours une ferme et ses vaches très souvent longeaient à la belle saison tout le quai de Dinan et, traversant le vieux pont, elles prenaient ensuite le long quai Talard en Lanvallay pour aller paitre toutes ensemble à la Courbure, en les terres de la Courbure hier toutes rattachées à la ferme Baudouin quand le canal d’Ille et Rance encore n’existait pas. Mais cela était hier, il est vrai, tout comme il est aussi vrai que plus jamais désormais nous ne verrons au vieux pont de Dinan marcher les vaches de Beaudouin (Jean Simon était probablement le petit-fils de monsieur Simon « fermier locataire » de Baudouin en 1880 pour la dite veuve Lefrançois ci-dessus citée).

    Peut être une image de carte1844. Baudouin est alors toujours un manoir à cour close; la grande dépendance assise proche le l’actuel halage n’existe plus aujourd’hui.
    Il en est de même pour le moulin à tan à midi, en bas de l’image, emporté par des pluies diluviennes en 1929.
    Au dessus de Beaudouin vers nord, s’étirant sur Taden, est la « vallée des chênes » quand survient à occident, ayant traversé toute la vallée d’Argentel, le ruisseau d’Argentel né en Quévert. Le petit bâti n° 1341 assis en limite du ruisseau est l’ancien moulin à tan le seul à « tan » répertorié sur le port et dans la vallée. Le four à chaux ici dessiné, toujours existant aujourd’hui, four à gueule ouverte, est de la première moitié du XIX siècle. Note : Ce plan contient une erreur, celle de ne pas implanter l’actuelle petite route de la Fontaine des Eaux hier chemin vicinal desservant les ruisseaux d’Argentel, en effet celui-ci sera cité dans un acte écrit et rédigé au XVII siècle.

     

    Voici maintenant la liste par apparition chronologique de tous les propriétaires successifs de ce bien, hier encore noble, liste établie par notre travail personnel :

    – Michel Hallouard sieur de la Ménardais en Taden (ou Hallonaye) * Jacquemine Septlivres ; cité en 1621 et 1637 A.R. de Lanvallay, images 45 et 342. Au titre de la dite Menardais il sera aussi possesseur en effet de la terre de la Ménardais en Taden, terre noble située juste au dessus du dit moulin.

    – Yves Collet, sieur de la Ville es Gris en Cancale ; il sera dit en 1640 être propriétaire des terres et maisons de Beaudoin à la Courbure. Source : Odorici page 592 …Le 30 octobre 1640, Yves Collet, sieur de la Ville-ès-Gris, possesseur de Baudouin, fit condamner, par l’évêque Achille de Harlay, les chanoines à restaurer à leurs propres frais, cet édifice sacré, qui était à cette époque fort dégradé. Mais ce ne fut que …coups d’épée fendant l’eau.

    – Estienne Collet. Vente Estienne Collet – Laurent Aoustin en 1665.

    – 1665. Laurent Aoustin * Bertranne Legrand, sieur et Dame de la Vigne ; il était le fils de Julien Aoustin cité en 1596, époux Françoise Cohüe, le dit Julien de son état étant chirurgien. Fermier général du prieuré de Saint-Malo Laurent prend possession de ce domaine par achat des héritiers Collet sieurs de Baudouin.

    – Julien Aoustin sieur de la Courbure à Baudouin ; fils du précédent.

    – Maurice-François Aoustin fils du précédent ; décède sans enfant.

    – Marie Aoustin Dlle de la Vigne * Raoul Jan sieur des Portes ; héritière de son frère ci-dessus décédé sans enfant. De cette union naitra Claire Jan qui elle prendra pour époux le noble homme Guillaume-Louis Moucet de Villeneuve sieur de Carheil en ST-Samson sur Rance et, de son état social, sénéchal de Châteauf de la Noë, rien que cela. Par cette union le domaine de Baudouin sera transmis à la dite famille Mousset Carheil de Villeneuve et de ce fait à la famille de Launay ci-dessous.

    – Marie-Rose Jan née en 1673 sœur de Clair ci-dessus nommée ; Dlle de Baudouin * Vincent Leroy sieur de la Chesnaye et de la Billardais en Taden. (Ce dernier épousera en seconde noces à Lanvallay, le 17.11.1716, Laurence Lechappelier. Voir aussi la terre de Vauboeuf à Port Saint-Jean).

    – Claire Jan ci-dessus citée * (13/01/1711) Guillaume Moucet de Villeneuve sieur de Carheil en Saint-Samson. Ces derniers seront aussi propriétaires sur la carouel de la Madeleine au port de Dinan en Lanvallay, de l’ancienne auberge de l’Ecu, auberge que de leur vivant ils revendront à l’honorable femme Yvonne Turpin.

    – Guillaume-Pierre de Launay * Marie-Claire-Gilette Mousset de Villeneuve fille héritière des précédents ; tous deux sont donc possesseurs aussi par droits d’hérédité du dit château et terre de Carheil. Ils seront tous deux les parents de Guillaume-Morice de Launay, de Louis-Julien de Launay, de Marie-Claire de Launay Dlle de Villeneuve, et de Claire-Françoise de Launay femme Courville cette dernière émigrant lors de la Révolution française abandant ainsi son bien aux mains de la Révolution (celle-ci après partage des biens avait reçu en effet au décès de son père le logis noble associé à la métairie plus celle-ci) . Guillaume-Pierre de Launay et Marie-Claire-Gilette Mousset ci-dessus cités, parents de ces enfants, seront tous deux propriétaires en effet de la « Maison noble » de Baudouin en sa totalité ce tout comprenant : le logis noble associé à la métairie plus celle-ci et la maison associé au moulin à tan plus celui-ci tous ces éléments ici généalogiquement étudiés. Cet ensemble dit de Baudoin sera saisi ou réquisitionné puis vendu en effet comme Bien National en deux lots ; à savoir la maison associée au moulin avec celui-ci pour le 1er lot et, pour le 2ème lot, le logis hier noble associée à la métairie plus celle-ciLe 15 frimaire an VII de la République, ou en 1799, Marie-Claire-Gilette Mousset voit par adjudication la mise en vente d’une première partie de Baudouin hier son bien le tout étant lui énuméré …Marie-Claire-Gilette Mousset veuve Launay interdite pour cause de démence a déclaré avoir quatre enfants, savoir Guillaume-Maurice de Launay mort, Louis-Julien, Marie-Claire et Claire-Françoise femme Courville, émigré. Les biens sont deux pièces de terres appelées Montplaisir…. sur Dinan, et la métairie de Baudouin maison, terre et bois, contenant vingt et un journaux et demi affermé suivant bail à ferme le 8 vendémiaire an quatre, cinquante boisseaux froment par an mesure de Dinan évalués cinq cent six francs dont le capital est de dix mille cent vingt francs… suit un détail descriptif de la métairie comprenant alors toujours longère, étables à brebis, abris pour les cochons le moulin à tan n’existant alors déjà plus hormis sa maison à lui associé … une maison servant autrefois de logement à un moulin à foulon qui n’existe plus et actuellement de décharge servi par eux portes au rdc et éclairé par une ouverture en forme de fenêtre vers occident, une chambre au dessus sur un doublage de planche sur soliveaux supportés de trois poutres, éclairée d’une fenêtre à midi et chauffée d’une cheminée vers nord, grenier au dessus…Lors de la vente de la partie restante, vente fait par adjudication le 21 ventôse an VII, soit le 11 mars 1799, pour la métairie et le noble logis à elle associé la mise à prix à la bougies sera lancée pour la somme de 4.048,00 francs ; à la 6ème bougie, la tractation étant très longue, le bien sera finalement remporté pour la somme de 18.000,00 francs par le « citoyen » Besné lui même agissant pour le fils et curateur de la dite démente Marie-Claire-Gilette Mousset veuve du dit Guillaume-Pierre de Launay (finalement celui-ci par ses 18.000 francs avait à la jeune République acheté les propres biens de sa tante, à savoir les biens de Claire-Françoise de Launay femme Courville celle-ci s’étant hier émigrée à l’étranger). Au lendemain de cette acquisition, 11 années après, ce bien acquis lors de cette deuxième vente, à savoir le logis hier noble et sa métairie, sera « lui » le bien en 1810 de Jean Belêtre-Viel marchand de vin à Dinan ; le premier lot quant à lui, à savoir la maison et le dit moulin à tan à celle-ci associé sera lui le bien de Charles Néel de La Vigne alors sous-préfet à Dinan de sa fonction.

     

    A savoir pour Baudouin : le moulin et la maison à lui associée :

    – Charles Néel sieur de la Vigne. Son acquisition de Baudoin, maison et moulin, au lendemain des premières heures de la Révolution se fera en effet au travers des biens nationaux réquisitionnés la métairie quant à elle étant achetée par le fils de la sœur de son propre gendre, Jean Viel Belestre ci-dessous cité. Commis principal de la Compagnie des Indes à l’Isle de France, rentré à Dinan, Charles sera nommé, ou deviendra, Sous-préfet des Côtes du Nord. Uni à Guillemette Oriou il aura notamment pour enfant Jeanne Marie Madeleine NEEL de LA VIGNE celle-ci prenant pour époux Yves Toussaint DUTERTRE de son métier maître marchand, fabricant de toiles pour voiles à bateaux à Dinan (celui-ci socialement assis à Dinan sera nommé Économe de l’hôpital Dinan et prendra par achat la possession du château de la Touche en Saint-Piat). Au décès de Charles Néel de la Vigne ce bien sera mis en vente pour un montant de 5.000,00 francs l’annonce de la vente ayant été publiée dans le Dinannais le 21/12/1851.

     

    A savoir pour Baudouin : la métairie et le logis à elle associé :

    – 1810. Jean Bélestre, dit Jean Bélêtre-Viel, fils de François Viel Belestre et de Jeanne-Perrine Dutertre ; il est le fils de la sœur du gendre de Charles Néel de la Vigne ci-dessus cité. Né à Dinan il sera marchand de vin et de sirupeux à Dinan et il possèdera par son acquisition la métairie de Baudouin et le logis hier noble à elle associé (En 1811 ce bien aura pour occupant locataire Mathurin Armange et Claire Mallet son épouse ; en 1832 Baudouin aura pour nouveau fermier « locataire » un ancien meunier devenu cultivateur, ou laboureur, monsieur Toussaint Lomet). Au décès de Jean Belestre-Viel et du dit Charles Néel de la Vigne tout le bien ayant hier composé Baudouin dans sa totalité, à savoir les deux lots hier vendus séparément par adjudication, semble devoir être acquis par Honoré Lefrançois riche armateur malouin; celui-ci professionnellement comme « armateur » va aussi œuvrer en le chantier à bateaux de la Courbure proche de sa nouvelle acquisition.

    – 1840. Honoré Le François ci-dessus cité au port de la Courbure. Armateur malouin (Le bulletin municipal de la ville de Dinan en 1851 cite à Baudouin comme « tenancière de Baudouin » madame Hobé; celle-ci tient alors en les murs de Baudouin une fabrique de tuile, plâtre et chaux).

    – 1882. Marie-Louise Lefrançois, veuve du susnommé, résidant alors rue des Buttes à Dinan, vend la maison Baudouin. (vente probablement établie entre monsieur Simon, alors « fermier locataire » de Baudouin en 1880, et la dite veuve Lefrançois ci-dessus citée puisque en 1960 sera possesseur de Baudouin toujours la dite famille SIMON).

     

     

     

    Peinture de la seconde moitié du XIX siècle. A la gauche immédiate est l’ancien petit moulin à tan, à droite est l’actuelle maison nommée la Vignette assurant l’angle et du Quai et du chemin menant au travers de la vallée d’Argentel.

    Peut être une image de plein air et texte qui dit ’90 Edit. Passemard, Dinan La Rance Pitteresque Beaudouin Bateau de Saint-Malo arrivant Dinan’

     

     

    Le moulin Beaudouin à Tan de la métairie Baudouin vers 1832 de  E.A. Nousveaux.
    Faisant partie d’une Collection privée, cette photographie fut prélevée de l’ouvrage de Charles Montecot lequel consacra ses dernières recherches sur les eaux minérales de Dinan
    Dessin réalisé en 1907 par Frotier de la Messelière, grand historien de notre région, cet ancien moulin fut la proie de l’une des crues du ruisseau de l’Argentel laquelle eu lieu en 1929. Dessiné par C.M.Vaujour en novembre de l’année 1942, les traits tracés au fusain ne représente alors que ce qui reste d’une ruine. Le vieux moulin séculaire de plusieurs siècles avait alors complètement cessé de vivre.

    Regardée depuis le moulin de Baudouin voici en premier plan la Vignette originelle bien au XVII siècle de Laurent Aoustin sieur de la Vigne. Tableau de Victor de Walch-Jackson; 4ème quart du 19ème siècle.

     

    Chauchart du Mottay - grand-patrimoine.loire-atlantique.fr

    Les Armoiries des Chauchart du Mottay.  D’azur à trois têtes et cols de cygne d’argent, arrachés et becquetés de gueules, posés 2 et 1. 

     

     

     

    « - Le manoir de la Grand-Cour et Mr.Robert Zunz, François Decorchemont et Henry Horacio Kitchener- La longue montée de la rue de la Madeleine. »

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