• Présentation de notre travail...

     

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     1100 - 2018

     

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    2020. Le quartier de la Madelaine au port de Dinan-Lanvallay. Photo personnelle.

     

    Ses heures

    ou

     l'Histoire du prieuré de la Magdelaine du Pont à Dinan

    https://www.facebook.com/groups/1108383022918425

     

     Nous sommes tous le fruit d'un passé et le "germe" de ce que Demain sera.

     

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    https://wordpress.com/view/lanvallayhistoireetpat.fr

     

     

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    Le vieux pont de Dinan avant 1862 année en laquelle le quai de Lanvallay sera entièrement refait. Gravure anonyme. Reproduction très gentiment transmise par monsieur Jean-Luc Cottain de la Vicomté sur Rance

     

     

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     Kairos ...

    Cette image est un lien vous menant sur les parcelles cadastrales de Lanvallay chacune enregistrée comme parcelle "archéologique".

     

    En la trame de nos heures le passé, le présent ou le futur ne forment tous trois qu'une suite de points sur une seule ligne droite, notre vie. A chacun de ces mêmes points correspond toujours qu'un" unique état présent" en lequel il est vrai, prisonniers du Temps, tous alors nous sommes. Chacun de nous se doit de vivre pleinement ces mêmes moments car en cet instant T seul le présent existe puisque le passé à jamais n'est plus et que le futur toujours reste encore à naitre.

     

     Taden

    La paroisse de Taden, au travers de son église,  est citée dès l'année 1163 puisque en cette même année l'Evesque de Saint-Malo mettra un terme à un différent judiciaire, différent  ayant hier opposé son prédécesseur en cette même paroisse aux moines de Marmoutier. Pour l'Histoire en l'année 1378 sera seigneur de cette paroisse Eon de Beaumanoir ce fait étant en effet attesté par un "différent" l'ayant opposé à Jeanne de Navarre Vicomtesse de Rohan [en vérité cela serait très probablement une erreur de la part de la plupart des historiens ayant avancés cet épisode; en vérité il s'agirait plutot de la paroisse de CADEN en Sarzeau, proche de la Roche-Bernard, paroisse en ce temps déposée il est vrai entre les mains d'Alain de Beaumanoir et d'Olive du Val tous deux parents de Jehanne de Beaumanoir. Celle-ci, prenant pour époux Amaury Eder, apportera ainsi son nom propre à cette famille déjà tant ségneuriale. Se rapprochant de St-Brieuc pour s'asseoire, ou pour s'établir, en les terres de son père Pierre Eder, Amaury et Jehanne prendront possession du premier chasteau du Leslay proche de Plouvala bien seigneurial  lui aussi relevant de son père. Ainsi la seigneurie du Leslay Eder deviendra la seigneurie de Beaumanoir-Eder. Cette famille, ou cette branche des Beaumanoir, plus tard sera en possession du chasteau de Beaumanoir en Evran cousine qu'elle était de la branche des Beaumanoir du Besso. Bref Taden pour nous n'a probablement jamais eu pour seigneur Eon de Beaumanoir une confusion ayant très tôt été faite  entre TADEN et CADEN . Les Beaumanoir-Eder cependant vont se rapprocher un peu plu tard beaucoup plus près de Taden, à Plouer exactement quand Perrine Eder, petite-fille du dit Pierre ci-dessus cité, prenda pour époux Jéhan de Saint-Pol, ou Saint-Paul, alors lui de son état seigneur de Plouer].                                                                                                                   Au 18ème siècle en cette même paroisse, en 1780 exactement, monsieur Ogée, géographe de Bretagne, cite au côté de la seigneurie de la Garaye la présence "hier" de la "Maison noble " de la Ville-Maillard [aujourd'hui : Ville Malard] représentée alors par monsieur de la Bignolais sieur des Verdières terres assises elles en paroisse de Saint-Georges de Gréhaigne. Armoiries de ce dernier : D'Or à la fasce ondée de sinople chargée d'un cygne d'argent et accompagnée de quatre pattes de lion de sable. Il cite :  

    - De LA BINOLAIS, sr des Verdières, paroisses de Saint-Georges, de la Pollinière, de la Fauconnière, de la Motte, de la Villemaillard, paroisse de Taden. Possédait les Verdières, paroisse de Saint-Georges-d-Gréhaigne, en 1500.
    Ext. réf. 1669, cinq générations, réf. et montres de 1480 à 1313, paroisses de Saint-Georges-de-Gréhaigne et Cendres, évêché de DOL.
    - Jean, vivant en 1180 épouse Guillemette Pepin

    - En 1480, à Cendres, dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol, Jehan DE LA VINOLAYE : défaillant.

    - En 1513, A Saint-Georges-de-Grehaigne, Jean DE LA BINOLAYE, demeurant en Normandie, possède la métairie des Verdières.

     

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    Au dessus de Lanvallay le manoir de la grand Cour en Taden, XIV siècle, bien en 1380 de la famille seigneuriale de Quadillac ou Cadillac. Robin de Cadillac paraitra le 20/04/1381 lorsque lui même ratifiera à son tour le traité de Guérande. Seront ce jour présents à ces côtés notamment et Thibault de Lanvallay et Tristant d'Angoulvent. Son frère Geoffroy, alloué de Lamballe en l'année 1387, transmettra pendant 5 générations le dit manoir au sein même de sa famille. Katerine de Quadillac, son arrière-arrière petite-fille directe, transportera le 01/06/1512 cette seigneurie par son union avec Bertrand Ferré au sein de cette famille seigneuriale possesseur notamment en Taden du chasteau de la Garaye. Catherine décédant jeune Bertrand Ferré reprendra pour épouse Peronnelle de Guémadeuc fils de Jacques lui même "petit-fils" de Jean de Coëtquen issu au XII siècle des premiers seigneurs de Lanvallei. Petit-fils de Jacques Ferré "secrétaire du duc" en 1420  lequel était déjà seigneur de la Ville es Blanc en Sévignac, Bertrand sera de son vivant par son père seigneur de la Villes es Blanc, seigneur de la Garaye en Taden,  de la terre de Launay-Guinard en Mayenne, par sa mère née "du Breil" il sera seigneur de Plumaugat en Ploubalay, du Pin en Saint-Carné, il sera "baron souverain" de Grimaud en Suisse,  et par Catherine de Quadillac, sa première épouse, il deviendra aussi le possesseur de la métairie noble de la Robardais  en Taden [cette terre sur laquelle sera construit demain l'actuel château de Kerrozen ne comprendra alors une métairie; celle terre sera le bien au XIII siècle de la famlle seigneuriale de Saint-Paul de Plouer avant de venir il est vrai le bien de la famille de Quadillac puis celui des Ferré de la Garaye. Par héritage probable cette terre avec métairie,"probablement noble de son état, deviendra ensuite le bien de la famille du Breil].          Le manoir de la grand cour semble lui avoir été transmis à la famille seigneuriale de Vaucouleur par la tante de Katerine, Jeanne,  laquelle Jeanne, soeur de Bertrand, prit pour époux Jean de Vaucouleur; la transmission de "Taden" au sein même de cette famille seigneuriale semble devoir se terminer à la charnière des 16 et 17 ème siècles  au travers de Jaques de Vaucouleur arrière-petit fils de Jeanne de Quédillac puisque cette terre disparait alors de l'énnoncé de tous leurs biens énumérés.  Au travers du terme "Vallaye" Bertrand Ferré semble devoir aussi détenir la bailiage de LANVALLAY puisque celui-ci en effet relevera en les actes des XVI et XVII siècles de la seigneurie de la Garaye-Beaufort. Comment le bailliage de Lanvallay fut-il obtenu par la seigneurie de la Garaye-Beaufort ?

    Cette union ou ce mariage, fait en l'an 1512, semble avoir été décidé afin de pouvoir mettre ainsi un terme à certains désaccords ou violations importants, désaccords ou violation  opposants déjà hier les ancestres de ces deux familles seigneuriales,  deux familles toutes "deux possesseurs" en la fin du 15 siècle  de biens mobiliers multiples s'entrelaçant sur le sol même de la paroisse de Taden, toutes deux possesseurs aussi  de certains droits au sein  de l'église paroissiale, droits probablement de prééminences seigneuriales. Pourquoi en cette église n'y a t-il aucune trace du ou des seigneurs de Vaucouleurs eux aussi seigneurs de Taden en leur propre temps ? Pourquoi en cette même petite église apparemment fut ou furent inhumé 1 ou plusieurs seigneurs nés Ferré puisque ces derniers y possédaient effectivement, et cela dès Gilles Ferré, des droits seigneuriaux ? Les deux peintures anciennes armoiriées retrouvées en cette petite église représentent-elles en effet et Gilles Ferré et Bertrand de Quadillac ?

    Geoffroy Quedillac le deux avril 1387, ci-dessus cité et seigneur en Taden, fera édifier, ou financiera, l'une des deux chapelles de l'église paroissiale alors en construction.  

     

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    Le "cimier" vers 1380 de Robin de Quédillac en l'église de Taden répond à cette peinture. Il fut dernièrement trouvés en cette petite église, lors de la dépose de très vieux retables en bois, ces quelques "restants" de peintures du XIV siècle, peintures qui furent ainsi "épargnées d'une restauration sauvage faite probablement au 19ème siècle. Par ces "vestiges picturales" l'église de Taden a été classée depuis peu au titre des monuments historiques. Ce cimier représente un casque surmonté d'une tête de chèvre lui même surmontant ses armoiries qui sont : de Gueules à trois bandes d'argent. Toutes deux sont en effet les "Armes et Cimiers du dit Robin de Quédillac.

     

     

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     Deuxième "cimier" avec Armoiries aussi trouvés en l'église de Taden. Le "cimier" représente ici un "oiseau" les ailes déployées. Les Armoiries, presque entièrement effacées, laissent il me semble deviner au centre une bande ou fasce d'une couleur d'un "bleu-verdatre"; il nous semble aussi pouvoir deviner les traces d'une éventuelle étoile située au dessus et à gauche de la fasce, étoile à 5 branches, et idem pour 2 autres étoiles situées au dessous de la dite fasce; Armoiries que nous pourrions lire ainsi : d'Argent  à une fasce d'Azur à trois étoiles ou molettes à cinq branches qui sont les Armes de la famille Ferré. Nous aurions ici même en l'église de Taden les Armoiries et de  Bertrand de Quadillac et de Gilles Ferré tous deux pères et de Catherine Quedillac et de Bertrand Ferré.  [les Ferré ont en principe comme "élément" des molettes et non des étoiles, la molette ayant elle 6 branches et l'étoile elle seulement 5. Cependant ce même élément est toujours présenté comme étant une MOLETTE d'éperon à CINQ branches et NON comme une molette d'éperon à SIX branches]. Les seigneurs de Quédillac et de Ferré ainsi avaient leurs enfeus respectifs dans cette même petite église; avec probablement des DROITS de prééminences lesquels ont très probablement été en effet à l'origine de ces fameuses discordes.


     

                                           Télécharger « 1512 mariage Bertrand Ferre Catherine de Quedillac.doc »

     

     

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    Le château de la Garaye en Taden. Lithographie de Thierry Frères vers 1850. Musée de Dinan

     

    Ci-dessus les ruines du château de la Garaye en Taden bien seigneurial, aux XV et XVI siècles notamment, de la famille "de Ferré". Une enfant de cette noble famille au XVI siècle, Jeanne Ferron pour la citer, petite-fille Ferré son aïeul ayant été possesseur de la Garaye, prendra vers 1560-70  pour époux Rolland Rolland   riche terrien assis alors en Lanvallay au Pont de Dinan. Comment cette noble enfant née de cette famille seigneuriale déjà ancienne, née aussi de la noble famille "de Ferron", aussi ancienne, pu prendre pour époux un simple riche bourgeois grand possesseur en la paroisse de Lanvallay ?   Possesseurs tous deux de la Grande maison de la Croix-verte, probable hostellerie assise au plus près du Prieuré de la Magdelaine du Pont, leur fils Pierre sera de son vivant "trésorier" de ce même prieuré. Le dit sieur Rolland Rolland, ci-dessus cité, son père, n'aurait-il pas été en son vivant "fermier général"  des biens temporel du dit prieuré du pont à Dinan ? L'aisance financière de ce "bourgeois peut-elle, à elle seule, expliquer le pourquoi de cette union ? La "gestion" de Lanvallay et de son prieuré de la Magdelaine, placée sous l'autorité d'un bailli, sergent royal,  au dits XV et XVI siècles semble alors devoir relever d'un grand bailliage nommé le  "Grand bailliage de Lanvallay [en 1583 sera placée à la tête de ce bailliage une femme dénommée Janne Basin : Cy après est le rolle, menu de la recept faicte par honorable femme Janne Basin veufeu de feu messire...., sergente au bailliage du prieuré de la Magdelaine du pont à Dinan pour les termes de St-Gilles et Noel  mil cinq centz quattre vingt trois...par la dite Bazin sergente du dit bailliage de la Magdelaine...de quoy icelle Basin a faict signé la présente a Maistre Guillaume Dreux son gendre...] . Ce "grand bailliage" jusqu'au XVIII siècle, relèvera lui directement de la seigneurie de Beaufort laquelle seigneurie, aux XVI-XVII et XVIII siècles sera le bien des seigneurs de la Garaye; à ce titre et à ce seul titre la paroisse de Lanvallay et son prieuré relèveront encore tous deux au XVIII de la dite seigneurie de la Garaye assise en l'actuelle ville de Taden. Malgré le rattachement au XIII siècle de la moitié de la ville seigneuriale de Dinan au duché de Bretagne il semble devoir perdurer peu après, pour les siècles à venir, 2 seigneuries distinctes internes à Dinan à savoir celle de Kergolay et celle de Beaufort toutes deux assises en le "nord" de la dite ville de Dinan. Ces deux seigneuries très voisines seront ainsi possesseurs, cela notamment, de fiefs seigneuriaux respectivement assises et le long de la descente du Jerzual  pour la dite seigneurie de Kergolaye et en la paroisse même de Lanvallay  puisque notre prieuré du Pont à Dinan assis en cette paroisse lui relevait directement de la seigneurie de Beaufort. Ces deux seigneuries, possédant toutes deux des droits féodaux, possédant toutes deux les droits de basse, moyenne et haute justice, semble avoir été toutes deux 2 seigneuries réelles et puissances et cela malgré le dit rattachement partiel au dit XIII siècle de la dite moitié de Dinan au dit duché de Bretagne. 

    Comment la paroisse de Lanvallay, cela au travers de son dit prieuré du Pont à Dinan, fut-elle rattaché à la dite seigneurie de  Beaufort bien au XVIII siècle de la seigneurie de la Garaye ?  

     

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     Photographie de monsieur Daniel Fournier. Ici l'emplacement de l'ancien prieuré de la Magdelaine du Pont à Dinan. 2017

     

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    Le vieux pont séculaire de Dinan

     

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    Images d'hier... Le vieux Pont de Dinan vers 1930 et 1960. Photographies de mr Jean-Luc Cottain

     

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    En le Pays de Dinan la vallée de la Rance en son fond d'estuaire

     2017. Travail personnel de Pauline Brajon étudiante en l'Ecole du Paysage. Dessin réalisé pour l'inauguration des nouvelles pistes cyclables crées sur la commune de Lanvallay. Au derrière de l'une de ces "pistes cyclables" se dresse sur le plateau Côtissois le clocher de l'ancienne église paroissiale; en contrebas le viaduc de Lanvallay-Dinan réunissant la campagne côtissoise aux vieux remparts de la ville de Dinan. 

     

     

     

     

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    La dite "ancienne église de Lanvallay" ou la rue de Rennes photographiée en 1912 et 1904. En 1912, à droite, assise au plus près de l'église [église alors entièrement enclot de murs; à la gauche d'icelle la mairie originelle], l'ancienne maison de Mr Cocheril en ce temps "bourrelier-débitant" de son état. A sa droite immédiate la maison "Leguen" aujourd'hui "magasin floral". La maison ici nommée Leguen sera entièrement déposée en 1968 par Me et Mr Chouan-Bodin lesquels, ici même, assoiront une officine pharmaceutique. La grande maison dite ici Cocheriel existe toujours de nos jours; elle est aujourd'hui un "cabinet médical associé"

     

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     L'amorce de la rue des Chevrins; à droite s'aperçoit le début de l'actuelle rue du Général de Gaule menant sur  Combourg et sur  Rennes notamment...

     

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    Le bas de la rue de Rennes le 3 aout 1908. A gauche une ancienne hostellerie recevant les gens de voyage venant ici à Lanvallay, à pied ou à cheval, avec l'incomplète inscription écrite : [ici on] loge à pied ou à cheval.

     

     

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    Le site de Chantoiseau en Lanvallay regardé depuis la Cale de Taden : La Marche synodale. Photo de monsieur Thierry Giordana Septembre 2016

     

     

     

     

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    Walkern et Lanvallay

    Leur origine commune…

     

                 L’histoire des seigneurs de Lanvallay commença dès le XI siècle lorsque vint au monde, vers 1070, Henri père d’Alain; Alain, né vers 1100, aura lui pour enfants et Raoul et William son puisné tous deux nés "de Lanuualei" vers 1120-30. A ce titre Alain ici cité fut t-il le premier seigneur de "Lanvalei" cité par l'Histoire ? Fut-il de son vivant appelé : Alain de Lanuualei ?                                      Henri vers 1100, peu avant ou après la naissance de son fils Alain, participera comme moult seigneurs Normands et Bretons à l’après conquête de Hasting recevant d’Henry 1er roi d’Angleterre la paroisse de la Petite Abington proche de Cambridge, paroisse située au sud-est de Walkern, à 50 km à peu près  de celle-ci. Raoul et William, tous deux présents en Angleterre au côté de leur père Alain ce dernier de son vivant étant aussi établit en le Pays de Dol, recevront de celui-ci en indivis la dite paroisse de la Petite Abington fief seigneurial que leur père Alain avait lui-même reçu de son propre père Henri.                                                            Raoul en autre eu pour enfant vers 1160 Jean de Lanvallay, Alain qui participera à la guerre contre les Albigeois et Guillaume lequel sera lui l’une des souches des seigneurs de Coëtquen. William 1er de Lanvalei, frère du dit Raoul, grand justicier d’Angleterre pour Henry II roi d’Angleterre, lui aura en autre pour enfant William II de Lanvalei. Ainsi la paroisse de la Petite Abington vers 1190 sera ensuite reçue et par Jean et par William II de Lanvalei respectivement fils héritiers de Raoul et de Williams 1er leurs pères respectifs.                                                                 Raoul fils d’Alain, frère de William 1er, comme fils aisné héritera de son père les fiefs de celui-ci assis en Bretagne et à cette fin retournera en ses terres bretonnes. William son frère puisné, né très probablement lui en Angleterre, restera en ce pays étant avant toute chose "anglais" et fidèle sujet du roi Henry II d’Angleterre ; il sera inhumé il est vrai proche de Saint-Jean de Colchester. Fidèle lieutenant de ce roi il prendra la direction de la Bretagne afin de prendre par les armes la ville de Fougères cela avant de devenir en 1166 pour ce même roi le sénéchal de Rennes. Rappelez par celui-ci pour prendre la direction et la garde du château de Colchester, fief seigneurial hier bien de feu son beau-père, il rentrera définitivement ensuite en Angleterre pays en lequel il fera définitivement souche.                                                                                                                    Les terres seigneuriales de Walkern, hier bien d’Eudes de Ryes de son vivant dapifer et lord  de Colchester, seront en grandes parties offertes par Henry II d’Angleterre à Hubert de Saint-Clair son fidèle. Lors du siège du castel de Bridgenorth, siège mené avec l’aide guerrière de Hubert de Saint-Clair, Henry II d’Angleterre, visé par un carreau d’arbalète, ne dû avoir la vie sauve que par le sacrifice d’Hubert de Saint-Clair lequel protégea le roi de son propre corps ; Hubert presque aussitôt décèdera dans les bras de son roi confiant à celui-ci, rendant son dernier souffle, la protection et la garde de sa fille unique encore mineure, Guenora. Celle-ci, héritière de son père si noblement décédé, si noblement nanti,  placée aussitôt sous l’aile protectrice du roi d’Angleterre, deviendra de ce fait pupille royale Henry prenant à sa charge et son éducation et sa protection décidant toujours dans son seul intérêt. Guenora grandissant le roi, toujours son tuteur légal, choisira un jour pour sa pupille un jeune époux seigneurial d’origine bretonne mais né en Angleterre, à savoir l’un de ses proches fidèles ;  celui-ci par cette même union entrera en possession de l’ensemble des fiefs seigneuriaux hier hérités par sa jeune épouse.  Ce jeune seigneur sera William 1er de Lanvalei déjà possesseur par son père Alain en indivis, cela avec son frère Raoul,  de la paroisse de la Petite Abington.                                                       Ainsi la terre seigneuriale de Walkern, et la gouvernance du châtel de Colchester en autre, seront ensuite transmises et à William II de Lanvalei, fils de William 1er, et à William III de Lanvalei le propre fils de William II. William III en 1215 sera l’un des 25 grands barons d’Angleterre chargés à la bonne application de la Magna Carta l'une des toutes premières grandes  "Révolutions sociales".                              Lors d’un accord passé entre Jean de Lanvalei, neveu de William 1er  de Lanvalei, et William II de Lanvalei son cousin, la paroisse de la Petite Abington, cela moyennant une rente annuelle versée à vie au dit Jean, sera entièrement récupérée par William II de Lanvalei celui-ci devenant de ce fait le seul possesseur de cette même paroisse proche de Walkern. Jean de Lanvalei rentrera définitivement à son tour en Bretagne, cela en le Pays de Dol, pour devenir moine en l’abbaye de Vieuville sous Dol proche de Lanvallay abbaye en laquelle il se fera inhumer.        Ce blog est leur histoire, ce blog est notre histoire…

     

     

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     Jean-Pierre et Jean-Jacques Fournier au devant de la cathédrale de Dol.

     

    Jour après jour chacun de nous inlassablement voyage dans le Temps; il nous faut simplement savoir vivre chaque instant présent avec le plus grand des émerveillements...

     

     

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    Ci-dessus sont les Reliques de Saint-Méen, Saint-Patron de Lanvallay, et celle de Saint-Piat. Les églises de Lanvallay de tous temps ont toujours été protégées par Saint-Méen Geoffroy de Dinan vers 1110 faisant venir au Pont de Dinan des reliques de ce Saint lors de la fondation du Prieuré du pont à Dinan ainsi que celles de Saint-Judicaël, tous deux "Saint" bretons du VII siècle, cela à l'image de Saint-Judoce frère du dit Saint-Judicaël. Les Saints bretons "légendaires", tous nés vers le VII siècle, ont tous été pour la plupart "fondateur"  de" paroisses" et il y en ira ainsi pour Saint-Maclou nommé aussi Saint-Malo, pour Saint-Briac, Saint-Brieuc, Saint-Cast disciple de Saint-Jacut, Saint-Suliac, Saint-Judoce ou même de Lanvallay avec le moine-ermite Balao. L'église actuelle de Lanvallay ne porte-elle pas le nom de St-Méen ?  N'y a t-il pas à Lanvallay la "fontaine de St-Méen" ? Toutes deux retrouvées récemment oubliées qu'elles avaient été au fin fond d'un grenier les Reliques de  Saint-Méen  et de Saint-Piat, ci-dessus montrées, aujourd'hui de nouveau en l'église de Lanvallay toutes deux sont. Les Reliques de Saint-Méen ci-dessus sont elles celles qui furent offertes en les premières heures du XII siècle au jeune prieuré du pont à Dinan par Geoffroy 1er seigneur de Dinan arrière petit-fils du Vicomte d'Alet ? L'Histoire de très nombreuses communes socialement en effet fut souvent aussi construite sur ces "Ossements" emplis de mystères, de croyance et de grandes ferveurs spirituelles. Où se placent les liens ayant unis ici en Bretagne par l'Histoire et Saint-Piat né au III siècle, mort à Séclin, et notre propre village de Saint-Piat puisque la vie de Saint-Piat, antérieure de 3 siècle aux dits Saints bretons", elle ne fait aucune partie de ces mêmes "Saints bretons" ?

     

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    Vers 1900. Le quartier de la Magdelaine du Pont.

     

     

     

     

     

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    1ère Vidéo ci-contre "en noir et blanc" : Le Pont de Dinan ou le Vieux pont au port de Dinan. Plus de mille ans d'Histoire puisque cité vers 1110 ce dernier séculairement réuni l'ancienne ville seigneuriale de Dinan à la très ancienne paroisse de Lanvallay citée elle vers 1138. Ce diaporama, pour tous ceux qui aiment le Pont à Dinan, regroupe en premier les vieilles cartographies du dit pont dont les plus anciennes remontent vers 1908. Patiemment trouvées ces cartes postales d'hier sont les fidèles témoins de ce que fut en les premières heures du XX siècle le pont de Dinan et son port. Les tableaux peints eux ont été peints en le milieu du XIX siècle. Hier au XIX siècle très commerçant, très actif humainement et professionnellement, le port de Dinan est devenu aujourd'hui un centre géographique malheureusement que touristique en lequel moult restaurants remplacent dorénavant les ateliers de filatures et d'osier, les tanneries hier ici nombreuses, les activités des marchands de fer, de loueurs de chevaux, de tonneliers, de fabriques de tuiles, des commerçants alimentaires ou divers etc. Très fluvial puisque port situé en fond d'estuaire en les premières heures du XIX siècle moult bateaux, pour certains pesant plus d'une centaine de tonneaux, régulièrement assuraient les liaisons entre la mer et les terres, entre Saint-Malo et la région de Dinan. Dans les années de 1950 il y avait encore au port de Dinan une usine de "fabrication de chaussons", un magasin alimentaire, un boucher; que sont-ils tous depuis devenus ? Il y a plus de 2 siècles le prieuré de la Magdelaine du Pont à Dinan fut à jamais ici même effacé par les affres de la Révolution française; les activités professionnelles ici hier encore présentes, alors toutes socialement constructives, elles l'ont toutes été par la nouvelle société que notre monde d'aujourd'hui, notre société, lui a voulu. Le Vieux pont à Dinan fut le fidèle spectateur de cette aveugle et bouleversante « marche en avant ». En réalisant ce diaporama il m'est revenu à la mémoire le souvenir d'un voyage en Espagne, à Ronda, l'image troublante d'un musicien "guitarisant superbement " en un magnifique kiosque à musique, de la solitude d'un frêle matin bleuissant quand seul je me suis trouvé si ému à ses côtés. Ici est sa musique aussi que par une envie impulsionnelle alors je lui pris... Musique espagnole : CIUDAD SONADA par Christian Kammerl guitariste flamenco. e.mail : christian94@gmx.es. Je ne veux pas quitter ici la présentation de ce diaporama sans dire que moult de ces photos sont le seul fruit de la patience de feu mon ami Jean, Jean Vantomme, lequel oeuvra tant à la "récolte" de ces vieilles cartes postales. Aussi je lui offre aujourd'hui qu'il n'est plus tout le travail de ce diaporama...

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    Sceau de l'Association des Amis de Walkern, association de Lanvallay née du jumelage établi en 2015 entre la ville  de Lanvallay et la paroisse de Walkern, en Angleterre.

    Pour toute information ou inscription : lesamisdewalkern@gmail.com

     

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     Parce que le Futur est autant que le Passé "condition" du Présent, ce qui doit Etre, ce qui Sera, est la "Raison" de ce qui Est.  Friedrich Wilhelm Nietzsche  Philosophe allemand. 1844 - 1900.  

     

     

     

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    La Clarté obscure

     

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    Ci-dessus en 5 et 6  le "Saut du Lièvre" au dessus de la rivière de Rance. L'une des plus magnifiques vues ou sites appartenant à Lanvallay; site d'accessibilité dangereuse cependant...

     

     

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    Lanvallay, sa richesse naturelle et sa vallée de Rance

    Plan disponible sur "papier" en mairie...

     

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    Ci-dessous les promenades proposées en la Vicomté sur Rance "continuité" de celles de Lanvallay. Plan consultable en la mairie de la Vicomté sur Rance.

     

     

     

     

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    Présentation de notre travail...

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    Présentation de notre travail...Présentation de notre travail...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Présentation de notre travail...

    Vallis Rancia au  "Port Saint-Jean" à la Ville es Nonais  et l'ancien port Viking de Saint-Suliac village portuaire du Clos Poulet

     

     

    Présentation de notre travail en ce blog

     

     XII - XXI siècles

    Heri et Hodie...

     

    Présentation de quelques uns de nos acteurs principaux, d'hier et d'aujourd'hui...

     

     

    Présentation de notre travail...

    La Rancia et son port de Dinan

     

     

    Présentation de notre travail...

      Marie de Magdala

    A Vendôme en l'église abbatiale de la Trinité: Tableau représentant Marie-Magdeleine Sainte-Patronne des morts; auteur inconnu, peut-être une oeuvre réalisée au XVII siècle... [à ce titre le nom de Marie-Magdeleine au moyen-âge sera toujours associé aux maladries ou léproseries. Il en sera ainsi aussi pour l'église du prieuré du pont à Dinan]. 

     

    Présentation de notre travail...

     

    Toujours à Vendôme en l'église abbatiale de la Sainte-Trinité: XIII siècle; vitraux restaurés représentant le repas chez Simon le Pharisien et Marie-Magdeleine répandant le parfum sur les pieds du Christ.

     

     

    l'Histoire de Lanvallay et de son Prieuré dit de la Magdelaine

     Nous même

     

    Je tiens ici avant toute chose à remercier très sincèrement toute l'équipe de Eklablog sans laquelle ce blog n'aurait jamais pu être. Je les remercie donc pour la très grande qualité de leur hébergement, non publicitaire pour celui qui le souhaite, ainsi que pour tout ce qui fait que leur hébergement est pour moi unique. Jean Pierre Fournier. Le 03/01/2014.

     

      
     

    Notre travail...

    Dinan. Le port, son pont et son viaduc

     

    XIX siècle. Vue sur le port de Lanvallay et son Vieux Pont. Dessin sur photographie réalisé après 1852 depuis les hauteurs des Combournaises à Dinan; auteur inconnu... Le tout premier acteur de notre histoire, de notre passé local, est notre vieux Pont à Dinan puisque sa présence est formellement attestée et citée lorsque sera célébrée la  fondation du prieuré du Pont à Dinan ; en effet la naissance de celui-ci sera inscrit en une charte rédigée elle entre  1070 et 1118.                 Il est impossible de dire aujourd'hui si ce pont est plus ancien ou plus récent que le vieux pont de Lehon; le franchissement de la rivière à Léhon, que cela ait été par un pont ou bien par un passage "à gué",  avec forte certitude est certain dès la fondation du prieuré de Saint-Magloire de Léhon lequel en effet, en cet endroit de la rivière, fut autorisé par le prince Nominoë en la première moitié du IX siècle. Il en fut de même cependant ici aussi puisque la liaison entre Aleth et la ville des Coriosolites, "l'actuelle ville de Corseul", elle aussi se faisait probablement par voie de rivière jusqu'en cet endroit en lequel beaucoup plus tard, à la charnière des XI et XII siècles, sera cité pour la première fois notre vieux Pont. De tout temps il y eu donc proches de nos actuels murs de Dinan deux points de franchissement de la rivière de Rance; toujours est-il que par "acte écrit" le plus vieux "pont" des deux, cela sur un plan "de citation", est bel et bien celui de Dinan lequel des deux ponts fut lui cité le premier.  

     

     

    Notre travail...

    La cartographie. Le bâti et son urbanisme

    Ci-dessus au port de Lanvallay, ainsi nommé en la fin du XVIII siècle, voici l'entrée de l''ancienne auberge de l'Ecu citée par l'Ecriture dès 1718. En la première moitié du XX siècle, vers 1940, cette auberge devenu simple "café" tiendra aussi journellement un dépôt de sable de mer. La cartographie avec les quelques rares plans originels reste l'un sinon le seul témoin impartial et fidèle de ce que "Hier" était...

     

     

    Notre travail...

    Les anciens métiers  et le parcellaire

    Ici en la rue du Four une meule de lin en l'ancienne cour de la Lingerie, meule de lin liée à une activité professionnelle désormais ici à jamais disparue.. Il est possible toutefois que cela fut aussi du chanvre puisque ici même fut réalisée aussi de la toile pour la voile à bateaux. Photographie prise vers 1900-1910 ? Si en ce port le XX siècle en sa seconde moitié fut l'Origine [ou assista] d'une mutation sociale très profonde, il fut aussi en quelque sorte un immense récif sur lequel en ce même lieu moult de métiers anciens définitivement disparurent...

     

     

     

    Introductio nostrum operando quoniam

    omnia quae habet initium...

     

     

     

    Notre travail...

    Les personnages historiques

    Ci-dessus la reproduction du gisant  supposé de William III de Lanvalei. XIII siècle; Eglise de Walkern en Angleterre. Notre histoire d'hier, ou notre origine, est l'une des pages très importantes sur laquelle notre société , aujourd'hui essentiellement économique, longuement et en de nombreux tumultes humainement s'est aussi construite...

     

     

    Présentation de notre travail...

     Image du fichier ci-dessous

     

    ...Reginald Boterel, likeWilliam de Lanvallay, was a descendant of Aimeric fitzGeoffrey...Reginald's father, Peter Boterel and William de Lanvallay were first-cousins and the Boterel familiy held honor of Richemont land in Abington...auteur : K.S.B.Keats-Rohan

     

    Télécharger « Origine des seigneurs d'Abington- Boterel-Lanvallei-Coëtquen-Dol»

    Télécharger « Arbre de généalogie de l'ascendance des seigneurs de Lanvalei »

     

     

     L'Histoire en le prieuré du pont à Dinan et en notre ancienne paroisse aussi ...

     

     

     

    Notre travail...

    La Dame du Port de Lanvallay

    XVIII-XIX siècle (?)  Portrait peint d'une Dame inconnue et disparue découvert en 1977 en le grenier de l'ancien noble  "logix" de la Cour de Bretagne. Cette Dame fut-elle  propriétaire en ces murs ?

     

     

     

    Notre travail...Notre travail...

    Notre travail...

    1700

     

     

    les plans d'urbanisme

     

    Ci-dessus le Quartier de la Magdeleine du pont à Dinan avant 1700 montré sur deux des trois plans faits à Dinan par Siméon Garangeau. Celui était alors en charge des fortifications de Bretagne [Vauban le nommera "ingénieur en chef des fortifications" de Saint-Malo en 1691 après avoir été en charge du même poste et à Marseille et à Brest cela respectivement et en 1679 et 1682. Garangeau dû probablement réaliser ces mêmes plans faits à Dinan alors qu'il était en poste à Saint-Malo]. Archives Nationales du Château de Vincennes.                                                          Les plans de Garangeau vers 1699 trouvent ici leur origine commune dans la seule volonté de Vauban alors ministre du Roi XIV lequel voulait ici aussi étudier les fortifications de cette ville hier encore stratégique. Pensé et commencé dès l'année 1665, puis presque aussitôt abandonné, cela au lendemain de la mort de Mazarin laquelle eu lieu en 1661,  le percement du rocher de la Courbure à la sortie du port de Dinan ne fut-il pas une nouvelle fois étudié un peu plus tard lorsque le grand Garangeau fit ses plans de la dite ville de Dinan, vers 1692-1699 ?       Sur ces plans dits "de Garangeau" le Carouel ou le débouché actuel du vieux pont, en la paroisse de Lanvallay, situé entre le cimetière et le dit pont, semble lui avoir été beaucoup plus large en 1700 qu'il ne le sera en 1786 année en laquelle on envisagera la modification de l'urbanisme du quai du port de Lanvallay. Cela se fera notamment en la dite année 1786 au travers du seul réalignement de certaines des maisons ici présentes en la paroisse de Lanvallay. Entre 1700 et la dite année 1786 le port de Lanvallay connu t-il lui aussi une première phase de transformation dans son urbanisme sitôt la première modification du quai de Dinan faite en l'année 1736 ? Son pont a t-il dû lui aussi faire face à cette même phase de transformation ?  La réponse à cette question est probablement oui et cela au seul regard de son quai talard lequel lui sera réalisé dès l'année 1756. Le quartier de la Magdeleine du pont à Dinan, son quai et le pont de Dinan aussi ont donc eux également dû êtres moult fois modifiés depuis l'apparition du premier tissus "social" ici présent dès la fin du XIII siècle l'activité de la draperie étant ici même confirmée dès l'année 1306 Tout le XVII siècle fut une période cruciale pour le quartier du pont à Dinan cela tant sur la paroisse de Saint-Sauveur de Dinan, sur celle de la paroisse de Saint-Malo de Dinan  ou sur celle de Lanvallay. Le bâti originel, les talards, les quais et les chemins allaient tous êtres profondément modifiés à défaut de naitre pour certains... 

     

    Notre travail...

    En 1811. Premier plan napoléonien de 1811 réalisé après la destruction de l'église et la disparition de son cimetière tous deux encore présents en l'année 1794. A l'emplacement de celui-ci, bordant ce qui était hier le Carouel, apparait ici représenté pour la première fois un bâti. Le pont et ses arches en surnombre sont ici tous représentés d'une façon très "figurative"ou imagée. Archives en la mairie de Lanvallay...

     

    Présentation de notre travail...

    La Courbure au XVII siècle vers 1640 ?

    Vieux plan implantant en avant projet une écluse en la Courbure cette terre étant elle citée dès les premières heures du XIV siècle. Cette écluse ne sera jamais réalisée remplacée qu'elle sera dans son projet par la réalisation d'un canal exécuté au travers de la montagne de Taden. Le projet ici d'une écluse est certifié par l'implantation même de son déversoir lui aussi dessiné. Gravure peut-être réalisée à la fin du XVII siècle et gardée en le château de Dinan ; la petite chapelle de la Courbure semble être positionnée à la droite et au devant de cette écluse ici en ce plan dessinée. Ce dessin par son trait semble en effet être antérieur aux premiers plans napoléoniens de 1811; il est cependant possible qu'il soit plus tardif que le XVII siècle s'il fut réalisé dans les premières heures du projet propre à la réalisation du canal d'Ille et Rance lequel, lui, fut présenté au roi Louis XVI le 31/10/1784 après qu'une commission ait vu le jour en 1782. La réalisation du canal fut en effet voulu avant même que naissent la Révolution française et ses troubles et cela pour mieux pouvoir contrer les différents blocus imposés par l'Angleterre au royame de France depuis 1668.[la rivière de Rance depuis des temps immémoriaux, cela jusqu'au milieux du XIX siècle lorsque seront développées les nouvelles liaisons ferroviaires, lorsque seront amplifiés aussi les nouveaux réseaux routiers, sera toujours la voie de communication naturelle  utilisée pour acheminer sur Dinan les produits quels qu'ils soient en provenance de l'extérieur, des colonies au XVII siècle par exemple et cela via le port de Saint-Malo. Ville bourgeoise s'étant émancipée très tôt de ses seigneurs Dinan dès le XIII siècle est une ville déjà réputée pour ses draperies possédant et des moulins à foulon et des maisons dite de "draperie" . Cette activité liée au lin va perdurer jusqu'au XVIII siècle Dinan exportant ses draperies jusqu'à Cadix, en Espagne. La rivière de Rance, régulièrement rivière maritime, servira tout au long de cette même période et pour importer et pour exporter tous les produits nécessaires et vitaux pour Dinan et son économie.  Cependant la Rance, rivière maritime avant toute chose, ne permettaient en dehors des grandes marées que la venue ici même à Dinan de bateaux de tout  petits tonnages. En effet, en dehors des marées d'équinoxes, seuls des bateaux de 15 à 30 tonneaux trouvaient la hauteur d'eau suffisante pour remonter cette rivière maritime la Rance aux plus hautes marées permettant elle la remontée de bateaux plus important allant sur les 100 tonneaux mais toujours inférieur à un tirant d'eau de 1.80 mètre.. Il faudra attendre la réalisation du canal d'Ille et Rance, ouvert à la navigation en l'année 1832, pour permettre une navigation beaucoup plus régulière et plus variée aussi laquelle navigation se verra soulager du problème propre à la violence de la marée montante par la réalisation d'une nouvelle écluse du Châtelier, écluse ouverte en l'année 1837. Il est vrai que la barrage de Saint-Malo n'existant le courant montant de la mer, lors des fortes marée, possédait à lui seul une force ou une violence presque inouïe. Au lendemain de cette réalisation, celle de l'écluse du Châtelier, en l'année 1848 exactement, le déversoir de la dite écluse du Châtelier sera rehaussé permettant ainsi à son grand bassin d'obtenir une profondeur moyenne de presque 3 mètres. De grand bateaux à plus fort tonnage allait bientôt pouvoir entrer et sortir du port de Dinan. En effet dans la première moitié du XIX siècle quelques bateaux jaugeant  les 300 ou 400 tonneaux allaient êtres réalisés au port de la Courbure cela à l'entrée du port même de Dinan] 

     

     

                                       

     

    Pontem in saecula ...

     

     

    Notre travail...Notre travail...

     

     

     

     

     

     

     

    Mes plans personnels

    Ci-dessus l'alignement et les arches du "pont dessiné" en 1784 sur le plan relatif à l'aménagement du port. En 1676 la dite"Chaussée" du moulin semble devoir déjà exister; en effet en le grand Terrier, nommée le "second bras de la rivière" , cette partie de la rivière sera dite "...le second bras de la rivière faisant fonctionner le moulin du Roy...". Cette dite "chaussée du moulin" il est vrai sera nommée dès 1658 portant le nom de "la chaussée de la pescherie" . Ici- dessinée ou représentée en 1784 elle sera nommément citée en effet en 1658 lors du bail établi entre Marmoutier et le futur fermier général, le noble homme Baptiste Bourdon lequel parmi ses charges, sieur des Portes demeurant alors en la maison du prieur, ne devait pas toutefois l'entretien de la dite chaussée :ny tenu a lentretien des reparations de la chaussée de la pescherie... En 1676 l''atterrissement non naturel situé aujourd'hui au pied de l'arche romane alors lui n'existait pas. En effet en la dite année1676 était ici l'une des maison de Jean Lechapellier laquelle, supportée par des piliers de pierres, était partiellement assise au dessus de la rivière cela pour les commodité et les latrines. Jan Lechapellier, héritier en autre de Josselin Lechapellier son père était ici même, cela de chaque côté de la rivière, dès 1647, l'un des nombreux multi-propriétaires assis au port de Dinan. Voir le chapitre consacré à Jan Lechapellier.

     Sur le plan de gauche aujourd'hui le pont dessiné dans sa réalité. La 5ème arche brisée à orient semble elle devoir être aussi asséchée sous le bitume de l'actuel débouché du pont et cela à l'image même de la première arche romane, en plein cintre, également asséchée mais elle à occident .

    Le port de Dinan. Ci-dessus à gauche le pont et ses cinq arches vers 1756. En effet la maison du sieur Pierre Salmon dit  l'Aisné sera en 1756 elle aussi détruite pour permettre l'aménagement du quai oriental du port. La cinquième ou première arche, cela côté Dinan, est depuis fort longtemps complètement asséchée au plus près du vieux moulin du prieuré toujours assis de nos jour sur le quai occidental. L'arche romane était-elle déjà asséchée en 1736 lorsque le quai occidental, celui de Dinan, fut lui réhabilité ? Le pont originel roman dont il ne reste qu'une seule arche en plein cintre, celle ci-dessus citée, initialement était orienté dans sa lancée beaucoup plus à droite, vers midi, le pont ayant aujourd'hui trois nettes "cassures" dans son orientation vers nord dont deux en son début.  Le pont vieux de Dinan, maintes fois modifié, eu donc à son origine un minimum de 5 arches romanes en plein cintre  même si nous lui connaissons aujourd'hui qu'une une seule arche romane asséchée et une petite arche à arcs brisés, arche ogivale, celle-ci étant prolongée d'une dernière et une grande arche dite "marinière". Il est très difficile de dire aujourd'hui si l'arche "ogivale" est originelle dans son état actuel ou bien si elle fut restaurée ou non elle aussi. Toujours est-il qu'elle est postérieure à la seule arche romane encore en place sous ce pont présente elle en son début et cela noyée en son atterrissement [Il faut noter toutefois que sa "pile" ou contrefort présente une architecture "originelle" en forme "d'escalier" alors que les autres piles, refaites depuis, présentent elles une architecture angulaire lisse et plane].                                                                                                Cet atterrissement à lui seul, atterrissement peut-être causé par la présence même de la rue du Jerzual celle-ci ayant au cours des siècles drainé ici mille détritus, peut-il  à lui seul mettre en évidence cette même antériorité ? Peut-être encore dans son état complet au XVI siècle le vieux pont second et ogival connu à la fin du XVIII siècle une première transformation quant-il perdit l'une de ses dernières arches; cela se fit en effet en l'année 1793 lorsque fut décidée la démolition de cette arche à la seule fin de pouvoir plus longtemps retarder l'avancée de l'armée des Chouans. A la place de celle-ci sera lancée au dessus du vide ainsi ouvert une petite passerelle en bois.                                                                                                                               Si le plan napoléonien de notre commune réalisé1844 présente le pont avec ses 5 arches et ses 4 piles angulaires l'assise de la dernière pile, aujourd'hui celle qui est en appui contre la halage Hamon Ferron, confirme elle qu'il y a probablement ici même sous le bitume de l'actuel débouché du vieux pont, cela  à l'amorce du chemin de halage, la dite 5ème arche [le premier plan napoléonien réalisé sur la commune de Lanvallay en 1811 lui est très "figuratif" dans la représentation du pont et sans aucun respect de la réalité. La dépose complète et la réalisation d'un nouveau pont sera envisagé au début du XIX siècle mais aussitôt abandonné avec l'ouverture du Viaduc; le vieux pont en effet était déjà devenu "incommode" pour tout passage le traversant quel qu'il soit. L'existence même du viaduc en la seconde moitié du XIX siècle sera l'un des factures ayant entrainés l'amorce du déclin économique du port. Aujourd'hui en effet de nombreux bourgs désenclavés depuis peu par une R.N nouvellement ouverte assistent tous aujourd'hui à une certaine désertification économique de leur centre bourg respectif].              En 1902-1903 sera étudiée de nouveau la possible transformation quasi-complète du Vieux pont afin de pouvoir mieux répondre aux besoins de la batellerie, et cela malgré l'apparition du plein développement du transport ferroviaire. Le vieux pont sera presque complètement déposé y compris une partie des piles lesquelles seront partiellement reprises afin de pouvoir "élargir" sous celui-ci le passage des bateaux; une passerelle en métal sera ainsi "projetée" au dessus de la rivière, passerelle vers 1920 encore présente. Celle-ci remplacera ainsi une première "petite" arche peut-être  "marinière" en plein cintre probablement réalisée elle au XVIII siècle. Vers 1925 cette passerelle sera remplacée par une grande arche en pierre dite "marinière"  cette dernière étant à son tour entièrement détruite le 03/08/1945 par les force de l'occupation pendant la dernière guerre mondiale cela pour retarder la progression sur Dinan de l'armée libératrice américaine. Malgré une opposition laquelle souhaitait la reconstruction du pont tel qu'il pouvait se présenter en ses premières heures celui-ci fut reconstruit, dès le projet de reconstruction déposé le 08/02/1947, avec sa dite grande arche marinière. Que nous reste t-il aujourd'hui du vieux pont roman originel ?  

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    Le Vieux pont et ses transformation suffisent à eux seuls d'assoir dans le temps certaines modifications apportées au tissu urbain. A gauche la passerelle en bois faite en 1793 au devant d'une première petite arche marinière. A droite la passerelle métallique réalisée elle entre 1903 et 1925. Depuis le remplacement de cette arche de nombreux bâtis présents en la rue du Four ont définitivement et à jamais disparus. Il en a été ainsi pour la maison "Hervé" ainsi que pour les grandes écuries de la Grande maison de la Croix-Verte.

     

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    Le Vieux pont au lendemain du 03/08/1945; sur la photo de droite les reste du pont à marée basse et sans eau. Sur la photo de gauche, étayée et en cours de réfection presque totale, l'arche ogivale à arcs brisés. Sur la même photo mais à droite la dernière pile triangulaire laquelle, appuyée sur la retombée du halage, a définitivement perdu sa fonction première depuis l'enfouissement de son arche. Cet enfouissement eu t-il lieu seulement au lendemain du 20/05/1829 lorsque fut décidé la réalisation du chemin de halage appelé aujourd'hui : Chemin de halage "Hamon Ferron". ? [l'actuelle maison faisant l'angle avec le dit halage, cela à la sortie du Vieux pont, fut elle  réalisée deux années auparavant, en 1827 remplaçant ici même une ancienne et grande maison à pans de bois. Celle-ci en permanence en son pignon aveugle à occident avait été continuellement trempée par les eaux de la rivière et de la mer en cet endroit retenues par la chaussée du moulin; il en sera de même pour la dite nouvelle maison elle aussi en son pignon vers occident aveugle mais pendant quelques années seulement puisque bientôt allait être réalisé le halage parallèle à l'ancestrale rue du Four. Dans la continuité de la réalisation de ce halage et perpendiculaire à cette maison sera donc édifiée accolée à celle -ci une nouvelle maison "en retour". De nouvelles ouvertures seront ainsi réalisées dans le pignon vers occident de la première maison ce même pignon "alors agrandit" présentant toujours aujourd'hui un appareillage de pierres différent entre sa gauche et sa droite ]

     

    Présentation de notre travail...

    Le vieux Pont de Léhon lui aussi a fait partie intégrante de l'Histoire de Lanvallay puisque pendant des siècles il relia cette ancienne paroisse à l'entrée principale de la ville seigneuriale de Dinan reliant également cette dernière à la ville seigneuriale de Rennes. Celui-ci de nos jours n'existe plus non plus dans son état originel.

     

     

    Lanvallay au travers de son quartier de la Madeleine du pont à Dinan possède donc un patrimoine architectural certain même si pour certains bâtis il fut fortement modifié au XVIII siècle. Le pont enjambant ici la rivière de Rance, lui aussi très fortement modifié, est à l'image même de cette richesse architecturale. Nombre de bâtis il y a longtemps ici présents ont définitivement disparu la rue du Four, par exemple, ayant elle aujourd'hui en son sein que des bâtis propres au XVIII siècle hormis la maison du prieur et la maison du fournier bien sur. Portant certains procès en cette rue se sont cependant ici même déroulés au XVII siècle, procès opposant ainsi plusieurs propriétaires. Ces procès sont nés suite à des différents issus de la vétusté même de certaines maisons en cette rue alors présentes. D'autres maisons ont été fortement modifiées dans leur façade pour différentes raisons leur derrière ou leur intérieur respectif comportant toujours des éléments  architecturaux soient du XVI soit du XVII siècle; aujourd'hui dépendances certains bâtis presque abandonnés ont joué ici même hier, dès XVII siècle, un rôle "social" non négligeable. Il en a été ainsi pour la première auberge de Lion d'Or laquelle est ici présente dès l'année 1693. L'Histoire est aussi l'étude de cela...

     

     

     

    Notre travail...

    XIX siècle. Le bas de la rue de la Magdeleine nommée aussi "le Chemineuf". Dessin d'un auteur inconnu, il fut réalisé forcément après 1786 année en laquelle fut prévu le réalignement de la "Grande maison de la Croix-Verte". A gauche l'imposante maison en pans de bois était l'hostellerie de Jacques Tourendel cité en 1533. Située en face, vers orient, au devant du cheval, s'ouvre la Cour du "logix" de Bretagne cité lui dès l'année 1598 en un acte de charge.

     

     

     

    Notre travail...Notre travail...

     

     

     

     

     

                 Vue plus tardive photographiée   après 1903-05 

       Dessin exécuté après  la réalisation des quais de Dinan

     

    Ci-dessus: A gauche les deux Talards au vieux pont de Dinan. Sur ce croquis non daté la maison de droite, probablement du XVII siècle,  est celle qui aujourd'hui se trouve à l'angle de l'actuelle rue de Jean Perquis. A droite et à orient de la rivière, au XIX siècle, le quartier de la Magdelaine et ses cours intérieures; carte postale postée le 30 aout de l'année 1895. Cette carte postale nous montre un "tissus urbain ou une densité d'habitations " alors beaucoup plus important que celui que nous connaissons aujourd'hui. L'Histoire est aussi l'étude de cela [Le Talard du prieuré de la Magdelaine, ce mot s'identifiant avec le mot "talus", sera ainsi dénommé le 26 mars de l'année 1626 lorsque Jan Dehoria sera le prieur du prieuré. Cette appellation, laquelle apparait donc très tôt,  sera en la dite année 1626 relative à une rente de "Laquet" laquelle sera "exercée" sur le dit lieu du Talard.  Ce dessin ou croquis non daté est l'oeuvre de François Agathon du Petit-Bois; 1773-1856. L'ensemble de ses dessins déposés ici en ce bloc sont issus du livre: Le Pays de Dinan. Année 2013. Tome XXX].

     

    Notre travail...

     

     Un quartier hier fief d'un prieuré... En avant-premier plan la Cour des "Cuves" laquelle apparait vers 1820 absente qu'elle sera du premier plan napoléonien dessiné en 1811 . Au delà de la rue du Four, citée elle vers 1660, à orient et orienté vers nord, sont toujours aujourd'hui l'ancienne maison du prieur et son four banal. Au devant vers midi la cour ouverte de "la Lingerie" laquelle elle aussi apparait en même temps [en la seconde moitié du XX siècle sera établi ici en cette même cour un "loueur de chevaux"]. Remarquez ici la "densité" de l'habitat...L'ancien fief du prieuré au XVIII et XIX siècle comportait ainsi différentes cours lesquelles en leur sein respectif comportaient toutes tout un ensemble de familles ouvrières. Il en ira donc ainsi pour la Cour de Bretagne, la Cour du Puits Tourandel; la Cour des Cuves; la Cour de la Lingerie et la Cour de la Grande maison de la Croix-Verte.

       

    Notre travail...

    Le quai Talard cité en 1693. Les modifications d'un urbanisme font aussi partie intégrante d'une Histoire...En premier plan peut-être la maison du sieur Lambert sieur du Pré laquelle elle aussi est donc citée dès l'année 1693. En 1756 sera démoli en amont de celle-ci, au débouché du pont, tout un ensemble de bâti professionnel lequel ensemble, bien du fermier général Pierre Salmon, fut entièrement détruit pour permettre la réalisation du quai oriental. Ce bâti était alors assis au bord même de la rivière cela à l'inverse de cet ancien noble petit logis ici regardé.

                                                           

     

     Présentation de notre travail... Présentation de notre travail... Présentation de notre travail...

     

    En la cour du puits Tourandel:

    Ci-dessus une vieille pierre probablement utilisée en réemploi, cela sous le faitage de l'ancienne auberge de l'Ecu. Cette pierre, sculptée à l'effigie d'un visage, est probablement la pierre "ouvragée" figurative la plus ancienne de notre vieille paroisse de Lanvallay; elle surmonte ainsi une ancestrale fenêtre Renaissance possédant une belle embrasure éculée. Le mur ou le pignon, en lequel fut intégrée cette sculpture à tête humaine, semble être le dernier élément d'un bâti originel séculaire et très vieux, peut-être même antérieur au noble logis de Grillemont situé au plus près de celui-ci; le pan de mur en maçonnaille et en retour, situé à orient, semble être une reprise tardive. Ce visage sculpté à plat appartenait-il au prieuré du Pont à Dinan ?  Cette effigie originellement représentait-elle le visage de l'un des premiers seigneurs de la paroisse de Lanvallay ? Etait-elle intégrée en la façade occidentale de l'église du prieuré tout comme peut l'être encore aujourd'hui la seule pierre à "tête humaine" ornant la façade de l'église de Saint-Sauveur de Dinan ? Est-elle la représentation  de Christophe Tourondel lequel, trésorier le la Fabrique de Saint-Sauveur de Dinan, fit commencer le 20/08/1557  les travaux de l'édification du Choeur de l'église de Saint-Sauveur de Dinan? [Il est en effet possible qu'il y est eu un lien familial établit entre le dit Christophe Tourandel et Jacques Tourandel celui-ci tenant alors hostellerie au pont de Dinan en 1532. Jacques Tourandel sera également cité une seconde fois, très peu d'année après, en 1543. Il sera en effet cité en le "Dénombrement de 1543" comme devant "impôts" au prieur commendataire Jehan Le Clerc]. Enfermé en l'ancienne cour du puits Tourandel aujourd'hui ce visage, neutre et à jamais impassible, est pour tout passant ici déambulant entièrement inconnu... Cette sculpture de nos jours est donc très probablement l'une des plus vieilles pages écrites de l'histoire de notre ancienne paroisse de Lanualae. Notre Histoire ici même commence avec cette pierre aussi...

     Notre travail...

    L'un des octrois de la ville de Dinan

     

    Le port de Dinan-Lanvallay il y a peu, en la fin du XX siècle seulement, connu une transmutation "sociale" totale laquelle à jamais fit disparaitre de ses rues les dernières des activités professionnelles ici présentes depuis le XVIII siècle. Au lendemain de la dernière guerre était encore présent ici tout un ensemble de certaines de ces activité professionnelles, professionnelles au sens propre du terme et non pas au sens " figuré ou touristique". Né en 1936 monsieur Ranard aujourd'hui encore se souvient de tout cela. Pour illustrer ce propos en la rue de l'Abbaye il se souvient d'avoir connu une tonnellerie laquelle exerçait aussi le métier de filature de Lin en cette même rue. L'actuel grand restaurant donnant sur la rivière, aujourd'hui nommé "le Zag" était lui une fabrique de "chaussons"; sur le quai de Dinan il se souvient avoir connu deux briqueteries lesquelles toutes deux travaillaient de paire. Les établissement Botta, dont le siège était en 1924 rue Ambroise Bernard, à Dinan, sur le quai occidental avaient les grands entrepôts nommés au début du XX siècle "la Vieille Maison" en lesquels ils semblent avoir réalisés des matériaux de construction. Sur ce même quai il y eu aussi  des sabliers. La maison Hervé assise sur le halage s'acheminant vers Lehon, déjà existante à la fin du XIX siècle, était encore présente vers 1945. La rue du four possédait encore au milieu du XX siècle ses "loueurs de chevaux"; boucher et magasin d'alimentation étaient également présents au plus près de la rivière et la rue de la Madeleine possédait alors et encore sa grande tannerie construite à la charnière des XVIII et XIX siècles.Qu'est devenu aujourd'hui tout cela ? Qu'est devenue toute cette "société ouvrière" laquelle ici même hier créait tout le "tissus social" aujourd'hui si souvent regretté ? Qu'est devenue aujourd'hui le port de Dinan sinon un immense "métier de bouche" sans âme ? Le quartier du prieuré à perdu un nombre important d'habitants, un nombre important de maisons lesquelles hier formaient encore ensemble ses cours intérieures. Le quartier du port l'hiver est désormais souvent vide de toute cette vie laquelle il y a encore pas si longtemps toute l'année animait tant ce port... Où sont donc passées toutes nos âmes vivantes en des heures passées ici bruyantes ? Où ont disparu toutes ces familles jadis ici installées et leurs enfants toujours riants et remuants ? Où sont passées nos lavandières oeuvrant régulièrement sur le talard et toutes ces activités professionnelles ici même en nos cours jadis tant exercées ? [de mémoire d'anciens il y a pas si longtemps, environ 70 ans seulement, enfants et parents au port le soir sortaient ensemble à heures fixes pour jeter dans la rivière le contenu journalier de leur seau d'eau sale pour ne pas utiliser une autre image. Autour de ce simple geste humain, besoin normal et quotidien, les conversations tardives entre voisins régulièrement cependant entretenaient elles aussi ce même "tissu social"]. Très souvent traversé  à vive allure ce quartier désormais ne semble cependant pouvoir reprendre vie que les dimanches ensoleillés et les jours de fêtes. Cette transformation sociale est aussi l'une des pages de l'histoire  de notre quartier et donc aussi celle de notre ancienne paroisse...

     

    Notre travail...Notre travail...

     

     

     

     

     

     

     

     La maison "Hervé" vannerie vers 1880 adossée à  à la maison de la Cour de la lingerie, filature de lin. La maison "Hervé" sera encore présente en tant que telle vers 1945 puisque de sa présence se souvient toujours monsieur Claude Ranard. Aujourd'hui celle-ci n'existe plus...

    A gauche les deux arches encore en place du vieux pont; celle de droite, beaucoup plus ancienne, à arcs brisés, est elle ogivale. L'arche de droite, étant une arche plus ouverte en plein cintre et non ogivale est, je pense, une première petite arche du type "marinière" probablement elle aussi faite au XVIII siècle. Le pont à l'image de ces deux arches connu t-il aussi de nombreuses modifications. Nous le nommons cependant toujours : le Vieux Pont...

     

     

    Notre travail...

    En premier plan les anciens ateliers de tissage de Pierre Duchemin puis en fond d'image la maison de vannerie "Hervé" aujourd'hui entièrement disparue. Carte postée le 18/08/1909

     

     

    Notre travail...Notre travail...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ici en ce vieil bâtiment furent respectivement installées une briqueterie et une menuiserie assises au bord même de la rivière au port de Dinan. En la briqueterie dont se souvient toujours monsieur Ranard, celui-ci visualisant encore sa grande cheminée, travaillera à la fin du XVIII siècle Jean Této ce dernier voyant le jour vers 1750. La photographie de gauche montre une ancienne menuiserie laquelle vers 1970 ouvrageait encore au port de Dinan...

     

     

    Notre travail...

    Passé social. Lavandières oeuvrant sur le Talard de Lanvallay; carte postale émise en 1919.

     

     

     

     Présentation de notre Histoire... Présentation de notre travail...

     

     

     

     

     

     

    L'Histoire de Lanvallay, une histoire commune...

     

    1844. La prieuré de la Magdelaine et son bourg

     

     

      Lanvallay et son prieuré de Sainte Marie-Magdelaine...

    XIII Century. 1192 - 1217. William III de Lanvalei statuae in ecclesia Walkern. Imaginem obtulit cum  amicis Walkern... 

    Habeas corpus ad subjiciendum et recipiendum

     

     

     Présentation de notre Histoire...

     Le Quartier de la Magdeleine et son prieuré; vers 1695. Plan de Siméon Garangeau, architecte militaire du roi Louis XIV. Né en 1647 et décédé le 25/08/1741 à Saint-Malo on lui doit en notre région notamment la canalisation du Couesnon, les marais de Dol, le Fort La Latte et le fort du Petit Bé à Saint-Malo.

     

     

     Lanvallay et son prieuré de Sainte Marie-Magdelaine...

    2013. Les paroissiens de Walkern ...

     

     

     Lanvallay et son prieuré de Sainte Marie-Magdelaine... Lanvallay et son prieuré de Sainte Marie-Magdelaine...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Présentation de notre travail...

    A Walkern en 2013. Monsieur Michel Carrée qui m'apporta un soutien très sincère et très constructif pendant les premières heures de ce projet de jumelage. Je lui suis personnellement beaucoup redevable pour cela...

     

     

    A gauche Me Dolores et Mr Peter Sinclair, historien éditeur, sans lesquels ma motivation et le fruit de mon travail seraient tous deux certainement différents. Un merci infini pour tous les deux, pour tout leur travail, pour toute leur amitié sincère et grande.

    A droite un souvenir personnel de Walkern offert à tous deux le 05/05/2013 par la Société d'Histoire de Walkern lors de la fête de la paroisse. Un remerciement très grand donc à Janet présidente de cette Association d'Histoire à qui je devrai toujours tant !  A Flora, derrière Peter, pour son extrême gentillesse et son dévouement très naturel, toute ma pensée aussi. Je tiens ici aussi à remercier Evelyn laquelle m'accueillit personnellement en son logis le coeur ouvert; nous avons ensemble découvert un morceau parcellaire de la campagne anglaise en nous promenant côte à côte. Enfin ma pensée très respectueuse va aussi pour monsieur Gorin membre de la délégation de Lanvallay également présent sur cette photo. 

     

    Présentation de notre travail...

    Fête paroissiale de Walkern; édition 2014.

    Janet Woodall, présidente de la Société d'Histoire de Walkern; Catherine Lesgourgues; Jean-Pierre Fournier; Jean-Jacques Fournier; Evelyn Tweedlie présidente de l'Association des amis de Lanvallay; Holga; Brenda Lowe secrétaire de l'Association des amis de Lanvallay; Eric Lemoine architecte; Haude Lecointre épouse d'Eric, maire adjoint de Lanvallay et membre du Comité de Jumelage; Holga et Flora.

    Présentation de notre travail...

    2014. Mr Steve Jenner  praesidem de parrochia Walkern


     Lanvallay et son prieuré de Ste-Marie de Magdelaine...

    Voici monsieur Claude Bonnier, à ma gauche sur la photo, généalogiste et historien habitant notre commune de Lanvallay. Monsieur Bonnier a bien voulu aujourd'hui intégrer mon travail en m'apportant sincèrement  son aide. Sur un plan "histoire"  je lui dois avec certitude certaines informations essentielles à ce travail.   Mardi 30 avril 2013.

     

     

    Présentation de notre travail...

     Ci-dessous son ouvrage très important... Image du 23/11/2014

     

     

    l'Histoire de Lanvallay et de son Prieuré dit de la Magdelaine

    Eric Lemoine, mon Ami - Architecte d p l g. Sans son idée, sans son soutien et surtout sans son amitié profonde ce blog non plus n'aurait jamais été.        Tel : 02 96 85 41 42    

                                               

     Présentation de notre Histoire...

     

    Saint-Malo. Ici à droite mon ami Eric à qui je dois tant en effet... A gauche Didier un ami commun et Jean-Jacques mon jumeau sans la patience duquel jamais ce blog n'aurait pu se développer.

     

     

    l'Histoire de Lanvallay et de son Prieuré dit de la Magdelaine

    Voici Janet et John que la Vie m'a permis de rencontrer, puis de connaitre et d'estimer. Tous deux sont l'une des joies que ce blog m' a autorisé à ressentir depuis qu'il existe. Cette photographie est un lien ...Cliquez dessus. Merci.

     

     

     

    l'Histoire de Lanvallay et l'histoire de son prieuré

     

    Parce que le Futur est autant que le Passé condition du Présent ; ce qui doit Etre, ce qui Sera, est la Raison de ce qui Est.  Friedrich Wilhelm Nietzsche  (Philosophe allemand. 1844 - 1900).              Cette pensée est ici pour ma très tendre maman que j'ai toujours profondément aimé et sans laquelle jamais je n'aurai été. Elle m'a fait, elle m'a construit et façonné avec tant de force et de patience ! Elle nous a toujours tous trois en permanence  passionnément aimé et cela malgré les affres lesquelles si souvent ont blessé notre enfance commune que je lui dois, surtout aujourd'hui encore, tout ce que personnellement je suis depuis devenu. Ce travail est fait en pensant très souvent à cette Maman extraordinaire qu'elle fut pour mes frères et moi même. Jean-Pierre

      

     Présentation...

    Manoir de la Cour de Bretagne, au port de Dinan. Fin XVI siècle.

    Ce manoir [les présences de ce manoir, de celles de ses maisons, de sa cour, de son jardin et celle de sa masure aussi, sont toutes attestées  "existantes" en 1598 . Sera attesté aussi en 1598 le patronyme de leur propriétaire commun "Gigot". Cela se fera au sein d'un acte judiciaire lequel fut rédigé en l'année 1707, acte judiciaire opposant les héritiers de ce 1er possesseur connu au prieur du prieuré du pont, Charles Lopin. Ce procès perdura entre 1696 et 1710, l'année 1706 étant l'année en laquelle les défendeurs produiront en effet une pièce sur vélin relatant ces mêmes présences ici établies en la dite année 1598. Cette pièce sur "vellin" sera elle même relative à un "contrat de charge", ou contrat financier, lequel fut effectivement rédigé en cette dite année 1598]  fut très fortement modifié dans la seconde moitié du XVIII siècle et pour cela il mérite, du regard, une analyse approfondie de l'ensemble de ses ouvertures. Propriété de Catherine Gigot, celle-ci fut "Soeur du Tiers-Ordre de Saint-François. Catherine décédera le 19/06/1745 à l'âge de 81 ans en sa maison sise rue Haute-Voie à Dinan [A la lecture de cela elle n'occupait donc point ce noble logis peu de temps avant son décès survenu en la dite année 1745. Bien immobilier avant 1781 du sieur Jacques Giffart celui-ci en la dite année 1745 en était-il déjà propriétaire lui qui pris pour épouse, le 03/05/1728, Guillemette Této ?]  Avec sa soeur elle fut, en ses jeunes années, en procès judiciaire, et cela contre le prieur du prieuré de la Magdeleine du pont, celles-ci refusant de payer l'impôt seigneurial et "successoral" au dit prieur, impôt qu'elle devait par la possession même de cette maison héritée. Catherine et sa soeur seront toutes deux déboutées de leur demande puisque leurs parents et "aïeuls" de tout temps avaient toujours accepté de payer ce même impôt seigneurial. Il sera dit de cette maison, dans l'une des minutes de ce même procès, qu'elle aura été acquise par les propres aïeuls de Catherine et de Janne Gigot.  Catherine aura pour frère Jean Gigot celui-ci ayant été de son vivant "prestre- recteur" de la paroisse de Lanvallay . Les aïeux de Catherine, les mêmes qui entreront en possession de ce manoir, alors déjà existant quand ceux-ci entrèrent en possession de ce noble logis, furent le noble homme Olivier Gigot deuxième du nom et Carize Mouton son épouse tous deux unis à Lanvallay le 30/06/1614. Leur enfeu se trouve toujours aujourd'hui en le Choeur même de l'église Saint-Sauveur de Dinan. Leur enfant à tous deux et père de Catherine, Alain,  aura pour épouse Guillemette Rillet. Celle-ci sera au XVII siècle la marraine des nouvelles cloches paroissiales de Lanvallay quand celles-ci seront entièrement refaites. A noter aussi ici que Olivier Gigot premier du nom et Julienne Jean, tous deux sieur et Dame de la Lande et arrières aïeuls aussi de la dite Catherine Gigot, tous deux nés vers 1560, seront ici même sur le port présents puisque ce couple relèvera du Grand Bailliage du port de Dinan, bailliage relevant du l'Autorité première du prieuré du pont [l'existence de ce noble "logix", ainsi nommé et orthographié dans différents actes notariaux, étant attesté en la dite année 1598, fut-il construit à la demande du dit Olivier Gigot 1er du nom né lui vers 1560 ? Si cela était alors ce logis aurait été édifié vers 1590]. Jean Gigot sieur de la Lande est donc à ce titre cité présent en ce même bailliage, en 1617. Le travail de ce blog commencera en cette même vieille et séculaire maison laquelle fut le bien certifié de ce même Olivier Gigot, premier du nom, lequel vu effectivement son premier jeune jour vers 1560. Voir bientôt l'étude de l'acte de 1617 propre au Grand Bailliage du pont à Dinan ainsi que ce dit procès.

     

    Avant propos important...

    Ce bloc, réalisé selon le principe d'une bibliothèque, vous permet de vous déplacer au sein d'étagères virtuelles et cela comme vous le souhaitez, tout en allant d'un rangement à l'autre. Cependant l'ensemble des rubriques se complètent mutuellement, les unes et les autres, certains articles s'enchainant ainsi. Les chapitres ne sont pas immuables et il m'arrive régulièrement de les compléter, de les amplifier ou simplement de les corriger; alors pour ce fait n'hésitez surtout pas à les regarder de nouveau, même furtivement. En tête des rubriques je viens de positionner un nouveau et simple dossier dans lequel je m'efforcerai, à l'avenir, de mettre les titres des derniers articles lesquels auront été soit créés soit simplement modifiés. Travail personnel, il peut contenir aussi des erreurs orthographiques ou autres et, pour ce faire, nous comptons aussi sur vos remarques ou conseils judicieux comme cela fut le cas hier. J'espère très sincèrement que ce blog vous sera très agréable à lire ou à relire; ceci est notre recherche première avec le respect de la vérité avant toute chose... Ce blog étant réalisé avec le navigateur français Firefox, navigateur que nous utilisons pour ce travail, lors de son ouverture la présentation de la mise en page de ce blog, au travers de ses textes multiples, peut apparaitre d'un ordinateur à l'autre avec des erreurs importantes toujours liées à des retours de lignes mal positionnés. Cela est dû au fait que vous utilisez probablement un navigateur autre que Firefox. La configuration de votre écran peut également induire des erreurs de retour de ligne. Ces problèmes malheureusement restent entièrement indépendants de notre volonté.

     

     

    Pourquoi ce travail proposé

     

     

     

    l'Histoire de Lanvallay et de son Prieuré dit de la Magdelaine

    Les actes originels

     

    1596. Ceci est l'acte d'acquisition le plus ancien de notre commune, première page du registre des B.M.S. de Lanvallay, acte rédigé le jeudi 14/11/1596. Ce texte écrit est le reçu de l'achat de papier nécessaire à la tenue de notre plus vieux registre B.M.S. Notre travail commença en 2001 au creux de ce très vieux registre. Traduction de l'acte complété par l'aide apportée de monsieur Claude Bognet du Pavillon:                                                                                                                 - Ce jeudy 14ème jour de novembre 1596 Jean Ribauld achapter le papier pour servir de patistoire en l'églize de la Madelaine du pont à Dinan lequel la adonné de son authoritez sans en avoir aulcune rescompanse et luy a cousté davec Symon Savary la somme quarante soubz tournois. Inventorié chiffré et costé NN 65.

                                       

     

    aujourd'hui par Jean-Pierre fournier et 

     Eric lemoine ?

     

     

     

     

    Présentation de notre travail 

     Voici le Vieux Pont de Dinan regardé vers l'amont de la rivière, vers Rennes lequel, reliant deux communes, Lanvallay et Dinan, est l'un des nombreux points de départs de notre Histoire que cette dernière soit locale ou régionale. Cette photographie fut prise en l'année 2000. A gauche du Vieux Pont se situe l'ancien bourg aux Moines lequel fut fondé vers 1110 (mais après 1070 et avant 1118 dans tous les cas. En un acte de baptême du XVIII siècle ce bourg sera encore nommé ainsi); ce dernier, beaucoup plus tard, sera nommé le Prieuré de la Magdelaine du pont à Dinan. A droite, adossé à une arche aujourd'hui sèche et aveugle, l'ancien moulin du prieuré présente une vieille façade enduite à pans de bois.

     

     

    Présentation de notre travail

    Ici le Vieux Pont de Dinan regardé vers l'aval de la rivière, côté mer. Cette photographie fut prise en 1993. A droite, l'enclave de l'ancien prieuré de la Magdelaine. L'église et le cimetière du prieuré aujourd'hui n'existent plus; seuls restent encore l'ancien logis du prieuré, sa prison et son four à ban, en bas et à droite de cette même photographie. En bas et à gauche, au devant du Vieux Pont, sont les anciens entrepôts ayant appartenu, dans la seconde moitié du 18ème siècle, à "honorable homme" Jacques Salmon. Pierre Salmon son père, époux d'Hélène Lemée, gens notables, sera "fermier général " quant à lui des biens ecclésiastiques temporels de ce prieuré durant plusieurs baux en la seconde moitié du XVIII siècle.

     

     

     Lanvallay et son prieuré de Ste-Marie de Magdelaine...

     

     Ci-dessus le "Mémoire" reprenant les Dépendances et Consistances du prieuré de la Magdelaine du Pont à Dinan en 1673 lequel, très tôt, releva de la paroisse de Lanvallay et non pas de celle de Saint-Sauveur de Dinan, plus ancienne et la plus proche pourtant. Cet acte fut réalisé lors de la venue en notre prieuré, pour la prise de sa fonction, de Dom Floraine Marchand-Docteur de la Sorbonne et ancien religieux de l'abbaye de Marmoutier. Au lendemain de sa fondation, vers 1100, la paroisse de Lanvallay et son église n'existant probablement pas encore,  [la paroisse de Lanvalei ou de Lanualae et son église paroissiale apparaissent toutes deux pour la première fois orthographiées en les dernières heures du XII du siècle, en 1186 exactement, quand sa deuxième apparition elle est datée de l'année 1201 la première charte relatant l'ensemble des possession alors détenues par Saint-Florent de Saumur; cela se fera au sein même d'une Bulle papale. La deuxième charte, elle beaucoup plus intéressante, cite en effet la paroisse de Lanvallay et sa dite église reprenant dans ses lignes un litige ayant alors opposé le prieur du prieuré du Pont à Dinan et le chapelain de l'église paroissiale de Lanualae. L'église prieurale du prieuré du pont sera elle personnellement citée beaucoup plus tôt, entre 1109 et 1138, cela dans une charte "d'Indulgence financière". Cette charte dite "d'indulgence" fut établie par Jean évêque de Saint-Brieuc lequel fut évêque de cet évêché entre 1109 et 1138 ces deux dates positionnant ainsi la rédaction de cet écrit. Nous reparlerons dans un autre chapitre de cette charte d'indulgence laquelle est la deuxième plus ancienne charte de notre prieuré hormis, bien sur, sa propre charte de fondation, fondation voulue quelles années plus tôt seulement par le Baron Geoffroy de Dinan.  Jean, évêque de St-Brieuc, est effectivement cité dans une charte en 1138 lors d'un écrit attestant la possession de l'église de Saint-Pierre de Planguenouald par deux frères nommés Jean et Guillaume cette même charte donnant donc une date butoire extrême pour cette 1ère citation "patronymique" concernant notre église prieurale : Ego Johannes, Dei gracia briocensis...Actum est hoc anno ab Incarnacione Domini  M° C°trigesimo octavo...  ] de quelle paroisse notre prieuré du Pont pouvait-il alors relever ? Etant placé en ses premières heures sous l'autorité première des seigneurs de Dinan était-il attaché à la paroisse de Saint-Malo, laquelle relevait de l'abbaye de Marmoutier, ou bien à celle de Saint-Sauveur de Dinan laquelle relevait quant à elle de l'abbaye de  Saint-Jacut ? Peut-être bien ni de l'une et ni de l'autre non plus...   Plus tard, quelques 100 années après sa fondation, notre prieuré en 1201 sera financièrement au travers de la perception de "dîmes communes" relié à la paroisse de Lanvallay alors bien seigneurial [Parmi les biens temporels du prieuré il y aura en effet le dit "Bailliage de Lanvallay. Nous apprendrons aussi que l'ensemble des prêtres ici officiant au prieuré du Pont à Dinan officiaient tous également en l'église paroissiale de Lanvallay]. Quand et pourquoi la réunion "financière et religieuse" du prieuré se fit-elle avec la paroisse de Lanvallay lui qui au début relevait de l'autorité seigneurial des seigneurs de Dinan [voir le procès de l'année 1198 en la rubrique des chartes judiciaires et religieuses].                       Le prieuré fut depuis sa fondation placé sous l'autorité mère de l'Abbaye de Saint-Florent de Saumur et presque tous les prieurs s'y étant succédé ont toujours relevé de ce fait de cette même abbaye angevine. Cela sera ainsi jusqu'au XVI siècle. Cette abbaye mère, dès le XI siècle, fut en possession de tout un nombre de prieurés édifiés en l'archevêché de Dol la paroisse de Lanvallay ayant été "édifiée" en ce même archevêché elle aussi [les trois premiers actes citant la paroisse de Lanvallay et notre prieuré du Pont à Dinan assoient cependant tous trois la dite paroisse de Lanvallay et le dit prieuré de Pont à Dinan en l'évéché de Saint-Brieuc; pourquoi cela, y avait-il ici même une enclave du dit évêché de Saint-Brieuc ? A ce jour nous n'avons toujours pas la réponse à ces deux même questions]. Toutefois la seconde moitié du 17ème siècle verra une discorde s'établir entre l'Abbaye de Saint-Florent de Saumur et le Grand Monastère de Marmoutier tourangeau lequel réclamait à tors la Direction de notre petit prieuré [En réalité les origines de la discorde remontent dès le début du XVI siècle. En 1513 en effet le prieur Christofle May reconnait dans une charte que le prieuré de la Magdelaine relève de Saint-Florent de Saumur alors que le prieuré est déjà, mais seulement depuis très peu de temps toutefois, entre les mains des moines de Marmoutier puisque Christofle le May est lui même chanoine de Saint-Malo. Comment un prieuré placé sous la dépendance de Saint-Florent pouvait-il relever en même temps de la seule autorité d'un obédiencier nommé par Marmoutier ? D'ailleurs le prieur, peu de temps après, fera pour son prieuré appel ou référence au Cellerier de Marmoutier. Une charte rédigée en 1509, donc très peu de temps auparavant, avant 1513, précise directement encore les moines de Saint-Florent comme étant seuls possesseurs du prieuré. En effet en cette même année 1509 Jean du Ballay, alors Maitre Abbé en fonction de Saint-Florent de Saumur, choisira pour seul Obédiencier au prieuré du Pont à Dinan Guillaume Gillart celui-ci étant moine en l'abbaye de Saint-Florent quand surviendra sa propre "élévation professionnelle". Que s'est-il donc passé entre 1509 et 1513 pour que les moines de Marmoutier entrent en possession de notre prieuré ?                                                                                            Il faut cependant noter ici que des relations "religieuses, humaines et financières" établies entre l'abbaye de Saint-Florent de Saumur et d'autres grandes abbayes ou monastères, probablement avec le grand monastère de Saint-Martin de Marmoutier aussi, de tous temps ont été. Cependant certains liens semblent avoir été plus importants que d'autres notamment ceux établis entre l'abbaye de Saint-Florent et l'Abbaye de Saint-Maur et cela dès la toute première heure du XIII siècle. En effet, lors du dit litige ayant opposé et le prieur du prieuré du pont et le dit chapelain de Lanvalae, en 1201, l'un des deux témoins ou "juges" sera Abbé Guillaume de Saint-Maur Hylarius, dei gracia Abbas Sancti Petri Burgulii et Guillelmus, eodem gracia abbas Sancti Mauri, omnibus ad quos iste litere pervenerint, salutem in auctore salutis... Le second "juge" sera lui  en effet Hilaire  XIV Abbé du monastère de Saint-Pierre de Bourgueil, abbaye relevant de Saint-Florent de Saumur. Hilaire ou Hylarius, abbé de Saint-Pierre de Bourgueil de 1185 à 1207 en Anjou, sera inhumé en le prieuré de Mirebeau, prieuré relevant de Saint-Pierre en lequel il décédera.  Cette "relation entre Saint-Florent et Saint Maur perdura très longtemps. Ainsi en 1344 deviendra abbé de Saint-Maur Guillaume de Gasgogne ancien religieux de Saint-Florent. En 1417 deviendra à son tour Abbé de Saint-Maur Guillaume de Normandie lui aussi ancien religieux de Saint-Florent.                                                                                                   Note :Un Obédiencier est un religieux lequel dirige, par un ordre donné et pour sa seule hiérarchie, un bénéfice dont il n'est pas titulaire. Ici seront seuls possesseurs des bénéfices dégagés par le prieuré du pont les moines de  Saint-Florent puis ceux de Marmoutier de Tours]. 

    Pourquoi cette réclamation si tardive, peut-être financière, alors que ces derniers envoient ici même leurs Obédienciers depuis 1513 ? Le Grand monastère, toujours à tors, fut cependant reconnu légitime dans sa requeste puisque l'année 1671 voit l'un de ses moines docteurs en Droits venir ici même prendre la Direction du prieuré du Pont. Il s'agira de la personnalité de Dom Floraine. Dans cet écrit le Grand Monastère de Marmoutier est dit "La Baille de Marmoutier" et non pas ni l'Abbaye ni le Grand Monastère. Cet acte écrit nous confirme donc le fait que le mot Abbaye pouvait aussi s'écrire la Baille. Est-ce-que la dénomination de la rue de l'Abbaye aujourd'hui encore ainsi nommée vient de la présence même, et cela au plus près de ses pavés, de notre dit prieuré ? Le 26/10/ 1708 le prieuré relevait de l'Ordre de Saint-Maur [lequel "Ordre" comprenait alors sous sa nouvelle autorité et l'Abbaye de Marmoutier et l'Abbaye de Saint-Florent de Saumur.Un acte rédigé en 1781 précisera que Dom René Marie, prêtre religieux professeur de l'Ordre de Saint-Benoist Congrégation de Saint-Maur, demeurant en l'Abbaye royale de Marmoutier les Tours, était alors le prieur du prieuré de la Magdelaine du Pont et que ce dernier était membre dépendant de l'Abbaye de Saint-Florent de Saumur; la lecture de cet acte nous apprend aussi que les religieux de Marmoutier percevaient les recettes du prieuré de la Magdelaine du Pont à Dinan lequel lui relevait de Saint-Florent de Saumur les deux abbayes étant toutes deux rattachées l'une à l'autre par l'Ordre de la Congrégation de Saint-Maur. Ainsi Dom Antoine Guinquet, celui-ci ayant été nommé procureur du roy le 01/02/1720, prieur de l'Abbaye de Marmoutier, assistait-il aussi Dom René Marie dans la perception des revenus issus de notre prieuré. Reprendre la lecture de cet acte...L ire aussi le chapitre consacré à Saint-Suliac. L'existence même du nouvel "Ordre de Saint-Maur" fut-il à l'origine de cette discorde cet Ordre ayant été fondé en 1621 par des moines bénédictins ? Ces derniers tirèrent leur nom de Saint-Maur disciple de Saint-Benoist. Cet Ordre sera dissout à la Révolution en 1790 ] et il était placé en ce jour sous l'autorité seigneuriale du prieur Charles Lopin. L'année 1717 voit toujours le Grand monastère de Marmoutier possesseur du notre prieuré comme l'atteste une charte rédigée sous Dom Charles Lopin lui même : Dom Gilles Didon prieur de Lehon les Dinan, faisant et agissant pour le Révérend père Dom Charles Lopin religieux bénédictain et prieur titulaire de la Magdelaine du pont à Dinan lequel aux fins de la lettre à luy levée par le révérend père dom Jean Pinard cellerier de Marmoutier...                   Cette possession par le Grand Monastère de Marmoutier perdura au delà de l'année 1728, 1768 étant l'année en laquelle cependant le prieuré semble de nouveau être placé sous la première  autorité des moines de Saint-Florent, et cela après plus de 2 siècles d'absence de toute autorité réelle par eux appliquée, puisque un acte établi et rédigé en la dite année 1728 ne cite aucunement l'Abbaye de Marmoutier: Quand sera t-il réellement alors de l'autorité premier du prieuré en la dite année 1728 ? Evesché de Dol, paroisse de Lanvallay, prieuré de la Magdelaine du pont à Dinan. Le dit prieuré depend de l'abbei de Saint-Florent déclaration que nous donne a nos seigneurs de lassemblée generalle du clergé de France qui les a tenue en lannée 1730 et a messieurs du bureau du diocèse de Dol missire Laurens Reeallan prestre-procureur de messire Gilles le Maistre prieur commandataire de la Magdelaine du pont à Dinan fondé de sa procuration passée par devant notaires à Dinan le 18 aoust 1727...                                              En effet il semble cependant que cela fut un peu plus compliquer à résoudre. En effet, en 1764, un registre du Greffe établit par l'évêché de Dol nous apprend que le prieur du moment, Dom René Even, était prieur de Saint-Maur quant le prieuré de la Magdelaine relevait quant à lui de nouveau de Saint-Florent de Saumur. L'acte de 1780 mettant en scène René Marie lui aussi va dans ce sens [reprendre la lecture de cet acte] . Aussi comment un prieuré relevant de l'abbaye de Saint-Florent de Saumur pouvait-il être dirigé par un religieux relevant quant à lui de la congrégation de Saint-Maur, ordre dépendant de Marmoutier ? Nous avons notre réponse dans l'Ordre de Saint-Maur lui même.   [L'Ordre de Saint-Maur en réalité, cela depuis sa fondation établie en 1621,  avait réussie à réunir en sa nouvelle et grande Congrégation les deux abbayes des diocèses de Tours et d'Angers. Là est la raison de cela et pour cela un prieur de Marmoutier, de l'Ordre de Saint-Maur, pouvait donc être nommé prieur d'un prieuré relevant de Saint-Florent de Saumur. Bien avant le début du XVIII siècle le prieuré semble avoir été l'objet d'un profond "remaniement socialo-religieux" perdant ainsi sa propre identité première. Cela pris t-il naissance avec les premiers abbés commanditaires ? En effet, hormis la présence des bougies allumées régulièrement en son église, dès le XVIII siècle la fonction initiale du prieuré ne semble ici aussi ne presque plus exister. Les prieurs désormais ne résident que très rarement en leur maison "prieural " préférant Paris pour certains, ou Tours pour d'autres. Ainsi les bâtiments conventuels sont tous sous-affermés par le fermier général du moment. Celui-ci, moyennant sa "redevance annuelle laquelle est versée au prieur de Marmoutier, perçoit ainsi l'ensemble des fermes dont les recettes sont cependant régulièrement enregistrées. Seuls sont présents ici les prestres-recteur officiant les baptêmes, mariages et décès de la paroisse de Lanvallay. Ainsi, en 1728, le grenier prieural avec ses celliers sont déjà affermés à une tiers personne quand l'écurie, la fuie, le moulin, le four à ban ou les jardins par exemple sont eux tous affermés à autant d'autres personnes. Le prieuré dans son ensemble à perdu sa vocation première en devenant un grand "objet financier" constituant à lui seul tout un parcellaire locatif. Pour mieux comprendre ce fait allez en le chapitre consacré aux documentations originelles ].                                                                                                                                     Comment ce retour sous l'Aile protectrice de Saint-Florent a t-il pu avoir eu lieu ? La paroisse de Lanvallay au regard de cette vieille discorde, au regard aussi de cette mutation religieuse exercée elle aussi au sein même de son prieuré, aurait-elle une histoire ancienne et passée elle également ? Voici ci-dessous et maintenant cet acte rédigé en 1764.                                         1764. Extrait des registres du greffe de l’officialité de l’évêché de Dol province de Bretagne.       Du saize aoust mile sept cent soixante quatre au greffe a comparu en personne Dom René Even prestre religieux de la Congrégation de Saint Maure, ordre de Saint-Benoist prieur de l’abbaye de Marmoutier, fait et constitué procureur général et spécial par le reverent père Dom Jan Baptiste Dehen prestre religieux  dudit Ordre et Congrégation pourvu du prieuré régullier de la Magdelaine du pont à Dinan, Diocèse de Dol, province de  Bretagne par procuration du dix huit may mile sept cen cent soixante quatre passé à Paris devant Delarue et Dauvaigne conseillers du Roy notaires au Chateled de Paris en hôtel et presence de Monsieur le lieutenant civil au dit Chateled et par luy legalizé le dit jour dix huit may donnand pouvoir de comparoistre  en le greffe dans la forme prescritte par ledit du mois de novembre mile sept cent dix neuf. Et de la declaration et interpretation diceluy du premier fevrier mile sept cent vingt enregistrée dans les cours, lequel réverent pere Dom René Even prieur de Marmoutier procureur constitué a declaré que le reverent père Dom Jan-Baptiste Dehen prieur du prieuré de la Magdelaine du pont a Dinan a changé de domicille lequel fait actuellement sa residence aux fins de l’Obedience de ses superieurs dans l’abbaye royalle de Saint Denis en France. Confirmant au surplus les declarations qui ont ci-devant faitte des biens, droits et revenus du dit benefice de la Magdelaine du pont a Dinan dependant de l’abbaye de Saint Ferrand de Saumur (Saint-Florent) et dit possede par labbaye de Marmoutier, laquelle declaration ledit procureur constituté a certifié veritable, a laquelle il a joint la procuration et minutte quil a signé. Et dont il a testé   pareillement la verité, de quoi et de tout ce que dessus il a demandé acte, et copie, et a signé avec nous François Placide Dupré greffier de cette juridiction. La présente expédition delivrée  a Dom René Even prieur deMarmoutier luy le requerant en cette forme. Signe le greffier Dupré.  [le Collège de la Sorbonne était l'un des deux collèges de théologie de l'université de Paris. Créé au XIII siècle ce collège sera définitivement fermé en 1793 avec l'ensemble des autres collèges formant alors depuis des siècles séculaires la célèbre université de Paris. Aujourd'hui se trouve être édifié à son emplacement originel notre actuel "Sorbonne"]. [le Collège de la Sorbonne était l'un des deux collèges de théologie de l'université de Paris. Créé au XIII siècle ce collège sera définitivement fermé en 1793 avec l'ensemble des autres collèges formant alors depuis des siècles séculaires la célèbre université de Paris. Aujourd'hui se trouve être édifié à  son emplacement originel notre actuel "Sorbonne"]                             

     

    Présentation de notre travail 

     

    Après avoir présenté certains des principaux acteurs ayant construits l'Histoire de notre paroisse et sa très proche région , acteurs que nous allons régulièrement croisés en ce blog dorénavant, que ces derniers aient été ou soient encore du bâti, des chemins, un pont, un village ou biens des personnages ayant réellement existé en chair et en os, voici un début de réponse à notre question principale posée ci-dessus ...                                                                                                               Il nous a été posé quelques fois la question suivante: Est-ce que Lanvallay possède des racines ancrées dans les pages profondes de l'Histoire ? (Outre l'année 1205 et la charte religieuse que fit Olivier de Coetquen en l'année 1223 la paroisse de Lanvallay, en tant que telle, est implicitement citée aussi en 1242 lors d'une donation laquelle fut faite en faveur du prieuré de Saint-Magloire de Léhon, donation concernant  certaines parties des moulins de Brachesac. Ces derniers seront présentés comme étant positionnés en la paroisse de Lanvallay et cela dans plusieurs chartes religieuses, notamment entre 1242 et 1300. Lire le chapitre consacré à ces mêmes moulins. Néanmoins la toute première fois que cette paroisse apparait dans la trame de notre Histoire, en une charte écrite, c'est bien en l'année 1205. Cette charte est aujourd'hui archivée sous la forme des micro-films en les Archives départementales des Cotes d'Amor).  Possède t' elle un passé social? Il me faut reconnaitre mon embarras lorsque ces deux questions me furent posées pour la première fois, il y a déjà longtemps. Située dans l'ombrage des hauts murs de Dinan, elle fut très tôt ou toujours éclipsée par cette ancienne et vieille seigneurie laquelle fut à l'origine même de toute notre région. Pourtant Lanvallay, en ses heures, eu aussi ses grands seigneurs lesquels partagèrent leurs présences entre le royaume d'Angleterre et leurs terres en Bretagne. Qui étaient-ils ? Quelles pouvaient bien êtres leurs origines, racines de notre propre histoire ? On a beaucoup écrit sur Dinan, même si la plus part des livres consacrent une grande partie de leurs pages et aux couvents et aux très beaux remparts de cette ville. Pourrait-on, nous aussi, écrire un livre sur les origines de notre ville, sur ses premiers seigneurs ? Y aurait-il assez de matière pour entreprendre un tel ouvrage?  Je pense personnellement que nous pourrions aujourd'hui le faire. Ayant réuni personnellement un premier ensemble d'informations, j'aimerai entreprendre un tel travail mais cela demande du temps. Aussi, en attendant, étant toujours en activité professionnelle et afin de ne pas perdre ces mêmes informations, sait-on jamais, j'entreprends aujourd'hui ce blog, avec l'aide de mon ami, blog sur lequel dorénavant je vais essayer ce faire ce travail préparatoire.

     

    Présentation de notre travail

     

    Notre commune de Lanvalllay, pour l'Histoire, regardée au travers de son centre bourg actuel, est une toute jeune demoiselle née hier dans les premières heures de la seconde moitié du XIX siècle. Les plans Napoléoniens, réalisés en 1844, nous montrent en effet un maillage du bâti très clairsemé s’étirant dans la campagne le long des grands chemins vicinaux reliant les différents lieux dits et les différentes métairies dont certaines sont déjà alors séculaires. La nouvelle église, laquelle demain verra naître le nouveau bourg, est déjà implantée mais isolée et sans aucun proche bâti l’accompagnant. La concentration de l’habitation est alors essentiellement dans des villages déjà très anciens pour certain, cela à l'image du village des Croix et du village de la Herviais, tous deux très proches et maintenant réunis; la Landeboulou ou la Rue aux Ânes ou encore le Vieux Bourg lequel étire depuis toujours son étendue au dessus de la rivière nommée hier la Rancia  (Certains manoirs nobles, à moindre échelle bien sur, pouvaient eux aussi participer à une certaines concentration de "l'habitation". La seigneurie du Colombier, le château de Grillement ou ceux de la Landeboulou, par exemple, possédaient des dépendances plus ou moins grandes dans lesquelles vivaient des familles entières alors toutes attachées au travail de leurs  multiples terres. Sur ces plans rédigés en 1844 nous pouvons toutefois remarquer l'existence, en dehors de celles des différents villages lesquels réunis formaient ainsi la paroisse de Lanvallay, ou la présence aussi de tout un ensemble de petites ou moyennes métairies indépendantes de ces mêmes villages, presque isolées à l'image de la métairie des Champs Galais ou bien celle de Fromentel, lesquelles "métairies" elles aussi participaient "socialement" à la vie de la paroisse de Lanvallay. Ces vieilles métairies nobles, dont certaines seront citées dès le courant du XVIème siècle, s'interposant entre les différents villages elles aussi ont participé grandement à la construction même de notre ancienne paroisse).

    Le bourg originel en 1844, ce fait étant attesté par le plan napoléonien de 1844, possède toujours son église paroissiale cette dernière ayant été démolie après la construction de la nouvelle église implantée le long du vieux chemin reliant Dol à Rennes ; le vieux bourg présente toutefois sur ce plan déjà une faible densité du bâti la concentration humaine se faisant surtout dans les villages jalonnant la campagne, villages déjà cités ci-dessus.

    La plus forte concentration urbaine de Lanvallay en vérité, en 1844, se fait en contrebas et au plus près de la rivière au pont de Dinan, cela dans le quartier dit de la Magdeleine. Ce quartier en 1844 ne possède pourtant plus sa très vieille église prieurale cette dernière ayant été vendue sous le Directoire hier bien du prieuré séculaire racine de ce village depuis le tout début du XII siècle. Peut-on essayer d’écrire, très sincèrement, l’histoire de notre commune sans écrire celle de ce très très vieux quartier aussi ? Aujourd’hui nous ne le pensons pas. L’histoire de notre commune a commencé, qu’on le veuille ou non, en ce lieu aujourd’hui très fréquenté par de nombreux touristes, lieu âgé de presque mille ans et emplit d’un passé aussi social lequel mériterait d’être reconsidéré et reconnu à sa plus juste valeur.  Ce quartier possède encore, par exemple, quelques très vieilles demeures dont les intérieurs, très différents les uns des autres, contiennent des éléments architecturaux très intéressants comme un escalier à vis, un escalier en bois à noyau, une très belle cheminée style renaissance tardive ou une ancienne glacière du 18ème siècle, des façades de maisons très anciennes même si certaines d’entre-elles ont été très modifiées ; et pleins d’autres choses encore. Ce quartier a subit malheureusement de très fortes modifications lors du réaménagement du port de Dinan en 1778, à la fin du XVIII siècle, ces modifications ayant été faites en continuité de celles de Dinan commencées, quant à elles, au début du XVIII siècle. Ce quartier de la Magdelaine du pont possède donc une histoire riche et très ancienne, qu’elle soit religieuse ou sociale, histoire que nous aimerions essayer ici de mieux comprendre afin de mieux nous en approcher. Les archives des côtes d’Armor nous ont délivré des actes anciens, même très anciens pour certains, lesquels actes nous permettrons de mieux comprendre les activités humaines et professionnelles toutes liées à ce même prieuré et à son bâti. Notre prieuré aujourd’hui disparu, lequel fut assis au pont de Dinan pendant plus de 8 siècles, doit son origine aux premiers seigneurs de Dinan. Aussi, afin de tenter d’être le plus complet possible dans notre tache, nous essayerons, en autre, un travail sur l’origine de cette famille seigneuriale aux travers des faits et gestes de leurs premiers seigneurs. Nous présenterons également un très court condensé sur les prémices ayant conduits à l’édification du duché de Bretagne et cela au travers de la réalisation d’un arbre de généalogie en construction lequel se déroulera entre le 8ème siècle et le 15ème  siècle, siècle quand les seigneurs de Lanvallay intégrèrent leur nouveau manoir de la Grand Cour en Tressaint. Notre prieuré et son prieur, dès le tout début du 13ème siècle, sont déjà tous deux assez importants pour êtres les intercesseurs religieux entre un seigneur (Olivier 1er de Coetquen lequel, fils de Guillaume et de Denysia de Dol, fera inhumer son père mort près du prieuré du Pont à Dinan en l'abbaye de Vieuville sous Dol. Il fera ainsi donner à son père mort de maladie les derniers sacrements en le dit prieuré du Pont à Dinan et cela par l'abbé de l'abbaye de Vieuville lequel était alors présent en notre paroisse de Lanvallay. Son frère Rolland suivra de très près son père dans la mort, lui aussi mort de maladie puisque ce dernier décédera la même année que son père, en 1223. Rolland fut lui aussi inhumé en la même abbaye de Vieuville en laquelle cette nouvelle famille seigneuriale avait choisi le Repos éternel. Ref: Le Pouillé de Rennes) né d’une grande famille seigneuriale issue de la région proche de Dinan et l’abbaye de Vieuville en pays de Dol ce seigneur faisant inhumer dans la dite abbaye de Vieuville et son père et son frère tous deux décédés. Ces deux seigneurs décédés reçurent à la seule volonté d'Olivier les derniers Saint-Sacrements en le prieuré du Pont à Dinan. Pourquoi cela au pont à Dinan ? Y avait-il en la seigneurie d'icelui un hospital ? Cela se fit des mains de l’abbé de la Vieuville lequel se trouvait alors en la paroisse de Lanvallay; quels pouvaient êtres les liens familiaux ou tout autre lien aussi pouvant déjà unir dès le XIII siècle et la très jeune dynastie des Coëtquen et la paroisse de Lanvallay, paroisse en laquelle Olivier de Coëtquen, premier seigneur du nom, était déjà en possession de biens étendus ? (en étudiant plus tard la première famille seigneuriale de Lanvalei, et cela au travers d’actes divers dont un acte religieux rédigé vers 1209 par Jan de Lanvallei, nous apprendront que ce dernier fit donation à la même abbaye de Vieuville sous Dol d’une terre nommée Harelia en latin. Certains ont assis cette terre proche de la dite abbaye de Vieuville. Cette terre cependant a t-elle pu être la terre d'Harel que nous connaissons aujourd'hui en Tressaint près de laquelle, plus tard, sera érigé le manoir de la Grand-Cour, en Tressaint ? La charte ci-dessus étudiée cependant peut prêter à confusion. En effet le lieu de sépulture ici choisi est-il l'abbaye de Vieuville ou le prieuré du Pont de Dinan ? Le terme Abbaye laisserait penser que le lieu de sépulture choisi fut celui de l'abbaye de Vieuville sous Dol surtout que cette famille seigneuriale fera de nombreux dons à cette même abbaye et que ces premiers membres choisiront cette même abbaye de Vieuville pour leur derniers repos. Cependant, de souvenirs de très anciens, notamment celle d'un historien ayant écrit sur Dinan dans la seconde moitié du 19ème siècle, un enfeu de la famille seigneuriale de Coëtquen aurait été présent et vu à l'intérieur même de l'église de ce prieuré. Alors quand est-il exactement de la vérité ?].          Nous étudierons aussi un acte rédigé en 1219 lequel confirmera au prieuré du Pont à Dinan les différentes possessions assises en la paroisse de Lanvallay, possessions hier offertes au même prieuré par les ancestres d'Olivier de Coëtquen eux mêmes. Comment ces derniers étaient-ils entrés eux-mêmes en la possession de ces mêmes biens seigneuriaux assis en notre paroisse de Lanvallay ? Etaient-ils, pour cela, apparentés aux tout premier seigneur de Lanualei ?

     

    Présentation de notre travail

     

    Pour finir ici cette présentation voici la pièce religieuse relative à une donation que fit Olivier Coetquen à l’abbaye de Vieuville sous Dol (abbaye située en la paroisse d'Epiniac; ci-dessus, le château ou l'ancien bâtiment prieural au début du siècle dernier), Olivier était-il l’arrière petit fils de celui qui permit l’édification de notre prieuré, à savoir Geoffroy de Dinan fils d’Olivier de Dinan ou bien était-il tout autre ? (à ce jour l'ascendance d'Olivier, petit-fils de Raoul, reste incertaine au delà du dit Raoul puisque le nom de l'épouse de ce dernier et le nom des père et mère du dit Raoul n'étant cité dans aucune charte. Toutefois cet acte renforce la pensée laquelle veut que Raoul père de Guillaume était peut-être Raoul 1er de Lanvalei, le propre frère de William 1er de Lanvalei. Cette pensée sera développée dans un autre chapitre). Oliverius de Qoiquen filius Guillelmi filii Radulfi et haeres  notum facio quod Guillelmus pater meus in infirmitate qua mortuus est vocavit ad fe Abbatem Veteris villae apud Lanvalei , ubi jacebat, et dedit ei minam frumenti, et Postea vero fatis breviter Rollandus frater meus major graviter infirmatus vocavit similiter eumdem Abbatia et ei alteram minam dedit et in Abbatia habuit sepulturam, Ego vero qui haeres remansi , cum fratribus meis Ras et Thoma hanc elemosynam concessi. Teste matre mea Dionysia, et Thoma la Bacace, et Titre de la Vieuville. Oliverius de Qoiquen, reddidi saisinam Prioratus Pontis Dinanni Sancto Florentio, et Anno MCCXXIII. Titre de Saint.Florent le Vieil. 

    Traduction : Olivier de Coëtquen fils de Guillaume fils de Raoul et héritier; qu'il soit su que Guillaume mon père dans la faiblesse [l'infirmité] en laquelle il est mort avait invité l'abbé de Vieuville près de Lanvallay où il gisait et lui a donné une livre de froment, et ensuite par la fatalité Rolland mon frère ainé fut gravement infirme [fut gravement malade] il fit appeler également de la même manière l'Abbaye et lui donna une autre mine et en l'abbaye il eu sa sépulture. Mais moi héritier survivant avec mes frères Raoul et Thomas concède cette aumosne. Témoins ma mère Denise et Thomas la Becasse [1er seigneur de la terre seigneuriale de la Bagassière, terre ainsi aujourd'hui nommée, terre située  en la commune de Saint-Helen proche de Saint-Piat en Lanvallay]. Olivier de Coëtquen redonne les saisines du prieuré du Pont à Dinan à Saint-Florent. Anno 1223

      

    - Ce blog est en construction et j’espère très sincèrement qu’il saura régulièrement, en toute humilité, apporter quelques pierres à l’histoire de notre commune. Ce travail n'est pas le fruit d'un Historien que je ne suis pas. Il est tout simplement le fruit de la recherche personnel d'une personne aimant tout simplement la charmant ville en laquelle ses grand-parents hier tous deux s'établirent. Il pourra contenir quelques pièces ou articles extérieurs à notre travail aussi, tel ce plan bientôt joint et lequel, réalisé sur le grand plan cadastral de 1844, a tenté de repositionner les différents voies gallo-romaines traversant alors notre commune.

    - Tous les textes, plans et arbres de généalogie composant ce blog sont réservés de tous droits d'auteur, ce blog étant un travail préparatoire à la réalisation d'un livre lequel sera consacré à l'histoire de notre commune de Lanvallay. Merci pour toute votre compréhension. Je dédie personnellement ce travail

    - Je dédie personnellement ce travail à monsieur Jean-Claude Haquin, aujourd'hui aux côtés de feus ses parents lequel, avant de nous quitter et devant certains élus de notre commune de Lanvallay m'avait très grandement encouragé dans la poursuite de ce travail.

     

     

     

     

     

    Présentation de notre travail

    Une très sincère pensée pour mon très cher ami Jean Vantomme lequel, aujourd'hui aussi, n'est plus à nos côtés.

     

    Présentation de notre travail

    En premier plan s'étire sur cette photographie le Vieux pont  de Dinan accompagné de son arche marinière lesquels sont regardés depuis les anciens entrepos de Jacques Salmon, aujourd'hui restaurant [Jacques était le fils héritier de Pierre Salmon et Laurence Lemée tous deux de leur vivant "fermiers généraux" du prieuré pendant plusieurs baux. Jacques est très probablement à l'origine de la construction de l'ancienne grande tannerie assise au port de Lanvallay en le bas de l'actuelle rue de la Madeleine.  ll sera aussi très probablement à l'origine même de la construction du nouveau relais du "Lion d'or" lui aussi édifié à la fin du XVIII siècle]. En fond d'image, dans la continuité de la rue du Jerzual, s'élance la rue de l'Abbaye celle-ci étant nommée, en 1543 et dans un acte dit de Dénombrement, acte relatif aux biens du prieuré de la Magdelaine du Pont à Dinan "le Chemin menant aux Croix de Coacqueux". A droite, en premier plan, la maison sise au 39 de la rue de la Madeleine laquelle, en 1829, fut édifiée à l'emplacement de l'ancienne maison à pan de bois ayant appartenue, en 1671, à feu Jan le Chapelier sieur de Cuccilé. Il existe un acte de succession relative à cette même maison lequel , réalisé en  juin de l'année 1671, sera étudié ultérieurement.
     

  • Fichier texte à télécharger ci-dessous

     

    Télécharger « les-lieux-dits.doc »

     

    Télécharger « Généalogie de la famille DENOUAL»

     

    Télécharger « Généalogie des familles Oren et Lesné Sieurs et Dames des Champs-Gallais et de Pelineuc »

     

     

     

    L'une des premières citations écrites de la terre des Croix en Lanvallay

    Acte très gentiment reçu des mains de  monsieur Loïc Fisselier

     

     

    Aveu du 11/ 05/1583

     En nte court de Chauneuf [ou Châteauneuf de la Noë alors seigneurie composée aussi de la paroisse de Lanvallay] par davant nouez notaires dicelle cest comparu en personne Sire Jacques Rolland sieur des Croix demeurant au pont a Dinan lequel est cognoissant et confessant estre homme et subjet  de hault et puissant Guy de Rieux sire de Chauneuf , vicomte de Donges , seigneur de Daumesnil [Guy 1er de Rieux décédé en mer en février 1591 et inhumé à Châteauneuf d'Ille et Vilaine; il prit pour épouse Madeleine d'Espinay fille  de Jean d'Espinay comte de Durtal veuf qu'il était de Jeanne du Chastel. Frère de René qui lui succédera au poste de "gouverneur de la ville de Brest", Guy eu pour père Jean V de Rieux et pour aïeul Jean IV de Rieux. Celui-ci, né le 24 juin 1447, sire de Rieux et de Rochefort, baron d'Ancenis, comte d'Harcourt, vicomte de Donges, seigneur de L'Argoët, fut nommé maréchal de Bretagne en 1470 et général des armées du duc de Bretagne en 1472. Il sera capitaine de la ville de Rennes en 1476 puis de Nantes en 1488, année où il commandera l'armée bretonne à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier contre le roi de France Charles VIII. La même année, il est aussi nommé exécuteur testamentaire de la duchesse Anne de Bretagne; il trouvera la mort le 9 février 1518 au siège de Salza, sur la frontière espagnole. Jean IV eu lui pour père François 1er de Rieux et pour aïeul Jean III et pour bi-aïeul Jean II de Rieux lequel lui prendra pour épouse Jeanne de Rochefort héritière de Chateauneuf de la Noë en cet acte nommée; ce mariage aura lieu le 16/02/1374 vicomtesse que Jeanne était de Donges, baronne d'Ancenis, dame de Rochefort, d'Assérac, de Châteauneuf-en-Saint-Malo et de Ranrouët], gouverneur et lieutenant général pour le Roy en ses ville et Chateau de Guestz , capitaine de cinquante hommes d'armes de sa Majesté et de luy tenir prochement en sa seigneurie et chastellenie de Chauneuf une piecze de terre situee en la paroisse de Lanvallay jouxte les Croix, nommee le Clos du Panaige contenant uncq journal de terre ou environ joign dun coste a terre de Jeanne Bazin veusve  de deffunt Jan Bertin , daultre coste au chemin qui conduist dudict pont a Rennes et dun bout a terre dudict Rolland . Icelle piecze de terre luy advenue par acquet de deulx contratz, lun davecques Ollivier Nogues et Hardouine Cordier sa femme et laultre davecques Guillaume Cordier comme la dicte piecze de terre se poursuit avecque touttes et chascune de ses saisines et appartenances quil cognoit generallement sans reservacion tenue prochement dudict sire comme dict est avecque la charge en payer chascun an terme au jour et feste Monsieur Sainst Gilles foire a Dinan trois denniers monnoye pour toutes rentes charges et debvoir fors dixme et obeissance quelle rente le dict Rolland a promis et sest oblige faire poignant et continuacion de ladicte rente  par chazscun an en ladvenir sur lhypothecque et obligation des dictes chosses ensemble et faire obeissance comme homme est tenu de faire a son seigneur et tout ce que desus ledict Rolland a promis et gure par son sermant le faire et a le tenir  , et avons condemne et condemnons par nostre dicte court de Chauneuf a laquelle il a proiroge de guridiction et foy y est submis pour pour lui et ses heirs.

    Faict , consenty et accorde en la ville de Chauneuf en la maison de Jeanne  ( Gueguen ?  Vignon ?) lonzieme jour de may mil cinq cent quatre vingt trois ( 11/05/1583 )

     

    N.B.

    Nous voyons ici même tous l'intérêt de la lecture des actes anciens. Ici même est un lien lequel vous mènera sur le travail de monsieur Philippe Bacquer cela au travers de l'énumération au XVII siècle de l'ensemble des biens relevant eux de l'Hospital ou Hospice de Dinan.

     

     


    3 commentaires
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    Premièrement

    Voici maintenant, en marge de la susdite présentation de notre travail, quelques actes de baptêmes du registre B.M.S de Lanvallay tous réalisé à la fin 16ème siècle cela afin de vous familiariser un peu avec ces écritures si vous vouliez consulter certains actes anciens; ces baptêmes ont tous été réalisés sur les Saints Fonds du baptêmes du prieuré de la Magdelaine du Pont à Dinan. Ces actes sont tous consultables sur le site des Archives départementales des côtes d'Armor à défaut d'êtres consultés sur place en la mairie de Lanvallay. Le Département des Côtes d'Armor est le seul département de Bretagne, à notre connaissance, à avoir mis en libre accès, sur le réseau Internet, la libre consultation de l'ensemble de ses registres B.M.F outre un moteur de recherche. Nous ne pouvons ici que les remercier devant ce geste immense que représente cette gratuité laquelle est accompagnée d'une très grande facilité de consultation.

     

       

     

    Les Actes de Baptêmes

    Le vingtiesme jour de decembre mil cinq cents quatre vingt seize Yves Dugastz fils Robert et Françoise Lechien ses pere et mere a este babstize sur les fonts de la Madelaine du pont a Dinan par discret prestre Dom Anthoine Garnier subcure de la paroise de Lanvalay et la tenu sur les ditz fonts Yves Bognart et Nouelle Louarzel tesmoin et tesmointe Anthoine Garnier - Rozel - Yves Bognart

     

    Les Actes de Baptêmes

    Le penultième [Penultième : qui précède immédiatement le dernier soit ici le 29 novembre 1596] jour de novembre lan mil cincq  centz quattre vigntz  saize fut baptize sur les fonts de leglize de la Magdeleine du pont a Dinan Gilles Baré fils Massé Baré et Gillette Portier sa feme et le tinct sur les fonts Gilles Lerouy tesmoin Bertran Portier et Mathurinne Baré baptizé par Dom Jehan Robert 

      

    Les Actes de Baptêmes

    Le ouictiesme jour de decembre mil cinq centz quatre vingt seize fuct batissez sur les fonts de bastemes de leglisse de Madelaine du pont a Dinan Marc Torel filz Ollivier et Jehanne Perdael (?) ses paire et maire et la tenutz sur fond Marc Ollivier (?) et Jan Ribault et Roberde Eh....ses marains et maraines et a este batisse sur fond par discret recteur dom Jan Robert cure de la dicte eglisse le dit jour cy. Josselin Lechappelier - Nicolas Rolland - Jehan Robert

     

     

    Les Actes de Baptêmes

    Jehan Presenault a este baptize sur les fonts de leglize de la magdelaine du pont a dinan par discret prestre dom Jehan Robert et la tenu sur les dicts fontz Bretran Presenault Raoullet Rouxel Guillemette Alot les pere et mere du dict enfant Jehan Presenault et Fransoisse Rouxel lan mil cincq centz quattre vigntz dix sept. Jehan Robert

     

     

    Les Actes de Baptêmes

    Jullienne Aubry fille de Hamon et Francoise Savé sa compagne a este baptisse sur les fonds de la magdeleine du pont a dinan par discret prstre dom Anthoine garnier subcure de Lanvallay et la tenu sur les dictz fonds honneste honneste Pierre Bertier sieur de Landineuf (?) et honneste jeune fille Jullienne Aubry et Perrinne Savé faict le dix septiesme jour de febvrier mil cinq centz quattre vingtz dix sept appres midi du dict jour.

     

     

    Les Actes de Baptêmes

    Jan Terniere fils de Jacques Terniere et de Mathelinne Grantz-Jonantz ses pere et mere a este baptize sur les fonstz  de leglise de la madelayne du pont a dinan par dictsequret prestre par dom Jan Robert subcure de la dicte eglyse et la tenuz  sur les dictz fondz et donna le nom Jan Grantz Jonantz et pour tesmoys  Michel Lefrancoy et Janne Martin ses parrain et maraine faict le dernier jour de fevryer apres mydict lan mil cinq centz quatre vingtz dix sept. Jan Robert - Michel Francoys

     

    Les Actes de Baptêmes

    Guillaume Rouessier fiz Richard Rouessier et de Luicasse Boutardelle sa fame et mere de lanfant a este ce jour bastise sur les fond de lesglise de la madelaine du pont a dinan par disgret dont (dom) Jan Robert subcure de la dicte esglise et la tenu sur le dict fond Guillaume Bellay et Ollive Myce  et Guillemette Nocgue ses parein et mareine faict le lundy dix iesme jour de mars mil cinct cent quatre vinctz dix sept. Jan Robert- Michel Francoys - Yves-Tamou

     

     

    Les Actes de Baptêmes

    Noble homme jan de Line. Lan mil cint sanct quatre vingtz dix sept  vingt ouict iesme febvrier fuzt bastise sur les fonds de Lanvalay noble home Jan de Line fis (fils) ayné de gains (gens) Francoys de Line et demoiselle Quatherine de  Follenaye sieur et dame de la Chapelle Bernarin et lon tenu sur fond noble home Jan Delavallée (Jan de la Vallée, cette famille, possesseur en Lanvallay, étant apparentée avec les de la Vallée de la Conninais en Taden) sieur de la Buryer (de la Bruyère) et par gen Pierre Delavallée sieur de la Foresterie (en Léhon) et pour marene damoiselle Quaterine Videlo dame de la Hervyais Follenays (terre située en Saint-Samson) et batise par discrect  prestre Dom Antonain Garnier (Antoine Garnier) subcure de la dicte parouaisse de Lanvalay  interligne maraine approuve. Guillemette de Follenay - A.Garnier - P.Delavallee . Interligne : Preuve de lenclave de leglise de lanvallay anterieurement à la magdelaine.

     

     

    Les Actes de Baptêmes

    Francoise Guillouard fille de Jan Guillouard et perrinne Allot ses paire et maire a este baptisse sur les saints fond du batesme de lesglisse de la madelaine du pont a dinan par dissegretz prestre Jan Robert subcure recteur de la dicte esglisse et la tinctz sur fond Francois Guillouard et Janne Tuslasuit  francoisse Fercatz ses parain et maraine vingtz quatre iesme jour de may mil cinq centz quatre vingtz dix sept. F.Chevallier - Jehan Robert -

     

     

    Les Actes de Baptêmes

    Thomas Lucas filz Jan Lucas et Robine Dupuitz ses pere et mere a este baptisse sur les fond de leglisse de la madelaine du pont a dinan discrte pere missire Anthonin Garnier subcure de lanvallay et le tint sur les dicte fonds Thomas Robert et assistez pour temoingne de Francois Gilbert et Michelle Aubry ses parain et maraine le vingt houict yesme jour de may mil cinq centz quattre vingtz dix sept . Jehan Robert - A.Garnier

     

     

    Les Actes de Baptêmes

    Francoise fille d'honneste homme Pierre Bertier et Gilette Aubry ses pere et mere a este tenu sur les fond et babstisse par (les fond à la Magdeleine du pont a dinan) discret prestre don Jan Robert et fut tenu sur les dits fond par honneste homme Hamon Aubry et pour tesmoigne Jan .....et Michelle Aubry faict le vingt troy iesme jour d'aoust mil cinq centz quatre vingt dix sept. Interligne sur les fonds de la Magdeleine du pont à dinan après. Josselin Lechapelier - François Douillet - Rozel - Vallee - Pierre Lechappelier - Jehan Robert

     

     

    Les Actes de Baptêmes

    Jullien Baudry filz dehonneste gens Nicollas Baudry et Margueritte Haye sa compagne a este baptisse sur le fond de la magdelaine du pont a dinan par discret prestre dom Anthoine Garnier subcure de Lanvallay et la tenu sur les dicts fonds honneste gen Jullien Aubry sieur de Langerais et la compagne de Romain Baudry Janne Martin faict le vingt ungtiesme jour de septanbre mil cinq centz quatre vingtz dix sept. Vallée - Pierre Lechappelier - Guillaume Frotet - Ju.Aubry - Harel - Jacques de Launay - Douillet - De Serville

     

     

     

     


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  • [Sans titre]

    Ce plan de juxtaposition permet, par son étude, de mieux comprendre l'ensemble des modifications d'urbanismes apportées en notre commune depuis 1844. Ce plan met donc en évidence aussi bien les bâtis nouveaux résidentiels apparus depuis cette même année 1844, que les bâtis professionnels; agricoles ou autres. Ce plan permet aussi de visualiser l'ensemble des nouvelles voies de communications; il permet aussi de mieux comprendre comment certains chemins vicinaux ont depuis disparu, avalés très souvent par les terres agricoles. Ce plan téléchargé, par sa compression, reste néanmoins assez trouble à regarder. Si toutefois vous souhaiteriez l'avoir en fichier informatique originel et donc très propre, laissez nous votre demande, nous vous le ferons parvenir. Il en est de même pour le plan cadastral de 1844 ci-dessous reprenant l''ensemble de nos communes aujourd'hui associées.

    Jean-Pierre Moy


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  • Le centre du nouveau-bourg en 1844 et sa nouvelle église paroissiale

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    N.B.

    L'image ci-dessous accompagnant cette écriture est le plan de la reconstitution globale de notre commune en 1844 telle qu'elle se présentait alors. Pardonnez le flou de cette image, elle a été très fortement réduite afin que vous puissiez voir ce même plan dans son intégralité. Ce plan réalisé par nous même, lequel fut offert à notre commune, est aujourd'hui exposé dans la Salle du conseil municipal de notre commune de Lanvallay (un deuxième exemplaire cependant, le dernier, se trouve exposé à tous les regards, et cela quels qu'ils soient, dans l'ancienne fenêtre murée de l'ancien noble logis de la Cour de Bretagne sise rue de l'Abbaye au Port de Dinan-Lanvallay).

     

     

     

    Le bourg neuf en 844 ; le vieux bourg et le quartier de la Magdeleine en 3D en 844 aussi.

    Le centre du nouveau-bourg en 1844 et sa nouvelle église paroissiale

    Le bourg de Lanvallay en 1844 et sa très faible densité d'habitats...


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