• - La longue montée de la rue de la Madeleine.

    Peut être une image de plein air et texte qui dit ’17 Dinan (C.-du-N.) Vue générale et vieille route de Lanvallay’
    Vers 1900 voici la longue montée de la rue de la Madeleine. Photographie de la Maison d'Edition Jean Passemard à Dinan.
     
    Cette «côte dure et raide dans sa forme première » apparaît très probablement au pont à Dinan, alors assis en le fief même du prieuré nommé « le prieuré de la Magdelaine au pont à Dinan », qu’en le courant du XVI siècle (au XVII siècle, en 1693 exactement, sera en bas de ce dit chemin-neuf citée la toute première hostellerie du Lion d’Or alors bien professionnel du sieur Jan de La Marre; cette citation se fera au travers de l’appellation suivante : là où pend l’enseigne du Lion d’Or. Archives de Saint-Brieuc).
     
    Peut être une image de arbre
     Apparaissant au XVII siècle ici est l'ancienne hostellerie du Lion d'or citée en l'année 1693. Probablement restructurée en les dernières heures du XVIII siècle elle accueillera avant 1811 le siège de la nouvelle tannerie sortie de terre avant 1811 par Jacques Salmon fils de Pierre. En la fin de ce même siècle l'auberge par elle même sera entièrement reconstruite à un nouvel emplacement lequel, tout proche la positionnera au plus près de la rue en la sortant de sa cour ; reconstruite beaucoup plus grande elle deviendra une nouvelle et très belle hostellerie celle-ci gardant le nom premier.   
     
    Apparaîtra ainsi, presque seigneur de ce lieu et placé sous l’autorité première du dit prieuré, Jean Marot sieur du Cheminneuf fils de Mace sieur de la Meffraie en Taden (en la fin du XV siècle en Dinan son aïeul offrira lui aussi l’une de ses propres terres pour permettre l’édification de la toute nouvelle église de Saint-Malo de Dinan. En le bas de la rue de l’Abbaye est assise aujourd’hui la pierre de la sépulture de Mace Marot son propre fils celui-ci de sa propre charge ayant été de son vivant le «procureur fiscal » du dit prieuré; lui aussi sera dit « sieur du Cheminneuf »).
     
    Peut être une image de plein air et mur de briques
     1605. La dite pierre tumulaire de Mahé Marot et de Guillemette Rolland Sieur et Dame du Cheminneuf.
     
    Cette remontée alors très pendue s’appellera en sa toute première heure sitôt créée « le Cheminneuf » et se nommera ainsi jusqu’à la fin du XVIII siècle période en laquelle, cela vers 1780, il sera pour la première fois entièrement REMIS en état par une restructuration menée en profondeur (le Ministère des Armées en effet se plaindra de l’impossibilité qu’elle avait de remonter depuis le port les boulets de canon destinés sortir de celui-ci tant le chemin était alors dangereux et cahoteux; nombre de boulets en effet étaient systématiquement déversés à l’extérieur des chariots. Archives de Rennes).
     
    En sa partie haute cette remontée sera en effet prolongée pour déboucher beaucoup plus en amont et dans cette campagne menée de fait apparaîtra l’actuelle rue de la Prevallaye celle-ci amenant elle même l’apparition de la terre de Monplaisir. Et cet ainsi que ce prolongement débouchera au plus près de la grande métairie des Champs-Gallais, au plus près de la grande intersection menant alors et déjà au bourg originel de Lanvallay, menant déjà à la grande ville de Rennes, menant déjà en le grand pays de Dol tout en desservant également toute la grande région de Saint-Malo.
     
    Dans cette campagne de Reconfiguration sera définitivement mis à l’écart l’ancienne terminaison de ce grand chemin laquelle se faisait alors par l’actuel petit chemin du Rocher (en celui-ci nous avons aujourd’hui un juste aperçu de l’état premier de ce chemin dit Cheminneuf).
     
    Celui-ci dans son très vieux parcours ancestral débouchait au plus près d’un très vieux moulin à vent ici sur les hauteurs assis, débouchait sur les anciennes terres seigneuriales des premiers seigneurs de Lanvallay, débouchait en l’actuelle rue des Accacias.
     
    Quand le Cheminneuf passant au plus près de la grande métairie des Clos sera en effet prolongé il sera également fortement adouci; cet adoucissement se fera par un apport de terre considérable ce même apport surélevant d’autant le Cheminneuf au dessus des terres déjà hier le recevant.
    Cet apport de terre considérable l’élèvera donc hautement au dessus de la grande Vallée des Salles exerçant ainsi une pression très importante sur le long vieux mur le délimitant celle-ci, sur le long mur le délimitant de la dite métairie des Clos alors bien agricole du seul très honorable sieur dit «Denoual du Plessix de Saint-Brieuc»; celui-ci de son état fut l’un des «procureurs au Parlement à Rennes».
    Cette pression, cette poussée exercée sur ce même long mur provoquera partiellement son éboulis des chenapans en profitant pour aller régulièrement voler, jours comme nuits, les fruits des pommiers du dit sieur Denoual tout long plantés. Ce sieur intentera un procès à la ville de Dinan pour ces larcins menés à répétition.
     
    Sur cette vieille photographie se remarque très bien cette même SURELEVASION; à droite se voit aussi très bien l’ancienne métairie des Clos sujet de ce litige.
     
    Peut être de l’art
     La ferme des clos.Port de Dinan-Lanvallay.
    Huile sur toile d'Isidore Dagnan donnée pour avoir été réalisée vers 1835 lors de la présence du peintre à Dinan.Peintre né à Marseille en 1788 et décédé à Paris en 1873. Celui-ci peindra des œuvres jusqu’en 1857...
    A gauche, en plan central, assise à l’entrée d’une très légère courbe de la rivière, est l'ancienne ferme des Clos avant qu’elle ne soit déplacée un peu plus haut sur la même parcelle de terre. La ferme originelle, ici représentée, sera en effet entièrement démolie puis reconstruite pour les besoins d’aménagement du talard celui-ci devant être en ce même endroit élargi. Cette modification du talard et cette modification d’emplacement de la ferme des Clos seront donc réalisés qu’au lendemain de 1844.
    Ci dessous le second plan cadastral montrant toujours en 1844 la ferme des Clos...en son emplacement premier. La ferme des Clos hier transformée en une Maison de la nature, la maison de la Rance actuelle, est donc de la seconde moitié du XIX siècle...la première elle étant citée dès le XVII siècle.
     
    Peut être une image de carte
     Peut être une image de fleur, nature et arbre
    L'ancienne Vallée du Cheminneuf. Aujourd'hui parc ou très beau jardin privatif hier était ici même la Vallée du Chemin neuf ainsi nommée dans différents actes notariaux dressés le 03/05/1835 lors de la succession de l'honorable homme Julien Merel ; celui-ci, marchand de fer de son métier, possédait alors le noble logis de la Cour de Bretagne un peu plus bas.
    .... et une vallée pendante au nord-ouest nommée la Vallée du Chemin neuf située sur le bord sud-est du Cheminneuf de Dinan à Rennes et Saint-Malo, partie labourable et partie en jardin, et contenant un hectare dix neuf ares quatre centiares en herbages et taillis, dans laquelle est un petit cabinet et joignant vers orient et midi à la terre de la métairie des Croix appartenant à Mr de Pontbirand, vers occident à la terre de Dame Asturge née Leroux et du nord à la grande route. Le tout estimé en capital huit mille francs...
    Alors que l'actuelle rue de lion d'Or encore n'existait pas, celle-ci apparaissant il est vrai pour la desserte du viaduc qui lui sera inauguré en 1852, cet acte à le mérite de nous apprendre que cette vallée touchait alors la grande métairie des Croix assise quant à elle en le débouché de la rude côte de l'Abbaye ; cette métairie appartenait de droit au très notable noble homme De Pontbriand, lequel, avocat royal à Dinan, possédait alors aussi toute la métairie des Clos.
     
    Peut être une image de nature et arbre
     
    Peut être une image de aliment et carte
     
     
    Peut être une image de carte, aliment et texte qui dit ’1780 Tracé originel du cheminneuf vers 1790 nouveau tracé du haut de la rue de la Madeleine Monplaisir le cheminneut vestige moulin (1780) les ChampsGalais colombier (1811) vers ru_delBaye Baye rue vers Dol les Croiries Herviais Mairie jusqu'a 12h00 vers le bourg et vers Rennes’
     
     
    Peut être une image de arbre
     
    La tannerie de Jacques Salmon bien en 1811 de ses enfants héritiers.
     
    Fin XVIII siècle. Ce qui reste aujourd'hui de la très grande tannerie qui fut ici même édifiée par le sieur Jacques Salmon fils de Pierre Salmon dit l'Aisné. Toujours présente en les premières heures du XIX siècle elle sera dès 1820 le bien des établissements "Lebreton". Cette tannerie, hier presque entièrement en ruine, fut dans les années 2005 reconstruite presque à l'identique afin d'y aménager différents appartements.
    ...La tannerie Lebreton est attestée sur ce site de 1820 à 1830. Entre 1831 et 1838, l'établissement appartient à Olivier Delaunay. En 1834, celui-ci est autorisé à adjoindre à la tannerie une fabrique d'amidon à condition qu'il fasse construire un aqueduc pour que les eaux grasses et les résidus de la fabrication ne se répandent pas autour de l'usine mais soient dirigées par ce canal souterrain jusqu'à la rivière. - En 1860, un atelier de clouterie est bâti sur la parcelle du logement patronal dit Hôtel du Lion d'or. - En 1862, la tannerie devient la propriété d'Eugène Lenouvel. - En 1886, la faillite de l'entreprise Lenouvel-Maisonneuve est prononcée. Le jugement de clôture a lieu le 16 juin 1888. En 1889, le site est vendu à Joseph Rouault. Vers 1890, quelques travaux sont réalisés sur le séchoir de la tannerie. - Le 21 juin 1951, Maurice Guérin et Edmond-Hector Lhomme forment la SARL Société des cuirs et peaux de l'Ouest, au capital de 300 000 francs, qui a pour objet la collecte de cuirs verts en Bretagne et dans les régions limitrophes (négoce de cuirs et de peaux brutes). - Elle est dissoute le 31 décembre 1953. Actuellement, le site, qui appartient à des anglais, a été transformé en maison et en chambres d'hôtes ; les ateliers de la tannerie sont en partie détruits...
     
     
    Peut être une image de plein air et arbre
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