• - 1715-1789. Le duc de Duras seigneur de Saint-Piat, de Lanvallay et de Coëtquen par acquêt.

    1715-1789. Le duc de Duras seigneur de Saint-Piat, de Lanvallay et de Coëtquen par acquêt

     

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    1715-1789. Le duc de Duras Emmanuel-Felicité-de-Durfort comte du dit lieu, seigneur de Saint-Piat, de Lanvallay et de Coëtquen par acquêt.

    Lorsque Etienne-Auguste Baude de Vieuville acheta la seigneurie de Châteauneuf la Noé la seigneurie de Saint-Piat a probablement déjà été vendue et déposée entre les mains du maréchal de Duras, « Emmanuel-Felicité-de-Durfort (1715-1789), duc de Duras ».

    Hier bien seigneurial des Beringhen seigneurs de Châteauneuf et de Saint-Piat entre autres seigneuries quand la seigneurie de Saint-Piat fut t’elle détachée de celle de Châteauneuf et vendue au dit seigneur Duras ?

    Ambassadeur en Espagne entre 1752 et 1755, nommé pair de France en décembre 1755, devenu maréchal de France le duc de Duras siégeant aussi à l’Académie Française reçoit dans la continuité de ces nominations le commandement de la Bretagne; il en devient le gouverneur.

    Il se marie une première fois en mai 1733 avec Charlotte-Antoinette « de La Porte Mazarin » fille unique et donc héritière du duc de Mazarin lui même; Charlotte-Antoinette meurt en 1735.

    N’aimant pas la couleur noire le duc de Duras par son remariage contracté avec l’héritière de la seigneurie de Coëtquen devient dès 1736, année de son « remariage », le nouveau seigneur de Coëtquen; cette seigneurie comprenait alors, et aussi surtout, et la vicomté d’Uzel proche de Loudeac et la seigneurie de Lanvallay. [En effet Malo-François-Marie de Coëtquen, fils héritier d’Auguste-Malo de Coëtquen, le propre frère de sa nouvelle épouse, avait déjà trouvé son propre décès le 13/01/1727 laissant ainsi sa sœur seule héritière de cette immense seigneurie comprenant aussi celle de Combourg].

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    Dans ces chapitres consacrés à l’histoire de Saint-Piat nous rencontrons ici pour la première fois la « seigneurie de Lanvallay » en tant que telle puisque ni « hier » les dits Beringhen ni « demain » les Baude aux XVII et XVIII siècle ne seront dit « seigneur de Lanvallay » les Baudes du Val étant simplement dits quant à eux « seigneur du Bois-Harouard et du Colombier ». Qui était donc seigneur de Lanvallay avant que le Duc de Duras ne le devienne ? Et comment celui-ci le devint t-il ? Par sa seule acquisition de la seigneurie de la Seigneurie de Coëtquen et cela via sa deuxième épouse née « de Coëtquen ?

    La seigneurie de Lanvallay en « tant que telle » est pourtant citée en la deuxième partie du XVII siècle, en 1670 exactement, au travers de la noble famille (Le) Bouvier originaire de la terre de la Ville Auffray en Saint-Colomb. Nous avons très peu d’informations sur ces « avant derniers » seigneurs de Lanvallay . Cette noble famille, dite en effet « seigneur de Lanvallay » pendant trois générations successives, la dernière ayant été maintenue noble par extraction le 28 mai 1670 grâce 5 références, fut « en effet » seigneur de notre paroisse, seigneur de notre ville. Leurs armes étaient : Porte d’Argent à trois têtes de chèvres de Sable arrachées démembrées de Gueules. Si le Duc de Duras acquit en effet la seigneurie de Lanvallay par son union avec Louise- Françoise de Coëtquen ? Si oui comment cette seigneurie hier passa t-elle alors des dits seigneurs (Le) Bouvier aux dits seigneurs de Coëtquen ?

    Aux alentours de son union faite avec Louise-Françoise de Coëtquen le Duc de Duras, cela un peu avant la vente du marquisat de Châteauneuf « Berighen-Baude de Vieuville », semble devoir effectivement acquérir la seigneurie de Saint-Piat des mains des mêmes Berighem ces derniers vendant en effet, peu de temps après semble t-il, aux dits « Baude du Val » le marquisat de Châteauneuf de la Noë. Et ainsi nous semble t-il la seigneurie de Saint-Piat possédant droits de Haute, Moyenne et Basse justice quitta t-elle la seigneurie de Châteauneuf de la Noë pour intégrer celle de Coëtquen, et cela probablement par simple acquêt.

    En 1780 le Duc de Duras en sera toujours le possesseur puisque ce fait est attesté dans l’écrit du « Dictionnaire historique et géographique de Bretagne » qui sera, entre 1778 et 1780 en effet, rédigé par le grand géographe Ogée. Celui-ci effectivement dans son Dictionnaire historique tiendra le propos suivant : …Cette terre a haute, moyenne et basse justice et appartient aujourd’hui à Monsieur le Maréchal duc de Duras…

    Il nous manque cependant il est vrai, et cela toujours aujourd’hui, la date exacte et l’origine, ou la raison même, de la dite passation de la seigneurie de Saint-Piat faite depuis la maison seigneuriale de Châteauneuf en faveur de celle de Coëtquen via le dit mariage contracté entre le dit Duc de Duras, « Emmanuel-Felicité-de-Durfort et Louise- Françoise de Coëtquen de Bonnefontaine héritière d’Auguste-Malo III de Coëtquen le tout dernier réel seigneur de Coetquen (celui-ci de sa propre assise « sociale » était marquis de Coëtquen, comte de Combourg, vicomte d’Uzel, baron d’Aubigné et de Bonne-Fontaine, seigneur de Malestroit sous Dol, lieutenant-général des armées du roi et gouverneur de Saint-Malo ; avec Louise-Françoise de Coëtquen il sera le père d’Emmanuel-Celestin-Augustin de Durfort, Duc de Duras celui-ci trouvant dans Olivier 1er de Coëtquen, fils de « Guillaume fils de Raoul » l’une de ses toutes premières racines).

    Toujours est-il que Saint-Piat retournera probablement quelques années après cette vente de nouveau dans la seigneurie de Châteauneuf puisque en effet Etienne-Auguste Baude de Vieuville, seigneur de Châteauneuf, achètera en 1787, deux années avant 1789, deux années avant la prise de la Bastille, au duc de Duras « père » toute sa seigneurie de Coëtquen; au titre de cette même acquisition la seigneurie de Saint-Piat et celle de Lanvallay probablement elles aussi furent alors en même temps vendues. En effet aucune des deux, ni celle de Coëtquen ni celle de saint-Piat ne seront héréditairement reçues par le fils du Duc de Duras héritier de son père.

    Monsieur Duras père né en 1715 décèdera le 06/09/1789 soit 2 mois seulement après la prise de la Bastille. Étienne-Auguste lui non plus ne profitera pas très longtemps des revenus de cette nouvelle seigneurie puisque tel un fétu de paille il sera parmi tant d’autres emporté par la tempête de la Révolution; en effet en 1794 il est guillotiné en place publique à Rennes. Coucou encore dans son nid le Duc de Duras en 1761 avait déjà vendu toute une partie de la dote de son épouse née Coëtquen, à savoir tout le comté de Combourg, au père du futur François-René de Chateaubriand lui même; auparavant il est vrai qu’en 1759 il avait déjà vendu la vicomté d’Uzel à M.Beauchat d’Alineuc cela moyennant la coquette somme de 334.000,00 livres.

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    Armoiries des seigneurs de Coëtquen.
    1 Bandé de 6 pièces d'Argent et de Gueules. Devise : Que mon supplice est doux.

     

     

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    écartelé aux 1 et 4 d'argent à la bande d'azur qui est de Durfort, aux 2 et 3 de gueules au lion d'argent qui est de Duras.

    Ainsi venant de son épouse née Coëtquen le Duc de Duras vendra :

    • En 1759 la seigneurie vicomtale d’Uze à M. Beauchat.
    • En 1761 le seigneurie de Combourg à M.de Châteaubriant père du poète.
    • En 1787 la seigneurie de Coëtquen comprenant aussi et la seigneurie de Saint-Piat et la seigneurie de Lanvallay à Etienne-Auguste Baude de Vieuville, marquis de Châteauneuf la Noë.

    Malgré ces ventes successives Emmanuel Félicité transmis à son fils ci-dessus nommé, Emmanuel-Celestin-Augustin, né en 1742, une fortune toujours considérable; en effet celle-ci comprenait toujours tout le duché et titre de Duras, duché assis en des terres s’étirant de l’Agenois au Quercy.

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