• - La maison de l’Octroi du Gué Parfond en Saint-Solen.

    La maison de l’Octroi du Gué Parfond en Saint-Solen.
     
    Peut être une image de plein air et mur de briques
     
    Peut être une image de carte
     
    Tout au long du moyen-âge, apparaissant dès le XII siècle et perdurant jusqu’au milieu du XX siècle, les octrois ou «barrières » étaient omniprésents à chaque entrée des villes; ils disparaîtront définitivement qu’en 1948.
    Les octrois, du verbe octroyer, en effet pullulaient pour faire rentrer «l’impôt » ou la contribution indirecte.
     
    Ainsi impôt était demandé pour toutes les marchandises entrant en une ville; certains produits dits essentiels comme le blé et les farines cependant échapperont à cette contribution indirecte. Ainsi Saint-Solen respectant l’Ordonnance du 09/12/1814 précisera cette dite exonération envers les produits de premières nécessités en l’un des comptes-rendus de ses réguliers Conseils municipaux.
    Ainsi pour Saint-Solen l’octroi en 1814 était la principale entrée fiscale puisque celle-ci représentait près du double des taxes foncières et extraordinaires toutes deux réunies...
     
    Peut être une image de plein air et mur de briques
     
    Ainsi en 1693 sur le port de Dinan, en notre quartier de la Magdelaine, toutes les rues qui aboutissaient au prieuré avaient devant elles «barrière » très souvent en fer et il en sera donc ainsi et pour la rue de l’Abbaye et pour la rue du Four.
    Il en ira ainsi aussi pour le bas de la rue du Jerzual dont la barrière est ici même attestée dès l’année 1676; celui-ci serait aujourd’hui assise sur le trottoir juste en face de l’actuelle boulangerie-pâtisserie .
    À l’extrémité du quai de Dinan, au début du XX siècle, la petite maison de la « Vignolette » sera elle aussi un bureau d’octroi.
     
    Sur le pont de Dinan le seigneur de Coetquen percevait l’impôt pour son franchissement en échange de son entretien régulier ; le prieuré de la Magdelaine lui possédait l’impôt d’amarrage pour tout bateau s’amarrant à ses rives. Les idées ne manquaient pas non plus...
    Étant l’une des deux entrées principales de Saint-Solen le Gué Parfond aura en son sein pendant plusieurs siècles l’une des deux maisons de l’octroi lui pour recevoir toutes les marchandises entrant depuis Dinan; cette maison comprendra alors en son sein et bureau et le logement pour l’agent en charge de le collecter.
    Cette maison-bureau d’octroi est aujourd’hui l’une des deux maisons les plus vieilles du hameau, pour ne pas dire la plus vieille.
     
    Du XVII siècle très certainement, peut-être même de la fin du XVI siècle au regard de ses fenêtres fleurdelisée et de ses propres grilles de défense très anciennes, de sa fine porte d’entrée en cintre ouvragée aussi, cette maison est dite Octroi par la sculpture même qu’elle possède au dessus de sa fenêtre fleurdelisée de son embas. Celle-ci en effet sous son lys représente une bourse d’argent.
    A remarquer aussi, dans l’embrasure droite de sa porte d’entrée, au tiers vers le bas, sculptée dans la pierre, l’étrange clef sculptée comportant dans son propre anneau une croix.
     
    Aucune description de photo disponible.
     
    Trop longtemps transformée en dépendance agricole cette maison à la façade unique en Saint-Solen, à la façade presque unique dans le pays proche de Dinan, est malheureusement très abîmée en son intérieur propre.
    Elle mériterait avant toute chose d’être beaucoup plus considérée au regard de tout le passé social qu’en ses pierres elle contient toujours et encore.
     
    Peut être une image de arbre, nature et herbe
     
     
    Aucune description de photo disponible.
    « - La petite carrière du Gué Parfond.- En Lanvallay chemine aussi le vieux chemin de Lestra »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :