• - 1733. Histoire du presbytère

    XVIII siècle

    Le presbytère

     

     

     

    - 1808- 1859. Histoire de Saint-Solen au travers de ses premiers Conseils municipaux

    1877. Les plans de l'église de Saint-Solen furent réalisés par monsieur Charles Aubry, architecte à Dinan ce dernier oeuvrant plus tard, cela en 1808, sur les plans de la restructuration de la nef de l'église de Saint-Malo de Dinan; la construction de l'église de Saint-Solen fut réalisée par monsieur Jean-Marie Garnier. Construite à l'emplacement d'une église première et originelle la démolition de celle-ci en sa partie supérieure commencera le 21 avril de la dite année 1877 la première pierre du nouvel édifice étant elle posée le 13 mai du mois suivant. La première célébration en icelle eu lieu le 29/09/1878 la partie construite ne comprenant alors que le Choeur, le Transept ainsi que l'une des 2 travées de la future Nef. L'autre travée et la dite Nef furent elles toutes deux commencées le 16/05/1880 et la terminaison des travaux, dans leur ensemble, elle se fit en juillet de l'année 1881. L'église  sera "bénite"  ou "consacrée" le 02/06/1885 soit 4 années après la fin de sa construction en la présence de monsieur le Vicomte Amédée de Ferron de la Vairie alors maire en exercice de Saint-Solen. Quelle fut l'origine de ces 4 dernières années ? Tout ce qui reste de l'église originelle semble devoir être la petite fenêtre ogivale située au derrière du Choeur.

     

     

     

     

     

     

    - 1808- 1859. Histoire de Saint-Solen au travers de ses premiers Conseils municipaux- 1808- 1859. Histoire de Saint-Solen au travers de ses premiers Conseils municipaux

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A gauche en 1844 sur le plan napoléonien, et en couleur bleue, l'église originelle première laquelle fut modifiée dés l'année 1747 par d'adjonction d'une sacristie; cette église sera en 1870 remplacée par l'actuelle église; assis en face d'icelle se trouve être l'ancien presbytère alors déjà existant. Ce presbytère déjà présent au XVIII siècle, cela en l'année 1737, au XX siècle sera la mairie de Saint-Solen  jusqu'en 2013. En l'année 2016 il deviendra un local associatif pour les clubs de photographie et de chasse de Lanvallay ainsi qu'une salle d'exposition.

     

    - 1808- 1859. Histoire de Saint-Solen au travers de ses premiers Conseils municipaux

     

     

    - 1808- 1859. Histoire de Saint-Solen au travers de ses premiers Conseils municipaux

    En 1811. 

     

    Pour plus de détail sur la dite église...

     

     

    - 1808- 1859. Histoire de Saint-Solen au travers de ses premiers Conseils municipaux - 1808- 1859. Histoire de Saint-Solen au travers de ses premiers Conseils municipaux

     

     

     

     

     

     

     

    Les maisons et logements de l'ancien  presbytère

     

    Saint-Solen au travers de son presbytère .
     
    L’ancien presbytère de Saint-Solen, hier école de garçons puis mairie, aujourd'hui local associatif en sa totalité, possède lui aussi une histoire qui lui est personnelle, sa propre histoire.
     
    Réalisé en le courant du 17ème siècle il présentait alors un aspect très différent de son actuel visage. Comportant qu’un seul niveau de quatre corps sous grenier, comportant en ses extérieurs une cour, un jardin, un verger, un caveau, un hangar-grange à bois, deux étables, un poulailler et un cabinet, en sa longueur propre il était constitué en son intérieur d’un vestibule, d’une cuisine, d’une chambre suivie d’une salle et d’un cellier ; sa toiture pour cet ensemble était partiellement en paille, en pierres et en ardoises.
    Le poulailler perdura jusqu’en l’année 1961 année en laquelle pour certains travaux demandés, en son sein notamment, il sera une dernière fois par écrit cité.
    Monsieur le recteur demandant le 16/12/1961 la réfection de la couverture du dit poulailler mais aussi une restructuration partielle de l’entrée de son propre logement, réfection des plâtres de la cuisine comprise, pour raison de courants d’air refroidissants, se fera dans sa demande accepté que le seul poulailler; la restructuration partielle de son entrée à l’unanimité sera refusée par tout le Conseil municipal le jeudi 21/12/1961.
    Remis partiellement en état en 1776 le presbytère menacera déjà « ruine » en 1875 ; il fut incessamment, tout au long de plusieurs campagnes, soit étayé soit très fortement modifié, pour nous offrir finalement ce que aujourd’hui à nos actuels regards toujours il offre.
     
    Ainsi nous apprenons qu'en 1806 fut refait en totalité, et donc à neuf, la couverture propre à la cuisine du presbytère; la commune étant désargentée elle était toujours en dette en 1811 envers l'entrepreneur exécuteur de ces travaux, monsieur Joseph Lorre.
    La commune désirant s'acquitter enfin de sa dette mettra au nombre des dettes arrivées celle du dit sieur Lorre pour un montant de 30 francs; il sera fait de même pour madame veuve Michel Morvonnais lequel en son temps avait lui fourni une barrique de chaux pour le blanchissage du presbytère.
     
     
    Représenté sur les seconds plans cadastraux de 1844, déjà représenté sur les premiers plans cadastraux dits « napoléoniens » de 1811, il est de beaucoup antérieur à la première de ces deux dates puisque cité qu’il sera le 27/03/ 1737. Le roi de France Louis XV n’est alors âgé que de 27 ans.
    Comme de très nombreux bâtiments anciens en ce jour toujours existants ce presbytère lui aussi connu moult transformations ; dans son aspect présent il présente donc différentes étapes de construction. Nous apprendrons ainsi qu’en 1737 le presbytère ne comportait sous comble qu’un seul RDC et en aucun cas l’étage qu’on lui connait en cette heure présente.
    La partie la plus ancienne de cet ensemble en cette heure présente est le premier bâti de gauche quand nous faisons face à l’église ; d’ailleurs celui-ci comporte en son sein un ancien légumier cité en un inventaire fait en 1767 lequel inventaire demande alors une réfection en profondeur de cette table de chauffe.
    Au regard de l’ensemble de cet état de lieux, qui sera réalisé le 06/08/1776, ce bâti fut forcément réalisé au plus tard dans la seconde moitié de 17ème siècle la partie centrale étant elle de la seconde moitié du 19ème siècle; il est vrai qu’au seul regard porté sur l’importance de tous les travaux qui y furent alors exécutés pour lui éviter le joug de la Ruine !
    En effet deux actes rédigés le 4 juillet 1875 et le 8 aout suivant nous apprennent que toute sa partie centrale fut presque en totalité reconstruite au lendemain de leur rédaction.
     
    La jeune commune de Saint- Solen, en ce milieu du XIX siècle, avait alors la nécessité de faire face à deux chantiers pharaoniques pour elle même celle-ci depuis ses premières heures ayant toujours été qu’une toute petite entité humaine pauvre et presque sans aucune ressources.
    La seule ressource financière réelle en cette seconde moitié du XIX siècle pour cette petite commune semble alors avoir été une taxe appliquée à tous les mobilisés...la plupart de ses propres habitants y étant eux mêmes encore plus pauvres.
    Ces deux gros chantiers étaient et l’agrandissement de l’église et la réfection du presbytère déjà très abîmé et menaçant grande ruine; l’argent disponible étant grandement insuffisant un choix s’imposait...et l’un de ces deux chantiers allait devoir attendre un peu plus longtemps.
    L’histoire nous apprendra que de toute façon la construction de la nouvelle église n’allait pas tardé très longtemps...grâce, en autre, à un certain bénévolat physique de toute une partie de la population et à l’obtention aussi de toute une aide financière exceptionnelle demandée et obtenue tous bienfaiteurs confondus aussi bien le Conseil général des Côtes du Nord que le Gouvernement lui-même ; les travaux commenceront le lundi 23 avril 1877 deux années après la reconstruction partielle du dit presbytère.
     
    Voici cet acte : (…Le 4 juillet 1875 le Conseil de Fabrique de la paroisse de Saint-Solain étant réuni au presbytère et tous les membres étant présents, la séance étant ouverte Monsieur le Recteur a rappelé à l’assemblée que depuis longtemps le Conseil de Fabrique se préoccupe de deux choses indispensables et urgentes qui sont l’agrandissement de l’église qui est notoirement insuffisante et la réparation du presbytère dont une partie menace ruine et il invite a délibérer murement sur deux questions. Après avoir examiné attentivement les travaux à faire à l’église pour l’agrandir ainsi que les réparations nécessaires au presbytère avec la dépenses que ces divers travaux entraineront d’après les devis et plans de Mr Charles Aubry, architecte à Dinan, le Conseil reconnait que les réparations du presbytère qui consistent à relever à neuf la partie centrale, est plus urgente encore que l'agrandissement de l'église, que d'ailleurs il est impossible de commencer les travaux de l'église cette année manque de ressources de temps et qu'au contraire on peut très bien les faire au presbytère si le Conseil municipal veut bien accorder l'argent déjà promis et revenant de la taxe des mobilisés. Le Conseil de fabrique prend alors la détermination de demander cet argent au Conseil municipal pour l'employer de suite au Presbytère. Cette demande est aussitôt dressée et signée des conseillers de fabrique et envoyée au Conseil municipal avec le budget de 1875. Fait à Saint-Solain les jour, mois et an que dessus.Saint Solain le 4 juillet 1875. Duval Joseph; Houitte Jean; Gabillard Joseph: Salmon recteur: Heuzé Jacques: Essirard, Amédée de Feron maire…) Fin de cet acte.
     
    La première citation du presbytère aura donc lieu le 27 mars 1737 le contenu de son intérieur faisant alors l’objet d’un inventaire successoral ; celui-ci concernera les biens mobiliers laissés en son intérieur par feu Charles de Bourg en son vivant recteur de Saint-Solen.
    En 1844 cet ensemble de bâtis était le bien intégral de l'église puisqu'il était alors "presbytère" en sa totalité ; l’ancienne mairie en effet n'existait pas encore les séances du Conseil se faisant en un lieu habituel et ordinaire.
    La toute jeune commune de Lanvallay ne possédait pas encore "école" au lendemain de la Révolution française l’École publique n’existant pas encore ; celle-ci n’apparaitra au travers de son propre ministère qu’en 1828 l’année 1833 obligeant toutes les communes supérieures à 500 habitant à avoir une école pour les garçons….et les filles devront attendre 1850 pour voir ces mêmes communes inciter…mais seulement inciter.
    L’Égalité de la Femme par rapport à l’Homme ne sera envisagée, et seulement envisagée, que beaucoup plus tard.
     
    Avant cette date de 1828 l’école ne relevait que du privé et que du seul privé et les rares Educations données l’étaient alors très souvent au sein même des presbytères ; cela fut le cas pour Saint-Solain puisque son presbytère recevra dès l’année 1832 des garçons à éduquer par un Frère.
    Cela sera rappelé le 16/01/1961, cent trente années après, dans une lettre adressée à monsieur le Maire, par le Recteur lui-même, celui-ci réclamant en son courrier certains travaux d’amélioration pour son propre presbytère.
    Cette première Mairie « construite » sera édifiée qu'en 1859 associée qu'elle sera avec la nouvelle école édifiée en la Champagne des Tertres toute proche. En 1898 sera décidée la construction d’une nouvelle école, école juxtaposant la précédente, cela afin de pouvoir séparer les garçons des filles ; cette nouvelle réalisation assistera aussi au déplacement de la première mairie dans une partie du presbytère pour laisser plus de places aux 2 écoles.
    La mairie-école, construite sur le Tertre, ou en la Champagne des Tertres, bien terrien hier des seigneurs de la Vairie, sera transformée en classe supplémentaire comprenant aussi un logement de fonction.
    En 1898, devant le nombre grandissant des enfants de Saint-Solen scolarisés, la mairie, hier construire en commun avec l’école, sera déplacée en le presbytère ; elle occupera alors toute une partie de celui-ci ce dernier ne gardant pour lui que la moitié située à orient, la partie de droite.
    Il faudra attendre la rattachement complet de Saint-Solen à Lanvallay pour voir définitivement disparaitre du presbytère la dite mairie, pour voir définitivement mourir du presbytère le presbytère lui-même.
     
    Le presbytère et son fonctionnement au XVIII siècle
    Les bâtis constituant ensemble le presbytère au 18ème siècle était le bien de la paroisse, et donc à ce titre gérés par les membres de la Fabrique lesquels, réunis, formaient ensemble le conseil paroissial nommé aussi en les actes civiques : le "Général".
    Bien communal, aux 19ème et 20ème siècles le presbytère sera le bien du "Bureau de Bienfaisance" ou de la "Commission du Bureau d’Aide Sociale" alors toujours présidée par le Maire ; à ce titre les baux du dit presbytère contractés pour une durée de neuf années envers les différents recteurs se succédant mutuellement seront tous réalisés sous l’autorité de cette même "Commission" toujours présidée par Mr le Maire en effet.
    Le Général, en la sacristie de l'église, nommait les différents trésoriers-collecteurs chargés de gérer l'ensemble des biens relevant tous de la paroisse ; ces personnes étaient toujours choisies parmi les plus notables de la paroisse; les élections des trésoriers chargés de remplacer les "feus trésoriers défunts" étaient toujours appelées par le procureur royal de Dinan.
     
    Voici cet acte : (…L'an 1767 le 11 janvier à l'issue des vêpres chantées par monsieur le recteur de Saint-Solen et sur les avis par lui donnés le dimanche 4 du même mois, répétés ce jour au prône de la grande messe, le tout aux ordres du procureur du roi à Dinan, lui intimé le 3 janvier de l'an présent, le général de la dite paroisse s'est assemblé en corps politique au lieu ordinaire des délibérations pour unanimement et de concert procéder par les voies ordinaires à la nomination de 4 notables anciens trésoriers et liquataires pour avec le sieur recteur examiner et recevoir les comptes dus par les trésoriers qui ont passé en charge en la dite paroisse depuis René Lemonnier jusqu'à ce jour le dit René Lemonnier trésorier en charge avec Mathurin Barbé ces deux derniers morts néanmoins représentés par leurs enfants et héritiers. En cet endroit le même général a choisi et nommé pour notables maistre François Lorre sieur du Coudray, jacques Betuel, Guillaume Patard et Eustache Piel lesquels dits notables se trouveront dimanche prochain 18 du présent à l'issue de la grande messe de la dite paroisse pour faire les dits examens . Le dit général représenté par honorables gens Guillaume Batard, Jacques Betuel, Jacques Lemonnier, Jacques Heuzé, Olivier Duval, Eustache Piel, Olivier Jouan, Jean Renault, Joseph Hamoniau, Jean Soutel, Laurent Duval qui tous signent et Noel Quinet qui seul déclare ne savoir signé et qui a fait signer pour lui Olivier Maneel cy présent de lui requis. Fait et arrêté en la sacristie lieu ordinaire des délibérations…). Fin de cet acte.
     
    Le décès de chaque recteur provoquait de force une réunion du "Général" et cela afin de pouvoir inventorier l'état du dit presbytère ; si les effets et biens mobiliers et immobiliers du défunt recteur étaient remis aux enfants héritiers il était aussi établi un état des lieux ces derniers ayant pu être mis à mal par feu le recteur lui-même.
    Le Général proposait alors au nouveau recteur de nommer un expert chargé de faire l’état des lieux et tout cela se faisait bien sur sous le regard d'un procureur attaché à la juridiction même du château de la Vairie ; cette démarche dans sa totalité, prise de décision, établissement des rapports, des devis, et réalisation des travaux souvent demandait plusieurs longs mois…
    Le montant estimé des travaux étaient acceptés par le Général ce même montant restant alors à la seule charge des héritiers du défunt recteur.
    Ainsi les pièces successorales établies en 1737 et en 1776, pour les successions des recteurs Charles du Bourg et Jean-Baptiste-Marie Thouet, sont toutes des pièces importantes dans l'histoire de notre presbytères tant sur le plan de la loi que sur le plan "descriptif" du "bâti" par lui-même.
    Le premier acte, ou inventaire des lieux, sera dressé par Messire Mazure lequel en effet succèdera à Messire du Bourg ; Etienne-Joseph Mazure décèdera en son presbytère le 12 avril 1749.
    Lors de l’inventaire des lieux exécuté au lendemain de la mort de feu le recteur "Charles du Bourg" nous découvriront ainsi certains détails intéressants propres à l’intérieur du presbytère, mais aussi à son extérieur ; nous apprendrons par exemple que ce presbytère "originel" ne possédait qu'un seul RDC sous grenier, donc sans aucun étage puisque au-dessus de la cuisine il y avait une gerbière à remettre en état; mais aussi que son toit alors était fait de paille etc.
     
    Si un Conseil paroissial a pour seul devoir aujourd'hui de gérer les aumônes et de faire le Catéchisme aux enfants au XVIII siècle, le Général, devant un notaire seigneurial, ici relevant de la juridiction de la Vairie, avait aussi pouvoir de lever des cueillettes, ou impôts exceptionnels, pour répondre à une obligation jugée et ordonnée.
    Tel sera le cas en 1714 quand le recteur du moment, Messire Etienne le Manuel, demandera son droit, ou son dû, versement financier ordonné par l'évêque de Dol dès l'année 1706 ; ce désaccord mettra temporairement à mal l'union ou l'entente religieuse devant normalement unir tous paroissiens à tous recteurs.
    Responsable de ses paroissiens devant la juridiction de la Vairie la Fabrique, au-delà de ses paroissiens, sera elle aussi mise personnellement à contribution financière pour remédier à cette division.
     
    Voici cet acte : (…Avril 1714. Le 29 jour d'avril 1714 après-midy, devant nous notaire de la juridiction de la Verrye pour nous paroissiens de Saint-Solen, pour obéir au procès nous intenté par le sieur recteur de la dite paroisse aux fins du procès-verbal de visite faite par Monseigneur l'Evêque et comte de Dol le 11 juin 1706 signifié ce jour, et pour... à tout ce qui pourrait arriver dans la suite et sur le réquisitoire de Jacques Botuel et Julien Charpentier nous stimulant de nous assembler, avons délibéré pour conserver l'union et charité mutuelle que le sieur recteur et les dits paroissiens ont eu jusqu'à ce jour et doivent avoir ensemble, ils ont unanimement déclaré soubvenir en ce qui est : Pierre Guillouais, Germain Patard, Guillaume Rolland, Thomas Bregine, Jean Guillouais Gilles Davy, Jean Lebret, Jean Betuel, Olivier Jouan, Julien Duval, Gilles Houitte, Mathurin Barbé, Jacques Lemonnier, Guillaume Betuel, Vincent Perdriel, nous délibéront avoir arrêté qu'il sera levé sur la dite paroisse incessamment la somme de 150 livres, de tout quoy nous consentons qu'y soit levé sur nous [sur nous les paroissiens] et sur le général et pour cet effet avons nommé pour faire la cueillette de la dite somme Pierre Guillouais qui aura 18 deniers pour lever pour la cueillette, se réservant les dits paroissiens de faire rendre compte des restes depuis 8 ans aux trésoriers et collecteurs de la dite paroisse et même au sieur recteur de l'argent qu'il aurait pu toucher conformément aux quittances pour savoir où les employés ce que les dits dénommés ci-dessus ont de leur gré juré et de leur consentement. Et a le dit sieur recteur, a payer 3 livres 5 sols, qu'il a déclaré avoir de l'argent qu'il a reçu pour la fabrique, tant des anciens trésoriers que autres. Et le dit collecteur a aussi payer la somme de 3 livres 5 sols ce que le dit sieur Pierre Guillouais et les autres ont signé…). Fin de cet acte.
     
    Les actes des états des lieux originels (tous les écrits ci-dessous sont originels).
    Mois de mars 1737 : 25 mars 1737, réunion et délibération du général, ou assemblée générale, de Saint-Solen. L'an mil sept cent trente sept, le 25 jours de mars, et forte de l'Annonciation, en exécution de la délibération assignée le jour d'hui, jour de Dimanche, par monsieur le curé d'Office, en la sacristie de l'église paroissiale de Saint-Solen, le général d'icelle y étant assemblé en corps politique pour nommer des experts au sujet des réparations nécessaires aux maisons et logements du presbytère de la dite paroisse à cause du décès de Messire Charles de Bourg, vivant recteur d'icelle, à quoi délibérant monsieur Eustache Gaultier sieur de Pontcadeuc, Jan Coudray, Jan Foutel, etc. et monsieur Nicolas Patard tous lesquels délibérant ont déclarer nommer pour expert pour vaquer au procès verbal des réparations en question le sieur Laurent Charpentier pour maçon et tailleur de pierres; et monsieur Pierre Avril ci-présent procureur des héritiers purs et simples du dit feu sieur recteur a déclaré convenir pour expert Mr Charles Ernault couvreur d'ardoises, et pour tiers expert ont convenu et nommer assemblement Jean Louanon, et ont les dits délibérants nommé pour leur procureur bien viellant le dit maitre Gaultier pour assister aux procès verbaux des réparations...consentant aux héritiers mainlevée des scellés, même qu'ils fassent inventaire et vente par le greffier de la Vairie, la présente écrite sur le présent registre, vu que celui de délibérations est apparemment dans les archives, lesquelles il y en a une des clefs sous le scellé, et la présente rapportée par moi soussigné greffier les dits jour et an, dessus la grand messe dite par noble et discret prêtre Mathurin Tostiven sieur curé d'Office cy-présent, les dits experts seront assignés à la diligence du dit Pierre Avril à prêter serment devant la juridiction de la Vairye.
     
    Etat des lieux de 1776
    Après le décès de Messire Jean-Baptiste-Marie Thouet recteur de Saint-Solen du 29 décembre 1758 au 28 février 1776 :
    Mois de juin 1776 : L'an 1776 le 30 juin à l'issue de la grande messe paroissiale de Saint-Solen, le lieu ordinaire des délibérations, le général, assemblé en corps politique aux fins de la convocation lui faite dimanche dernier et répétée ce jour et représentée par Jean-Jacques Betuel, maistre François-Olivier Gautier, Eustache Piel, maistre Vincent Patard, Jean Houitte, Olivier Mancel, Jean Regnault, Urbain Gabillard, Nicolas Foutel, Nicolas Roussel, Olivier Jouan, Olivier Hamoniau, Thomas de la Vigne et Jean Bray les deux derniers trésoriers en charge.
    A été sur la représentation faite par les deux trésoriers en charge d'une voix unanimement arrêté:
    1. Que les trésoriers en charge mettent au nom du Général une requeste entre juridiction de la Verrye où il sera exposé que le sieur Thouet recteur dernier de la dite, ayant laissé peu d'effets et les scellés apposés les héritiers du sieur Thouet ont remontré à sa justification que monsieur le procureur fiscal attendant jusqu'à l'expiration des 3 mois 4 jours, il est de l'avantage de la succession du défunt et de ses héritiers que la vente de ses effets et biens immobiliers soit faite par le greffier parce que ces effets récupérés dépérissaient et que même ses graines diminuent de volume par la vermine.
    2. Qu'il y a nécessité que vente soit faite des dits meubles et que le prix en provenant soit touché par Jacques Betuel, un du général, que le général à cité et fait nommer pour en tenir compte à qui et devra pour les réparations nécessaires au presbytère pour préalablement, sur le produit de la dite vente après les frais utiles, payés.
    3. Que le retardement de la dite vente pourrait occasionner... ... le presbytère étant fermé et patte fichée et qu'étant nécessaire de faire faire un procès-verbal de l'état des dites réparations pour faire rentrer monsieur le recteur actuel dans le presbytère. Il va peut-être vaquer au procès-verbal qu'il n'est été procédé à la vente et que les portes soient ouvertes et les appartements vidés.
    4. Le général injecte [demande, propose] que le recteur ci-présent [Messire Antoine-Pierre Pihan recteur du moi de février 1776 au 2 septembre 1792 et successeur du dit feu recteur Thouet. Le recteur Pihan prendra la fuite au 16 juin de l'année 1801] de vouloir convenir d'un expert pour vaquer au procès-verbal déclarant le dit général adhérer à la dite convention qu'il fera.
    5. Que le dit général nomme pour son procureur, pour répondre et être présent tant aux procès-verbaux d'inventaires, vente, et expert, maistre François-Maria Gautier lequel en ces difficultés prendra conseil de noble maistre [paronyme incompréhensible] .avocat au Parlement auquel ils donnent tout pouvoir promettant l'avoué sans révocation.
    6. Que les trésoriers attacheront à leur requeste une expédition de la présente et prendront des conclusions relatives à quoy, le dit sieur recteur actuel a répondu qu'il déclarait nommer pour expert la personne de honorable homme Louis Pestel entrepreneur de bâtiment demeurant au village de ...en Calorguen lequel général a déclaré acquieser la susdite convention du dit sieur recteur et le dit sieur recteur en dessous les délibérants après lecture faite de tout ce que dessus.
    Mois d'aout 1776 :
     
    Etat des lieux et devis. 6 aout 1776. Etat et devis approximatifs des réparations à faire à la maison et dépendance du presbytère de Saint-Solen aux fins du procès-verbal fait par honorable homme Louis Pastel, maçon, tailleur de pierres et entrepreneur de bâtiment, expert convenu de la part de Messire Antoine-Pierre Pihan, recteur actuel de la dite paroisse, et du général de la dite paroisse, en date du 5 aout 1776 contrôlé à Dinan le 27 du dit mois et an, et ce aussi aux fins de billet de bannie fait Dimanche dernier 25 de ce mois certifié du dit sieur Recteur et contrôlé aussi à Dinan le dit jour 27 de ce dit mois et an portant assignation au lundi 31 pour en faire adjudication dont la teneur du devis suit :
    1. Et commençant par la cuisine, au midi de la dite cuisine, environ le milieu de la costale, il y a une fenestre donnant jour, que dans l'embrasure d'icelle s'y trouve un potager, que sa pierre au devant a 2 trous, laquelle il faut refaire à neuf avec 2 trous en quarré, et grille dessous aussi à neuf et qu'il y aura aussi la brique dessous les fourneaux pour recevoir les cendres.
    2. A la même fenestre y il sera repassé l'embas de la carrée, ou jet d'eau, qui doit être en bois de chêne lequel de 3 pieds 4 pouces de longueur, sur laise de 9 pouces, et de 4 pouces d'épaisseur, et en la pièce d'en bas y sera mis un crampon pour recevoir la clanche, et la même clanche rattachée, et les vitrages des 2 battants seront remastiqués et décrassés de façon que le tout s'y trouve en bon état et le tout bien regarny.
    3. Au foyer de la cuisine à l'occident d'ycelle il y sera placé dans le milieu du même foyer une pierre de 20 pouces de longueur sur 22 de laize regarny bien et dûment.
    4. Que tout le pourtour de la même cuisine sera reblanchi en neuf en chaux et bourre, et puis relavé d'un letange de chaux, que les poutres et solives seront également relavées et regarny d'un letange de chaux aussi bien et dûment.
    5. Que la montée ou escalier de la dite cuisine 3 des premières marches d'en bas seront regarnyes de pierres et terre de maçonnerie.
    6. Dans le grenier de la même cuisine il y sera placé 4 petits bouts de planches bien attachés avec clous sur les seulles au joignant du noyau de la dite montée et qui sera regarny en terre comme est le courant du dit grenier comme environ 4 pieds de long sur 2 pieds de laise.
    7. Qu’a la gerbiere de la même cuisine il y sera placé une carrée neuf, également que la pièce en bois et une vertevelle le tout bien regarny en pierre et terre de maçonnerie.
    8. Il faut dans la costale vers nord de la même cuisine il soit reclouté et regarny a chaux et sable sous l’etraillure (déchirure) d’ycelle.
    9. Qu’il faut que le tout en entier de la couverture de la dite cuisine soit repiqué en entier en paille et refaîtée.
    10. Dans la salle au pignon oriental d’ycelle il y faut placer un verrouil à la porte de communication d’ycelle et vestibule.
    11. Dans la même salle à la fenetre vers orient il y faut un carreau de vitre et en replacer un autre et le tout des vitrages remastiqué et decrassé, qu’il faut ratacher les clanches des carrées et y placer un crochet pour soutenir les abat vent lesquels seront faits neufs et peinturés en couleur jeaune avec huile.
    12. Dans la même salle a la fenêtre vers occident il y faut un panneau de vitre et le tout des mêmes vitres remastiquées et ecrasées également, et qu ;il faut 2 loquets aux deux volets en dedans, ratacher les 2 clanches et passer le tout des abatvent et chassis en couleur jeaune a l’huile,
    13. A la porte de communication de la sale à la cuisine il faut 2 clanches a haut et en bas.
    14. Dans le même pignon de refente y manque 2 clanches a haut et a bas et celui en haut sera fait à queue.
    15. Le pourtour de la même salle dans les pignons orient et occident et la costalle vers midy seront seulemnt regrattés la chaux et relavés avec un lait de chaux et la costalle vers nord sera recosllée en chaux et sable avec bourre, ensuite relavée avec un lait de chaux et dans le tout le pourtour y sera fait une plainte en faussetaille en bonne hauteur, les poutres et solives regarnies passés au laitance de chaux.
    16. Dans la chambre de la dite salle y placer un crampon au dessus des volets de la fenêtre vers midy et rattacher les clanches même rattacher la ferrure des abavent qui sont en dehors et y placer un crochet dans le haut pour les soutenir, decrasser les vitrages et le tout repeinturé comme devant (comme ci-dessus énoncé) .
    17. Dans la costalle vers nord à l’armoire etant dans le mur il y faut un clanche dans le bas, en ratacher celui d ;en haut.
    18. En la même costalle il y a une fenêtre, y manque aux volets un petit mantonnet , un morceau de vitreet y poser 2 vergettes de fer en travers et decrasser les mêmes vitres et aux abavents dehors il faut 2 emboitures, dans le bas en repeinturer comme devant.
    19. Manque à la porte d’entrée y manque un taquet dans la bas à la dite porte.
    20. Au plancher de la même chambre, environ le milieu du dit plancher, il faut y replacer une planche de 4 pieds de long et passer dans une autre une petite tringle d’environ 15 pouces de long.
    21. Il sera en la costale vers nord, jusqu’à la fenêtre de la même costale, passer un lait de chaux et dans le reste du contour de la chaux bourrée (mélange de chaux et de bourre), laver au lait de chaux la poutre et solivaux, également laver d’un lait de chaux et regarnir le tout.
    22. Au cabinet estant à la porte d’entrée une clavure et clé en fer, un crampon au bas de la porte.
    23.A la costale vers midi à la fenêtre du même cabinet un clanche à l’embas et rattacher à celui d’en haut, et un crampon attaché à la carré pour recevoir le clanche d’en bas, et les panneaux d’etre decrassés et remastiqués et placer 4 barres aux 2 abatvent et le tout rataché avec de bons clous et un vernis en jeaune aux volets et abatvent.
    24. Le pourtout du cabinet être reblanchit avec chaux de bourre également une letange (laitance) de chaux et au supérieur (au-dessus au…) lait de chaux.
    25. A la gerbière qui est au costale vers nord du cellier il faut y relever la penture du bas du vantau jusqu’à environ six pouces et l’égout rataché.
    26. En la costale vers midi il faut y refaire à neuf le vitrage, y poser deux montants en forme de chassis avec panneaux de verre suyvant que l’appareil le demandera, et aux abavent du dehors il manque 4 barres, et recoudre à clous et le tout repeinturer de jeaune.
    27. Au plancher environ au milieu d’y celuy il faut placer un bout de planche de 22 pouces de longueur sur 8 de laise, et au proche un petit morceau le tout rattaché avec clous et entaillé dans la même planche, à la trois et quatrième planches vers orient du côté vers midi il faut qu’elles soient rattachées avec des clous.
    28. Le pourtour du dit grenier sera pourpry (entouré d’un muret) en terre et foin de 2 pieds de haut.
    29. Dans le grenier au dessus du cellier il y faut une petite recharge de terre et foin au dessus de l’escalier environ 4 pieds en carré.
    30. Au grenier au dessus de la chambre de la salle il faut une recharge de foin haché et terre, dans le milieu, environ 5 pieds de long et 4 de large.
    31. Au contour d’en haut et d’en bas du vestibule de l’escalier sera repoussay en choux et bourre et en lactange (laitance) de chaux.
    32. Il faut à la porte du caveau une clé à la clavure.
    33. A la porte du cellier il faut une clavure et clef laquelle clavure sera en bois, et racommodée la clavure de la porte donnant communication au vestibule à la cloison, racommoder la defecture (le défaut) sité (citée) de la cloison tel que les autres sont de façon que le tout se trouve en bon état.
    34. Aux couvertures en ardoise et pierre en recharger et regarnir les effaiteaux ( les faîtages).
    35. Dans la cour du presbytère il faut placer un piton de fer à la porte d’entrée du jardin, au pignon de celle vers nord il faut une vertevelle à la fenêtre.
    36. Les boisures (boiseries) et couvertures du tout des étables sera refaites à neuf.
    37. Au pignon d’orient du dit cellier lequel sera regarny en pierre jusqu’à l’enchevestrure (le raccord) du hangar y attaché.
    38. La couverture du même hangar sera repiqué en entier (repiqué de paille, sa toiture était en paille).
    39. Il sera pris une hasche à deux battants en bois de chêne à l’entrée de la cour de batterie donnant sur le chemin qui conduit au Pas. Il sera fait un petit pillier sur le mur du cimetière pour faire la recharge de la bourdonnière (Morceau de fer ou de cuivre creux, dans lequel entre le gond d'une porte) d’environ 3 pieds de longueur à hauteur proportionnée et du côté du mur sur le midy une autre recharge d’environ 2 pieds et proportionnée la hauteur pour aussi soutenir la bourdonnière.
    40. Dans la cour du presbytère au mur occident donnant sur le chemin qui conduit au Pas, environ le milieu, il sera fait environ 3 toises de maçonnerie et ce à la toise de 8 pieds (environ 7 mètres linéaires).
    41. A la porte d’entrée du jardin il y aura une porte neuve et un travers à la carrée d’en bas et de refaire la maçonnerie du dessus, y mettre une vertevelle et un gond en haut à la même porte, également qu’un palastre (boitier extérieur d’une serrure) et deux taligots (dispositif d'ancrage de pièces de menuiserie) et le tout bien regarny.
    42. En le milieu du jardin, la porte qui communique à la fontaine, la porte sera recousue avec des clous, un piton de fer neuf et le jambage du côté nord sera refait également que la couverture (porte ici couverte).
    43. Le mur du même jardin depuis le haut jusqu’en bas sera reclouté avec pierres et terre et redressé aux parties nécessaires.
    44. Sera fait au mur du jardin au bas du midy, côté occident, environ 16 pieds de long de maçonnerie à hauteur égale de l’autre.
    45. Tout le pourtour du verger les brèches qui y sont seront relevées.
    Ce qui y atteste véritable ce 6 aout 1776. Gaultierquand

     

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