• - Vers 1670-80. Les bailliages d'Avaugour et de Quergolay

     

    Le bailliage d'Avaugour  et le Bailliage de Quergolay

    biens de la seigneurie du Bois de la Motte

     

    Conversation avec Philippe..

     

     Comme toute seigneurie le "bailliage " d'Avaugour de tout temps fut représenté par ses baillis et autres personnages, notaires ou procureurs, personnages gérant les biens de cette seigneurie,quels qu'ils aient été,  biens et droits divers assis en et en dehors de la ville de Dinan pour celui-ci et cela jusqu'à la porte de la Révolution tout comme cela le fut le cas pour la seigneurie du Prieuré du Pont à Dinan cette dernière ayant eue elle aussi son sergent, ses procureurs fiscaux, ses notaires etc.         Quel fut l'importance au travers de ses droits du bailliage d'Avaugour [ne pas confondre cette seigneurie dite d'Avaugour assise en Dinan avec la Baronnie bretonne d'Avaugour] relevant de la dite seigneurie, seigneurie assise hier en l'ancienne paroisse de Trigavou, proche de Dinan, dont le premier seigneur, né peut-être "de Beaumanoir", apparait en les premières heures du XIV siècle si ce même bailliage en effet peut être rapproché à celui de Quergolay ?                       Le bailliage d'Avaugour à Dinan  de tout temps en effet s'est  étiré également  au derrière des hauts murs de la ville seigneuriale de Dinan, proche la fontaine de l'Ecuyer par exemple, au delà de l'actuelle Gendarmerie la dite fontaine de l'Escuyer étant approximativement hier assise là où il y a aujourd'hui le patio faisant face au grand cinéma de Dinan. Ce même bailliage possédait donc d'autres biens ou droits féodaux assis eux  "intra-muraux",  rue de l'Horloge ou en la hall du marché sur les seules viandes de volailles pour ce dernier par exemple.  D'ailleurs l'actuelle petite chapelle d'Avaugour n'est-elle pas celle qui se trouve en face de l'actuelle gendarmerie, cela juste au pied du pont de la voie de chemin de fer ?                                                                                                                          De mémoire ce bailliage s'étirait donc  proche de  la porte de Saint-Malo aussi puisque qu'il reprenait en effet certains biens en l'actuelle rue du Petit Hôtel à Dinan, biens bâtis assis  proche de la dite porte de Saint-Malo. Maintenant je ne sais pas de qui exactement ce bailliage relevait lorsqu'il était dit "d'Avaugour",  cela  dans les temps anciens, hormis le fait, bien entendu, qu'il doit très probablement son origine à la seigneurie du même nom trouvant en icelui très certainement sa heure première. Au XVI siècle, en 1583 exactement, la seigneurie du Bois de la Motte proche de Ploubalay , seigneurie alors bien de Jean d'Avaugour de Saint-Laurent, seigneur du dit lieu, du Bois de la Motte mais aussi de Tremereuc, semble devoir relever d'une seigneurie plus importante, à savoir la seigneurie de Plessis-Balisson alors bien des seigneurs du "Breil de Pontbriand" comtes de Plessis-Balisson, vicomtes de Pontbriand, seigneurs du Chalonge, de Plumaugat etc. puisque ces derniers  en 1638 posséderont effectivement la  "sergentise féodée d'Avaugour" [sergentise féodée : Office donnant droit à un salaire puisque les officiers tenant ces offices avaient pour charge de procéder à certaines cueillettes  cela au travers de leur fonction financière. Ce salaire reçu en "gage" consistait souvent en la perception d'une châtellenie, terres comprises, mais aussi avec l'obtention d'une certaine partie financière perçue directement sur les différentes cueillettes réalisées. Messire Jean du Breil, seigneur comte du Ray, comte du Plessis-Balisson cette dernière terre ayant été érigée en comté en 1680, sera aussi gouverneur de la ville et du château de Dinan].                                     Je sais qu'à Dinan au XVIII siècle il y en avait encore plusieurs bailliages qui s'étiraient au derrière de l'actuelle rue de l'Ecole,  à savoir le bailliage d'Avaugour, celui de Quergolay relevant de celui du Bois de la Motte, le bailliage de la Garaye-Beaufort, la dépendance de ce dernier à savoir le bailliage d'Argentel plus tard celui des Chauchard-d'Argentel [Hormis les bailliages de Beaufort et d'Avaugour, ou de Quergolay, ils existaient en effet d'autres bailliages assis eux aussi à Dinan et proches de Dinan. Ainsi en 1667 seront cités deux de ces autres bailliages s'entretenant  et ayant cour en la paroisse de Saint-Malo de Dinan, biens de Jean Chauchard seigneur de la Vicomté en la paroisse de Saint-Enogat, aujourd'hui Dinard . Le premier sera le fief et bailliage d'Argentel quand le second sera lui le fief et bailliage des Conguelais tous deux bailliages hérités de son père Noël Chauchard de son vivant seigneur aussi de la Vicomté Saint-Enogat; le bailliage de la Conguelais ou de la Conjelais lui relevant de sa seigneurie du Mottay. Le fief et bailliage d'Argentel, assis proche des moulins d'Argentel, proche aussi du moulin Beaudoin, semble avoir compris les terres descendantes sur la paroisse de Taden à l'extrémité du quai occidental de Dinan puisque Laurent Aoustin, noble homme sieur des Vignes, sera lui l'un des tenants de ce fief et bailliage. Semble aussi avoir relevées de ce même fief les terres de la Penessais lesquelles, situées en face des dits moulins d'Argentel, elles étaient le biens de Gilles Durand et Françoise Lerenec tous deux sieur et dame de la Penessais et possesseurs aussi de la métairie de la Ménardais. Le manoir actuel de la Penessais ne semble alors pas encore exister en 1677 puisque seules les terres elles sont citées en les Papiers du Terrier de Dinan; déjà veuve Françoise Lerenec en 1677 demeure alors en sa maison au port de Dinan.                                                                                        Les moulins d'Argentel hier possessions des seigneurs d'Avaugour, puis celles des seigneurs de la Garaye de Taden en 1617, confiés aux bons soins des chanoines du Chapitre de Saint-Malo de Lisle  par le roi Louis le treiziesme, semblent en la dite année 1677 devoir également relever du même bailliage d'Argentel des "Chauchard" puisque ces derniers percevaient à cette même époque, et cela pour chaque année, sur les moulins de Suzain, de Méen et de la Roche une mine de froment de rente ou quatre boisseaux. Les "Chauchard"  percevrons en effet cette rente laquelle était aussi versée en même tempts et à l'archidiacre de Dinan et au prieur de Saint-Malo de Dinan aussi. Nous avons donc ici au travers du dit bailliage d'Argentel un bailliage relativement important puisque étaient donc "teneurs" de ce bailliage les sieurs de la Vigne, de la Penessais et ces messieurs du Chapitre de Saint-Malo de Lisle eux-mêmes. Etaient donc en 1676 entre autres sujets et vassaux de la seigneurie "Chauchard" les sieurs Aoustin de la Vigne possesseurs eux de la maison Beaudoin aussi cette dernière relevant également de la seigneurie de la Vicomté Saint-Enogat.                                                                 A noter qu'il sera spécifié en les papiers du terrier que ces deux bailliages et fiefs  n'avaient aucunement le droit de Haute et Moyenne justice. Ce fait sera cependant contesté à cause de l'existence même des fiefs d'Argentel et de la Conquelais contestation portée par le sieur Chauchard lequel réclamait en effet un droit de Basse et de Moyenne Justice. Sa réclamation portera notamment sur le fait que son ancestre Bertrand Chauchard en 1530 possédait semble t-il ces deux droits ainsi que son autre ancestre Julien Chauchard lequel, lui, sera cité "escuyer du Mottay" en l'année 1599]. Il est fortement  possible que le dit bailliage dit "d'Avaugour" soit celui qui sera nommé à la même époque le bailliage de "Quergolay" puisque celui-ci à la même époque, au XVII siècle, s'étirait donc sur une terre ou surface comprenant la rue du Jarzual ou Jerzual même si en cette rue étaient aussi présent d'autres bâtis relevant eux du seul bailliage de Beaufort-la Garaye; le Bignon Guy ; la rue de l'Ecole et l'Escuyer tout cela au plus près de la dite porte de Saint-Malo. A défaut, cela alors en son origine, le dit bailliage de Quergolay n'aurait-il pas pu faire partie intégrante du dit bailliage d'Avaugour ou à défaut être une "dépendance" de celui-ci  ? [le dit bailliage de Quergolay, possédant droits de haute, moyenne et basse justice, possédant le droit de dresser ses propres crois patibulaires, était de fait une "dépendance" de la seigneurie du Bois de la Motte assise elle en la paroisse de Trigavou, seigneurie relevant en effet au XVII siècle de la seigneurie des "Avaugour-Bellouan" elle même relevant avant toute chose du comte de Plessis-Balisson possesseur de la "sergentise d'Avaugour . Lire un peu plus bas ci-dessous.]

    - D'ailleurs il sera dit ceci du bailliage de Quergolay au XVII siècle: ...de la terre et seigneurie de Quergolay en Dinan membre dependant de la seigneurie de Rennes et que tient possede noblement Dame Guyonne de Montboucher veuve de feu messire Sebastien René de Cahideuc seigneur du dit lieu...A raison de la quelle ditte seigneurie Quergolay la ditte Dame de avouante a droit de sépulture et enfeu prohibitiff dans leglise des Cordeliers de cette ville de Dinan dans un tombeau de pierre eslevé  sittué tout aupres du grand hostel au costé de levangille sur lequel tombeau sont peint les ecussons et armoiries et alliances des anciennes seigneuries du Cour de la Motte et de Quergolay du nom de Beaumanoir et Davaugour, comme aussi davoir sur armes dans la grande vittre derrière le grand autel dans les colonnes armoyées des Armes Davaugour et de Beaumanoir aux droits des quels autres seigneurs la ditte Dame avouante est fondée presentement...Item la ditte Dame est en pocession davoir plusieurs ecussons de ses armes et de celles de ses predecesseurs seigneurs du Bois de la Motte... Item la ditte Dame tient  comme dessers un four sittué pres la porte de Saint-Malo de cette ville pour le service de ses vassaux de la dite seigneurie de Quergolay avec un jardin au derrière , chambre au dessus du dit four...A raison de laquelle seigneurye de Quergolay la ditte dame a droit de haute, moyenne et basse justice ...

    Tout débat relatif à ce bailliage reste entièrement ouvert. D'ailleurs dans mon explication je dis "il est fortement possible". Il est vrai aussi que les alliances ayant réunies les familles du Bois de la Motte de Trigavou, de Quergolay, de Beaumanoir et d'Avaugour laissent elles aussi le débat grand ouvert ...des autres seigneurs du Bois de la Motte du nom de Beaumanoir que ailleurs ...la ditte Dame de Cahideuc demeurante en son chasteau du Bois de la Motte paroisse de Trigavou...Les liens de généalogies ayant unir la famille de Quergolay à la famille seigneuriale d'Avaugour, cela au travers de la Dame de Cahideuc, Guyonne de Montboucher, femme de Sébastien -René de Cahideuc, Dame résidant au château du Bois de la Motte en Trigavou, seigneur de Quergolay, sont eux mêmes attestés par Jean Laurent d'Avaugour lequel sera dit au XVII siècle "seigneur du Bois de la Motte et de Tremereuc".[Guyonne de Montboucher était en effet la cousine  de Jean d'Avaugour de Saint-Laurent ses père et mère ayant été François de Montboucher et Bonaventure de Bellouan Dame d'Avaugour par son second mari, "Robert d'Avaugour" pour le citer. Au regard de cette seule information pouvons nous faire une identification entre le dit bailliage d'Avaugour et le dit bailliage de Quergolay ?]                                                                                                               Tout le Jerzual ne dépendait pas forcément du seul bailliage de Beaufort, bailliage lui aussi dans cette rue présent,  puisque la seigneurie de Quergolay en la fin du XVII siècle était aussi maitresse en cette même rue croisant en icelle celle de la Garaye-Beaufort. Elle était à ce titre "seigneur" de l'Hostellerie de l'Etain, hostellerie située en le bas de la rue du Petit-fort ...et baillage de la dite seigneurye de Quergolay ayant cours dans la ditte ville et faux bourgs de Dinan , dans les rues du Jarzual, du Bignon Guy, de lescolle et lescuyer...

    Pour le Plat d'Etain en le bas de la longue descente du Jerzual : Rue du Petit Fort Jean Vallée sieur de la Ville Hervy tient de la ditte seigneurye de Quergolay une portion de maison sittuée en la ditte rue au desrrière de Lhostellerie du Plat Destain consistant en la grande escurye  au bout de la ditte maison contenant de longueur trante pieds et de laize dix sept, la petite escurie en croizée au costé de la cour contenant quinze pieds de long et huict pieds, les greniers et combles au dessus, la grande cour au devant des dittes escuryes contenant de longueur vingt sept pieds a prendre depuis la grande escurye jusque a la petitte, un jardin au desrière de la ditte escurye contenant trois cordes, un cellier appellé le celier du rocher, autrement la prison contenant quinze pieds de longueur et de laize sept pieds, un apentiff au desrière de la ditte cour contenant treise pieds de longueur et neuf pieds de laize, une chambre appellée la chambre dessus le rocher qui tient quinze pieds de longueur et traise pieds de laize avecq la cour pavé au devant, la vallée dessus le rocher contenant huict cordes  de terre joignant au reste de la ditte maison du plat destein appartenante au dit Vallée du costé aux enfants de Gilles Durand sieur de la Pennezais dautre costé a terre de Gilles Le Hardy  et autres, plus la grande cour et allée estant au costé  de la ditte maison et vers la cour et maison des enfants  de Macé Mesnage sieur des Morandaye uniceint et la rue du Petit Fort et du devant au chemin qui conduit à la rue Saint-Malo un transport entre deux...  lavons aussy maintenu dans la quantité et portion de maison de Macé Mesnage sittuée rue du Petit-Fort jusqua letandue de six pieds de laize joignant la maison du plat Destain..

    Relative au XVII siècle et aux seigneuries d'Avaugour et de Quergolay [la famille seigneuriale de Quergolay, seigneur au XVII siècle de la seigneurie du "Bois de la Motte en Trigavou", possesseur du bailliage de Quergolay en Dinan, trouve certaines de ses racines premières en la personne d'Alienor de Quergolay laquelle, dite fille de Jehan de Quergolay, prendra pour époux Jehan de Beaumanoir seigneur du dit Bois de la Motte ce dit Jehan ayant eu pour père Raoul de Beaumanoir du Bois de la Motte et pour aïeux Jehan III de Beaumanoir et Marie de Dinan-Montafilant Dame du Guildo tous deux nés vers 1280. Alienor et Jehan tous deux ci-dessus cités auront pour enfant notamment "Jehan" lequel lui prendra pour épouse  "Isabeaud deTremereuc" ce même mariage apportant ainsi au sein même de la dite famille de "Beaumanoir du Bois de la Potte " la seigneurie de Tremereuc". Julienne de Beaumanoir du Bois de la Motte, petite-fille des dits Jehan et Alienor ci-dessus nommés, prendra elle pour épouse "François de Coëtquen" ce même mariage déposant ainsi entre les mains des dits "Coëtquen"  la dite seigneurie du Bois de la Motte et la transmission aussi du dit patronyme "de Quergolay" leur enfant à tous deux nommé "Jean" devenant ainsi "Jean de Coëtquen seigneur du Bois de la Motte et de Tremereuc".  Guyonne de Coëtquen née vers 1515,  fille du dit jean de Coëtquen, prendra elle pour époux "Michel de Bellouan seigneur du dit lieu celui-ci recevant ainsi à sont tour les dites seigneuries du Bois de la Motte et de Tremereuc". Tous deux auront une enfant prénommée "Bonnaventure du Bois de la Motte"; celle-ci prendra elle pour époux "Robert d'Avaugour" amenant ainsi au sein de cette seconde famille des "Avaugour" issue de Jehan de Bellouan et de Blanche d'Avaugour  les dites seigneuries du Bois de la Motte et de Tremereuc" les enfants mâles de ce dernier couple prenant eux le dit nom des "Avaugour". Bonnaventure du Bois de la Motte et son époux le dit Robert de Bellouan d'Avaugour de leur vivant assisteront à l'élévation au titre de "marquisat" de leur dite terre du Bois de la Motte et à ce titre Robert d'Avaugour sera dit "marquis du Bois de la Motte" ; tous seront les parents de Jean d'Avaugour de Saint-Laurent héritier du dit "marquisat". Au décès du dit Robert d'Avaugour  son épouse et veuve Bonnaventure née Bellouan prendra pour autre époux François de Montboucher tous deux ayant pour enfant Gabriel de Montboucher et pour petite-fille Guyonne de Montboucher.  Guyonne de Montboucher au décès de son parent "fils direct" du dit Jean d'Avaugour de Saint-Laurent, fils décédé sans postérité, recevra à son tour les dites seigneuries et du Bois de la Motte et de Tremereuc" celle-ci recevant aussi le dit bailliage et fief  de Quergolay, seigneurie vassale ou dépendance de la dite seigneurie du Bois de la Motte Le fief  d'Avaugour à Dinan au XVII siècle, maître du dit fief de Querlogay, semble devoir être le même que celui du dit Bois de la Motte. Le bailliage de Quergolay en Dinan, seigneurie vassale donc de celle du dit Bois de la Motte, bien hier des dits seigneurs "d'Avaugour" possédait ainsi au XVII siècle des droits seigneuriaux assis pour certains en les halles même du marché de Dinan et pour d'autres en les actuelles rue de l'Ecuyer, rue de l'Ecole, rue du Bignon-Guy, rue Haute-Voie, rue du Jerzual et l'actuelle rue du Petit-fort; lire pour cela le terrier de Dinan] je reviens ce soir sur votre pensée concernant la propre pensée de Mr Peter Measey dans sa démarche personnelle. Dans sa recherche, sa démarche,  monsieur Meazey a eu pourtant pour lui la "raison" puisque en effet nous ne pouvons plus détacher aujourd'hui la seigneurie d'Avaugour, alors seigneurie "possesseur" de la seigneurie du Bois de la Motte en Trigavou, hier bien des Beaumanoir, Quergolay, des Coëtquen, des Bellouan et des Avaugour,  de celle de Quergolay-Cahideuc,  puisque cette dernière aussi bien "généalogiquement" que "féodalement" était reconnue pour être au dit XVII siècle la continuité, le prolongement même, de celle des dits 1er seigneurs d'Avaugour. Ce lien familial et féodal fut en effet très implicitement cité lors de la tenue en 1682 du Dénombrement de la dite seigneurie de Quergolay, ou de Kergolay, alors bien ou fief seigneurial  de Guyonne de Montboucher laquelle, par son aïeule "Bonnaventure du Bois de la Motte", était la propre cousine de  "Jean d'Avaugour de Saint-Laurent de Bellouan" celui étant le descendant par ses aïeux de la famille des "Beaumanoir" et de la famille d'Avaugour cela pour cette dernière via Juhael d'Avaugou fils d'Henry II d'Avaugour mais aussi petit-fils de Gervaise de Dinan Dame de Lehon [en effet Juhael est le frère puisné d'Alain d'Avaugour. Juhael ici cité sera à l'origine de la seigneurie de Kergrois en Remugol.  ] . Voici en effet ce que l'on peut lire en le terrier décrivant ce même "Dénombrement" et à ce titre il nous ai donc impossible aujourd'hui de séparer au XVII siècle ces deux seigneuries alors si intimement liées et reliées puisque celle d'Avaugour en effet était en le même XVII siècle  déposée"entre les seules mains des dits seigneurs "du Bois de la Motte" seigneur aussi deTremereuc: Laquelle seigneurye de Quergolay est une depandance  de la seigneurye du Bois de la Motte et a toujours  esté joincte et unie et une terre laquelle  est escheue a la ditte Dame avouante par les  deces de feu Messier Jan d'Avaugour vivant  seigneur des dits lieux et pour raison de quoy  la ditte Dame confesse devoir a son dit seigneur [ici le roi]  foy, hommage, rachapt... Jean d'Avaugour de Saint-Laurent décèdera laissant au monde qu'un seul héritier sans descendant lequel sera lui aussi inhumé en l'église de Trigavou au côté de son dit père. Au décès du cet enfant unique Guyonne de Montboucher entrera en possession de la dite seigneurie d'Avaugour ainsi que de celle du Bois de la Motte et de celle de Quergolay, de celle de Tremereuc aussi possédant en ses seigneuries le droit de Haute, de Moyenne et de Basse justice mais  possédant aussi et également de droit de dresser sur ses terres des propres croix patibulaires. Apparaissant dès le XIII siècle au côté du patronyme des Beaumanoir en la jeune seigneurie du Bois de la Motte,  uni à celui des Avaugour  dès les premières heures du XVI siècle toujours en la dite seigneurie du Bois de la Motte, réapparaissant   en la seconde moitié du XVII siècle cela toujours en la dite seigneurie du Bois de la Motte au côté de celui de Guyonne de Montboucher dite "Dame de Quergolay", le dit nom de Quergolay de tous temps fut très intimement lié à l'histoire de certains seigneurs nés "de Beaumanoir", nés "deAvaugour", né "de Coëtquen seigneur de Tremereuc", né de Bellouan ce même baillaige descendant au plus près de la barrière ou de l'octroi alors assis au plus bas de la rue du Jerzual au port de Dinan [le marquis de Coëtquen, au XVII siècle, percevait des droits sur toutes les marchandises entrant en Dinan par son port ; celui-ci en contre-partie devait l'entretien régulier de son pont. Peut-on voir au travers de cela la présence au dit port de Dinan du dit bailliage de Quergolay ?].

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