• - Vers 1100. Alain Boterel ou les Origines du premier seigneur de Lanvalei

    Les Origines du premier seigneur de Lanvalei

     

    Informations et avant propos apportés en ce blog le 10/01/2016 

     

     Les Origines de Raoul  et de William de Lanvalei  tous deux  "premiers seigneurs de Lanvalei "cités" par l'Histoire et tous deux fils supposés de "Alain Boterel fils d'Aimerici"


    ou

    Les Origines de la seigneurie de Lanvalei

     

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    Il est souvent difficile, ou bien "délicat", de vouloir remettre en question certains "dogmes"  bien établis toujours considérés comme étant la "Vérité absolue". L'ancienne paroisse de Lanvalei de tout temps a toujours été assombrie par l'ombre de Dinan et en notre région de Bretagne l'ensemble des historiens ayant écrits sur l'Histoire de Dinan ont toujours considéré que ses premiers seigneurs avaient été l'unique "souche" des seigneurs de Lanvalei; il en ira de même pour les seigneurs de Coëtquen. J'ai donc essayé de démontrer ici en ce texte que tel n'avait pas été le cas. Donc bien au contraire les premiers seigneurs de Lanvalei ont eu eux aussi dans leur toute première heure une Histoire laquelle leur a été propre, une histoire  possédant ses propres racines et cela en toute indépendance de l'Histoire de Dinan. Mais il est tout aussi vrai également qu' en leur seconde heure très probablement,  vers 1130 il me semble pour moi, qu'ils ont été par la "Femme", mais par la "Femme" seulement,  unis à la déjà puissante maison seigneuriale de Dinan.                                                                                                              Alain Boterel, né vers 1100, est cité vers 1130-38 en une charte établie en le Pays de Dol; il est alors nommé Alanus Boterel fils d'Aimeric, et non "Alain de Lanvalei". Il est en effet l'un des puissants barons de la seigneurie de Dol, seigneur important puisque cité présent comme "témoin" en une charte de Dol; il est effectivement en cette charte cité parmis les différents  témoins de l'archevêque de Dol, alors Baudri, archevêque ici concerné par cette charte . La seigneurie de Lanvalei ne semble donc pas devoir encore exister lorsque cette même charte fut rédigée et donc notre Alain Boterel fils d'Aimeric probablement encore "non marié"  et donc non encore uni à la puissante famille des seigneurs de Dinan...Qui était donc cet Alain Boterel fils d'Aimeric ?  

    Effectivement tout nous laisse à penser aujourd'hui qu'Alain Boterel fils d'Aimeric, né vers 1100, chevalier breton et baron de la seigneurie de Dol, source probable de Guillaume de Lanval héros du lai de Marie de France, père supposé des premiers seigneurs de Lanvalei cités par l'Histoire nés eux vers 1130, à savoir Raoul et Guillaume 1er de Lanvalei, ai pris lui pour épouse vers 1130 en effet une enfant née de Riwallon de Dinan dit "le Roux" frère du seigneur Geoffroy de Dinan. Pourtant cette union n'est point citée par l'Histoire ni cette enfant non plus    d'ailleurs !                                                                                                                                      Quand la "seigneurie" de Lanvalei dans notre Histoire apparait pour la première fois au travers de cette union faite vers 1130, union aujourd'hui par nous supposée il est vrai, la "paroisse" de Lanvalei existait déjà très certainement  puisque celle-ci sera citée pour la première fois en 1132 soit environ deux années seulement après la réalisation de cette "union supposée. Cependant cette seigneurie semble devoir apparaitre relativement tard dans l'Histoire à l'inverse, par exemple, de la seigneurie de Combourg. Mais est-ce que la seigneurie de Lanvalei, cela en tant que "seigneurie" à part entière,  existait déjà peu avant cette même union par nous supposée ?  Alain Boterel père de William et de Raoul, tous deux nés "de Lanvalei", obtint-il la seigneurie de Lanvalei de ses pères supputés, à savoir  Geoffroy ou Alain Boterel son frère tous deux nés Boterel, ou bien du seul chef de sa femme "enfant supposée" du dit Riwallon ou Roland 1er de Dinan ? La paroisse de Lanvalei et son seigneur du "moment" étant tous deux non cités vers 1100, cela lors de la fondation du prieuré du Pont à Dinan, fondation  voulue par Geoffroy de Dinan et son frère le dit Riwalon, la seigneurie de Lanvalei en effet existait-elle déjà en la dite année 1100 ? Si le dit Alain Boterel né vers 1100 obtint en effet la seigneurie de Lanvalei par le seul "chef" de sa femme, enfant "héritière" supposée du dit Riwallon de Dinan, cela vers 1130, alors pourquoi vers 1110 lors de la fondation du dit prieuré, Riwallon étant alors présent, celui-ci est dit simplement : Riwallon de Dinan et non pas Riwallon de Dinan seigneur de Lanvalei ? Riwallon pouvait-il être seigneur en des terres assises en la paroisse de Lanvalei  sans pour autant que cette dite seigneurie de Lanvalei par elle même alors exista ? Cette dernière existait-elle donc déjà dans les jeunes années du dit Riwallon de Dinan ?  Existait-elle donc déjà vers 1100 ou bien fut-elle créée tout spécialement vers 1130 pour le dit "Alanus Boterel fils d'Aimerici " lequel pour nous, très probablement, pris donc pour épouse une enfant née du dit Riwallon le Roux ou Roland de Dinan ?                                                                                        Peu avant 1130 la  jeune seigneurie de Lanvalei située de l'autre côté de la rivière, cela face à l'évêché de Saint-Malo dont spirituellement relevait la jeune seigneurie de Dinan, la paroisse de Lanvalei étant alors en l'évêché de Dol une enclave géographique relevant de l'évêché de Saint-Brieuc assis qu'était celui-ci en les terres seigneuriales des dits Penthièvre, existait-elle donc déjà et comment celle-ci parvint-elle au dit Alanus Boterel ? Cette seigneurie, si bien sur celle-ci existait alors déjà, lui parvint-elle par son beau-père supposé, le dit Riwallon de Dinan, ou bien par son dit père attesté Aimeric Boterel né lui "de Penthièvre" famille seigneuriale et comtale déjà hier présente en le pays de Dol ?

    Même si nous ne pouvons pas apporter avec certitude une réponse à ces dernières questions il est cependant aujourd'hui pour nous un fait établi c'est que la souche des premiers seigneurs de Lanvalei  par les "hommes" fut la famille seigneuriale de Penthièvre et non celle de Dinan.    La  famille seigneuriale de Dinan par la "femme", Alain Boterel fils d'Aimeric prenant union en la dite maison seigneuriale de Dinan en choisissant une enfant "supposée"  née elle de Riwallon de Dinan, fut donc elle aussi la souche même des premiers seigneurs de Lanvalei cités alliée qu'elle fut à la souche née "de Penthièvre".                                                                                 Bref, en la première partie du XII siècle la deuxième ou troisième rencontre et de la maison seigneuriale de Penthièvre et de la maison seigneuriale de Dinan sera très probablement à l'origine même des dits premiers seigneurs de Lanvalei. [La première fois fut l'union d'Olivier 1er de Dinan qui prendra pour épouse Ganna, enfant supposée par nous d'Eudes de Penthièvre cette union pouvant expliquer à elle seule comment le dit Olivier entrera en possession du castel de Jugon hier fief du dit Eudes de Penthièvre; la seconde union sera celle qui en effet pour nous unira Alanus Boterel filius d'Aimerici à une enfant née de Riwallon le Roux, enfant aujourd'hui par nous supposée il est vrai; puis la troisième union sera celle qui unira Olivier II de Dinan, fils de Geoffroy de Dinan, à Agnorie de Penthièvre fille d'Etienne] Ainsi la rencontre vers 1130 d'un homme né "Boterel" et d'une enfant née "de Dinan" sera à l'origine même et de William et de Raoul de Lanvalei tous deux frères, tous deux nés vers 1130, tous deux dit "de Lanvalei" aussi. Alain Boterel fils d'Aimeric leur père à tous deux décédera avec certitude "Alain de Lanvalei" ...

    Unis ainsi dans la généalogie, par cette union "supposée" il est vrai, des liens familiaux certains unirent ensuite très probablement l'un des enfants d'Alanus Boterel et la maison seigneuriale de Dinan elle même et cela Outre-Manche.  Pour illustrer ce propos est-ce que William 1er de Lanvalei, alors seigneur de la terre de Blagrave par son père Alan, terre assise elle en la seigneurie de Lambourn, n'était-il pas par sa dite terre "vassal" en la dite seigneurie de Lambourn de son propre parent présumé, Josce de Dinham, puisque celui-ci était le "tenant" en titre de cette même seigneurie ?  Neveu du dit Riwallon de Dinan Josce n'était-il donc pas parent avec William 1er de Lanvalei lui même petit-fils du dit Riwallon par sa mère fille supposée du dit Riwallon ? William 1er de Lanvalei n'assista t-il pas à l'ouverture testamentaire du dit Josce de Dinham alors son parent présumé par sa mère ? Par sa mère, et non pas par son père né Boterrel bien sur,  tout nous laisse à penser aujourd'hui qu'effectivement William de Lanvalei était par la "Femme" descendant des seigneurs de Dinan son origine par son père relevant elle, bien sur, de la seule maison seigneuriale  et comtale de Penthièvre.

    Les historiens anglais depuis longtemps rattachent l'origine de la maison seigneuriale de Lanvalei au dit Alain Boterel fils d'Aimeric le dit Aimeric étant lui forcément le fils d'un "Boterel" puisque ses deux enfant, le dit Alain ici cité et son frère Geoffroy, seront tous deux nommés "Boterel" et cela en effet en une charte de Dol rédigée vers la dite année 1130  mettant en scène les différentes donations faites envers l'église de Combourg : Goffredus et Alanus Boterel filii Aimerici . Ces mêmes historiens ont donc relié par la généalogie et la logique de celle-ci Aimeric ou Henri ici cité, aïeul supposé par les dits historiens anglais et de Raoul et de William de Lanvalei, tous deux fils supposés du dit Alanus Boterel, à Geoffroy Boterel lui même lequel était le frère aisné notamment et d'Alain le Roux seigneur  de Richemond en Angleterre et d'Etienne de Penthièvre. Hors d'après la correspondance de l'archevêque Anselme Alain le Roux ci-dessus, frère puisné de Geoffroy Boterel aussi cité ci-dessus, semble avoir eu avec Gunhilde fille d'Harold et de la belle Edewa, tous deux encore roi et reine d'Angleterre à la veille de la bataille d'Hasting, une "certaine" liaison sentimentale la dite Gunhilde ayant de sa mère la dite Edewa probablement héritée de la terre de la Petite Abington. Si cette liaison rapportée par le dit archevêque Anselme est vrai Gunhilde fille d'Harold du Sussex n'aurait-elle pas pu ainsi apporter au dit Alain le Roux, son compagnon "supposé", la dite terre de la Petite Abington, terre demain "bien seigneurial" de notre dit Alain fils de Henri, puisque le Domesday book fait du dit Alain le Roux frère de Geoffroy Boterel et d'Etienne de Penthièvre  le "Tenant" seigneurial de cette même terre nommée "Abington" ? Terra Alani comitis Ipse com' ten' Abintone. Ibi V hid'. Trav' e. VIII car'. In d'nio II hid. et dim'  et ibi sunt III car'. Ibi XI uill'i et V bord. eu' V car.' Ibi IIII servi. et I mol. de VI sol et VIII denar' . Ptu' II car' . Silua XX porc'. Int. tot. val' et u'luit X lib. Hoc tenuit Eddew'. ou bien sans aucune abbréviation latine  : Terra Alani comes tenet  Abintone ibi V Hidae et VIII carrucae in dominio; II hidae et dimidia et ibi sunt III carrucae . Ibi XI villani et V bordariis eum V carrucis ibi IIII servi et I molinus de VI solidos et VIII denariis. Pratum  II carrucae. Silva XX  porcis. Inter totum valet et valuit X libras. Hoc manerium tenuit Eddeuua  Traduction : Le comte Alain tien la terre d'Abington ou il y a 5 hides de terre et 8 charruée en la seigneurie; 2 hides et demi où il y a  3 charruées; où il y a 11 fermes et 5 bordées avec 5 charruées où il y a 4 serviteurs et 1 moulin de 6 sols et 8 deniers; prairie de 2 charruées et forêt pour 20 porcs; le tout vaut dans l'ensemble 20 livres. Ce manoir était tenu par Edewa. Ma question maintenant est donc la suivante : Dans la mesure ou Alain Boterel fils d'Aimeric, ou Alain fils d'Henri père de Raoul et de William de Lanvalei, reçoit lui la dite terre de la Petite Abington, est-ce que Aimeric ou Henri Boterel père de notre dit Alain aurait-pu avoir lui pour père "non pas " Geoffroy Boterel mais plutôt le frère de ce dernier le dit Alain le Roux compagnon "supposé" de la dite Gunhilde cette dernière héritant probablement en effet de sa mère la dite paroisse de la Petite Abington ? 

    Si cela devait être "vrai" alors le premier seigneur de Lanvalei aurait eu pour aïeux Alain le Roux et Gunhilde fille d'Harold du Sussex et d'Eddeva le dit Harold ayant eu lui pour soeur Aelfgifu femme d'Edouard le Confesseur: ... Homo Aleveve soror Heraldi...  Le roi Edouard ayant choisi pour héritier au trône d'Angleterre Guillaume de Normandie celui-ci se présentera en Angleterre pour recevoir son héritage. Ayant prêté "serment vassalique" à Guillaume de Normandie avant sa venue en Angleterre Harold reniera son sermon de vassalité  hier donné et au non de sa soeur "prétendra" à l'héritage du dit Edouard le Confesseur. La bataille d'Hasting pour l'Histoire décidera d'elle même lorsque Guillaume et Harold tous deux combattrons l'un contre l'autre à Hasting.

    Riwallon le Roux ou Ruelland ou Roland de Dinan, ce prénom venant peut-être de Riwall, né vers 1070, participant à la première croisade commencée en 1096, meurt il est vrai sans avoir laissé aucun enfant "héritier" connu à ce jour par l'Histoire.  L'Histoire en effet ne se souviendra "de lui" avec certitude qu'au travers de "sa participation" à la dite première croisade; il est alors effectivement âgé d'environ 26-30 ans.                                                              Au regard de tout ce que nous disons en ce présent texte il est en effet "tout à fait possible" que le dit Riwallon ou Roland de Dinan eu pour enfant "une enfant" laquelle prit union dans la famille seigneuriale de "Penthièvre" prenant ainsi pour époux notre dit Alanus Boterel fils d'Aimeric souche des seigneurs "de Lanvalei" pour nos amis historiens anglais. Cette dite enfant naissant elle vers 1100, notre dit Alanus lui aussi naissant vers 1100, cette union "supposée" ne pourrait-elle pas  ainsi à elle seule expliquer comment Olivier de Coëtquen fils de "Guillaume fils de Raoul", ce dernier étant lui même dans notre pensée le propre fils de notre dit Alanus Boterel fils d'Aimeric et le frère de William 1er de Lanvalei aussi,  ai pu en effet descendre lui aussi de la maison seigneuriale de Dinan lui qui était seigneur  en la paroisse "de Lanvallay" ?                                                                                                                                       Le nom de la seigneurie "de Lanvalei" ne semble t-il pas devoir  apparaitre qu'au lendemain de cette même union ayant elle réunie  par les "femmes" et la maison seigneuriale de Dinan et un enfant naturel né "Penthièvre" cette dernière ayant été omniprésente en le Pays de Dol pendant toute la fin du XI siècle ?  Cette union, ici supposée, contractée entre une enfant née de Riwalon de Dinan et Alanus Boterel filuis d'Aimeric, ne serait-elle pas  la souche même des seigneurs de Lanvalei puis, demain, celle du premier seigneur de Coëtquen ? Ainsi, si ici nous devions avoir raison bien sur, la seigneurie de Lanvalei puis celle  de Coëtquen descendraient toutes deux et de la maison comtale de Penthièvre par les "hommes" et de la maison seigneuriale de Dinan par les femmes la dite seigneurie de Coëtquen elle étant une branche cadette des premiers seigneurs de Lanvalei eux mêmes.                                                                                                                       La dite maison de Coëtquen fera elle demain très probablement le "chemin inverse". En effet l'héritière d'Olivier de Lanvalei, celui-ci étant le frère de Roland tous deux fils de "Guillaume fils de Raoul", héritière  de Coëtquen par sa mère née " de Coëtquen"  choisira elle pour époux un enfant né "de Dinan". Les premiers seigneurs de Lanvalei cités en notre duché, cela vers 1200 au travers du dit "Guillaume fils de Raoul" cité ci-dessus, semble avoir aussi été possessionnés en le pays d'Evran puisqu'une charte de l'abbaye de Vieuville semble bel et bien pouvoir aussi en ce lieu les assoir.
    J'ai trouvé en effet dernièrement en le chartier de Vieuville une charte laquelle, rédigée vers 1200, met en scène en la dite paroisse d'Evran pour la terre "lesgretes" un dit "Guillaume fils de Raoul" le dit Guillaume ayant aussi pour frère "Roland". La présence du dit Rolland frère de Raoul citée en cette charte en effet m'interpelle. Je pense qu'il s'agit ici en effet du dit "Guillaume fils de Raoul" père d'Olivier de Coêtquen et de Roland son frère tous quatre cités ci-dessus. Si j'ai ici raison alors "Guillaume fils du dit Raoul", Raoul que nous pensons avoir été le frère aisné de William de Lanvalei, aurait alors été aussi "possessionné" en la paroisse d'Evran. Comme Guillaume fils de Raoul obtient-il la dite terre "des Gretes" en Evran ? L'obtient-il de sa femme de nos jours entièrement inconnue ou bien de son dit père Raoul "de Lanvalei" nous nous ignorions aussi la femme ? Pourquoi le patronyme de Guillaume, "Guillaume de Lanvalei", n'est point ici cité ? Si j'ai raison et qu'il s'agit bel et bien ici des  mêmes "Guillaume fils de Raoul" tous deux respectivement père et aïeul d'Olivier de Coëtquen alors effectivement ils ne sont pas nés "de Dinan" sinon ils auraient été tous deux  nommés "Guillaume de Dinan fils de Raoul et frère de Rolland". La présence du prénom Roland ici cité en cette charte ne confirmerait-elle pas, elle aussi, la dite affiliation supposée ci-dessus celle-ci ayant probablement unie rappelons le et une enfant N. née de Riwallon ou Roland de Dinan et Alanus Boterel filuis Aimeric. Si les premiers seigneurs de Dinan furent "possesseurs" d'une terre laquelle demain allait s'appeler "Lanvalei" est-ce que Alanus Boterel  filuis d'Aimeric ne fut-il pas, et cela au nom du seul "chef"  de sa femme, le véritable "premier seigneur de Lanvalei" ?   La dite "seigneurie" de Lanvalei ne fut-elle pas créée par le dit seigneur de Dinan pour ce même couple ?
    Voici-ci dessous cette charte trouvée en le chartier de Vieuville :

    Omnibus P.Dei gratia macloviensis epus. et capitulum [Pierre Giraud évesque de Saint-Malo de 1184 au 11/09/1218 jour de son décès]Notificamus vobis dona que in nostro tempore in nostra diocesi abbati Vet. ville sunt collata. Ex dono Olivierii de Dinan unam minam frumenti in medietaria sue de Dinan; ex dono R.Regaut campum unum haiam  . dinanni [ou haim = "pastores", terres pastorales]  ex dono Willelmi filii [enfant] Rad. et Roll. filii ejus duas minam frumentii  in parrochia de Evran [in patria de Everan] in terra que dicitur Lesgretes [les Gretet]; ex dono Oliverii de Tinteniac et Theophaie [Theophanie] sororis sue duas minas frumentii in parrochia de Tintin. [Tintinniaci] in molendino suo de Bigoteria [moulin de la Bigotière] concedente abbetissa sancti Georgii ad cujus dominium Bigoteria ipsa pertinebat; ex dono Gaufredi Spine junioris [et matris sue] in parrochia de Kebriac [Quebriac parvulam decimam ad haiam terre. Paroisse assise proche de Tinténiac]; ex dono Johannis Cati parvam decimam in parrochia de Dinge quando sepultus est in prefata abbatia, concedentibus fillis suis; ex dono Willelmi Blanchet in parrochia sancti mevenni de Cancale etc [duo jugera terre de parvula landa ipsi vicina];  . in eadem parrochia ex dono Gaufredi Nouel  [unum jornale terre] et ex dono Bertranni Nouel etc [unum carragium frumenti in villa Noueti concedente Johanne le Rei,  Petro le Rei domino predictorum hominum et Johanne fratre ipsius etc
     
    Traduction : Pour tous. Pierre par la Grace de Dieu evêque de Saint-Malo et du Chapitre. Nous vous notifions les dons qui de notre temps en notre diocèse ont été collationnés en l'Abbaye de Vieuville. Et le don d'Olivier de Dinan une mine de froment en sa métairie de Dinan; puis le don de R.Regaut un champ pastoral à Dinan; puis le don de Guillaume fils de Raoul et Rolland son fils deux mines de froment en la paroisse d'Evran en une terre que est dite "les Gretes"; puis le don d'Olivier de Tinténiac et Tiphaine sa soeur deux mines de froment en la paroisse de Tinténiac en le moulin de la Bigotière, concède l'Abesse de Saint-Georges à laquelle seigneurie Bigotière est la propriété; puis le don de Geoffroy de l'Espine le jeune et sa mère en la paroisse de Québriac une petite dime en la terre pastorale; puis le don de Jehan le Chat une petite dime en la paroisse de Dinge pour qu'il soit ensépulturé en la présente abbaye, concèdent ses fils; puis le don de Guillaum Blanchet en la paroisse de Saint Meven de Cancale deux jauges de terre en la proximité de la Petite Lande; puis en la même paroisse le don de Geoffroy Nouel un journal de terre et puis le don de Bertrand Nouel une charrette de froment en la ville Nouel que concèdent Jehan le Rei, Pierre le Rei seigneurs des dits hommes et Johannes son frère etc.  

     

     

    Les dites dernières informations ou étaiement de notre propos :

     

    Qu'elles furent les nobles origines ou l'ascendance d'Alain de Lanvalei ou d'Alanus Boterel fils d'Aimeric, père de Raoul et de William de Lanvalei, pour que ce dit William vers 1160  puisse être choisi par Henry II roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine et de Normandie,  pour épouser sa Pupille royale Guennora de Saint-Clair ? Par ce mariage  Genorra apportera  à William de Lanvalei toute une partie de l'héritage du défunt Eudes de Ryes hier sénéchal de toute l'Angleterre. Raoul et William de Lanvalei. Il s'agit ci-dessus de Raoul et de Guillaume de Lanvalei, nés tous deux vers 1130  "fils attestés" par des chartes judiciaires d'Alain lui même dit fils de Henri [Guillaume ou William de Lanvalei ici cité a été sénéchal de Rennes pour Henry II roi d'Angleterre en 1166; il prendra en effet pour épouse Guennora de Saint-Clair pupille royale du roi son père Hamon décédant en 1155 lors de la bataille de Bridgnorth. Recevant en effet un carreau d'arbalète visant Henri II d'Angleterre  Hamon décédera presque aussitôt sur le champ de bataille rendant l'âme en les bras de son roi confiant à celui-ci avant de mourir le soin de le remplacer au près de sa fille enfant toujours mineure; au regard de son geste salvateur Henri acquiescera. C'est ainsi que Guennora devint "pupille royale" confiée à la protection du roi qu'elle fut aussitôt la mort de son père survenue  ]. Le dit Alain, leur père à tous deux, doit donc lui naitre vers 1100 le dit Henry père du dit Alain lui voyant le jour vers 1070 c'est à dire, pour celui-ci, en même temps que Geoffroy et Riwallon de Dinan [Riwallon de Dinan et Henry père du dit Alain, aïeul pour ce dernier de William de Lanvalei, naissent donc tous deux vers 1070; donc pour suivre les règles de la généalogie  l'un ne peut pas être le fils de l'autre...]. Geoffroy et Riwallon étaient tous  deux fils d'Oliver 1er de Dinan celui naissant vers 1030-40 puisque son père Josselin lui nait vers 1000 cité vivant qu'il sera en 1032 en une charte de Berthe de Blois.                                                                                                                                              Alain  né donc vers 1100,  fils du dit Henri, père aussi et de Raoul 1er et de William 1er tous deux nés "de Lanvalei", semble devoir recevoir de son vivant [il s'agirait plutôt de la "confirmation de la possession de son fief hérité, en ce cas bien sur,  bien hier de son père. En effet malgré les droits "héréditaires" une succession seigneuriale devait toujours être "validée ou entérinée" par le roi lui même  lequel était le seul à pouvoir reconduire ou non un jeune héritier dans le fief hier détenu par feu son père], cela des mains même de Henry 1er roi d'Angleterre couronné en 1100, la seigneurie de la paroisse de la Petite Abington cette dernière relevant alors de l'Honneur de Richemond. Il y a aujourd'hui une très forte probabilité pour que Henri ici cité, père d'Alan lui même père et de Raoul 1er et de William 1er de Lanvalei, soit en vérité un enfant naturel né de Geoffroy Boterel premier du nom, fils de Eudes et frère d'Etienne de Penthièvre tous deux successivement "comte de Bretagne et seigneur de Richemond cette grande seigneurie ayant été transmise héréditairement au sein même de la maison ducale de Bretagne tout au long de son existence [Eudes eu pour fille éventuellement Canna ou Ganna femme d'Olivier de Dinan; cette affiliation "supposée" pourrait expliquer comment le dit Olivier de Dinan fils du dit Josselin lui devint seigneur du castel de Jugon. Mais Eudes eu aussi pour enfants "mâles" notamment, cela en plus des dits Geoffroy et Etienne déjà cités ci-dessus, Briand et Alain le Roux dit Alan Rufus de Richemond et Alain le Noir ou Alan dit le Niger le dit Brient lui ayant participé à la bataille d'Hasting; celui-ci en récompense se verra recevoir au nord-est du comté de Yorkshire le dit Honneur de Richemont pour lui créé spécialement. Décédé sans enfant il transmettra le dit Honneur de Richemont à son frère Geoffroy Rufus lequel, mort également sans descendant, à son tour transmettra ce même Honneur à son puisné Alain de Niger. A la mort d'Alain de Niger, toujours sans héritier, Geoffroy Boterel le frère aisné à tous étant lui seigneur en le Penthièvre, le dit Honneur de Richemond lui sera transmit au dit Etienne de Penthièvre celui-ci offrant à la dite église de Sainte-Marie d'York ses dimes assises en la dite paroisse d'Abington cette dite paroisse étant toutefois assise loin des terres principales du dit Honneur elles assises surtout dans le Yorkshire. Alain le Roux comte de Bretagne, seigneur possesseur de l'Honneur de Richemond, frère du dit Etienne ci-dessus, possèdera  effectivement cette dite seigneurie d'Abington bien hier de la belle Eddeva Pulchra, seigneurie comprenant alors 5 hides comme cela est spécifié dans le Domesday book lesquels 5 hides seront demain "biens" de William et de Jehan de Lanvalei tous deux oncle et neveu l'un de l'autre.Comment cette dite seigneurie nommée de  "Litle Abington", éloignée du dit comté du Yorkshire et  bien hier d'Etienne de Penthièvre  parviendra t-elle à Alain de Lanvalei fils d'Henri ? Reprendre pour cela l'avant propos ci-dessus...] .                                   Geoffroy 1er Boterel d'ailleurs trouvera la mort en 1098 sous ou en les murs de Dol le dit Geoffroy essayant alors de prendre possession d'une façon ou d'une autre de toute cette région de Bretagne assise au plus près du duché de Normandie terre natale de son aïeule. Père officiel que de Conan Boterel, lequel meurt croisé la même année que son père en Palestine, Geoffroy semble pourtant avoir bel et bien eu un autre enfant naturel autre que le dit Conan. En effet une charte relative aux donations faites à l'église de Combourg pour authentifier ses dons donnés, charte réalisée avant 1130 et sous et en présence de Baldricus alors archevêque de Dol, cite très "implicitement" ses autres petits enfants cela au travers et de Alan et de Geoffroy tous deux dits: Goffredus et Alanus Boterel fils d'Aimeric Aimeric étant une autre forme d'écriture pour Henri. Henri ou Aimeric père et de Geoffroy et d'Alain était donc fils "naturel" du dit Geoffroy Boterel fils d'Eudes [ Goffredus ou Geoffroy est ici cité en amont de notre dit Alain; ce fait est-il le fruit d'un hasard ou bien Geoffroy était-il le frère aîné d'Alain ? Il nous faut faire remarquer ici que Geoffroy, ancestre des seigneurs Botrels ou Botterell ou Boutreaux d'Angleterre, semble avoir eu une  importance plus grande que son dit frère Alain en Angleterre. Si lui aussi possédera à l'instar de son frère Alain des terres assises en Nettlestead, tous deux pour ces terres héritiers de leur père le dit Aimeric,  il prit toutefois lui définitivement racine en Angleterre et cela ayant pris pour épouse Vigolenta. De son mariage Geffroy sera en effet le père d'un seigneur important,  William Boterell ou William de Boutreaux, lequel sera lui shériff du Devonshire, de Wallingford et de Cornewall le dit William prenant pour épouse Alice Corbet la propre soeur de Sybil "concubine" du roi Henry 1er d'Angleterre.                                                                              Alain fils d'Aimerici semble donc à l'inverse de son frère être "rentrer en ses terres natales puisqu'il eu  des "échange avec l'Abbaye du Mont-Saint-Michel, proche de Dol : bibliothèque d'Avranches  manuscrit n° 210 folios 73-74 et 85. Certains historiens anglais, dont Keats Rohan notamment en 1996-99, ont vu au travers du dit Alanus Boterel filuis d'Aimeric "Halanalt de Nettlestead" lequel sous le roi Henry 1er d'Angleterre sera le "tenant" d'un fort château assis en les terres d'Alain de Richemond puisque pour cette seigneurie ou cet Honneur le dit Alain fils de Henri ou le dit Alain de Nettlestead devra lui les frais d'équipement à Alain de Penthièvre seigneur de Richemond  pour 2 chevaliers; Halanalt est la forme hypocoristique du prénom Alain.                                                                                                                                               N.B. Il me semble y avoir eu Outre-Manche une "confusion" entre les dit Alain et Geoffroy de Nettlestead seigneurs en le Suffolk tous deux ici cités et Geoffroy et Alain de Penthièvre tous deux fils d'Etienne comte de Penthièvre et de Richemond que certains auteurs anglais présentent en effet comme ayant été les dits Alain et Geoffroy de Nettlestead. A la mort du dit Etienne de Penthièvre c'est Alain son fils qui deviendra comte de Richemond quand Geoffroy le frère de celui-ci lui deviendra comte de Lambale construisant sur ses terres bretonnes le château de Montcontour. Alain deviendra aussi duc de Bretagne en prenant pour épouse Berthe de Bretagne celle-ci étant devenue au décès de son père Conan III héritière du duché de Bretagne; elle était aussi par sa mère Mathilde de Normandie la propre "petite-fille" du roi Henry 1er d'Angleterre. Si effectivement Alain et Geoffroy de Nettlestead avait été Alain de Richemond et Geoffroy de Penthièvre, tous deux fils du dit Etienne comte de Penthièvre et de Richemond, alors le duc de Bretagne Alain de Richemond ici cité aurait été possesseur non du comté de Richemont mais seulement de la dite terre de Nettlestead. Comment en effet si le dit Alain ou Halanalt de "Nettlestead "  avait été le même individu que le dit Alain de Richemont, duc de Bretagne, celui-ci aurait pu alors devoir envers lui même pour un château lequel de droit lui appartenait les frais d'équipement  pour deux chevaliers et cela au seul titre de son dit  château assis en ses propres terres de Richemond ? Bref, pouvait-être son propre vassal, pouvait-on se payer impôt à soi même ?                                                                                                                                     Fermant cette petite note ou parenthèse  Geoffroy Boterel fils d'Aimeric, cela au décès de son père le dit Aimeric, semble donc lui aussi devoir recevoir une certaine partie de cette terre dite de Nettlestead. Pourquoi la partie de cette terre relevant hier du dit Alain après la disparition de celui-ci n'a t-elle point été héritée par Raoul ou William de Lanvalei tous deux fils supposés du dit Alain Boterel fils d'Aimeric ? Cette même terre seigneuriale échoira t-elle en totalité au dit Geoffrey de Nettlestead oncle supposé des dits Raoul et William de Lanvalei ?                       Raoul et William reçurent-ils ainsi tous deux en compensation la dite seigneurie de la Petite Abington  hier bien de la belle Edewa Pulchra alors femme puis veuve de Harold roi d'Angleterre tué à Hasting ?                                                                                                            D'après les correspondances de l'archevêque Anselme Alain le Roux aurait-eu un certain rapport "personnel" avec Gunhilde la propre fille des dits Harold et Edewa et cela semble t-il au lendemain du dit décès de Harold. Connaissant personnellement cette enfant laquelle, en effet, héritera probablement de sa mère la dite terre d'Abington, Alain le Roux son compagnon "supposé"  personnellement entra t-il ainsi en la possession de cette même terre seigneuriale ? Nettlestead quant à elle est une terre située au sud-est de Londres quant la paroisse de la Petite Abington elle est située au nord de Londres, sous Cambridge proche de Colchester; l'Honneur de Richemond assis dans le Yorkshire, cela au travers d'Alain le Roux pour commencer, semble donc avoir possédé aussi quelques terres excentrées,  terres assises elles de part et d'autre de Londres puisque si la dite seigneurie de Richemond semble avoir bordé au nord les limites de la ville de Londres elle même elle semble également avoir eu en sa mouvance la dite terre de Nettlestead. Seigneur puissant Alain le Roux de Richemond, frère de Briant, frère d'Etienne demain possesseur de dimes en la dite paroisse d'Abington, avait donc comme sujets directs tout un ensemble de seigneurs bretons ou normands venus ici eux aussi chercher fortune.] Eudes de Penthièvre père de Geoffroy Boterel doit lui voir le jour vers 1008 puisque Geoffroy 1er duc de Bretagne, père du dit Eudes et d'Alain III de Bretagne son frère, lui meurt en la dite  année 1008. Au regard de cette date notre Geoffroy Boterel, fils du dit Eudes et père du dit  Conan et de notre dit Aimeric ou Henri, lui doit voir le jour vers 1040; découlant toujours de cela le dit Aimeric ou Henri son fils naturel  lui doit naitre vers 1070 et donc toujours de ce fait Alan et Geoffroy Boterel fils d'Aimerici, les deux enfants de ce dernier attestés par une charte de Combourg, eux vers 1100. Tous deux nés vers 1100 Alain et Geoffroy Boterel semble êtres tous deux présents en angleterre sur une même terre, celle de Nettlestead . Pour cette terre en cette première moitié du XII siècle Halenad ou Alain de Nettlested devra lui à la seigneurie de Richemond  les frais pour deux chevaliers. Tout au long du XII siècle la terre de Nettlestead relèvera de la seule famille seigneuriale de Boterel ces derniers se voyant "tenants" de son château.   Geoffroy Boterel, frère probable du dit Halanad ou Alain de Nettlestead ci-dessus,  lui est cité en tant que Geoffroy Boterel de Nettlestead. En tant que tel il est cité en 1139 lors d'une donation qu'il fit aux moines de Nettlestead, moines  relevant de l'abbaye de Saint-Georges de Rennes. Keats-Rohan donne pour ancestre commun à tous les Boterel ayant été "tenants" du castel de Nettlested  Alan fils de Aimeric. Geoffroy sera lui la souche des seigneurs de Botreaux ou de Boterell en Angleterre                                                                                                         Marchant sur les pas de leur dit aïeul Geoffroy, lequel en effet meurt en la dite année 1093 en ou sous les murs de Dol, Alan et Geoffroy fils de Henri seront donc tous deux présents vers 1130 en le dit pays de Dol de leur état "probable barons" de Geluin II de Dol alors seigneur de Dol-Combourg puisque ces deux derniers seront côte à côté témoins de cette même charte rédigée en présence du dit Baldricus archevêque de Dol [Au lendemain de la révolte menée en 1075 contre le roi d'Angleterre, cela par Raoul de Gaël, le comte de Chester proche du roi, à savoir Hugues d'Avranches,  tissa certains liens avec certaines maisons seigneuriales en le pays de Dol lui même ces derniers relevant de la seigneurie de Dol-Combourg. Ainsi la seigneurie de Monmouth hier bien seigneurial du dit Raoul de Gael fut-elle confiée à Guehenoc de la Boussac proche de Dol Ainsi en les terres anglaises les seigneurs de la Boussac s'implantèrent-ils. Monmouth sera peu après ramassé par Guillaume  de la Boussac lui même fils de Baderon le dit Baderon et son frère ci-dessus susnommé, Guehenoc, devenant tous deux moines en l'abbaye de Monmouth relevant elle de l'Abbaye mère de Saint-Florent de Saumur. Des seigneurs Normands sujets du roi d'Angleterre, mais apparentés pour certains au dit comte de Chester Hugues d'Avranches, à l'inverse eux  iront s'implanter en le pays de Dol. Il en sera ainsi pour les seigneurs de Soligné ou de Subligny lesquels devinrent eux seigneurs de Dol-Combourg. Il en sera de même pour les seigneurs de Flacheio, ou les seigneurs du Flachet lesquels, parents des dits seigneurs de Soligné ci-dessus cités, eux s'uniront à la maisons seigneuriale de Lanvalei quand Radulfus de Flacheio deviendra lui le beau-frère de Jehan de Lanvalei. Pour la venue en les terres d'Angleterre il en sera ainsi pour les familles seigneuriales de Fougères; de Vitré; de Mortain; de Laval; de Mayenne; de Dol cela au travers de Alain fils de Flaad sénéchal de Dol et ancestre des Steward d'Ecosse et de Geoffroy de Dol lequel, fils de Riwallon, était devenu seigneur à saint-Berthevin la Tannière; de Dinan etc.].                                                              Ainsi Au regard de cela il serait possible que le dit Alain fils de Henri ai "ramassé" en quelque sorte une certaine partie du pays de Dol placée hier lors de sa venue sous l'autorité première de son aïeul le dit Geoffroy 1er Boterel notre Henri ci-dessus son fils, père de notre dit Alain, neveu naturel de Etienne, ayant avec ce dernier et dans sa continuité possédé des dimes relevant de la paroisse de la Petite Abington [du vivant même de Geoffroy Boterel lequel décèdera en la dite année 1093 la famille seigneuriale de Penthièvre, comte de Bretagne, prendra "alliance" en la maison seigneuriale de Dol puisque le dit Conan ci-dessus, fils du dit Geoffroy Boterel, lui prendra pour épouse  Noga de Dol la propre fille de Gelduin seigneur de Dol-Combourg cité ci-dessus; Hawise de Dol, soeur de la dite Noga, elle, pour illustrer ce propos, prendra pour époux Geoffroy Boterel 2ème du nom. Nous faut-il voir au travers de celui-ci  Geoffroy Boterel de Nettleastead ? Nous ne le pensons pas. Il y a tout lieu de voir au travers de ce dit Geoffroy Boterel de Nettleastead le dit Goffredus  Boterel filuis Aimeric cité ci-dessus lequel, frère de Alan souche présumée des seigneurs de Lanvalei,  lui sera la souche des seigneurs "de Bottrel" d'Angleterre. Petit-neveu du dit Etienne de Penthièvre ci-dessus lequel héritera du dit Honneur de Richemond notre Geoffroy dit de "Nettleastead" lui sera seigneur d'une terre elle aussi relevant du dit Honneur de Richemond; cette terre sera celle de Nettlestead. En la dite année 1139 il donnera en cette terre aux moines d'Hatfield relevant de l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes une rente annuelle: Gaufridus cognomento Boterel Balwino prefecto suo de Nettlestede salutem. Ego Gaufridus tibi precipio precipit quoque uxor mea precipiunt et filii ut monachis beati Melanii qui in Hetfeldo uilla regis manent marcan argenti anima pro meorumque uxoris scilicet mee filiorumque et antecessorum successorumque meorum monasterio eorum... A ce titre Geoffrey de Nettleastead pour sa terre, cela après avoir été le vassal d'Etienne de Penthièvre, est donc devenu en 1139 vassal de son parent le comte de Bretagne Alain de Penthièvre fils du dit Etienne ci-dessus ce dernier lui décédant en 1136. Alain ici cité, fils du dit Etienne, lui prendra pour épouse Berthe de Bretagne fille de Conan III duc de Bretagne; par son mariage le dit Honneur de Richemond quittera la maison comtale de Bretagne pour intégrer la maison ducale de Bretagne. De son vivant, né vers 1100 tout comme Alanus Boterel filuis Aimeric son dit frère présumé, Geoffrey Boterel seigneur de Nettleastead décidera en 1139 de donner annuellement aux moines de Hatfied des mark d'argent; l'abbaye de Hatfield relevait elle de l'Abbaye Sainte-Melaine de Rennes. Ainsi la paroisse de la Petite Abington  relèvera t-elle, elle aussi, cela tout au moins pendant  un certain, de la dite maison Ducale de Bretagne].             Il nous faut aussi ne pas oublier qu'au lendemain de la fondation du prieuré du pont à Dinan que la très jeune paroisse de Lanvalei sera une "enclave" de l'évêché de Saint-Brieuc quand la paroisse de Tressaint sa voisine très proche, aujourd'hui partie de Lanvallay, elle aussi alors citée, relèvera elle de l'archevêché de Dol; pourquoi cela ? Est-ce parce que les seigneurs de Penthièvre comtes de Bretagne étaient alors "seigneurs" en le pays de Saint-Brieuc ?  Geoffroy Boterel fils d'Aimerici ci-dessus, frère supposé de notre dit Alain père de Raoul et de Guillaume de Lanvalei, semble donc en effet pouvoir être identifié avec Geoffroy Boterel de Nettlestaed les enfants de ce dernier ayant eux aussi tissus des liens très "serrés" avec le pays de Dol comme il a été dit ci-dessus.        Créé au lendemain de la bataille d'Hasting pour les comtes de Bretagne l'Honneur de Richemond en Angleterre était une seigneurie bretonne très étendue, bien très important appartenant de droit et en propre à la maison ducale de Bretagne puisqu'en ces terres Etienne de Penthièvre, frère de Geoffroy comte de Bretagne décédé à Dol en 1093, sera "héritier" le dit Etienne offrant à la jeune église de Sainte-Marie d'York ses propres dimes héritées relevant de la dite paroisse de la Petite Abington. Cette seigneurie paroissiale au travers de sa dite paroisse et de son église sera elle transmise ensuite aux dits seigneurs de Lanvalei, cela via très probablement le dit Alain fils de Heny, à William 1er de Lanvalei et Jehan de Lanvalei neveu de ce dernier William II fils de William 1er et son cousin notre dit Jehan devant tous deux pour ce même fief seigneurial les "frais d'armement" pour 1 chevalier. En effet certains seigneurs possesseurs de dimes seigneuriales relevant d'une terre, d'une église et aussi d'une paroisse devaient pouvoir entretenir militairement un chevalier en cas de guerre; ce nombre de chevaliers dus était fonction de l'importance de la dite seigneuries et pour imager cela le seigneur de Dol-Combourg lui devait au duc de Bretagne via l'archevêque de Dol  deux chevaliers par exemple [Jusqu'au XII voir le XIII siècle les biens temporels ecclésiastiques ne seront point la propriété de l'Eglise de Rome mais celle des seigneurs locaux ou régionaux. Ce fait est très bien mis en valeur en le chartier de l'Abbaye de Vieuville sous Dol lequel comprend en ses lignes mille détails propres à cela. Ainsi les droits seigneuriaux ouvrant à impôts permettaient à ces mêmes seigneurs de recevoir moult dîmes. Celles-ci concernaient les recettes financières dû sur les bougies, sur les cires, sur les droits d'inhumation, sur les baptêmes etc lesquelles toutes étaient perçues par ses mêmes seigneurs. Ainsi ces derniers aux travers de ces mêmes droits possédaient-ils ainsi les églises elles mêmes puisqu'ils étaient "détendeurs" de tout son temporel certains de ces mêmes droits pouvant eux s'appliquer également à toute une même paroisse. Ces droits étaient en plus héréditaires que cela soit en lignes droites ou indirectes. Ainsi le famille des sénéchaux de Dol étaient-ils de père en fils détendeurs de ces mêmes droit  au sein d'une même église. L'église de Rome entrera doucement en possession de ces mêmes droits cela au travers de la  donation multiple de ces mêmes dimes ou droit que ces mêmes seigneurs donneront aux abbayes assises sur ou proche de leur terres seigneuriale. Il en sera ainsi pour la paroisse de la Petite Abington laquelle elle sera confirmée au travers de ses 5 hides à Alain de Lanvalei fils de Henri le dit Alain ayant reçu la confirmation de cette possession sous le règne de Henry 1er roi d'Angleterre. Transmise à William et à Raoul de Lanvalei, cela semble t-il en indivis, Jehan de Lanvalei fils de Raoul puisque dit "neveu" du dit William frère du dit Raoul, lui en sera également possesseur pour moitié avec son propre cousin William II de Lanvalei. En litige avec Simon le Bret son parent probable, lequel lui avait spolié sa demie part pour l'offrir à l'abbé de l'Abbaye de Waltham,  le dit Jehan aura pour Avocat son propre cousin de dit William II. Lire le déroulement de ce procès...].                                                                                                                Quels furent les liens qui au XII siècle unirent autour de la dite paroisse de la Petite Abington et la famille seigneuriale de Penthièvre et les premiers seigneurs de Lanvalei ?                                 Alain ci-dessus cité et fils du dit Henri, frère aussi du dit Geoffroy Boterel fils d'Aimeric lui aussi cité ci-dessus, père des dits Raoul 1er et William 1er de Lanvalei, né vers 1100 et cela en même temps que le prieuré du Pont de Dinan, doit donc lui aussi avoir porté le patronyme de "Lanvalei" puisque ces deux enfants "Raoul 1er et William 1er de Lanvalei " seront tous deux ainsi "nommés".  Bien que jamais ainsi cité Alain Boterel fils d'Aimerici, ou Alain fils de Henri si bien sur nous avons raison dans notre raisonnement,  du à la fin de sa vie en effet probablement s'appeler  lui aussi Alain "de Lanvalei".                                                                  La paroisse de Lanvalei, proche de Dinan, existait-elle déjà lors de la naissance du dit Alain né vers 1100 ? La première citation écrite de la 1ère église paroissiale de Lanvalei apparait elle en 1132; cependant celle-ci en la dite année 1132 sera dite être "placée" sous la sainte protection de Saint-Meen le même "saint breton" duquel Geoffroy de Dinan fit venir en sa seigneurie de Dinan des reliques pour l'édification du dit prieuré du pont à Dinan, cela donc vers 1100-10 [le prieuré du pont à Dinan fut en effet édifié sous la mandature de Willelme de Dol, abbé de Saint Florent le Vieil, lequel fut abbé en la dite abbaye de Saint-Florent  entre 1070 et 1118. Lors de la fondation du dit prieuré du Pont à Dinan seront présent probablement en bas âge Alain et Olivier de Dinan tous fils de Geoffroy lequel nait vers 1070 les dit Alain et Olivier eux voyant le jour vers 1100. La fondation du prieuré du pont à Dinan eu donc probablement lieu vers 1110. Pour information la première retranscription latine de la charte de fondation du dit prieuré semble avoir été faite en le sein même du Livre des "Blancs manteaux" bien manuscrit de la dite Abbaye de Saint-Florent, livre probablement lui rédigé vers 1178-80 ].                                        Au regard de cette information la première église paroissiale de Lanvalei semble donc avoir été édifiée au lendemain même de la dite édification du dit prieuré du pont à Dinan c'est à dire toujours vers 1110 l'église du prieuré du Pont et l'église paroissiale recevant alors toutes deux probablement en leur sein respectif une relique du dit Saint-Meen.                                           Notre dit Henri père d'Alain, aïeul et de Raoul 1er et de William 1er de Lanvalei, Henri naissant rappelons le vers 1070, fut-il le premier seigneur de Lanvalei connu par l'Histoire à porter ce nouveau patronyme seigneurial ou bien cela fut-il son fils le dit Alanus Boterel celui-ci obtenant probablement des terres assises en la paroisse de Lanvalei par le "chef" de sa femme fille probable de Riwallon de Dinan ? Du dit Raoul 1er frère "aisné" de William 1er de Lanvalei, "aisné" puisque le dit William 1er lui fera sa propre fortune en Angleterre, hormis bien sur la dite paroisse de la Petite Abington transmise par leur aïeul à tous deux le dit Henry, l'Histoire n'a presque rien retenue sinon l'existence de son fils unique lui aussi prénommé Raoul ou Raoul II.                                                                                                                                                       En tant que "fils aisné" Raoul 1er de Lanvalei, celui-ci disparaissant de l'histoire construite en Angleterre, semble donc "être rentré" en Bretagne peu après 1173 et cela pour gérer la possession seigneuriale "originelle et première" appartenant déjà par la "coutume" à tout fils aisné. Qu'elle était cette seigneurie dite originelle ? Quand Riwallon de Dinan offrira à l'Abbaye de Saint-Florent de Saumur pour l'édification du prieuré du pont à Dinan une terre étendue, terre aujourd'hui assise en l'actuelle ville de Lanvallay, Henry seigneur de la Petite Abington et père d'Alain 1er "de Lanvalei" est alors déjà un homme d'expérience âgé d'environ 30 années qu'il était. Comment son dit fils Alain devint-il seigneur de la toute jeune paroisse de Lanvalei ? Comment le même Alain entrera-il en possession de dimes ou de droits seigneuriaux applicables sur une terre hier offerte au dit prieuré du pont à Dinan par Riwallon de Dinan lui même ? Peut-on concevoir aujourd'hui le fait que le dit Alain "père de Raoul 1er et de William 1er de Lanvalei" ait pu avoir pour épouse une enfant inconnue née de Riwallon de Dinan lui même alors que l'Histoire du dit Riwallon jamais n'a retenu aucun enfant ? En effet le dit Henri père du dit Alain n'était-il pas "contemporain" du dit Riwallon de Dinan ces deux derniers naissant tous deux vers 1070 ? Cette union "supposée" entre Alain de Lanvalei né en 1100 et la dite maison de Dinan ne pourrait-elle pas nous expliquer même partiellement pourquoi plus tard Alain de Dinan-Vitré, lequel fut sénéchal de Bretagne pour Henry II d'Angleterre au décès de Roland de Dinan hier lui même sénéchal pour le même roi, prit lui possession entre 1182 et 1196 année de sa mort du château fort de Lanvallay ? Il est vrai cependant que son dit poste de "sénéchal de Bretagne" pour le roi Henry en dehors de toute généalogie "supposée" lui en donnait tout à fait le droit seigneurial                                                                                              Le premier seigneur de Lanvallay cité en notre paroisse par l'Histoire de notre propre région est Olivier de Coëtquen lequel, né vers 1180, possesseur de terres et d'une métairie étirant toutes leurs propres étendues au dessus du pont à Dinan lui même, sera en 1219 le sujet d'une discorde avec le dit prieuré du pont à Dinan. Cette discorde portera notamment sur les droits applicables sur son "pressoir seigneurial" hier donné par feus ses ancestres, pressoir alors assis en le sein même du grand jardin du dit prieuré du pont à Dinan. En cette discorde énoncée en la dite année 1219 Guillaume père d'Olivier "dit alors Olivier de Coëtquen", père aussi de Raoul, de Thomas et de Roland, tous trois nommés que par leur prénom respectif, ne sera lui point cité en ce litige; pourquoi cela alors que son dit père Guillaume, que l'Histoire en 1223 nous dit être "fils de Raoul", était lui encore en vie ? L'acte relatant ce litige en la dite année 1219 nous énonce toutefois le nom de l'épouse d'Olivier de Coëtquen; elle est nommée en cet acte "Haois de Coëtquen". Notre Olivier est-il né "de Coëtquen" ou bien prit-il le nom patronymique de son épouse née alors forcément "Havoise de Coëtquen" ? Notre Olivier fils de "Guillaume fils de Raoul" ne serait-il pas plutôt né "de Lanvalei" puisque son dit aïeul "Raoul" père de Guillaume lui voit le jour vers 1130 c'est à dire à la même époque en laquelle naissent et Raoul 1er et William 1er de Lanvalei tous deux fils d'Alain fils de Henry ? L'acte de 1219 nous cite également le nom de la mère de notre Olivier dit "de Coëtquen"; elle est prénommée Denise. Il s'agit en faite de Denise de Dol, fille d'Yseul de Dol et d'Hasculf de Soligné, petite-fille de Jehan II seigneur de Dol lui même fils de Geldouin et lui même fils de Jehan 1er seigneur de Dol-Combourg. Ainsi "Guillaume fils de Raoul", père d'Olivier dit "de Coëtquen" notre premier seigneur de Lanvalei chez nous cité, prit-il pour femme une enfant née "de Dol" ! L'acte de 1223 ci-dessus énoncé, celui-là même qui cite pour la première l'affiliation directe d'Olivier de Coëtquen le disant "fils de Guillaume fils de Raoul" , nous annonce la venue en la paroisse de Lanvalei de l'abbé de l'abbaye de Vieuville sous Dol fondée en 1138 celui-ci ayant été appelé par Guillaume père d'Olivier de Coëtquen le dit Guillaume étant alors en train de trépasser en les murs même du prieuré du Pont à Dinan. Quels furent les liens qui ont pu unir dès la fin du XII siècle les premiers seigneurs de "Lanvalei" à la dite Abbaye de Vieuville ? Quels furent les liens qui ont pu unir à la même époque le premier seigneur de Coëtquen à la dite Abbaye de Vieuville sous Dol ? Pourquoi Olivier époux de Haois de Coëtquen fit-il venir au prieuré du pont à Dinan, pour les morts prochaines et de Guillaume son père et de Roland son frère, l'abbé de la dite Abbaye de Vieuville sous Dol lui même ? Si Guillaume fils de Raoul et père de notre dit Olivier de Coëtquen cité ci-dessus avait vu le jour en la toute proche et puissante maison seigneuriale de Dinan pourquoi en ces deux actes n'est-il pas cité comme étant "Guillaume de Dinan" ? Ce même acte nous annonce également la mort prochaine de Roland frère du dit Olivier de Coëtquen Roland tout comme son dit père Guillaume étant lui aussi en train de mourir en les murs même du prieuré du pont à Dinan; cet acte nous apprend aussi que le futur lieu d'inhumation et de Roland et de Guillaume ci-dessus cités sera en les murs même de la dite Abbaye de Vieuville sous Dol, abbaye en laquelle à la même époque Jehan de Lanvalei, neveu de William 1er de Lanvalei, se fera lui aussi inhumer après y avoir reçu personnellement l'habit monacal                                                                                                                                            Une certaine lecture des écritures nous apprend qu'Olivier dit de Coëtquen, né pour nous "de Lanvalei vers 1170-80, et Haois de Coëtquen sa femme eurent, pour garçon Guillaume et une enfant elle aussi probablement nommée Hawoise, cela toute comme sa mère. Cette enfant née elle vers 1200 prendra "union" en la maison seigneuriale de Dinan puisqu'elle aura pour époux Olivier de Dinan ou pour nous Olivier 2ème du nom ce dernier prenant à son tour lui aussi le nom de "Coëtquen" ce fait étant attesté par l'écriture d'une charte de l'Abbaye de Vieuville rédigée en 1241 cette même charte citant ce même Olivier alors vivant en la dite année 1241 ; ce même fait sera également attesté en la dite année 1241 quand le dit Olivier 2ème du nom permettra au jeune couvent des Jacobins de Dinan d'agrandir son enclave territoriale. Avant de plonger l'une de leur racine commune en la maison seigneuriale de Dinan les seigneurs de Coëtquen "descendants" de Havoise de Coëtquen et de notre dit Olivier 1er du nom seigneur en Lanvalei, fils de Guillaume fils de Raoul, semble bel et bien avoir eu pour racine première l'union "Lanvalei-Coëtquen" et après et seulement après "Coëtquen-Dinan".                         Pour des problèmes  de concordance de dates nous remettons en effet brièvement en question les premières lignes de généalogie proposée en 1851 par monsieur le Marquis du Hallay-de Coëtquen en son ouvrage  celui-ci ayant semble t-il omis une ligne générationnelle. Effectivement monsieur du Hallay identifie, ce qui nous semble être une erreur, Olivier de Coëtquen, né probablement  "de dinan" et cité vivant en 1241 en le dit chartier de Vieuville, avec notre Olivier de Coëtquen seigneur en Lanvalei né vers 1170-1180 fils de "Guillaume fils de Raoul" ce dit Raoul ayant été le frère aisné de William 1er de Lanvalei. Faisant cette erreur monsieur du Hallay fait donc de notre dit Olivier de Coëtquen pour nous "né de Lanvalei" Olivier de Dinan fils de Guillaume fils de Raoul de Dinan. Par cette même erreur ou omission monsieur du Hallay fait des seigneurs de Dinan la souche même des seigneurs de Lanvalei monsieur du Hallay ignorant totalement l'existence de ces derniers dont l'existence pourtant est attestée aujourd'hui par l'écriture des chartes les concernant. Il est vrai qu'afin de pouvoir acheter au profit de sa propre famille "la fondation " du couvent des frères prescheurs, ou le couvent des Jacobins de Dinan, Malo de Coëtquen en 1731, alors gouverneur de Saint-Malo en fonction, sera tenté de lire d'une façon personnelle ses propres racines transformant en un acte de fondation un acte d'agrandissement réalisé par l'un ses ancestres cela en 1241. Les Archives du Hallay-Coëtquen en leur première page n'ont-elles pas été influencées par la dite attittude du dit Malo de Coëtquen ? Les archives du Hallay-Coëtquen comprennent donc en leur première page ce qui nous semble être une erreur  majeure.  A savoir celle qui est décrite ci-dessous :        Les archives du Hallay-Coëtquen réalisées en la dite année 1851, soit plus d'un siècle après l'interprétation personnelle qu'eut de sa propre "histoire" Malo de Coêtquen,  assoient effectivement la fondation du Couvent des Jacobins en 1203. Cela se fera pour ses mêmes archives par l'intercession d'un dénommé "Guillaume de Coëtquen" alors qu'en réalité ce couvent fut décidé entre 1215 et 1221-24 par Alain de Lanvalei en personne cela à la demande de Saint-Dominique ce dernier trouvant le repos éternel en la dite année 1221;  à savoir cependant que le grand historien Dom Lobineau lui positionne la "fondation" du dit couvent en la dite année 1224 cela donc 3 années après le décès du dit Saint-Dominique. Ce couvent  sera un peu plus tard, cela en l'année 1241, effectivement agrandit par l'intercession d'un dénommé Olivier de Coëtquen que personnellement nous avons déjà ci-dessus nommé Olivier de Coëtquen "2ème du nom" . Cet agrandissement en effet sera rendu possible par l'intercession du dit Olivier 2ème du nom  en la dite date de 1241. Pourquoi Olivier de Coëtquen 2ème du nom pour cette dite intercession "d'agrandisszment" et non pas le dit Olivier 1er du nom né lui vers 1170 ? En vérité Olivier de Coëtquen ci-dessus 1er de nom, né vers 1170, n'aurait-il pas été en la dite année 1241 âgé de 70 ans environ lors de cette même intercession laquelle permis en effet l'agrandissement et non la dite fondation du dit couvent des Jacobin ? Qui était ce dénommé Guillaume de Coëtquen cité en 1203 par les dites archives du Hallay-Coëtquen et censé être à l'origine de la dite fondation soi disant voulue en 1203 ? Rappelons que le premier seigneur de Coëtquen cité par les chartes est Olivier que nous avons ci-dessus nommé "1er du nom" lequel, né vers 1170, est cité et en 1219 et 1223. Fils lui même d'un dénommé "Guillaume fils de Raoul" son père, le dit Guillaume  fils de Raoul ici mentionné, cela au regard de la naissance de son fils le dit Olivier 1er du nom, vu lui très probablement le jour vers 1140; Si le dit "Guillaume fils de Raoul" né vers 1140 est le même Guillaume que celui que même en scène en l'année 1203 les archives du Hallay-de Coëqune1203 alors le dit Guillaume aurait été âgé d'environ 62-65 ans lors de cette même "intercession" faite.. Cela nous semble peu probable au regard d'un âge si avancé pour l'époque.  Le second Guillaume de Coëtquen cité par les chartes est Guillaume de Coëtquen lequel, né probablement "de Dinan", sera lui cité et en 1241 en une charte de l'Abbaye de Vieuville, en 1246 au travers de sa fille Agnès et  aussi en 1259 lors d'un désaccord opposant alors Joanne veuve de Geoffroy Malvesin à l'Abbaye . [En 1246 en effet sa file Agnes, dite Agnez fille de Guillaume de Qouoiquem, avec l'aval de son seigneur et époux Gefrey le Blanc, vendra à la dite Abbaye du tronchet tous les biens propres qu'elle possédait en la paroisse de Pleudihen :  Tos ceuz qui verront et orront ces lettres, Robert Hervé, Seneschal Monsir Henri de Avaignor en la terre de Dinan en icel temps, salu en nostre segnior. Sachez que Agnez, la fille de Guillaume de Qouoiquem, o le assentement et o la volonté de Gefrey Le Blanc, son segnior, a vendu par devant nos, comme par devant cort, à l'abbaye du Tronchet, toi quand ele avait et poiet avoir en droiture et en saisine, en la paroisse de Pleudihen, au feu que l'en appelle le feu de Calpec, a aveir a Pabeie et à tenir toz, mes en pez, comme sa dresture sauve la dresture monsegnor et à ses hers, et cele vente furent les bans fez et les ventes paiez et en furent fait quant que deit estre fet de ventes et usages et as coutumes de Bretagne. Donné en l'an de nostre segnor 1246]. Nous le pensons être  "fils" du dit Olivier 2ème du nom et donc par conséquence "petit-fils" du dit Olivier 1er du nom. Vivant en la dite année 1259 Guillaume né "de Dinan" ici cité, fils du dit Olivier 2ème du nom,  n'aurait-il pas été beaucoup trop jeune en la dite année 1203 pour être à l'origine même de l'édification de notre dit couvent ? Doit -on aussi prendre pour vérité absolue tout ce qui tourne autour de la dite année 1203 en les dites archives du Hallay-Coëtquen ? Voici la phrase relevée en les dites archives de Hallay-Coëtquen que nous pensons historiquement être fausse puisqu'il sera reconnu en 1730 lors d'une assemblée des Dominicians de Dinan que la fondation du dit couvent des Jacobins de Dinan était postérieur à cette date puisqu'elle fut réalisé du vivant même de Saint-Dominique lequel lui décéda en la dite année 1224. La date de 1203 avancée par les dites archives du Hallay-Coëtquen est donc à fortiori fausse  ...Les témoignages consignés dans cet acte authentique remontent à Guillaume, sire de Coëtquen, qui vivait en 1203, et qui donna, à cette époque, la place ou furent bâtis les couvent et pourpris des Jacobins de Dinan...  Nous avons dit ci-dessus que la dite intercession faite en faveur du couvent des Jacobins pour son agrandissement fut faite en la dite année 1241 par Olivier pour nous 2ème du nom. Pour contrer en 1730 les revendications de Malo de Coëtquen alors gouverneur de Saint-Malo qui voulait que notre dit Olivier de Coëtquen 2ème du nom soit non pas le dit intercesseur pour le dit agrandissement mais le seul et véritable  "fondateur " du dit couvent au travers de ce propos alors qu'il tint: Oliivier chevalier seigneur de Coëtquen fonda l'église, maison et couvent des Frêres prescheurs de Dinan en leur donnant le manoir de l'évesque de Dol, audict Dinan qu'il acheta pour cet effet. D'ou vient que pour cela et autres grandes fonations faittes par les successeurs dudict Ollivier de Coëtquen comme leurs premiers et principaux fondateurs  et qu'aux vitres du choeur de leur église se voient les armes de la maison de Coëtquen... les dominicains de Dinan lors de leur Assemblée générale faite en la dite année 1730 lui répliquèrent ceci  :  Quelque soin qu'on ait pris pour scavoir precisément en quelle année on jetta les premiers fondements de ce couvent de Dinan on ne l'a pu scavoir  ny par les historiens de Bretagne ny par aucuns titres. Le plus ancien que nous avons est un acte privé de l'abbaye du Tronchet ordre de Saint-Benoit,  par lequel Olivier seigneur de Coëtquen donne les dixmes de la paroisse de Pleguen à l'abbé et religieux du Tronchet  en considération de ce que ladite abbaye luy a donné le manoir du révérendissime évesque de Saint-Malo situé en la ville de Dinan  et que ladite abbaye avait eu en échange du dudit évesque de Saint-Malo et que ledit seigneur de Coëtquen donna aux frères prescheurs  de Dinan pour accroistre leur enclos. Le dict acte de l'année mil deux cent quarante un.. Mais cela ne prouve pas le temps de la fondation de ce couvent qui doit être beaucoup plus ancienne suivant la tradition qui dit que Saint-Dominique écrivit d'Italie aux frères prescheurs  de Dinan et comme Saint-Dominique est mort en 1221 il s'ensuit que la fondation est plus ancienne de beaucoup que le susdit acte. Cette lettre a été confiée aux dits seigneurs de Coëtquen parce que qu'elle faisoit mention de leur illustre maison et avec d'autant plus de confiance que nous les avons toujours regardé comme nos fondateurs et bienfaiteurs aucun mérite gratis. Nous avons plusieurs fois demandé aux dits seigneurs la lettre de Saint-Dominique qu'ils n'ont pas nié avoir mais il n'ont pas jugé a propos de s'en dessaisir promettant toujours de nous en donner une copie fidelle que nous n'avons pu encore avoir jusqu'à ce jour. Le père Lobineau de l'ordre de Saint-Benoit marque dans son Histoire de Bretagne que le couvent des Jacobins de Dinan a esté fondé en 1224 . Ce qu'il y a de vray c'est que tout nostre ordre convient qu'il est un des plus anciens  et que réellement il a esté fondé du vivant de Saint-Dominique. Le gouverneur de Saint-Malo à la lecture de cette charte asseyait donc toute sa "réclamation" sur l'existence d'un écrit ou d'une charte que jamais  cependant il  ne présenta à la dite Assemblée de 1731" . Malo de Coëtquen en l'absence de la présentation de cette pièce jamais ne pu confirmer les dires de son propos à savoir celui qu'il tint ci-dessus. Il ne pu en effet en l'absence de ce dit écrit jamais présenté prouver que le dit couvent des Jacobins de Dinan avait été fondé en 1241 par Olivier de Coëyquen 2ème du nom. En l'absence de la présentation de cet écrit Malo de Coëtquen ne fut donc point  entendu dans sa prétention et l'acte rédigé en la dite année 1241 par Olivier de Coëtquen, 2ème du nom , resta lui un simple acte d'agrandissement et non pas l'acte fondamental de la fondation par elle même.      Mais revenons à la confusion amenée par les archives du Hallay-Coëtquen, confusion ayant eu lieu, cela personnellement il nous semble, entre cet Olivier de Coëtquen né pour les dites archives Hallay-Coëtquen "Dinan" et  Olivier de Coëtquen 1er du nom né "de Lanvalei" et époux de Havoise de Coëtquen, tous deux seigneurs distincts qu'elles ont cependant confondu ou unis en une seule et même personne. Pour nous ce premier "Olivier de Dinan",  lui "supposé Dinan" par le dit monsieur du Hallay, mais il est vrai que cette supposition "né Dinan" a le mérite de nous expliquer pourquoi les "seigneurs de Coëtquen" plus tard se diront tous "descendre" de l'illustre maison des seigneurs de Dinan, seigneur qui prendra donc de son vivant et à son propre tour le nom "d'Olivier de Coëtquen" et qui, cela  toujours pour nous bien sur,  épousera Hawoise de Coëtquen la propre fille de notre Olivier 1er du nom proposé ci-dessus sera aussi celui qui, vivant en la dite année 1241 cité qu'il fut lors de l'agrandissement du couvent des Jacobins de Dinan, sera également nommé en cette même année 1241 en une seconde charte réalisée en le chartier de l'Abbaye de Vieuville cette charte le mettant en scène suite à la présence  d'un mur de séparation délimitant l'une de ses propriétés assise en le pays de Dol. En cette seconde charte en effet cet Olivier de Coëtquen 2ème du nom est nommé également et explicitement : "Olivier de Coëtquen". Par cette même et seconde union les seigneurs de Coëtquen suivant effectivement plongeront tous dorénavant par cet "homme" leur racine commune aussi en la Maison des dits seigneurs de Dinan.                                                        Notre pensée ici en ce texte a le mérite nous pensons de pouvoir expliquer comment le tout premier seigneur Alanus Boterel devint le premier seigneur de Lanvalei; cette même pensée d'expliquer aussi comment le premier seigneur nommé de "Coëtquen", notre dit Olivier 1er du nom né "de Lanvalei" en 1170-80 et cité en 1219 et 1223, devint sur les hauteur du prieuré du pont à Dinan, un "grand possesseur". Assis en la paroisse de Lanvalei Olivier a ainsi possédé au dessus du Pont de Dinan moult terres, une métairie, des droits ancestraux sur les vignes ici présentes ainsi qu'un droit de table qu'il réclamera en la dite année 1219 prétendant en droit pouvoir la percevoir à chaque fois qu'il se rendait en la dite paroisse de Lanvalei. Raoullet de Coëtquen enfant "mineur" en 1295, son arrière petit-fils, ne sera t-il pas en dite année 1295 mis sous la "curatelle" de Renaut de Lanvalei son parent ?

    https://books.google.fr/books?id=pJAGAAAAQAAJ&pg=PA419&dq=le+lai+de+lanval&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwizzqf3-KTfAhWCzIUKHZCvBVY4ChDoAQhOMAc#v=onepage&q=le%20lai%20de%20lanval&f=false

     

    « - Vers 1130-1160. Blagrave seigneurie des premiers seigneurs de Lanvalei- 1808- 1859. Histoire de Saint-Solen au travers de ses premiers Conseils municipaux »

  • Commentaires

    1
    vax
    Lundi 17 Février 2020 à 15:24

    Intéressante étude sur Les Origines du premier seigneur de Lanvalei, et notamment sur William Boterel.

    Ce William Boterel est-il le même que le Williams Boterel (1130-1190) à Bocastle en Cornwall ?

    Si oui, comment expliquez-vous la relation de William Boterel avec l’Abbaye SS Sergius Bacchus et Brieuc à Angers ?

    Et la donation par Williams Boterel de reliques de saint Brieuc (Brioc) transférées de Cornwall (Saint-Breocke) à cette Abbaye d’Angers vers 1180 ?

      • Mardi 24 Mars 2020 à 22:44

        Bonjour.

        En la fin du 9ème siècle, pendant les invasions normandes, les reliques de Saint-Brieuc semblent devoir quitter la Bretagne pour trouver refuge en le pays d’Angers avant de revenir partiellement en Bretagne en les toutes dernières heures du 12ème siècle, avant 1194, par un retour au source de certains ossement de Saint-Brieuc lui même ; ce retour à la Source sera fait alors sur un don réalisé en faveur de la paroisse de Saint-Brieuc  par William 1er Botreaux, ou Boterel, de son vivant époux d’Isabelle de Say, fils de « William fils de Nicolai » et par ses ancestres seigneur de  Bocastell en Cornwall . Au lendemain du « remaniement » des évêchés de Bretagne par Nominoë , en 851 en effet Erispoë son fils,  semble avoir lui même confié le corps de Saint-Brieuc à l’abbaye de Saint-Serge d’Angers terre alors fief de ce prince puisque la Bretagne  possède alors en effet et à cette époque  toutes les terres allant jusqu’à la rivière du Maine égalemnt.

        Nait en la toute dernière année du 10ème siècle Eudes de Penthièvre qui fut la souche des « Penthièvre » et le père d’Etienne de Penthièvre lui-même père de Geoffroy Beterel qui lui décéda en 1093 sous ou en les murs de Dol de Bretagne. La paroisse de Saint-Brieuc relevant au 11ème siècle  du Penthièvre, terre seigneuriale des Cadets de Bretagne,  la translation du corps de ce saint va donc jeter un pont au dessus de l’Histoire, pont reliant jusqu’à la fin du 12ème siècle au minimum,  et la dite paroisse de Saint-Brieuc, donc la maison de Penthièvre elle-même, et l’Abbaye de Saint-Serge d’Angers. Note : Très proche de Saint-Serges d’Angers il y a aussi l’abbaye de Saint-Nicolas d’Angers, abbaye à laquelle, à la même époque de celle du dit Etienne de Penthièvre, Joscelin de Dinan seigneur de Dinan, vers 1030-40, offrira personnellement à cette même abbaye les dimes de l’Eglise de  Saint-Pern paroisse relevant alors de Plouasne proche de Rennes.  Quels étaient alors les liens ayant pu réunir à la même époque et la dite ville d’Angers et la dite maison seigneuriale de Dinan, maison seigneuriale délimitant géographiquement le dit Penthièvre ? A noter cependant qu’en 1120  l’église de Plouasne sera dite église de Saint-Brieuc : Ecclesia Sancti Brioci de Ploasno qui devait donc elle aussi au titre de son protecteur cité posséder au moins une relique de ce saint homme. Il est vrai que à côté de Josselin de Dinan sera aussi présent Quimarhoc qui lui aussi offrira ses propres dimes de l’église de Saint-Pern bien commun alors de ces deux seigneurs. L’abbaye de St-Nicolas d’Angers sur les terres de Saint-Pern y ira de la fondation d’un prieuré dédié à Saint Patern autre nom orthographique de St-Pern [les bénéfices de la Cure de Saint-Pern et ceux de la chapelle de Saint-Pierre de Dinan tous relèveront en effet de l'abbaye de Saint-Nicolas d'Angers}.

         

        William 1er Botreau ou Boterel cité ci-dessus nait vers 1130-40 ; il est dit en une charte qu’il était le fils de « William  fils de Nicolai ». William fils de Nicolai ici cité doit donc  lui voir le jour vers 1100 et Nicolai son propre père, aieul donc de William 1er Botreau époux de la dite Isabele de Say , lui vers 1070 à la même époque en laquelle nait alors  Aimeric père d’Alain et de Geoffroy tous deux dits « Boterel » en une charte écrite en le pays de Dol. Pour les historiens anglais rappelons que ce dit Aimeric père « d’Alain et Geofroy Boterel » serait l’un des enfants naturels nombreux mais inconnus du dit Geofroy Boterel mort en 1093 fils héritier d’Etienne de Penthièvre ; rappelons aussi ici que pour ces mêmes historiens anglais que ce dit Aimeric père d’Alain et Geoffroy Boterel est l’ancestre de William 1er  et de Raoul 1er  tous deux nés « de Lanvallei ». Donc par chronologie et par arbre généalogique Nicolai aieul de William 1er Botreau ou Boterel voit donc le jour à la même époque que le dit Aimeric souche des seigneurs de Lanvallay ; nous pensant à ce titre que tous deux étaient FRERES  et que tous deux étaient à ce titre en effet « enfants » naturels de Geoffroy 1er Boterel mort à Dol en 1093 fils d’Etienne de Penthièvre. Geoffroy Boterel frère d’Alain, tous deux fils du dit Aimeric, serait personnellement pour moi l’ancestre de Geiffroy Boterel de Nettlestead.

         

        Autre note : Rappelons que Etienne de Penthièvre ici cité sera le "successeur" des Penthièvre du comté de Richemont  ayant été en effet  le seul héritier de tous ses frères aisnés tous décédés en Angleterre. Au titre de ses possessions anglaises Etienne de Penthièvre  donnera à Saint-Marie de York des dimes qu’il possédait sur l’église de Abigton, église dont sera aussi possesseurs en dimes et William et Raoul de Lanvallei tous deux possesseurs en indivis.  

         

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