• - La rue de l’Abbaye au port de Dinan-Lanvallay

    La rue de l’Abbaye au port de Dinan-Lanvallay.
     
    Peut être une image de plein air
     
     
    Au XVI siècle, en 1556 pour être précis, nommée «le chemin conduisant aux croix de Coetquen », au XVII siècle nommée « la rue de la Baille » du fait que le prieuré très proche la délimitant relevait alors de la Baille de Marmoutier, l’actuelle rue de l’Abbaye dans sa totalité est une ancienne rue remontant le temps, une ancienne rue remontant au Moyen-âge et encore aujourd’hui presque entièrement plongée dans son jus originel.
     
    La fin du XVII siècle, en 1693 exactement, au travers d’un acte d’imposition féodal, seront répertoriées en celle-ci près de vingt-cinq feus tous différents, près de vingt-cinq familles toutes individuelles dont certaines étaient de grands notables ici même établis, tous sieur et Dame de ceci ou sieur et Dame de cela.
    Assise depuis tout temps dans le prolongement de l’ancienne rue moyenâgeuse du Jerzual au titre de l’impôt qui était dû dans son bas était alors installée, à droite en montant, une « barrière » ou un octroi pour imposer toutes les marchandises sortant du port de Dinan.
     
    Quelques années auparavant, vers 1640, cela toujours au travers d’un acte d’imposition féodal citant son propre revenu financier, sera attestée ici même sur le quartier de la Magdelaine la présence d’une maladrie; il est troublant de savoir qu’en cette dite année 1693 le même acte d’imposition assoira sous l’actuel viaduc alors non encore construit, faisant face à la rivière de Rance, un grand jardin nommé par celui-ci «le jardin de l’hôpital ».
    Aurions-nous par ce même acte d’imposition féodal enfin trouvez ici en cette rue ancestrale l’emplacement de la dite maladrie ou léproserie voulue au lendemain même de l’édification du prieuré du pont à Dinan ?
    Ce prieuré élevé avec sa propre église à la charnière des XI et XII siècles sera à l’origine même de l’apparition de cette maladrie...
     
    Cette rue, déjà très fortement habitée en 1693, gardera jusqu’au milieu de XX siècle trois maisons à pans de bois édifiées sur un embats en maçonnerie; aujourd’hui malheureusement il n’en reste plus qu’une seule la plupart des autres maisons, très fortement modifiées dans leurs embats et ouvertures respectifs, présentant toutes une architecture principalement du XVIII siècle pour certaines elles aussi depuis très fortement modifiées.
    Toutefois en l’une d’entre elle reste toujours en notre heure présente quelques rares éléments architecturaux propres au XVII siècle à qui sait les découvrir.
    Il y a également bien sur en son bas, assis à l’angle de la rue de la Madeleine, la présence de l’ancien noble logis de la Cour de Bretagne cité lui dans un acte judiciaire établi en l’année 1598.
    En 1693 le haut de cette rue s’arrêtait sous l’actuel viaduc le restant de son cheminement n'étant alors qu’un simple petit « trait d’union l’unissant au bourg de Lanvallay » ; ainsi il sera encore nommé en 1811...
     
    En remontant cette rue jusqu’en 1794 vous pouviez apercevoir au plus près de vous, assise elle aussi en son propre cimetière, l’église de ce lieu...
     
     
    Peut être une image de les Cotswolds, plein air et arbre
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