• - La rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

     

    1543 - 1673 - 1693

     

    La rue de l'Abbaye

    ou le chemin conduisant à la Croix de Coïsquen

     

    La "Vallée de Bretagne" ou l'ancien "jardin de l'Hôpital"

     

     Les servitudes et le chemin de la "Fontaine Clairet"  cité en 1671 

     

    1671. ...il confesse debvoire pour chacun et de lautre deux sels six deniers monnoie au jour de Saint-Gilles foire a Dinan; davantaige un petit courtil sittue au dessus de la rue de la Baye appelle le courtil Clerette contenant saize coudees de laise joignant dun coste au heritiers d'Ollivier Girard sieur de la Vallee austre coste le chemin au tier conduisant de la dite rue de la Baye au chemin des Croix de Couaquen et dun boult a terre de Mace Douillet...

    1693. Rue de Labaye : ...la ditte veufveu Ollive Becheu, Carize Becheu pocede le jardin de lopital...la dite Jullienne Becheu et enfants Pierre Guerin uune maison et jardin desriere...Julienne Becheu veufveu Pierre Guerin oultre les 12 sols boisseaux pour la vallee cy dessus doit en sols de terre...monsieur de Percevault et sa fille pocede la vallee de Clairette et haut de la dite rue de labbaye savoir sy elle releve du prieure...

    1693. Sur le fortbourg et cimetiere : ...Guillaume Beauchesne et Carize Becheu uune maison neufve proche nommee la Cour de Bretagne...

    1788. Vente Marvereau-Julien Merel : ...une autre masure de maison situee audit lieu de l'Abbaye faisant l'encoignure du coste vers orient du chemin conduisant a la fontaine de Clairet, contenant environ huit pieds de laise sur quatorze d'enfoncement ou environ , un petit jardin au derriere de cette masure contenant environ douze pieds de laise sur quatre vingt quelques de long joignant la dite masure et jardin, du midi au chemin de la fontaine Clairet, d'occident à la grande rue de l'Abbaye et du nord a orient a l'acquereur...

     

     

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

    Le quartier de la Magdeleine avant 1700. Plan de Garangeau vers 1695.

     

     

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'HôpîtalLa rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

     

     

     

     

     

     

     

    1648. Pouillié général écrit par Gervais Alliot citant la présence d'une maladerie au Pont à Dinan en 1648.

     

     

     

     

    La première citation de la présence d'une léproserie ou Maladerie au pied du prieuré sera faite en l'année 1219 lors d'un désaccord ayant opposé alors, cela en le tout début du XIII siècle, et Olivier de Coëtquen et le prieur du prieuré probablement Even ici en mandature en cette même année. La seconde citation ou attestation et celle "ci-dessus" laquelle, rédigée en l'année 1648, confirme ici même, au pont de Dinan , la "toujours présente" maladerie celle-ci relevant alors directement de l'évêché de Dol et donc de l'archevêché de Tours. La troisième et dernière citation, indirectement cette fois, sera celle faite en l'année 1693 lorsque sera énuméré en un acte écrit l'ensemble des tenanciers devant impôts au prieuré du Pont à Dinan; le souvenir de cette maladerie se fera probablement au travers de l'appellation du "Jardin de l'Hopital", jardin appartenant en la dite année 1693 et en en propre à Carize et Julienne Bacheu toutes deux soeurs la dite Carize possédant également une maison assise en la "Cour de Bretagne" alors toute proche; cette "énumération" assiéra le dit jardin en la rue de l'Abbaye. La "maladerie" semble en cette même année 1693 déjà ne plus devoir exister seul le jardin la rappelant étant lui présenté. Où en la rue de l'Abbaye, où proche de la dire rue, la "maladerie" était-elle assise ? Etait-elle assise en la vallée de Bretagne là où peut-être le dit "jardin de l'Hôpital" étirait ses terres en 1693 ? Peut-être disparue dès l'année 1671, année en laquelle apparait citée pour la première fois la "Fontaine Clairet", quelle fut à la fin du XVII siècle l'origine de sa disparition ?

     

     

    La rue de l'Abbaye et l'ancienne léproserie

     

    Vers 1700. Ci-dessus un plan personnel établi d'après les plans de "Garangeau"  essayant de montrer les différentes servitudes ayant desservies hier la dite "Vallée de Bretagne". En petite image une partie originelle de l'un des plans de Garangeau montrant en effet l'absence dans son tracé d'aujourd'hui de l'actuelle rue de la Magdelaine, hier rue du Chemin neuf, cela dans sa remontée sur les hauteurs de la paroisse de Lanvallay. Effectivement à la charnière des XVII et XVIII siècles, en 1700 donc, au débouché de l'actuelle rue de Jean Perquis pour qui connait le port de Dinan et sa géographie, la remontée sur les hauteurs du plateau Côtissois semble devoir se faire en ligne droite et cela directement en montant au travers de la Vallée de Bretagne prenant ici l'une de ses "servitudes" lesquelles "servitudes" n'apparaissent dans les textes écrits qu'au XVIII siècle. Le tracé originel de l'actuelle rue de la Madeleine en sa montée a t-il pu être différent de celui que nous lui connaissons aujourd'hui ? Le tracé de l'actuelle rue de la Madeleine peut-il être différent de celui du Chemin neuf lequel lui apparait très probablement dès le milieu du XVI siècle avec la venue ici de l'honorable homme "Jean Marot sieur du Chemineuf" ? Lors de son apparition est ce que la remontée du "Chemin-neuf" était-elle carrossable cela au regard de la présence en 1543 d'auberges assises au plus près du prieuré du Pont à Dinan ? [la Vallée de Bretagne aux XVII et XVIII siècles s'étirait tout au long de l'actuelle rue du Lion d'Or, cela en son dessous, surplombant ainsi à cet endroit du port toute la vallée de la rivière. Au XVIII siècle pour desservir cette très grande étendue, plantée d'arbres à fruits puisque la présence du noyer y est attestée au XVIII siècle, surfaces parcellées entre plusieurs propriétaires, différents chemins soumis à des servitudes dites "de passage" apparaissent desservant ainsi la totalité de cette même vallée un bâti s'y implantant notamment en son bas, cela dès la fin du XVII siècle, puisque l'implantation de l'auberge du "Lion d'Or" est citée ici construite dès l'année 1693. Par l'écriture dès le XVIII siècle la présence de ces servitudes ici est attestée; elles prenaient naissance ainsi et en la dite rue de l'Abbaye et en la dite rue de la Magdelaine. Le chemin Clairet est l'une de ces mêmes servitudes et en tant que tel il sera décrit en effet lui aussi sur un acte notarial rédigé au XVIII siècle. Quand était-il au XVI et XVII siècle ici en la vallée de Bretagne avant qu'apparaissent certaines de ces servitudes ? Existaient-elle déjà ? Celles-ci aux XVIII siècles ont-elles pu naitre sur le tracé initial du "chemin allant à Saint-Malo" lequel, gravissant au travers de la Vallée de Bretagne, fut dessiné sur ses plans par Garengeau ?]. A la lecture de ces plans seul semble en effet devoir exister en 1700, cela tel que nous le connaissons aujourd'hui, le bas de l'actuelle rue de la Madeleine et son débouché sur le "Carouel" de la rue du Four la remontée sur les hauteurs semblant n'être qu'un grand chemin probablement difficile alors à grimper. Ce "détail" étant repris sur les différents plans que Garangeau dessina ici ce même détail est-il aussi une erreur de sa part sachant qu'il en va de même pour le propre tracé de la rue de l'Abbaye laquelle, elle aussi, semble devoir remonter sur le plateau au travers d'une autre de ces mêmes servitudes ? La partie haute de la dite rue de l'Abbaye a t-elle, elle aussi, et cela depuis l'année 1700, connu une modification dans son tracé originel ? Cette partie haute que nous lui connaissons aujourd'hui existait-elle seulement en 1700 ? Son débouché dans son tracé actuel ne semble cependant pas être dû à la réalisation du viaduc de Lanvallay construit en 1852 puisque ce débouché que nous connaissons aujourd'hui lui est déjà représenté sur le premier plan napoléonien de 1811. Alors qu'en est-il exactement celui-ci apparaissant très vraisemblablement entre la dite année 1700 et la dite année 1811 ?

     

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'HôpîtalLa rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

     

     

     

     

     

     

     

    Vers 1930. La rue du Lion d'Or                                  Même rue vers 1895-1900

     

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     Extraits du premier de l'un des 3 plans de Garangeau

     

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'HôpîtalLa rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Extrait du deuxième de l'un des trois plans de Garangeau lequel implante un bois en l'actuel bas de la rue de la Madeleine.

     

     

     

     

    A gauche l'extrait du troisième de l'un des autres plans de Garangeau positionnant l'église ainsi que la présence lui aussi d'un bois en le bas de l'actuelle rue de la Madeleine. Ce bois ici implanté relève t-il d'une erreur ou bien était-il bel et bien à ce même emplacement ?

     

     

     

     

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

    Nous remarquons sur ce plan que le Vieux "chemin de Lenvay", ou le chemin actuel du Mont en Va est géographiquement assis en face de la limite haute du haut plateau côtissois en contre-bas de laquelle, en la seconde moitié du XIX siècle, sera réalisée en 1852 la dite rue du Lion d'Or. Cette rue fut-elle en 1852 réalisée sur ce qui fut, et cela avant même sa réalisation, la "continuité" en cet endroit du chemin de Lenvay ? Si hier ici cette continuité a été ne fut-elle pas l'une des parties du chemin menant à la Croix de Couaquen ? Le chemin actuel du Mont en Va et la dite rue du "Lion d'Or" ne sont-ils pas à eux deux ce qui fut hier l'un des premiers chemins reliant la paroisse de Lanvallay  aux dites Croix de Coëtquen ? [Couaquen ou Coëtquen. En toute logique ici le chemin premier ayant relié la rue de la Baille aux Croix de Coëtquen devrait-être plutôt celui que nous appelons aujourd'hui la "Vieille côte" celle-ci étant aujourd'hui, en la sortie du chemin de Lenvay, la continuité même de la rue de l'Abbaye dans son débouché actuel. D'ailleurs cette dite "Vieille côte" traverse toujours aujourd'hui l'ancien village nommé dès le XVII siècle "le village des Croix". Ce village ne prit-il pas le nom du chemin reliant la rue de la Baille aux Croix de Couaquen ? Traversant le plateau côtissois en effet cette dite "Vieille côte" est toujours dans la continuité d'une ligne droite laquelle géographiquement relie toujours deux points, à savoir celui de l'actuelle forêt de Coëtquen et celui du quartier du prieuré et cela passant en le dit débouché de la Baille au plus près de la fontaine supposée de "Clairet". La dite Vieille côte était-elle en son origine reliée au pont de Dinan par l'une de ces mêmes servitudes citées au XVII et XVIII siècles gravissant la Vallée de Bretagne" ?  Cette même servitude ne serait-elle pas celle qui fut nommée en 1671 : le chemin au tiers conduisant de la dite rue de la Baille au chemin des croix de Couaquen" ? Pourquoi en 1671 cette appellation du "chemin au tiers" ? A la lecture de cette phrase nous sommes obligés d'accepter le fait qu'il y eu bel et bien au XVII siècle, cela en la dite rue de la Baille, un chemin perpendiculaire ayant relié secondairement en son bas et la rue de la Baille  et la dite vieille côte. L'étroit plateau ou le chemin cité ci-dessus, chemin sur lequel apparaitra donc en 1852 la dite rue du "Lion d'Or" , ne peut-il ne pas avoir été en ses débuts un chemin étroit secondaire reliant et le chemin de Lenvay et le grand chemin ancestral menant en la cité de Saint-Malo dès la sortie du plateau côtissois ?]

     

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

    Venelles de servitudes en 1811

     

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

    En 1844 et en autre la venelle de servitudes desservant les vallées de la Magdeleine et de Bretagne et représentée en 1700 sur les plans de Garangeau

     

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    La rue du Lion d'Or; à gauche et en contrebas la rue de la Madeleine, carte émise le 30/06/1910.

     

     

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    En 1784 le Chemin neuf ou la rue de la Magdelaine sera profondément modifié pour permettre la réalisation d'une large courbe. Ainsi l'actuel "vieux chemin du rocher" fut abandonné. Celui-ci par cette nouvelle réalisation a pu ainsi garder son aspect originel restant dans "l'état "qui était le sien en 1784. En  regardant aujourd'hui ce vieux chemin peut-on aussi avoir un aperçu de ce que pouvait être en 1784 l'état initial de l'actuelle rue de la Madeleine ? L'actuelle rue de l'Abbaye avait-elle la même morphologie ?

     

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

    Début XX siècle. La rue de la Madeleine et ses anciens jardins aujourd'hui disparus

     

     

     

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

    Assise en 1756 en la bas de la rue de la Magdelaine par Pierre Salmon l'Aisné, en face de l'actuelle rue Jean Perquis alors "voie" déjà existante, cette maison fut édifiée au dessus d'une  servitude laquelle pour le "menu" elle aussi desservait la dite Vallée de Bretagne. Cette servitude aujourd'hui n'existe plus telle qu'elle était aux XVIII et XIX siècles limitée qu'elle est de nos jour que pour le service du derrière de cette maison construite donc en 1756. Cette servitude non existante en 1700 apparaitra bien sur avec l'édification de ce bâti. Il en sera de même pour celle ci-après citée. Cette servitude non existante avant l'apparition de ce bâti fut-elle assise sur l'ancienne amorce du "grand chemin allant au XVII et XVIII siècle de Dinan à  Saint-Malo ? La grande maison de gauche malgré par son assise géographique semble être antérieure à sa voisine; elle fut donc construite quelques années après [Une rue avant qu'elle n'existe par définition ne peut pas posséder un "bâti" la jalonnant. Ainsi lorsqu"une rue apparait très tôt un ensemble de maisons alors apparait en son jalonnement, hier, les unes suivant les autres. Quand Christophe Le roux demandera l'autorisation de construire une autre maison il lui sera faite obligation de la construire dans le "prolongement" et "l'alignement" de sa première maison. Ainsi l'ensemble des maisons construites en le bas de l'actuelle rue de la Madeleine ont toutes été construites au XVIII siècle et probablement en le milieu de celui-ci. Cette dite rue de la Madeleine que nous connaissons aujourd'hui, nommée à la fin de ce même siècle, en 1784 : "le grand chemin de Saint-Malo" , fut-elle au regard de cela réalisée dans son tracé actuel que dans le courant de ce même XVIII siècle ? Il faut cependant ne pas oublier que si le bâti apparait ici en bordure de la route que vers la fin du XVIII siècle il est pourtant ici même cité dès l'année 1693 au travers de l'auberge du Lion d'Or celle-ci ayant été toutefois construite plus en retrait et donc au derrière de ce bâti ici regardé. Cela peut-il ici aussi confirmé un tracé initial du grand chemin allant à Saint-Malo différent que celui que nous connaissons aujourd'hui ?] . Edifiée par Christophe le Roux la grande maison possédant entrepôts au RDC sera recueillie par son fils Pierre lequel sera maire de Lanvallay; ces deux "immeubles" au lendemain de la mort de Christophe Le Roux et d'Hélène Salmon appartiendront donc tous deux à une même famille servie par une fratrie Pierre ayant la grande maison et sa soeur Hélène-Thomasse-Perin ayant elle la petite . La grande maison de Gauche, celle qui fut construite par Christophe le Roux père, avait-elle aussi une servitude pour la dite Vallée de Bretagne, mais une servitude plus importante cependant avec un grand passage pour le "gros" du service notamment pour les charrettes à chevaux [la petite servitude de droite, située dans le prolongement du chemin de Lenvay, est peut-être l'amorce de l'ancien grand chemin de Saint-Malo dessinée par Garengeau]. La Vallée de Bretagne aujourd'hui a entièrement perdue la jouissance de ces deux mêmes servitudes ayant de nos jours pour seul accès que l'ancien chemin menant hier à la Fontaine Clairet.  

     

     L'actuelle rue de l'Abbaye, nommée aussi rue de la Baille en la fin du XVII siècle, est la plus vieille rue nommément citée de notre ancienne paroisse de Lanvallay la rue du Four elle apparaissant seulement quelques années après. Au regard de cela la rue de l'Abbaye mérite elle aussi d'être citée ici. L'appellation "baille" est très probablement une déformation du mot Abbaye puisque lorsque viendra ici même à la fin du XVII siècle Dom Floraine, marchand-docteur à la Faculté de la Sorbonne à Paris, il sera dit "Dom Floraine  ancien religieux de la baye de Marmoutier." Le mot "rue" sera utilisé pour la première fois quant à lui dans le seconde moitié du XVII siècle, en 1671, lors de la succession de Jan Lechapelier; ce terme sera ainsi utilisé pour désigner le bâti s'étirant en la rue du Four. Cette association de mots sera ensuite régulièrement repris notamment en 1693 lorsque sera rédigé un acte énumérant l'ensemble des "tenanciers" propriétaires à la Magdelaine du pont à Dinan devant impôt seigneurial pour leurs maisons et jardins respectifs.

    Au XVI siècle, en l'année 1543 exactement, cette voie alors citée pour la première fois n'était pas encore une rue mais était alors un simple chemin nommé "le chemin conduisant à la Croix de Coëtquen". Situé en le prolongement de la rue du faubourg du Jerzual ce chemin non carrossable ne permettait alors aucunement la sortie en la paroisse de Lanvallay des marchandises arrivant au pont à Dinan. Pour permettre cela sera réalisé probablement en la première moitié du XVI siècle l'amorce ou le bas de l'actuelle rue de la Magdelaine laquelle amorce prendra le nom du Chemin-neuf [en 1539 sera en ce chemin neuf citée l'auberge de Tourandel. Au regard de cela le dit cheminneuf dans sa partie basse, partie aujourd'hui implantée entre la dite rue de l'Abbaye et l'actuelle rue Jean Perquis, existait donc déjà en la toute première moitié du XVI siècle. Sorti de cette sortie basse comment remontait-on en la paroisse de Lanvallay au XVI siècle ? Cela se faisait-il par les chemins de servitudes desservant la dite "vallée de Bretagne"  comme semble le démontrer les différents plans militaires établis par l'architecte Garengeau ? Par la présence attestée en 1539 de l'auberge de"Tourandel" le dit "cheminneuf" ne parvenait-il pas déjà sur les hauteurs du plateau Côtissois en la dite année 1539 ? Celui-ci en 1539, si il était, était-il déjà forcément dans son actuel tracé ?]. Sera aussi cité en la dite année 1693 au port de Lanvallay le Talard. L'amorce ou le bas de cette rue ne semble pas avoir eu sa "continuité montante" avant le début du XVII siècle puisque les différents plans de l'architecte militaire Garangeau, plans réalisés vers 1695-1701, nous font tous sortir du quartier du prieuré par les servitudes de l'ancienne "Vallée de Bretagne".                                                                   La rue de l'Abbaye semble avoir connu elle aussi plusieurs "phases d'urbanisme" cette rue ayant possédée en sa partie basse plusieurs maisons à pans de bois dont il reste aujourd'hui, et cela malheureusement, qu'un seul et dernier "exemplaire". La partie haute de la rue semble elle avoir été   "urbanisée" que plus tard, dans le courant du XVIII, puisque ses maisons alors ici présentes, en la dite partie haute, semble toute avoir été  très probablement construites en ce même XVIII siècle. A noter qu'en la partie basse de la rue de l'Abbaye sera  citée en 1671, soit 20 années avant le recensement des tenanciers devant impôts au prieur, le dit chemin de la Fontaine Clairet.  

     

    La rue de l'Abbaye

    Le bâti du prieuré hier et aujourd'hui

     

     

    La rue de l'AbbayeLa rue de l'Abbaye

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    - Citée au port de Lanvallay, en le prolongement de la rue du Jerzual, sous l'ancien prieuré de Saint-Malo de Dinan, ici est l'amorce de la rue de l'Abbaye, ou de la rue de la Baille; à  gauche l'ancien noble logis de la Cour de Bretagne lequel sera cité à la fin du XVI siècle, en 1598.  Donnant à Occident sur la rue de la Magdeleine cette maison au XVIII siècle, en 1781, sera dite "faisant l'angle de la rue de l'Abbaye et du Chemin-neuf". Ayant été le bien de Jacques Giffart et de Guillemette Této en 1781 ce "logix" sera ensuite entre 1799 au plus tard et 1802 le bien de Julien Merel "marchand de fer" de son état.                                                                                      - A droite une ancienne maison à encorbellement réalisée au plus tard au XVI siècle cela au regard de sa solive unique soutenue par une multitude d'aisseliers en bois. Cette maison longtemps compris deux logements distincts, un au RDC et un au premier étage. Son RDC sera dans la première moitié du XIX siècle un atelier de forge de nombreuses scories ayant été retrouvées en l'infrastructure même du chemin de la "Fontaine Clairet". Cet atelier existera probablement dès le XVII siècle le dit passage Clairet étant lui cité dès l'année 1673 lors de la succession de Jan Lechapelier. La fin du XVIII siècle verra la veuve Follen, alors "épicière",  héritière du dit Julien Merel, occuper les lieux de cette même maison avant que celle-ci échoit à sa propre fille.  Lire ci-dessous un texte consacré à cette maison....Cette maison en 1964 sera le bien de madame Roinel  laquelle la recevra par voie de succession de feu son père ce dernier décédant en 1957.Celui-ci était entré en possession de cette même maison en l'année 1924.  Madame Roinel ci-dessus en la dite année 1964 vendra ce bien à monsieur Philippe Busson toujours propriétaire à ce jour [monsieur Roinel ne semble pas avoir acquis cette maison pour l'habiter puisque ce dernier prendra pour locataires, cela en son étage seulement, madame et monsieur Ramard. Madame Ramard mettre en icelle au monde, cela en l'année 1936, un enfant lequel sera prénommé Claude Ramard. Monsieur Ramard père sera tué à la guerre de 39-45 et devenue veuve madame Ramard déménagera peu de temps après en la rue du "Petit-Fort". Propos recueilli le 20/04/2014 de la bouche même de monsieur Claude Ramard].

     

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Plan daté du 12/06/1964. Acquisition Busson-Roinel

     

     

    Acte partiel d'acquisition Roinel-Busson : Madame Renée-Amélie Roinel, sans profession, épouse de monsieur Felix-Lucien Vellutini, militaire, avec lequel elle demeure rue de la Madeleine...monsieur Philippe-Marcel-René Busson-François, céramiste...Une maison de construction ancienne en pierres et colombages, sous ardoises, ayant au rez de chaussée, une grande pièce et un cellier; au premier étage deux pièces auxquelles on accède par un escalier extérieur de pierres. Grenier au dessus. Petite cour au derrière...Cet immeuble appartient en propre à mesdames veuve Roinel, Bricaud et et Vellutini pour l'avoir recueilli avec d'autres dans la succession de monsieur Auguste-René-Jean-Paul Roinel né à Dinan le vingt trois octobre mil neuf cent quatre...L'immeuble ci-dessus désigné appartenait en propre à monsieur Auguste Roinel au moyen de l'attribution qui lui en a été faite au terme d'un acte passé...le douze mars mil neuf cent cinquante trois... pour l'avoir acquis de madame Marie-Joseph Marchix, sans profession, veuve de monsieur Lemercier, demeurant au vieux pont, commune de Lanvallay...le premier février mil neuf cent vingt quatre. Cette acquisition eut lieu moyennant le prix principal de mille neuf cent cinquante francs...[monsieur Auguste-René-Jean-Paul Roinel sera l'un des nombreux possesseurs  ayant été propriétaires de l'ancienne auberge de l'Ecu. En icelle il tiendra vers 1940 un débit de boisson et un dépôt de sable de mer. La rentabilité de son activité l'incitera à acheter la Cour de Bretagne, bien hier de Robert Remond, ainsi que cette maison à pans de bois ci-dessus vendue par sa fille au dit Philippe Busson. Son petit-fils Maurice Roinel vendra plus tard en 2003 l'ancienne auberge tenu hier par feu son grand-père. Cette auberge aujourd'hui ne possède plus aucun "pas de porte" professionnel].  

     

     

    La rue de l'Abbaye

    Dans le bas de l'amorce de la rue de l'Abbaye, au midi, se trouve être l'ancien noble logis de la Croix-Verte, XVI siècle, lequel fut fortement modifié à la fin du XIX siècle.  Au delà se devine l'amorce de la rue du Four et l'ancienne maison de Jan Lechapelier le lieu ayant été nommé en 1673 le "Carouel" ou le carrefour donnant sur les pavées du faubourg. En icelle professeront Dame Jacquemine Domalain et François Marc son époux celui-ci étant dit "Aubergiste à la Magdelaine" . Lire le chapitre consacré à la grande maison de la Croix-Verte...

     

    La rue de l'AbbayeLa rue de l'Abbaye

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     A gauche et en "fond d'image", édifiée  en pierre de maçonnaille en 1655, la maison nommée "la Cour de Bretagne". Cette maison sera dite en la dite année 1693 : "maison neufve. A gauche l'embas de cette même maison nommée en effet et en 1693 et en 1781: la maison de le Cour de Bretagne. Bien en 1693 de Carize Becheu et de son époux, Guillaume Beauchesne, desservie aussi en la dite année 1693 par le faubourg de la Madelaine, cela via la dite "Cour de Bretagne", elle portera le n° parcellaire 96 sur le premier plan napoléonien de 1811; pour sa matrice cadastrale elle sera alors le bien de François Grignard cordonnier à la Magdeleine.

     

      

    Sur la photographie de gauche, au déport de ces deux maisons l'une au derrière de l'autre, vers orient, le chemin de la Fontaine Clairet "chemin de servitude" cité plusieurs fois depuis 1671 [le caractère de la dite"servitude" de ce chemin sera confirmé par écrit le 17/06/1839 lors de la cession des parts d'indivis propres au cellier assis en le fond de la Cour de Bretagne; affaire Remont : ...une maison située au fond d'une cour ...composée d'un cellier...la dite maison des vendeurs joint du nord le jardin de madame veuve Teto, du midi madame Follen et madame Grignard avec son mur mitoyen, d'orient une ruelle de servitude, d'occident une cour...].      Nommé en 1671 "le chemin au tier" ce chemin sera indirectement cité pour la première fois en la dite année 1671 lors de la dite succession de Jan Lechapelier [...davantage un petit courtil sittué au dessus de la rue de la Baye apelle le courtil Clairette contenant saize coudees de laise joignant dun coste aux heritiers d'Ollivier Girard sieur de la Vallee austre coste le chemin au tier conduisant de la dite rue de la Baye au chemin des croix de Couaquen et d'un bout..]. Ce chemin servait et dessert toujours  la desserte de la "Grande vallée de Bretagne" bien au XVIII siècle, en 1733 exactement, des enfants du feu du noble sieur Asseline sieur du Chemin-Neuf et de la Mare pour certains de ses héritiers [cette grande vallée appartenant donc en la dite année 1671 aux héritiers d'Olivier Girard sera en effet une nouvelle citée en 1733 lors de la vente de la dite "Cour de Bretagne" laquelle fut vendue avec son cellier situé en son fond. Cet acte précise aussi la possession de la maison ci-dessous faite en 1655 et bien en son vivant de Carize Bachu ou Bacheu : ...un cellier en haut de la cour...joignant le tout du dit cellier et grenier d'un coste a maison appartenant aux heritiers de Carize Bachu et du derriere a une vallee appartenant aux enfants de Thomas Asseline...Ce chemin de servitude, le courtil et la dite fontaine Clairet seront tous trois de nouveau cités en 1799 lorsque Julien Merel, alors possesseur du noble logis de la Cour de Bretagne, achètera deux  masures de maisons situées au plus près de son logis en la dite rue de l'Abbaye. Ces deux masures acquises seront aussi assises au plus près de la première maison ici en pans de bois, maison que le sieur Julien Merel semble alors en 1799 avoir aussi déjà en sa possession : ...une masure ou un emplacement de maison situe au coste nord orient de la rue de l'Abbaye dite commune de Lanvallay qui avait autrefois son entre sur la dite rue, contenant d'enfoncement dix huit pieds  ou environ sur treize de laise compris la moitie du mur mitoyen joignant du midi a maison du dit acquereur , du nord a une masure du dit acquereur, d'occident au jardin des enfants mineurs du citoyen Farci et de l'autre part a la dite rue de l'Abbaye...une autre masure de maison situee audit lieu de l'Abbaye faisant l'encoignure du coste vers orient du chemin conduisant a la fontaine de Clairet, contenant environ huit pieds de laise sur quatorze d'enfoncement ou environ , un petit jardin au derriere de cette masure contenant environ douze pieds de laise sur quatre vingt quelques de long joignant la dite masure et jardin, du midi au chemin de la fontaine Clairet, d'occident à la grande rue de l'Abbaye et du nord a orient a l'acquereur... ].  

     

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

    Extrait du Registre des Augmentations de 1829 sur plan napoléonien de 1811 implantant avec certitude en le numéro cadastral 97 les masures ou bâtiments que Julien Mérel acheta au plus près de sa maison en la rue de l'Abbaye, au plus près du chemin menant à la fontaine Clairet aussi. Ce registre de fait implante donc le dit chemin Clairet...Ces masures ou bâtiments étaient le bien peu après 1811, avant d'être ceux de Julien Merel, de madame veuve Baron.

     

     

    A gauche la petite maison en laquelle naitra monsieur Claude Ramard en 1936; n° cadastral 91-92 sur le plan napoléonien de 1811 [pour la matrice cadastrale du plan napoléonien de 1811 elle sera alors de bien de la veuve de François Marc].  En plan central le petit escalier desservant depuis toujours le premier étage ou le logement de cette ancienne petite-forge ayant successivement appartenu, cela en en autres, aux XVIII et XIX siècles, au sieur Julien Merel marchand de fer puis à son héritière madame veuve Follen; elle sera ensuite le bien de madame veuve François Marc. Au fond de ce passage, toujours venelle de servitude, une maison réalisée en 1655, année de la réalisation de sa cheminée. Cette maison fut probablement édifiée par Carize Bacheu et son époux, Guillaume Beauchesne, tous deux nommément cités en 1693 "...Guillaume Bauchesne et Carize Becheu uune maison neufve proche nommée la Cour de Bretagne...[ici c'est la cour qui est nommée la Cour de Bretagne et non pas la maison] ; la brique en le fond du foyer est un rajout d'aujourd'hui. Cette maison sera dénommée en 1781, lors de la succession de Guillemette Této, veuve du Jacques Giffard, tous deux possesseurs du noble logis de la Cour de Bretagne, la "maison de la Cour de Bretagne". Elle sera desservie très longtemps aussi par la Cour de Bretagne ayant aujourd'hui perdu cet accès; bien de madame Carize Bacheu ou Bachu cette maison sera en effet citée en 1693 lorsque seront énumérés des tenanciers devant impôt au seigneur prieur du prieuré [Carize Bacheu était ici avec sa soeur Olive propriétaire aussi d'un jardin nommé "le jardin de l'Hôpital". Celui-ci était-il ce qui sera appelé demain "la Vallée de Bretagne" ?]. Au XIX siècle, en 1844, elle sera le bien du sieur François Grignard lequel fut en ce logis "Cordonnier" de son état; elle fut depuis le bien de feus monsieur et de madame Clerc au lendemain de la seconde guerre mondiale, garçon de Café et couturière à Paris. Le chemin Clairet pendant toute la seconde moitié du XX siècle desservira en la dite vallée de Bretagne tout un ensemble de traits ou de micro-jardins la plus part des riverains habitants rue de la Madelaine ayant ici sa propre parcelle de terre louée à l'année; la Vallée de Bretagne pour le "gros" était desservie par une autre servitude beaucoup plus importante laquelle prenait elle naissance en la cour même de l'Hostellerie du Lion d'Or assise elle en le bas de la rue de la Madelaine. Seule reste aujourd'hui en venelle de servitude cette dite venelle dite aux XVII-XVIII siècles "le chemin de la Fontaine Clairet".

     

     

     

    La rue de l'Abbaye

    Pierre de forge à fond plat pour tremper les fers à la sortie de l'enclume

     

     

     La rue de l'AbbayeLa rue de l'Abbaye

     

     

     

     

     

     

     

     

    La rue de l'Abbaye. A gauche au delà de ce mur était la cour exigüe de la Grande maison de la Croix-Verte celle-ci contenant en son sein un nombre important de bâtis en effet et cela en plus du cimetière de l'église alors attenant. Ce mur était hier le "pignon " de l'étage d'une grande maison laquelle, assise en la dite cour, possédait son embas "professionnel" en la même cour. L'accès au logement du premier étage se faisait il y a longtemps par la dite rue de l'Abbaye. Encore présente en la première moitié du XX siècle, puisque dessinée par le peintre dinannais "Urvoy" et représentée sur une cartographie, elle avait alors déjà perdu ses accès en la dite rue de l'Abbaye l'ensemble de ses ouvertures ayant été représentées sur cette même cartographie toutes murées. Cette maison au tout début du XVIII siècle, en 1718, aujourd'hui disparue, sera le bien des héritiers du feu sieur Gilles Ruellan de la Fontaine et nommée alors  "la  petite maison de la Croix-Verte".                                                                                                                 A droite et au derrière du mur ici en premier plan se dressait cette même maison; au delà de son emplacement, à droite, s'assoit toujours  le derrière de l'ensemble du bâti de la grande maison de la croix-Verte même si l'un de ses bâtis fut lui partiellement déposé dans sa hauteur. Au delà de cet ensemble était hier le cimetière du prieuré et l'église de celui-ci laquelle église venait elle presque s'appuyer en son "Chevet" sur la dite "petite maison de la Croix-verte". Voir le plan en tête de ce chapitre...Au loin, au dessus de la rivière de Rance, était hier assis au bas moyen-âge le prieuré de Saint-Malo de Dinan.

     

    La rue de l'AbbayeLa rue de l'Abbaye

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A gauche ce qui fut hier le bâti "professionnel" de la grande maison de la Croix-Verte. A gauche en effet l'ancienne porcherie; au delà du lavoir, aujourd'hui murée, l'ancienne grande porte des grandes écuries; face à vous, perpendiculaire aux dites anciennes grandes écuries disparues, se trouve être l'ancienne petite écurie laquelle fut construite à l'emplacement du "transept" de l'église du prieuré qui fut détruite peu après 1792. Au delà à midi dicelle est toujours l'ancienne maison du prieur que nous ne voyons pas ici sur cette photographie; cette grande écurie était aussi desservie par la cour des dépendances de la maison du prieur, cour située au midi de la dite maison du prieur. En premier plan, aujourd'hui gazonné, l'emplacement de l'extrémité sud de l'ancienne petite maison de la Croix-Verte. Sur la photographie de droite, sur les hauteurs, s'aperçoit l'emplacement de l'ancien prieuré de Saint-Malo de Dinan et sa chapelle de St-Joseph elle toujours existante aujourd'hui. Cette chapelle fut ici édifiée au XV siècle lors de la démolition de l'église originelle de ce prieuré. Lire le chapitre consacré à ce prieuré ainsi qu'à son église.

    La rue de l'Abbaye

    Le bas de la rue de l'Abbaye et le viaduc réalisé en 1852. A gauche les ruines d'une ancienne maison qui fut le bien de Pierre Salmon tanneur sur le port de Lanvallay en 1827. Cette ancienne maison entièrement faite de pierres fut édifiée hier en amont d'une maison à pans de bois alors beaucoup plus vieille. Cette maison construite de pierres, d'après la mémoire d'un ancien, s'écroula en le milieu du XX siècle. A droite l'une des autres maisons du dit sieur Pierre Salmon, maison laquelle venait à occident s'appuyer sure la dite "Petite maison de la Croix-Verte". Cette même maison sera ensuite, cela à la fin du XIX siècle, le bien du sieur Guillaume Této.

     

     

    La rue de l'AbbayeLa rue de l'Abbaye

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vers 1930. A gauche et à droite en la rue de l'Abbaye une ancienne maison à pans de bois laquelle aujourd'hui, malheureusement, n'existe plus; à gauche est le dessin de Jean Urvoy. L'encorbellement de celle-ci semble avoir été beaucoup plus important, ou avancé, que la dernière maison à pans de bois encore présente en le bas de cette rue.

     

     

     

    La rue de l'Abbaye

    Aujourd'hui ce même emplacement de maison

     

    La rue de l'AbbayeLa rue de l'Abbaye

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En descendant la rue de l'Abbaye...

     

     

    La rue de l'Abbaye

     

     

    La rue de l'Abbaye

     

    La rue de l'Abbaye

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                   

     

    La rue de l'Abbaye

    Lors de sa réhabilitation cette maison reçu deux nouvelles ouvertures au premier étage avant inexistantes auparavant. Pour ce faire l'ossature bois fut partiellement modifiée même si ces mêmes nouvelles ouvertures aujourd'hui semblent toutes deux originelles.

     

    - Contrepoussée au nord/orient par la maison ayant appartenu en 1693 à Carize Bacheu cette maison à pans de bois fut le bien entre 1839 et 1846 de la dite "veuve Follen". Qui était cette dernière ?                                                                                                                                               - Cette maison à pan de bois semble avoir été le bien en 1799 de Julien Merel alors veuf de Jeanne-Nicole Briand. Celui-ci, quelques années après, en l'an 1802, prendra pour nouvelle épouse Marie-Jeanne-Olive Follen née de Pierre Follen et de Anne-Marie Cabaret. Née de Jeanne-Nicole Briand la première femme de son père Jeanne Marie Merel prendra pour époux le propre frère de Marie-Jeanne-Olive Follen cette dernière ayant été la seconde épouse de son propre père.                                                                                                                                           - Charles-Louis Follen, alors frère de la dite Marie-Jeanne-Olive Follen, entrera t-il en la possession de cette même maison par son union contractée avec Jeanne-Marie Merel la fille du dit sieur Julien Merel hier possesseur en 1799 de cette même maison ?  La réponse semble être " un peu plus compliquée" puisque la matrice cadastrale établie ici propriétaire, vers 1820, la veuve de feu monsieur Marc François hier aubergiste en la grande maison de la Croix Verte; cette maison pour ce même acte appartiendant en même temps à ses enfants tous dits "héritiers"...Source : Matrice cadastrale de Lanvallay 1er plan. Comment Dame Jacquemine Domalain, veuve du dit François Marc, dit aubergiste à la Magdelaine, entra t-elle en la possession de cette petite maison à pans de bois ?                                                                        Dame Jacquemine Domalain, la dite veuve de "François Marc et Enfants", semble devoir entrer en la possession de cette petite maison à pans de bois peu de temps après la mort de Julien Merel lequel décéda le 29/12/1812 elle même étant dite veuve le 19/04/1813. En effet cette dernière au lendemain de la mort de son mari mettra en vente par "adjudication" l'auberge de la Grande Croix-Verte" hier tenue par feu son mari le dit sieur François Marc. Lors de cette vente Charles-Louis Follen ci-dessus sera dit "tuteur" des trois enfants mineurs de Dame Jacquemine Domalain...Des liens ainsi unissaient donc et Dame Jacquemine Domalain et Charles-Louis Follen. Charles-Louis Follen à t-il vendu la dite petite maison à pans de bois, bien hier de feu son beau-père et beau-frère, à la dite Jacquemine Domalain afin de permettre à cette dernière de retrouver un toit au lendemain de la vente par "adjudication" de l'auberge hier tenue par feu son époux ? A un moment non déterminer de notre histoire Charles-Louis Follen semble cependant avant 1839 devoir récupérer la petite maison à pans de bois bien hier du père de Jeanne-Marie Merel son épouse. En effet cette même maison à pans de bois sera beaucoup plus tard, le 23/02/1866 exactement, déclarée être le bien de Jeanne-Marie Follen leur propre fille à tous deux cette dernière étant dite en ses murs "rentière" de son état.

    -Charles-Louis Follen sera dit marchand-tanneur et marchand épicier en la paroisse de Lanvallay. Il est fort probable que cette maison qui fut "forge"  fut aussi le siège de cette épicerie laquelle, tout aussi probablement, fut tenue par la femme de Charles-Louis Follen la dite Jeanne-Marie Merel.Cette dernière a t-elle en icelle tenue épicerie au lendemain du départ de la dite Dame Jacquemine Domalain ?                                                                                            - Donc entre  1839 et 1846 cette même maison sera de nouveau le bien de Charles-Louis Follen et Jeanne-Marie Merel son épouse cette dernière étant citée plusieurs fois propriétaire de ce bien et notamment "veuve" en la dite année 1846: ...la dite maison joint du nord le jardin de la veuve Teto, du midi madame veuve Follen et madame Grignard avec mur mitoyen, d'orient une ruelle de servitude et d'occident une cour...sources : acte relatif à l'indivis qui fut appliqué entre 1839 et 1846 sur la maison-cellier situé en le fond de la Cour de Bretagne; affaire Remont. Vente par adjudication de l'auberge de la Croix-Verte; lire ou relire le chapitre consacré à la Grande maison de la Croix-Verte.

                                                                                                                             

     

    La rue de l'AbbayeLa rue de l'Abbaye

     

     

     

     

     

     

     

     

    XVIII siècle. Anciennes maisons assises au sud/est de la rue de l'Abbaye face à occident et au prieuré. Cet ensemble sera en 1827 l'un des bien de Pierre Folen alors maréchal à la Magdelaine.

     

     

     

     

     

     

     

    La rue de l'AbbayeLa rue de l'Abbaye

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En le haut de la rue de l'Abbaye ces maisons furent construites elles aussi avant1811 présentes qu'elles sont sur le premier plan napoléonien. Elle sont cependant très certainement postérieures aux différents maisons situées en faces et assises à orient tout au long de la rue de l'Abbaye quand on monte celle-ci. Sur la photographie de droite au milieu du XX siècle, vers 1950,  en la maison en premier plan était établi en celle-ci un tonnelier lequel tenait aussi en icelle un atelier de vannage. La petite maison avant celle-ci, ici aux volets verts, était elle aussi en 1827 l'une des maison du dit sieur Pierre Salmon tanneur à la Magdelaine de son état. Les deux maisons récentes situées elles aussi en amont de la précédente elles alors n'existaient pas; ici étaient en 1827 des jardins appartenant au sieur Guillaume Této marchand à la Magdelaine.

     

     

    La rue de l'Abbaye

    Le dessous de l'arche du viaduc enjambant la rue de l'Abbaye. A gauche du pilier se voit une ancienne tour de gué laquelle, du XIII siècle, à pris le nom de l'ancienne tour de Saint-Catherine laquelle fut détruite en 1786 pour la réalisation du nouveau grand-Chemin. Sur le plateau au dessus de celle-ci se dresse la sous-préfecture là ou l'histoire implante le premier château-fort de Dinan. Il ne faut pas confondre celui-ci avec la motte féodale représentée sur la tapisserie de Bayeux  laquelle en vérité était là où Rolland de Dinan, au XII siècle, fera bâtir le château-fort de Léhon.

     

    La rue de l'AbbayeLa rue de l'Abbaye

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le débouché de la rue de l'Abbaye lequel fut probablement réalisé avant la réalisation du Viaduc, dans les premières heures du XVIII siècle, puisqu'il est représenté sur le 1er plan napoléonien de 1811. Toutefois sur les différents  plans de Garangeau, lesquels furent édifiés à la charnière des XVII et XVIII siècles, vers 1695-1700,  ce débouché n'apparait nullement puisque cette très ancienne voie alors toujours "naturelle" est représentant traversant sur une ligne presque rectiligne la dite "vallée de Bretagne". A l'origine ce chemin devait probablement avoir pour principal but la desserte de la dite "vallée de Bretagne" au travers de tout un ensemble de servitudes. Ce débouché naturel probablement aménagé lors de la réalisation du viaduc est-il antérieur à la dite venelle de servitude menant hier, en 1671, et cela au travers de la vallée de Bretagne, à la dite fontaine Clairet ? il confesse debvoire our chacun et de lautre deux sels six deniers monnoie au jour de Saint-Gilles foire a Dinan; savantaige un petit courtil sittue au dessus de la rue de la Baye appelle le courtil Clerette contenant saize coudees de laise joignant dun coste au heritiers d'Ollivier Girard sieur de la Vallee austre coste le chemin au tier conduisant de la dite rue de la Baye au chemin des Croix de Couaquen et dun boult a terre de Mace Douillet...  

     

    La rue de l'AbbayeLa rue de l'Abbaye

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce vieux chemin séculaire cité au XVII siècle "L'Envay" sera dénommé en 1811, sur le premier plan napoléonien: "Le chemin de la Magdeleine au vieux Bourg".

     

    Ci-dessus l'ancestral chemin nommé aujourd'hui "le Mont en Va" lequel, en 1693, sera nommé l'Envay. [Françoise Lesné et enfants deux maisons et deux jardins proches le hault Envay] Ce chemin séculaire desservait il y a très longtemps en quelque sorte lui aussi depuis le pont à Dinan le vieux bourg de la paroisse de Lanvallay mais cela pour son tout petit menu. Ce chemin étant non carrossable le bourg de Lanvallay était alors principalement desservi pour le "gros" par le déjà très vieux chemin venant du château de Dinan ce enjambant la Rance au plus près de l'abbaye de Saint-Magloire de Lehon .                                                                                         L'actuelle dénomination "chemin du mont en Va" tenant son appellation de "l'Envay"  cette dernière appellation plonge probablement son origine dans le mot Lanvallay lui même cela dans le sens où ce chemin menait effectivement en la dite paroisse de Lanvallay. En effet en son amorce sera en 1693  positionnées des maisons et jardins dits proches "de Lenvay".                       Avant la réalisation du Cheminneuf, aujourd'hui rue de la Madelaine, lequel chemin apparaitra lui au tout début du XVI siècle, le cheminement de la rue de l'Abbaye était-il à l'image de ce chemin non carrossable appelé aujourd'hui le Mont en Va ?                                                         Le cheminement de l'actuelle rue de l'Abbaye apparait pour la première fois en 1543 nommé alors en une charte: d’autre coste le chemin de labbaye quel conduist es Croix de Coïsquen. Ce menu "chemin",  alors non carrossable en son étirement, mènera vers orient par sa sortie, et cela probablement dès ses premières heures, en un autre ancestral chemin lui menant en la paroisse de Coëtquen. Ce second chemin naturellement devait probablement s'acheminer dans la continuité linéaire de l'actuel chemin du Mont en Va, continuité sur laquelle sera réalisée l'actuelle rue du Lion d'Or en l'année 1852, alors nouveau chemin enjambant aussi à occident la Rance cela sitôt la terminaison de la réalisation du viaduc de Lanvallay.                             Pour le "menu" seulement le dit "chemin de labbaye quel conduist es Coix de Coisquen" ce dernier menant en 1543 sur la grand-route de Coëtquen, chemin toujours nommé aujourd'hui "rue de l'Abbaye" par ailleurs,  reliera probablement et inlassablement en effet, et cela pendant tout le bas mayen-âge en traversant la "Vallée de Bretagne" , empruntant ses servitudes,  le faubourg du prieuré du Pont à Dinan  à l'ancestrale paroisse de Lanvallay débouchant ainsi au plus près et de la dite "Fontaine Clairet" et du "Haut Envay";  et le prieuré du pont et la ville épiscopale de Saint-Malo de L'Isle ; il en ira aussi ainsi certainement pour la ville épiscopale de Dol.

     

    La rue de l'Abbaye et le jardin de l'Hôpîtal

    Il existe dans la "Vieille Côte" une fontaine ancestrale assise au plus près de l'actuel débouché de la rue de l'Abbaye; cette montée elle aussi ancestrale traverse ce qui fut hier le village des Croix. Faut-il voir au travers de cette rude montée ce qui fut hier le dit chemin conduisant aux Croix de Couaquen ? Faut-il voir aussi en cette très vieille fontaine la dite "fontaine Clairet" ? Cette fontaine fut il y a peu la victime de l'affaissement d'une partie de la vallée la surplombant saccageant ainsi toute sa voute...

     

     

    1693. Les tenanciers de la "rue" de labaye

     

    - La demoiselle des Fontaines Ruellan possède uune maison du costé du midy de la Grande Croix Verte et jardin du prieuré et un jardin au hault de la dite rue [Ici Roberte Charton laquelle épousa Gilles Ruellan sieur des Fontaines. Roberte Charton était la petite-fille de Charlotte Marot et de ce fait l’arrière petite-fille aussi de Robert Charton sieur de la Richardais en Taden. De son vivant Gilles Ruellan fut Notaire royal et Alloué de Plouer].

     - Le sieur Pestel pocede du mesme costé portion de maison et jardin qui fuet a Nicollas Dutertre [fils de Guillaume Dutertre et de Guillemette Busson. Nicolas fut nommé le 31/03/1636 au prieuré de la Magdelaine].   

     - Le sieur dit Beranger Rolland [ Pierre Rolland sieur de Béranger en les Champsgéraux. Il était l'un des neveux de Guillemette Rolland dont la pierre tumulaire est aujourd'hui exposée en le bas de rue de l'Abbaye] uune maison et jardin au boult qui fuet aux Moncoqs.  

     - La ditte veufut Ollive Becheu [ou Olive Bechet. Fille de Yvon Bechet, Bechu, Baschu ou Becheu et de Jeanne Beauchesne, elle fut nommée le 25/06/1625] et Carize Becheu pocede le jardin de lopital [est-ce ici l’ancien prée du prieur situé lui en la paroisse de Saint-Sauveur de Dinan ? Logiquement cela ne se peut puisque celui-ci était situé de l'autre côté de la Rivière. Ce jardin serait-il l'endroit en lequel fut présente au XIII siècle l'ancienne maladerie ou léproserie ? Si cela était alors cette dite Léproserie aurait été assise au plus près de l'actuelle rue de l'Abbaye au derrière de notre prieuré. L'appellation donnée à ce jardin aurait gardé en ses lettres le souvenir de cette ancienne "léproserie"  la présence de celle-ci étant stipulée en une charte rédigée en 1219]   

                                                                                                                                                                   - Françoise Lesné et enfants deux maisons et deux jardins proches le hault Envay [Fille de Guillaume Lesné né en 1625 et d’Olive Loste ou Lhoste. Son oncle Maurice sera Capitaine ou gouverneur de la ville de Dinan. Cette famille posséda la terre de Pelineuf ou Pelineuc en Lanvallay. La terre du Haut Envay renvoie ici à l’actuel chemin nommé : le Mont en Va. Ce chemin, longeant la Rance, réuni sur la plateau de Lanvallay la dite rue de l’Abbaye et l’ancien bourg de Lanvallay. Nommé Envay ay XVII siècle peut-on faire un rapprochement orthographique entre le terme Envay et le nom de la paroisse de Lanvallay ? ].                              - Monsieur Maingard de la Vallée de Clouges    

     - Les enfans Ollivier Pous et Carize Harel uune maison cellier cour fontaine et petit jardin desrière. 

    - La dite Jullienne Becheu et enfant Pierre Guerin uune maison et jardin desrière

     - Jan Louisse et Anne Forest uune maison cellier et jardin desrière   

     - Le dit François Dubois uune maison qui fuet a Amaury Richeux [la famille Richeux sera pendant plusieurs générations en possession de la terre dite du Lohier, terre située au plus proche de l’église paroissiale de Lanvallay. Le premier possesseur fut Amaury Richeux premier du nom] et jardin desrière. 

     - Jane Pou et fils uune maison et petitte section ou plancher de jardin. 

    - Nicollas Dutertre et enfants deux maisons et jardin desrière [l'une des caractéristiques de la rue de l'Abbaye c'est que chacune de ses maisons possédait une petit jardin en son derrière tous ces jardins étant situés en contrebas de la dite "Vallée de Bretagne". Ces jardins étaient privatifs et non desservis par une servitude. La seule servitude présente ici semble avoir été le seul "chemin de la fontaine clairet", chemin desservant la dite "Vallée de Bretagne"]. 

    - Emmanuel Bregain sieur de Connes pour uune maison qui fuet a Pierre Hamelin

     - Jan Guerin maison et jardin. 

    - Les enfants de Lesnart Douillet (fils de Léonard Douillet et de Pasquière Rebour. Léonard et Pasquière naissent tous deux vers 1580 puisque leur premier enfant nommé Gilles naitra le 20/11/1600. Ce couple aura au moins sept enfants dont Mathurin lequel verra le jour le 03/09/1614. Au regard de la chronologie il est cependant possible que Leonard ci-dessus soit le fils de Léonard et de Pasquière. Lorsque se fera le partage  Lechapellier-Rolland en 1671 le fils de Leonard et de Pasquière, Macé Douillet né le 18/12/1605 pour le nommer, sera en cet acte cité comme étant propriétaire d’un Courtil sis rue de l’Abbaye) un logix jardin et verger desrière.         

    - Les enfants Julien Harel uune maison et petit jardin au hault de la rue [Nés de Julien Harel et son épouse   Yvonne ( ?) Hamelin].                                                                                                            

    - Pierre Lemaugnier une maison qui fuet a François Barbe et jardin en hault de la dite rue.              

    - Monsieur de Prelaute (Percevault) et sa fille pocede la vallée de Clairette [Cette vallée tire son nom de la présence d’une fontaine nommée la Fontaine Clairée. Cette fontaine sera elle aussi citée en 1671 lors du partage des biens Lechapellier-Rolland. Cette vallée était-elle sitée en le prolongement de la dite vallée de Bretagne ? Aujourd'hui en cette vallée, hormis un puits situé en sa partie basse et un second privatif, il n'existe plus aucune fontaine. Toutefois, positionnée en sa partie haute, il existe un endroit en lequel régulièrement il faut faire un rajout de terre le sol en cet endroit de la vallée se creusant toujours. La dite fontaine Clairet était-elle ici en ce même endroit ?] au haut de la dite rue de labbaye savoir sy elle relève du prieuré…voir la veuve du feu sieur de CussillyeLechapellier (Autre orthographe du sieur de Cucillé. Cette famille en 1693 descend de Josselin Lechapellier et de Jeanne Lerenec. Josselin Lechapel(l)ier est le premier sieur de Cucillé cité. Né en 1557 il décédera très âgé, le 25/01/1647. Sieur de Cucillé il sera aussi le possesseur de l’auberge des Trois rois, auberge assise au port de Dinan à droite à la sortie de la rue du Petit-fort. Aujourd’hui à l’emplacement de cette auberge se positionne le départ de la rue du Port, dès la boulangerie passée].                                                                                                                  

    - Margueritte Louvier (?)  Ollive et Claude ...un logis et jardin qui fuet aux Sougnet.                        

    - Jean Goujon un cors et jardin.                                                                                                            

    - Jean Ribau(l)t un cors et jardin.                                                                                                         


     

    La rue de l'Abbaye et l'ancienne léproserieLa rue de l'Abbaye et l'ancienne léproserieLes petits jardins privatifs de la Vallée de Bretagne

     

     

     

     

     

    La rue de l'Abbaye et l'ancienne léproserieLa rue de l'Abbaye et l'ancienne léproserieLa Vallée de Bretagne surplombant les ports de Dinan et de Lanvallay.

     

     

     

     

    La rue de l'Abbaye et l'ancienne léproserieLa rue de l'Abbaye et l'ancienne léproserie

     

     

     

     

     

    La rue de l'Abbaye et l'ancienne léproserieLa rue de l'Abbaye et l'ancienne léproserieLe noble logis de la Cour de Bretagne et la dite Cour de Bretagne tous deux regardés depuis la dite "Vallée de Bretagne".

     

     

     

     

     

     

     

    Autres tenanciers assis proches du prieuré :

     

    - La maison du Vieux Connant ( ?) sur le quay en la paroisse de Saint-Malo de Dinan apartenant à noble homme de la courbure Aoustin sieur de la Vigne. Coté 372-374 [Laurent Aoustin lequel, né vers 1620, prendra pour épouse Bertranne Legrand. Laurent aura pour père et mère Julien Aoustion et Françoise Cohue Julien ayant été chirurgien de son état. Cette propriété, située au pied du Saut à l’Ane, est voisine de l’ancien moulin de Beaudouin situé 50 mètres en amont, à l’extrémité du quai de Dinan, côté Dinan. Marie-Rose Jan, fille de Marie Aoustin et de Raoul Jan et petite-fille de Laurent ci-dessus sera dite demoiselle de Beaudoin son époux étant Vincent Leroy sr de la Billardais en Taden. Sa sœur Hélène Jan sera l’épouse de Christophe Lesné sr de Pélineuf en Lanvallay. A noter le fait aussi que le dit Raoul Jan ci-dessus était le propre petit-fils de Macé Marot et de Guillemette Rolland sieur et Dame du Cheminneuf dont la pierre tumulaire aujourd’hui est positionnée dans la bas de la rue de l’Abbaye]

    - Julien Oriou et Alaine Bezart la maison du Sault à lasne St-Malo (en la paroisse de St-Malo, aujourd’hui la vallée des Chênes ou la côte surmontant la Courbure) doit le jour de la Chandeleur 3 sols 2 chapons. Cotte 418.

    - Antoine Bouzin la somme pour le clos au Prieur jadis [peut-être la "Prée du prieur"] les Petits champs Jehanne. 1 boisseau de froment 1 chapon. Coté 160.                                               

     - Juliette Bécheu veuve Pierre Guerin oultre les 12 sols boisseaux pour la Vallée terre cy dessus doit en sols de terre de 10 seillons à la Mainette un boisseau de froment.                                           

    - Alain Labbé demeurant au village de Réhanet en Lanvalay.

     

     

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