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- 1724. Etablissement de la levée des différentes impositions.
1724
La levée des Aveux
En l'année 1724, le 24 aout exactement, quelques années après le procès ayant opposé et le prieur et les consorts Gigot, sera lue en les églises des paroisses de Lanvallay et de Taden une lettre laquelle, rédigée par le procureur fiscal du prieuré du pont, demandera à l'ensemble des vassaux du prieur de bien vouloir établir leur aveu respectif, aveu par lequel chaque vassaux devait reconnaitre devoir rente seigneuriale. Ces rentes, dues par chaque foyer relevant de la juridiction du prieuré, étaient applicables sur l'ensemble des biens détenus que ces derniers soient des maisons, des jardins ou tout autre chose. Faute de déclaration dans un délai de trois mois imposé chaque vassal était passible à ses frais d'une procédure judiciaire poursuivi alors par le seul procureur fiscal du prieuré. Cette lettre ou ces lettres seront toutes lues lors des prônes d'une messe les prônes étant une prière au cours de laquelle étaient lues aux "vassaux-paroissiens" d'une seigneurie les différents actes officiels, ordonnances royales ou religieuses. Nous pouvons penser qu'il y eu pour le prieuré la lecture de différentes lettres identiques, supérieures au nombre de deux ici énoncé, puisque le grand bailliage du prieuré étendait aussi sa juridiction en les paroisses de Crehen, de Pleudihen, du Plessis-Balisson et de Miniac-Morvan également puisque l'entretien de cette dernière relevait aussi du fermier général du prieuré du Pont. Voir le second acte ci-dessous confirmant ce fait [a la lecture de cet acte il semble y avoir eu aussi un deuxième bailliage relevant de la seule autorité du prieuré, celui de la Chandeleur. Quel était ce dernier celui-ci vassal du premier ? Celui-ci reprenait-il les différentes rentes dues au dit jour de la Chandeleur ?] .
Image 3873-3874
Le 24 aoust 1721
L’on donne avis a ceux ou celles qui
Possedent des maisons, jardins et autres
Heritages sittués au faurbourg de la
Magdelaine du pont a Dinan rues de
L’abbaye, du four, et aux environs des dits
Lieux relevoint prochement de la dite
Seigneurie en juridiction du prieuré de
La magdelaine du pont a Dinan soubs le
Fieff et grand bailliage dependant du dit
Prieuré, mesme soubs celuy de la
Chandeleur aussy en dependant ;
Ayent a donner dans trois mois
Des aveus et tenues ( les fermes) aux seigneurie
Et juridiction du dit prieuré pour
Tout delay ; comme aussi ceux
ou celles qui ne doivent seulement
que des charges et rentes foncières
pour chacun an, soit par grains ou
en argent sur leurs maisons et
héritages, sont pareillement
asservis den donner dans le dit
temps des écris de nouvelles
reconnoissances devant
nottaires, et exiberont
en sous sein (sous leur signature)
les dittes tenues et
nouvelles reconnoissances
et faute a eux d’y satisfaire
ils seront pour cet effet assignés
a leur frais a la requeste et
diligence du sieur procureur
fiscal dycelle pour les y
faire condamner.
Fait la présante pour estre
leue et publiée au prosne en la
grande messe de la paroisse de
Lanvallay ayant le dimanche
Vingt quatriesme aoust mil sept cent vingt sept ;
Soussigné et certifie avoir lu le présent au prosne de
Nostre grande messe le 24 aoust 1727. Prioul recteur de Lanvallay.
Recu cinq sols.
Controllé à Dinan le 27 aoust
1727. Recu douzes sols.
Une copie de cette lettre sera donc rédigée pour la paroisse de Taden et lue en cette même paroisse.
Ci-dessous une partie de l'écrit confirmant que l'entretien de l'église de Miniac-Morvan était bel et bien à oa charge du fermier du prieuré du Pont.
Comme la saison ne permet pas de travailler à la massonne [la maçonnerie extérieure] ; j'ai pris des arrangements pour travailler au mois de mars prochain à l'église de Miniac. Je n'ai pas été à Dinan, aussi je n'ai pu parler au Sieur Salmon vostre fermier; voulés vous bien lui marquer de s'arranger pour me faire toucher trente à quarente pistolles pour le premier jour de mars prochain pour les matériaux. Savoir la chaux, la pierre et le bois; je désirerois que votre maison fut en état d'en faire les devances, c'est ce que je ne puis faire à ...
« - 1619-1620. Les plus vieilles réparations du moulin, du four à ban et du logis du prieur.- 1761-1762. Maistres Legault et Lohier procureurs du prieuré et de l'abbaye royale de Lehon »
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