• Les rêves Marcelins

     

    Les rêves Marcelins

     

    Que devient le ciel sur les Monts bleus

    Sombrant dans l’abysse ténébreux ?

     

    Il me revient à la mémoire

    Des danses , enivrantes et lunaires;

    Votre regard orné de lumière

    Où l’ange allume les jeunes étoiles;

    Et vos bras pleins d’ivresses gourmandes;

    Et votre peau vêtue du satin

    Que jalouse l’intrépide matin.

    Je me souviens d’un rêve…Silence !

    Le ciel écoute la valse sans bruit

    De nos pas dans l’Hymne sensuel

    Puis écoutez, tendre fruit charnel,

    Le noir envieux de nous languit.

     

    Ecoutez le jour coléreux

    Impatient et impétueux.

     

    Il me revient à la mémoire

    Une nuit saoule, ivre de ma jeunesse…

    J’entends votre joie magicienne

    Quand j’ai cueilli dans le Grimoire

    La plus belle des Eternités

    Pour vous vêtir d’Or et d’Azur ;

    Notre danse, comme un fruit frais et mur

    Abreuvant les dieux séculiers

    Parfume encore le doux présent.

    Et si la jeune lueur sauvage (1)

    Etouffe notre temps dans son sillage...

    Qu'importe, l’Espoir est mon offrande.

     

    Le jour se soulève silencieux

    Irisant le ciel de notre feu.

     

    Pour Marcelle.  Dimanche premier Février 1998.

    Jean-Pierre

     (1) le temps qui passe

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