• - Embarcadères au port de Lanvallay...

     

    Embarcadères au port de Lanvallay...
     
    Peut être une image de pont
     
    Ci-dessus sont les deux anciens débarcadères devenus aujourd'hui que de simples galeries "couvertes" ; elles seront en effet reçu dans le corps même du chemin de halage lorsque celui-ci sera réalisé peu après 1829.
     
    L'actuel halage Hamon Ferron en 1829 en effet n'existait pas encore.
    En la première partie du XIX siècle venait effectivement mourir au plus près de l'eau que l'extrémité de grands jardins reliant alors la rue du Four à la rivière de Rance; ces derniers étaient cependant entourés de leur propres pourprins.
    A la hauteur de l'actuelle et ancienne tannerie, tannerie bien professionnel au XVIII siècle du sieur François de la Ville Allée, de son vivant "procureur du roi à Hédé" en 1786, une longue passerelle à nord reliait l'extrémité commune de tous ces jardins au milieu du pont lui même; le passage de servitude menant en 1786 au travers de jardins à cette passerelle, à cette chaussée, sera nommé le passage des tanneurs.
     
    La passerelle sera en 1786 nommée quant à elle : la chaussée des moulins.
    Au delà de cette même extrémité et vers nord il n'y avait donc plus aucun jardin, plus de terre, il n'y avait que l'eau, une eau venant en contact direct avec un bâti alors présent celui-ci assurant déjà l'angle avec le carouel de la Magdelaine; l'eau de la rivière ici même touchait aussi deux arrières cours, cours avant toute chose de déchargement pour toutes marchandises arrivant ici même par la Rance.
    Ce bâti en pans de bois, cité par actes écrits en 1671, sera entièrement démoli en 1829 pour être ensuite entièrement reconstruit...
     
    Ce bâti premier sera décrit en son intérieur en 1671; il comprenait alors plusieurs cuisines, plus embas, plusieurs étals, des galetas, plusieurs chambres et pièces en lesquelles était entreposé le sel...et en 1671 que du sel.
    Bien du sieur "Cuccillé Jan Lechappelier" ce bâti possédait aussi cour et en celle-ci également des dépendances et toilettes à deux trous avec anneaux ; le tout était relié directement à la rivière pour les besoins du déchargements de produits divers parvenant jusqu'ici par la seule voie de l'eau. En 1671pour le dit Jan Lechappelier ces mêmes produits semblent avoir été principalement que du sel.
    Ainsi dès l'année 1671 directement depuis la rivière en ces mêmes cours intérieures seront de cette façon débarquées diverses marchandises, et ce fameux sel chargés de taxes pour le dit sieur Jan Lechappelier.
     
    Peut être une image de carte
     
    Il en sera alors de même pour le logis d'à côté lui aussi possédant cour intérieure, lui aussi possédant dépendances et accès à la rivière. Celui-ci en 1638 appartiendra à Guillaume de Serville sieur des Vieilles-Navières en Evran de son vivant "fermier général" des biens temporels du prieuré lui même.
    Ce dernier mourra lors d'un voyage devant l'amener à Paris laissant alors seule à la tête de sa dite ferme temporel son épouse, Laurence de la Haye. En 1693 ce logis sera toujours entre les mains des héritiers des dits de "Serville" alors dits cette fois "sieur des Marets" en la rue du Four...L'un deux au lendemain de la Révolution sera l'un des premiers maires de Lanvallay, sera l'un des multiples possesseurs du château de la Landeboulou.
     
    Lorsque sera réalisé au lendemain de 1829 le halage aujourd'hui existant, le halage et son extrémité l'encrant au pont, seront réalisés en ce même endroit en sa structure profondes deux galeries, deux petits tunnels afin de toujours pouvoir continuer d'assurer "directement" ce même débarquement de marchandises diverses depuis la rivière.
    Arrivait alors au port de Dinan pas que du bois de charpente bien sur mais aussi en effet tout un ensemble de marchandises diverses dont notamment notre fameux sel et le cidre par exemple.
     
    Au XVIII siècle les dépendances de ces deux cours, toutes deux distinctes l'une de l'autre, deviendront toutes deux des ateliers de filatures...en notre temps présent toutes deux sont devenues des jardins clos de murs entièrement ouverts au ciel.
    Les galeries aujourd'hui toujours existent...le sel n'y transite plus, et le cidre non plus.
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