histoire de lanvallay
Les Epeires Sots . Trop épris de femmes aux vagues regards, Icônes maculées et par tous aimées, Mille viscères toujours brulent en ces naufrages... Et des destins seuls meurent assassinés. J’ai encore posé aux bords de mes lèvres Le vieux gout âcre de...
Lire la suiteLes Rivières d’Automne Ô nos vies ! Livres sans âge, recueils enfiévrés, Vous êtes toutes les flots de longues eaux intrépides Et s ans fin ; le Nil serpente-il l’Eternité ? Mais vos ires enragent, écument, roulent et expirent Sur tous les sables. Chimères...
Lire la suiteL’Eternité Je voulais dessiner sur l’air Fripon Le tendre mot, soulever le voile nu Du jeune jour étirant sa brume Et verser en terre le chant d’un songe ; Je voulais creuser le lit des rivières Pour semer dans une eau limpide et claire Le reflet d’une...
Lire la suiteLes Enfants sans nom Ecoutez notre clameur quant tant de nos fruits légers S’écoulent en les creux de ventres rougis par les Epées, Quand vos gouffres, inassouvis, recueillent nos grains semés... La nuit râle et les corps glissent en des humus ouatés....
Lire la suiteLes Matins sereins J’aime la tiède pluie, le vent, Les fleurs épanouies, Ce sont les mots Satin D'une Aube née sur les champs ; J'aime sa brume qui gémit Aux fonds des sillons pleins. J’aime vos rêves indolents, Le flot d’une lune sereine; J’aime le rire...
Lire la suiteLes Yeux de l’Outre-tombe - la Résurrection - J’aimerai en le Monde sans faille Voir les vers en mon corps osseux, Sentir l’humide plaine au ventre noir Brûler la loque de ma peau fade, Humer le cri des bois sans cieux Pourrissant dans l'Entresol moite....
Lire la suiteIl est préférable d'affronter une fois dans sa vie un danger que l'on craint que de vivre dans le soin éternel de l'éviter Le Marquis de Sade Le Quai des oubliés Crevez l’Outre de tous les vents salés Laissant aux bords de noires rues pavées Nos fragiles...
Lire la suiteLes rêves Marcelins Que devient le ciel sur les Monts bleus Sombrant dans l’abysse ténébreux ? Il me revient à la mémoire Des danses , enivrantes et lunaires; Votre regard orné de lumière Où l’ange allume les jeunes étoiles; Et vos bras pleins d’ivresses...
Lire la suiteLa Putain des rues Mais hurle donc, jeune putain des rues Quand la pluie bruine et ose entreprendre Les courbes chemins incestueux De ton corps si plein d’amertume ; Quand seule l'acide froideur des vents Blesse de ton cul la fesse soucieuse... La frêle...
Lire la suiteLes Etoiles cendrées O sombres Nuits ! Séculaires compagnes… La couleur si noire de vos songes Envenime les maux où brille l’Onde ; Ecoutez gémir nos corps las, Les étoiles aussi meurent de froid. Frémissez et versez nos cœurs Où la lune prend sa douce...
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