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histoire de lanvallay

-Les Tableaux peints du Pont à Dinan.

-Les Tableaux peints

1892.
Albert Robida
[1848-1926]

 

-Les Tableaux peints

Le Garengeau

Peinture sur toile d'Eric Lemoine. 2011.
Ce tableau  me fut offert.
Il représente le grand architecte militaire du roi Louis XIV lorsque Garengeau vint à Dinan faire le relevé des plans militaires de cette ville, elle aussi stratégique, pour les armées du roi.
Interprétation personnelle de l'artiste. Garengeau est ici en train d'étudier la topographie du lieu; en arrière fond se dessine le vieux Pont de Dinan surmonté de sa séculaire ville militaire (Les différents plans de Dinan établis par l'ingénieur Garengeau le furent entre 1693 et 1701).

 

 

-Les Tableaux peints

 L'une des très rares peintures dédiées au Talard de Lanvallay

 

-Les Tableaux peints

Torpilleurs au port de Dinan.
Carte postale de monsieur Eric Lemoine

 

  

-Les Tableaux peints -Les Tableaux peints -Les Tableaux peints

 

1736                                                                             1787

 

Le port de Dinan vu au travers de ses tableaux.

 

La maison du sieur Dugué.
Ci-dessus est un ensemble de bâtis du XVIII siècle présents au Pont à Dinan (Depuis des siècles et des siècles on ne dit pas "le port de Dinan" mais " le Pont à Dinan").
Adossée à l'ancien moulin prieural la maison "Dugué", celle portant la date de 1787,  remplacera ici même une très ancienne maison à pans de bois laquelle fut entièrement remplacée en la dite année 1787 ; il existe en effet un acte notarial décrivant la vétusté de celle-ci. De fait en 1786 deux choix s'imposeront au dit sieur Dugué alors le possesseur de ce bien bâtit. En vérité le sieur Dugué se devait en effet de pouvoir choisir entre une réhabilitation de son bien menée en profondeur ou bien à la deconstruction de celui-ci afin de pouvoir faire réaliser la construction d'une nouvelle maison. Devant le coût  très important de la réhabilitation monsieur Dugué optera pour le second choix. 
Et cet ainsi qu'une très ancienne maison à pans de bois disparue elle aussi à jamais du quai de Dinan ; et cette ainsi que cette maison édifiée en pierre parvint jusqu'à nous. L'histoire ne nous dit pas si cette maison à pans de bois fut la toute dernière à disparaitre ici même sur le quai de Dinan.
Depuis le début des années 2000 elle est devenue un restaurant "gastronomique"; 
celui-ci est assis en le bas du faubourg du Jerzual nommé en des temps plus anciens "le  Jarnual". Présent en son bas le quai de Dinan, lequel fut entièrement refait pour la première fois au début du XVIII siècle, cela dès l'année 1736, ne possède aujourd'hui plus aucune maison antérieure à ce même premier aménagement portuaire, ne possède plus aucune maison antérieure à cette même année 1736.
La première maison située à l'encoignure de la rue du Petit-Fort, vers nord, celle de 1736, est le souvenir du commencement de ces grands travaux portuaires.
Il est vrai que pour le quai occidental de Dinan les maisons des XVIII et XIX siècles que nous apercevons toujours aujourd'hui ne peuvent, en aucun cas, refléter son visage réel d'hier, notamment celui du XVII siècle par exemple, puisque descriptions écrites de celui-ci en effet nous avons (Le "bâti" de la rue de l'Ecole, celui-ci du Jerzual ainsi que les maisons du faubourg de celui-ci, maisons assises au delà de la Barrière, au delà de l'Octroi, sera en effet référencé et décrit en le milieu de la seconde moitié du XVII siècle en un livre de Capitalisation. A savoir le Terrier. La Magdelaine au pont à Dinan connaitra elle aussi ce même référencement celui-ci ayant été établi en l'année 1693)
Il est donc tout aussi vrai qu'il y avait ici en 1677 tout un ensemble de bâtis importants, bâtis assis souvent en copropriété, bâtis comprenant moult maisons toutes séparées les unes des autres par des ruelles et des cours intérieures ; ce fait est effectivement confirmé par le "Terrier" de Dinan, grand livre foncier ou d'Enregistrement réalisé en la seconde moitié du XVII siècle.
Ainsi  un quai occidental lui aussi existait déjà ici même, et cela en tant que tel, en tant que "quai" ; et toute l'importance sociale ici même présente tout au long du XVII siècle est, elle aussi, attestée par le papier de ce même terrier Terrier".
Ainsi en le contrebas du faubourg du Jerzual 31 personnes seront citées. Ainsi 31 maisons présentes ici même sur le quai en la dite année 1677 seront toutes brièvement décrites dans leur intérieur respectif ;  parmi celles-ci seront cités l'auberge du Cheval blanc et un pigeonnier (Au XVII siècle le quai de Dinan de fait possédait des maisons de part et d'autre certaines étant assises, il est vrai, au plus près de la Rance).
Et la grande rue du Port remontant sur les hauteur de Dinan, soit l'actuelle rue du Général de Gaulle, alors n'existait pas encore...
Ci-dessous un acte relatif à une maison ayant appartenu conjointement et à Julienne Rillet et à François Foullain lequel fut maire de la ville de Dinan de 1683 à 1685 :
 Declaraon et denombrement sur le quay du pont a Dinan faux bourg du pont a Dinan paroisse de Saint Malo  evesche de Saint Malo que damoiselle Jullienne Rillet et noble homme Francois Foullain mari de damoiselle Gillette Porée et faisant pour damoiselle Janne Avril sa belle mere demeurant en cette ville seavoir la dite Rillet rue de la Poissonnerie et le dit Foullain en la Croix aux Cordeliers tiennent et possedent prochement...Seavoir un cellier ou chambre basse d'une maison située comme dit sur le quay du pont a Dinan exposéé a soleil levant dans lequel cellier il y a cheminee, dalle et fenetre sur le devant,contenant de longue trente sept pieds et d'un et de laise douze pieds et trois pouces le tout par le dedans au dedans du quel cellier il y a une allée commune entre la dite Rillet et les propriétaires du reste de la dite maison laquelle portion de maison ci dessus eschue et advenue à la dite Rillet de la succession de damoiselle Ollive Bagot compagne d'honnorable bourgeois Eon Rillet sieur de la Ville Rehel et au fins du partage fait entre la dite Rillet et consors du trois septembre mil six cens quarante neuf. Une autre portion en la dite maison appartenant aux dits Foullain et femme et Avril consistant en une chambre haute et cheminéé et ouverture sur le devant, une cuisine au derrière ou il y a cheminéé, grenier comble au dessus des dites chambre et cuisine seillier couverts d'ardoises avec l'alléé commune, autre corps de logis au derriere separé d'une cour qui conciste en un grand cellier, une chambre au dessus et grenier et comble couvers d'ardoises dans laquelle cour il y a un petit logement en forme d'apentifs consistant en un petit cellier, chambre et grenier au dessus, joignant le tout de la dite maison, d'un costé à maison de Laurant Aoustin sieur de la Vigne d'autre costé aux enfants de Louis Durand sieur de la Grange et par le devant au pavé dessus le dit quay, seillier derrière, portion de mauison derrière declaréé appartenants aux dits Foullain et femme et Avril par aquest quils ont fait juridiciellement saisis sur Ollivier Rillet sieur des Fontaines par contrat du troisiesme juillet mil six cent soixante quatorze fait en la juridiction royale de Dinan, les dits héritages tenus comme dit est du roy en son dit domaine de Dinan franche de rente mais a debvoir d'obeissance...        

 

                                                                         

Le Quai de Dinan

 

 

-Les Tableaux peints

 

La "Peinture" réalisée sur le port de Dinan, cela tout au long de la seconde moitié du 19ème  siècle,  reste au travers de ses toiles multiples l'un des très rares "fidèles témoins" de ce qu'était alors la physionomie de notre port en ce même XIX siècle (Si nous ne tenons pas rigueur, bien sur, aux erreurs légitimes causées par les seules l'interprétations personnelles des peintres).
Trop peu de tableaux peints, malheureusement, et cela au travers de leur réalisation respective, peuvent nous permettre de suivre l'évolution de l'urbanisme en ce même endroit de Dinan, en ce même endroit de la rivière.
Nous devons aussi, avec beaucoup de regrets, déplorer l’absence totale de toutes toiles peintes antérieures à cette même époque.
Ah les peintres anglais !
Ne pouvaient t'ils pas venir beaucoup plus tôt poser leurs propres chevalets au plus près de la rivière ?
De fait la Rance est un petit fleuve, et non une rivière.    
La présence sur certains tableaux du viaduc de Dinan, lequel fut inauguré en 1852, positionne de fait dans le temps la réalisation de certains de ces mêmes tableau non datés.
Sur d'autres tableaux, ou esquisses elles aussi réalisées, la présence de la maison actuelle sise au 39 de la rue de la Madeleine, maison positionnée à l'angle du chemin de halage Hamon Ferron, est également un repère dans le temps puisque cette maison, représentée en un plan réalisé en 1829, fut en effet édifiée en 1827 (La maison originelle première, ou l'ensemble de maison qui fut présent en cet emplacement, et cela jusqu'en la dite année 1827, est représenté sur le plan ci-dessous montré ; ce plan sera réalisé en 1784. Remarquez les différences constatées en ce même endroit entre les dites années 1784 et 1827)

Il n'existe à notre connaissance, hormis ces plans, qu'une seule "esquisse" postérieure à cette date de 1827 montrant cette même maison "première". De fait c'est effectivement un tableau réalisé au crayon celui-ci représentant le bâti originel se dressant à l'emplacement de cette même actuelle maison édifiée en effet 1827 ; ce dessin nous présente une maison non faite de pierres mais une maison construite en pans de bois (Ce dessin au fusain fut réalisé peu après 1793 puisque ce tableau représente notamment en le Vieux pont la "passerelle en bois" laquelle fut réalisée en la dite année 1793; ce dessin fut l'oeuvre de Charles Rauch. Il existe un état des lieux très complet de cette maison originelle, état des lieux établit en 1671 pour la succession  de feu Jan Lechapelier, fils de Josselin. Cet état des lieux fait déjà l'objet d'un chapitre à part).

Comment visuellement pouvait bien se présenter à notre regard le port et son habitat au tout début du 18ème siècle ?
Le quai originel de Dinan était t'il alors construit sur toute sa longueur ?
Celui-ci était t'il dense ou  bien clair et lumineux ?

La première réalisation de réaménagement des quais du port de Dinan eu probablement lieu peu avant 1736, à savoir année en laquelle fut construite en effet la maison assurant l’actuel angle et de la rue du Petit Fort et de la rue du Quai.
Les travaux durent très probablement s’étirer sur plusieurs années puisque qu’une autre maison, située presque à proximité du quai occidental, porte quant à elle la date de 1754.

 

 

-Les Tableaux peints  -Les Tableaux peints

 

 

 

 

 

 

 

 



Plan des environs du Port de Dinan dessiné le 17 octobre 1784 sur lequel sont positionnés notamment et la maison originelle du feu Jean Lechapelier et le moulin au Duc accompagné de sa Chaussée
(La chaussée du moulin au duc) .
Le plan "grisé" me fut offert par monsieur Yvon Le Corre.

     

 

 

Les quais de Dinan semblent avoir eu deux phases distinctes de travaux d'exécution.

 En effet c'est sous le règne du roi Louis XV, roi français couronné en 1722, que les travaux de réalisation des quais de Dinan furent probablement commencés; la deuxième phase sera celle des différents travaux réalisés au port de Dinan en continuité du grand ouvrage propre à la réalisation du canal d'Ille et Rance ; ce dernier sera terminé beaucoup plus tard, en 1832 (Cette réalisation permettra de relier la Manche à l'océan Atlantique; elle permettra également dès l'ouverture du canal la remontée sur la ville de Rennes de chalands tirant de 15 à 40 tonneaux.  Avant la réalisation de ce canal cette remontée n'était aucunement possible pour tous les chalands même pour ceux tirant de  petits tonneaux).

Quand ces premiers travaux d'aménagement furent réalisés, vers 1736 donc, le tout petit canal de la Courbure, lequel avait été envisagé dès 1640, n'existait pas encore. Et le rocher d'Alcaïs était toujours entier et la vieille rivière n'était pas encore née. Le quai oriental situé sur la Rive droite, quai ou grand talus assis sur la paroisse de Lanvallay, ne fut commencé que quelques années après, en 1754 exactement, année en laquelle fut réalisée effectivement une deuxième maison sur le quai occidental, à Dinan.
Les états de Bretagne allouèrent  en effet, en cette même année 1754, une somme de 12000,00 franc afin de pouvoir réaliser, sur cette même rive, un quai lequel n'allait pas tarder à prendre l'appellation de Tallard
. (Un Tallard est une chaussée en surélévation, ici par rapport au plan d'eau. Les tallards de Lanvallay, situés en amont du Vieux Pont, seront aménagés vers 1830 en chemin de halage lequel sera réalisé sur l'extrémité de jardins privatifs alors saisis par expropriation d'utilité publique. Source pour ce passage : Notions historiques, géographiques, statistiques et agronomiques sur le littoral des Côtes du Nord de François-Marie-Guillaume Habasque édité en 1836 chez B.Jollivet Imprimeur-Libraire à Guingamp).

 

 

-Les Tableaux peints

1829
Plan implantant l'extrémité des jardins devant être saisie pour la réalisation d'un chemin de halage.
Ce plan représente notamment la dite nouvelle maison édifiée en 1827.

 

Plan des abords du Pont de Dinan rédigé en Mai 1829 relatif à l'estimation des terrains devant êtres acquis pour la réalisation du chemin de halage menant aujourd'hui à Léhon. Sur ce plan nous pouvons apercevoir la chaussée dite du moulin propre au pont, toujours présente en 1829, ainsi que le moulin du duc. Nous apercevons aussi dessiné le  vieux pont accompagné de ses 5 arches et 4 piles. Le port de Dinan, son pont et les arches d'icelui seront tous cités en 1636 lors de la venue ici même de M. Dubuisson-Aubenay celui-ci ayant dans un ouvrage raconté sa venue au port de Dinan : ...Enfin la marée arrive au pont à Dinan, bon bourg, au pied oriental du mont sur lequel Dinan est situé. La rivière y est peu large et au plus de 40 ou 50 pieds, le pont est de pierres, à 5 arches petites. Les grands bateaux qui sont de 30 à 40 pipes, c'est à dire 15 ou 20 tonneaux, ne passent point; mais les batelets et barquettes passent jusques à Léhon, voire 1/4 de lieue outre... Pendant de très nombreux siècles la région de Dinan a alimenté par voie de rivière  la ville de Saint-Malo transportant en icelle aussi bien des produits agricoles que des matériaux de construction et remontant, cela à l'inverse, souvent des produits d'exportation en provenance des Colonies ou de pays méditerranéens. Réputée très tôt pour sa toile ou sa draperie, cela dès le 13 siècle,  Dinan exportera ainsi ses draps jusqu'en Espagne. Seront ainsi cités au XVIII siècle, présents au bourg de la Madelaine,  des enfants issue de nobles familles faisant "négoce" de draps. Ils seront dit alors "marchands de drap". En absence de réseaux routiers suffisants et corrects  cette utilisation de la rivière,  pour le transport des marchandises, perdura jusqu'à la venue de la vapeur et de ses trains incitant Dinan, cela tout au long des 18 et 19 siècles à la réalisation de tout un ensemble de travaux portuaires importants pour permettre ici même la venue de bateaux aux tonnages beaucoup plus importants. Pour illustrer ce propos sachez qu' il y aura à l'entrée du port de Dinan, cela dès la terminaison du canal d'Ille et Rance lequel sera lui inauguré en 1832,  en son dernier méandre ici présent ou bien en le sein de l'actuelle vieille rivière, la tenue d'un chantier de construction naval important nommé le "Port de la Courbure". De celui-ci dès l'année 1838 sortiront certains trois mats jaugeant pour certains 389 et 450 tonneaux. Port éphémère cependant celui-ci dès l'année 1844 ne produira plus que des bateaux jaugeant eux de 10 à 40 tonneaux et cela avant de presque s'éteindre en l'année 1865. Quel fut la raison de ce déclin propre au port de la Courbure? Cela fut-il dû à l'apparition des bateaux à vapeur ? Le transport des marchandises par voie de rivière ici définitivement disparu aujourd'hui la rivière au port de Dinan malheureusement n'assiste plus qu'au long va et vient de seuls bateaux de plaisance qu'ils soient petits ou grands et cela à l'image des bateaux de la Brittany Ferries. Plan offert par monsieur Yvon le Corre.

 

Nous voyons donc se réaliser, et cela dans le début de la seconde moitié du 18ème siècle, à quelques années d'intervalle seulement, l'ensemble des quais de Dinan.
Le quai occidental cependant semble avoir connu très tôt des problèmes de fonctionnalité puisque ce dernier fut de nouveau reconstruit en 1765, soit neuf ans seulement après la réalisation du quai oriental ; la communauté de Dinan empruntera pour ce faire une somme égale, soit 12000.00 francs, afin de pouvoir procéder à ces travaux de remise en état.
Ces travaux de réfection durèrent assez longtemps puisqu'en 1777, pour pouvoir enfin terminer ce quai, on emploiera les pierres issues de la démolition de la Porte de Saint-Sébastien de Dinan ; cette porte "défensive" était situé en avant de la porte du Jerzual. En 1771 elle sera effectivement entièrement déposée accompagnée en cela par par ses 2 petits forts assis de part et d'autre.
Le port était alors un port de mer de fond d'estuaire lequel dépendait très fortement des marées d'équinoxes ; elles seules permettaient en effet  aux bateaux de forts tonnages,  bateaux dépassant parfois les 120 tonneaux, de remonter jusqu'au "Pont à Dinan". Les marées d'équinoxes permettaient effectivement d'avoir une hauteur d'eau dans le port de Dinan de 4.80 m alors ; il est vrai que les marées de Solstices permettaient seulement une profondeur d'eau de 2.90m ce qui pénalisait, de fait, tous les bateaux de fort tonnage. Lors des solstices seuls les bateaux de ne dépassant pas 40 tonneaux pouvaient naviguer jusqu'au port de Dinan.
Le port de Dinan connu une très forte activité tout au long de ce 18ème siècle, activité liée aussi au lin et à son tissage pour la navigation à voile. Cependant à la fin de ce même siècle l'apparition du train à vapeur fut le cause du début du déclin économique du port de Dinan lequel, déclin, fut encore accéléré quant la voile des bateau fut remplacée par la houille.
En 1837, soit cinq années seulement après la terminaison de la réalisation du canal d'Ille et Rance, les travaux d'aménagement du port n'étaient toujours pas terminé. Plus, même, puisqu' ils seront alors jugés insuffisants et inadaptés et cela tant pour la rive gauche que pour la rive droite.
En effet dans l'année 1838 le Conseil Régional demandera que soit réalisée sur la rive droite, rive située à orient, une cale dite "Débarcadère" laquelle est alors estimée être indispensable au lieu. Le même Conseil Régional déplora aussi, en cette même année 1838, que le lit de la rivière ne soit pas approfondit sur toute la longueur du Port de Dinan et cela jusqu'au pont de Beaudouin ; finalement cette réalisation non complète, non pleine et entière, ramenait l'aménagement portuaire du port de Dinan au simple rang de la simple ébauche puisque non terminé.
Cette information est une information très importante, importante et très intéressante,  dans la seule mesure où elle donc indique la présence ici même d'un deuxième pont, pont beaucoup plus récent il est vrai, puisque réalisé depuis peu à la hauteur du chantier à Bateaux assis en la Courbure.
Certains textes anciens nous parlent d'un port nommé Beaudoin à Dinan, port ou chantier à bateaux assis à la Courbure ; en vérité ce dernier port n'était alors que l'extrémité du port de Dinan puisque celui-ci, depuis des lustres et des lustres, s'étirait du Vieux Pont de Dinan à la dite Courbure.
En 1838 la tranchée de la Courbure, véritable tout petit canal destiné à éviter la remonter du méandre de la Courbure, est réalisée depuis déjà quelques années puisque le tronçon du canal d'Ille et Rance présent à Dinan sera terminé et ouvert à la navigation en 1827 ;  ce dit pont dit "Beaudoin" ne serait-il pas la passerelle en bois laquelle, enjambant le dit méandre, relie déjà sur les plans cadastraux rédigée en 1844 la rive orientale basse de Lanvallay à ce même chantier à bateaux ? 
Le même comité déplorera également le fait que la navigation dans le port de Dinan se révélait alors très difficile par son étroitesse ; afin de remédier à cet inconvénient, lequel était relativement conséquent, ce comité recommandera jusqu'à la réalisation d'une gare maritime.
Et oui.   

 

 

-Les Tableaux peints

 

1776-84
Reconstitution de la Porte avancée de Saint-Sébastien placée au devant de celle du Jerzual. Travail personnel inspiré des plans de M.E. Monie ; pages 226 et 234.
En le n°1 est Poste avancé de la Porte de St-Malo; en le n°2 est Porte de Saint-Malo ; le n°3 est la tour du Gouverneur lorsque le n°4 est la Porte du Jerzual.
Le n°5 est la 
Porte de St-Sébastien par elle même.

 

 

 

-Les Tableaux peints

La Porte de Saint-Malo.
Dessin de Leon Gaucherel. Collection privée. Photographie reprise depuis le livre intitulé : La Fontaine des Eaux de Dinan. Charles Montécot. 2012

 

 

 

                                           -Les Tableaux peints

 

1829 - 2000
Reconstitution cadastrale

Reconstitution du tissu urbain avant 1829 à partir du cadastre actuel et du plan ci-dessus des abords du Pont de Dinan rédigé le 20 Mai 1829.
Travail exécuté en 2000 par Eric Lemoine, architecte à la Magdelaine.

 

1754. Sortant du Jerzual comment se présentait alors la desserte du port de Dinan après la réalisation de cette deuxième maison ?
La rue actuelle du Quai était très probablement déjà implantée en l’emplacement que nous lui connaissons aujourd’hui les deux maisons construites en 1736 et 1754 appuyant, par leurs seules présences il est vrai, cette même supposition ; de nombreuses maisons toutefois étaient aussi édifiées au plus près de la rivière, dans la continuité de l’actuel ancien moulin, emprisonnant de cette façon la desserte du quai laquelle était donc enfermée entre deux longues rangées de bâtis, maisons ou masures (L’actuel restaurant nommé L’Atelier Gourmand, portant la date de 1787, remplacera  de fait une ancienne masure faite en pan de bois. Un état des lieux fut effectivement rédigé devant la dangerosité présentée par la vétusté même de ce bâti ; ce dernier appartenait alors, à la fin de ce même 18ème siècle, au sieur Duguet. 
Le choix fut alors posé entre la réalisation d’une éventuelle réfection ou bien entre une reconstruction pure et simple. Le coût important de la réfection fit que la proposition de la reconstruction l’emporta. Nous pourrions donc avoir aujourd’hui, en ce même endroit du vieux pont, une maison en pan de bois tout comme le vieux moulin toujours adossé aujourd’hui à ce même restaurant.
Cette maison fut faite ou refaite peu de temps après la réalisation de l'actuelle rue du Port laquelle fut réalisée qu'en 1781, rue nommée alors le "Chemin neuf" ou "la Grande Banlieue".
En effet, avant cette même date, le seul accès menant du port à la ville haute de Dinan était la rue séculaire du Jerzual et son amorce, très tôt dénommée rue du Petit Fort. Pour réaliser cette voie nouvelle, on dû détruite l'ancienne auberge dite des 3 Rois laquelle fut, au dix septième siècle, la propriété de Josselin Lechapelier dont nous parlerons dans un article prochain.
Avant cette date de 1781, donc avant la réalisation de cette nouvelle voie permettant de sortir du port, un chemin ancestral existait dans l'amorce de cette rue nommée aujourd'hui rue du Port, cette amorce menant alors à une vieille métairie nommée la Métairie des Vaux ainsi qu'à sa vallée dénommée, elle aussi, des Vaux.
Sitôt cette voie nouvelle ouverte on vit apparaitre, très peu de temps après il est vrai, un ensemble de bâtis dont sera propriétaire le sieur Salmon; cette nouvelle rue sera dénommée la Nouvelle Banlieue lorsque sera réalisé en 1786 un plan relatif aux différents travaux rendus nécessaires  pour l'amélioration de la desserte du port).

 

 

-Les Tableaux peints

L'ancienne usine à chaussons
Ou les restaurants successifs le Myriam, le Zag ou encore  l'actuel Quai n°7

Aujourd'hui appartements et restaurant cet ensemble de bâtis apparait sur un plan dit d'Alignement lequel, rédigé le 30/11/1786, reprend les différentes modifications d'Alignement devant être réalisées pour l'amélioration de la desserte du port de Dinan. Ce bâti professionnel, lequel fut  un ensemble de bâtis comprenant auberge, magasin, écurie et maisons d'habitation, le tout appartenant en 1786 au sieur dit Salmon et donc antérieur à cette même date,  fut réalisé au derrière de l'emplacement d'une ancienne auberge séculaire appelée l'Auberge des 3 Rois ; cela se fit très probablement dans la continuité probable de l'ouverture du dit Nouveau Chemin lequel fut donc fait en 1781 pour permettre, avant toute chose, la remontée sur Dinan en dehors de la dure montée du Jerzual.
Avant que cette nouvelle route soit réalisée, route plus tard nommé le "chemin des
Vaux", ici même 'écoulait depuis des lustres et des lustres, à la place de ce patio de verdure depuis rapporté, notre vieux petit fleuve de Rance.
Photo du 29/01/2012.

 

 

-Les Tableaux peints

1786

Le Plan des Alignements à suivre
Plan personnellement colorisé des alignements devant êtres réalisés pour l'amélioration de la desserte du port
(En partie jaune sont tous les alignements devant êtres réalisés ; c'est à dire les déposes des alignements originels et la reconstruction des différentes façades et murs  concernés) . Plan originel daté du 30/11/1786 dont la copie me fut  offerte par Mr Yvon Le Corre.

 

 

 

-Les Tableaux peints

Le plan originel

 L'ensemble des bâtis situés au bas de cette "carte", sur la gauche et en aval du vieux pont, est le témoin même d'une certaine aisance professionnelle apparue avec le développement du port ; celui-ci sera effectivement en plein expansion dès le début moitié du 18ème siècle.
Ainsi est apparue la Nouvelle Banlieue avec la réalisation du Chemin neuf lequel fut réalisé en 1781 là même où se dressait, hier, l'auberge dite des 3 Rois ; cette auberge sera cité dès le courant du XVII siècle.
Cette activité portuaire sera  propice à l'enrichissement de certains patronymes ces derniers s'agrandissant dans cet élan économique ; le terrier de 1674 susdit atteste cependant la présence ici même, au pont à Dinan, de tout un ensemble de notables dinanais.
 Au XVIII siècle le patronyme Salmon sera l'un de ces patronymes lesquels vont acquérir ici même une certaine fortune, ou une fortune certaine.

A ce titre Jacques Salmon sera ainsi, en cette année 1786 et en cette même Nouvelle Banlieue, propriétaire de tout un ensemble de bâtis composé d'un entrepôt, d'un magasin, d'une écurie, d'une auberge et aussi de deux maisons d'habitation situées quant à elles de part et d'autre du bas de la rue prolongeant le Jerzual ; il sera aussi héritier de la grande tannerie assise de l'autre côté de la Rance, assise en le bas de l'actuelle rue de la Madeleine.
Son père, prénommé Pierre, homme décédé le 10/01/1774 ne peut donc pas être le propriétaire de ce même bâti lequel, le jour du
 dit 30/11/1786, est spécifié comme appartenant au "Sieur dit Salmon". Le registre de la matrice cadastral de 1811 à l'inverse nous positionne, en ce même lieu, Jacques Salmon lequel, fils du dit Pierre, est né le 01/05/1754. Pierre Salmon né vers 1701, époux d'Hélène Lemé en 1734 et père du dit Jacques notamment, était déjà en cette première moitié du 18ème siècle un notable respecté puisqu'il avait été le fermier général de l'ensemble des biens seigneuriaux relevant du prieuré de la Magdelaine du Pont. Ayant eu plusieurs baux établis entre lui même et le dit prieuré de la Magdelaine, il sere en effet pendant plusieurs parfaites cueillettes le "fermier général" du prieuré du pont à Dinan,  Pierre aura d'Hélène son épouse un nombre important d'enfants que nous retrouverons pour la plupart, qu'ils aient été enfants mâles ou femelles, tous propriétaires sur le quartier du port de Dinan ; l'une de ses filles prendra même pour époux le sieur de "La Marre de la  Ville Allée" celui-ci étant par l'une de ses charges le  "Procureur du Roi à Hédé.
Ainsi pour plus illustrer ce fait sachons que Jacques fils de Pierre, en plus de cet ensemble de bâtis se dressant en la dite Nouvelle Banlieue, était aussi propriétaire de tout un autre ensemble de bâtis se dressant quant à lui de l'autre côté du Pont enjambant la rivière. Anne Tardif épouse de feu Yves Salmon, belle sœur du dit Jacques Salmon, vendra en 1821 ici même à la Magdelaine tout un ensemble de bâtis assis en la rue du Four
(A savoir l'ancienne maison priorale et ses dépendances, fournil, prison, écurie etc.).
Son mari avait acheté tous ces bien sous le Directoire à la lueur de la Bougie. Pour les femmes il en sera de même et ainsi Hélène Salmon, sœur et du dit Jacques et du dit Yves Salmon sera probablement de son vivant la plus grosse propriétaire terrienne assise en le quartier du port de Dinan toutes rives confondues. Son époux Christophe le Roux des Aulnais, sieur des Aulnais et régisseur du marquis de Coëtquen, sera ainsi à ses côtés possesseur de tout un ensemble de bâtis professionnels tous assis sur la rive orientale, bâtis tous liés à l'activité portuaire du port de Dinan alors en plein expansion économique il est vrai.
Dans la continuité de ce développement la desserte du port sera en effet très grandement modifiée, les accès menant à celui-ci notamment
 (Certains entrepôts serviront notamment à entreposer le sel et la chaux cette dernière destinée surtout à amender les terres ici trop acides. Seront aussi entreposés les grains en tous genres et les bois de charpentes.

Le Plan dit des Alignements présentés ci-dessus est donc l'une des pièces maitresses témoins de ces mêmes travaux de réaménagement du port, sinon la plus importante.
Cette activité d'aménagement sera en son temps étudiée mais sachez seulement, et en attendant, qu'un grand chemin sera entièrement modifié et réaménagé, surélevé même, ce qui amènera à la transformation de certains rez-de-chaussée en simples sous-sols
.

 

 

-Les Tableaux peints

L'un des anciens entrepôts et écuries du sieur Christophe le Roux des Aulnais

 

-Les Tableaux peints

1786
Les maisons et entrepôts des sieurs Baguelin et Le Roux des Aulnais

Plan de profil du mur de soutènement  du bas de la rue de la Magdelaine et montrant les différents travaux à réaliser au devant, notamment, des écuries et entrepôts du dit sieur Roux des Aulnais ; cela se fera suite à la surélévation du Chemin-Neuf.
Plan réalisé en 1786 nous pouvons également voir sur ce même plan l'aqueduc  amenant l'eau sortant du puits Tourondel ; nous voyons aussi les différents murs de soutènement devant êtres réalisés sur le devant même de ce bâti ainsi que les deux rampes d'accès menant aux nouveaux rez-de-chaussée.
Nous pouvons donc très nettement voir sur ce plan, ainsi que sur la photo ci-dessus l'accompagnant, la transformation des niveaux O en niveau moins 1.

 

 

 

 

-Les Tableaux peints

Plan reprenant les différents patronymes propriétaires  sur le quartier de la Magdeleine; implantation faite d'après la matrice cadastrale de 1811.

 

 

 

-Les Tableaux peints

Vers 1700

Plan des dessertes du quartier de la Magdeleine.
Travail réalisé d'après l'un des plans militaires de Garengeau.
A la place de l'amorce du futur chemin des Vaux, alors encore non réalisé, se dressait donc au débouché de la rue du Jerzual un bâti originel nommée l'Auberge des 3 rois. Cette auberge fut en autre le bien de Josselin Lechappelier sieur de Cucillé au tout début du 17ème siècle. Jean le Chappelier, son fils, sera propriétaire de l'autre côté de la rivière de l'emplacement de l'actuelle maison sise au 39 rue de la Magdeleine, maison faisant l'angle avec le chemin de Halage.
Sur cet emplacement se dressait alors un bâti originel à pans de bois lequel était une maison professionnelle comprenant logis, grenier à sel, Galetaze, cuisines et chambres au pluriel...dans sa cour adossées à la rivière étaient les sièges de commodité. Voir ou reprendre la généalogie de la maison de Jan le Chapelier dont un acte d'inventaire ou de succession fut réalisé en 1671.

 

 

-Les Tableaux peints

09/10/1714. Acte de décès d'un homme noyé dans le rivière et hébergé à l'hostellerie des 3 Rois, acte signé par Rolland Rouaux, recteur de Lanvallay. 

 

 

-Les Tableaux peints

 

Expropriations sur le quai de Dinan.
Dès 1759, cela peu après la réalisation de cette deuxième maison datée de 1754, une demande d’expropriation fut faite à l’encontre de certaines des constructions présentes en bordure de la Rance. Nous sommes encore assez loin de la révolution et les règles seigneuriales propres aux coutumes et rentes féodales sont alors toujours appliquées. Le seigneur prioral du prieuré de la Magdeleine du pont était possesseur sur ce quai de trois maisons assises elles aussi, au plus près de l’eau (Le fait démontre que le prieuré de la Magdeleine, depuis longtemps déjà, avait enjambé la Rance pour devenir propriétaire au-delà du Vieux Pont. En fait le prieuré  du Pont, dès son édification, fut propriétaire de certaines parcelles de terres situées de l'autre côté de la rivière. Ainsi le pré du prieuré, terre que nous retrouvons dans différents actes de dénombrements, a pu être localisé dans acte précis dans lequel il est alors présenté comme étant une terre située sous les remparts de Dinan ).
Le seigneur prieur, celui-ci exproprié de certains de ses propres biens, de ce fait ne pouvait plus percevoir annuellement la totalité de ses rentes féodales usuelles ; aussi  il va intenter un procès en 1761 à l’encontre du corps de ville de Dinan (...La communauté de la ville de Dinan ne peut se dispenser de continuer au Prieur la rente féodale de 4 sols dû et a prendre sur trois maisons mouvantes directement du prieuré de la Magdeleine acquise par la ville de Dinan pour le rétablissement et l’augmentation de ses quais et qu’elle lui devra de plus une indemnité de fief pour raison que le prieur perdra nécessairement par le fait de l’acquisition et la réunion de ces trois maisons…contre le corps de ville de Dinan à répéter les fruits et l’extinction totale des profils de fiefs et la continuation de la rente seigneuriale, avec de fait, une seconde indemnité pour tenir lieu de rachat et d’amortissement. Les projets d’un corps de ville pour son utilité intérieur et l’avantage que le public en retire, ne peuvent effacer l’impression de féodalité à l’égard du seigneur de qui les terrains sont mouvants de même qu’ils n’effacent le droit du propriétaire. Jugez à Paris le 22 Octobre 1761...) 
Ce procès sera intenté afin de pouvoir continuer à percevoir l’ensemble de ses rentes féodales perçues depuis tout temps sur ces trois maisons, maisons saisies il est vrai par la ville de Dinan pour permettre la continuation de l’agrandissement du quai. La ville perdra ce procès et le prieur se verra conforter dans ses droits ancestraux malgré la disparition définitive de ses trois maisons (Ce procès établit à Paris en 1761est important puisqu’il atteste l’existence du prieuré de la Madeleine en tant que seigneurie féodale à part entière et cela  trois décennies seulement avant la Révolution française. Le prieuré est alors intrinsèquement relié à l'histoire du quai de Dinan puisque ce même prieuré avait établit un  attelage à chevaux, au nombre de 4, afin d'aider les voiturier à gravir la rude côte du Jerzual, moyennant, bien sur, un droit de Trait. Le prieuré avait également instauré la même aide pour la rude montée située en face du Jerzual, sur la rive orientale).

Le quai occidental du Port sera inaugurés en 1771 avant sa terminaison complète survenue après la démolition de la porte de Saint-Sébastien laquelle, rappelons le une nouvelle fois, fut démolie en 1777; cependant les travaux de construction de maisons semblent continuer à avancer tout au long du quai puisque qu’une troisième maison, toujours existante aujourd’hui, apparaît un peu plus haut sur le quai et cela quelques années après la susdite inauguration. En effet cette maison porte encore ce soir, inscrite dans sa pierre, la date de 1777.
Donc sept année après la dite inauguration la construction du bâti sur le dit quai continuait encore  

En 1784, sous le règne du roi Louis XVI cette fois, eu lieu la première étude pour l’éventuelle réalisation de la canalisation de la Rance ; cette canalisation devait de fait pouvoir relier la Rance à la Vilaine permettant ainsi une liaison fluviale réunissant directement la ville de Rennes à  la ville de Saint-Malo. Malheureusement la Révolution va interrompre ce projet lequel ressortira quelques années, en 1804, la menace d’un blocus maritime par l’Angleterre apparaissant. Le canal sera inauguré sous le règne du roi Louis-Philippe 1er roi des français, en 1832.

  

Jean Pierre fournier

 

  

 

 

Ensemble des peintures consacrées au port de Dinan du 19 siecle au 20ème siècle.

 

-Les Tableaux peints du Pont à Dinan.

 Tableau peint après 1829

 

 

 

-Les Tableaux peints   

La Courbure

Ici était le chantier naval présent au port de la Courbure (Ou l'ile de la Courbure).
Se dresse au dessus le château de Grillemont.
Dessiné probablement dans le milieu du 19ème siècle ce tableau non signé nous montre ici même l'amorce de l'ancien méandre fermé par une passerelle laquelle fut édifiée pour le besoin du chantier naval. La réalisation de cette passerelle empêchera dorénavant toute pénétration fluviale en ce même méandre ; la Vieille rivière était née.
La vieille rivière, alors très probablement encore navigable, était désormais née il est vrai (Il existe en le manoir de Grillemont un dessin au crayon montrant cet endroit de la rivière avant même qu'il devienne un chantier à bateaux. Je regrette sincèrement de ne pas avoir pris une photographie de ce dessin celui-ci montrant une plaine de verdure avec gentes Dames en promenade et ombrelles et parcourant en cet endroit de la rivière une rive faite de pierres très bien appareillées. Celles-ci dernièrement ont été remises en valeur).

 

-Les Tableaux peints

La Courbure, ancien chantier naval.



Dessin de Victor Aubry. Collection privée. Photographie tirée du livre de Charles Montécot intitulé : La Fontaine des Eaux minérales de Dinan.                            
A gauche se devine l'amorce de la vieille rivière laquelle s'enfonce vers son méandre. Ce chantier naval connaitra une importante activité professionnelle dans le courant du 19ème siècle la montagne ayant été percée afin de pouvoir réaliser cette voie droite et rectiligne, afin de pouvoir réaliser le tout petit canal de la Courbure (Ce chantier à bateaux, celui-ci apparaissant en la première moitié du XIX siècle,  commencera à péricliter vers 1860-70. Finalement il ne durera que le dure que dure une rose) .
Cette tranchée ouverte dans la montagne, coupant celle-ci  en son extrémité et transformant ainsi cette dernière en ile, fut réalisée dans la continuité de la réalisation du canal d'Ille et Rance  permettant de sorte à la nouvelle navigation fluviale, liée à ce nouveau canal, d'éviter tout un contournement hier encore imposé par la Nature. La partie de Gauche propre au chantier à bateau, laquelle relevait jusqu'à l'ouverture de ce percement de la seule commune de Taden, fut rétrocédée très peu de temps après à la commune de Lanvallay cette réunion ayant eu, pour origine première, la réalisation même de cet ouvrage fluvial lequel avait déplacé il est vrai l'extrémité de ce rocher de la dite commune de Taden en la commune de Lanvallay (Le cour naturel de la rivière en cet endroit ayant toujours séparée les paroisses de Taden et de Lanvallay. Sur ce tableau, au derrière de ce bateau en construction, nous pensions apercevoir l'ancienne petite chapelle du lieu ; cependant ce bâti n'est qu'un magasin professionnel propre au chantier à bateaux spécifié que celui-ci sera sur l'un des tous premiers plans cadastraux. La petite chapelle quant à elle sera elle aussi positionnée, et citée en tant que telle, sur le même dit plan cadastral. Elle sera en effet dessinée en 1844 sur ce même plan mais au derrière de cette même petite montagne et faisant face de l'église de Saint-Sauveur de Dinan. Elle était alors encore présente en ce lieu séculaire).

 

-Les Tableaux peints

-Les Tableaux peints

 

 

 

 

 

 

 

1844

le Rocher d'Alcaïs et le chantier à Bateaux en l'ile de la Courbure

 

 

-Les Tableaux peints

Le Port de Dinan depuis l'esplanade des Jardins Anglais

 

 

 

 

-Les Tableaux peints

Le Port de Dinan depuis le moulin Baudouin.
Vue sur le couvent des Catherinettes

 

 

-Les Tableaux peints

Tableau de Georges Clarkson Stanfield. 
Huile sur toile réalisée en 1871 depuis l'extrémité du quai de Dinan.

 

-Les Tableaux peints du Pont à Dinan.  

Photographie du tableau originel exposé au musée de Dinan

 

-Les Tableaux peints du Pont à Dinan.  

Le moulin Baudouin

Le moulin Baudouin situé à la sortie du ruisseau de l'Argentel. Ce moulin séculaire de plusieurs siècles faisait partie des différents moulins alimentés par les eaux de l'Argentel.
Ce moulin, dont les plus anciens propriétaires connus ont vécu dans la seconde moitié du 17ème siècle, faisait partie d'une ferme ou métairie appelée la métairie Baudouin.
Certains corps de cette ancienne métairie sont toujours présents aujourd'hui à l'extrémité du port de Dinan (Prendre au reprendre le chapitre consacré à Baudouin).
Lire le très bel ouvrage que monsieur Charles Montécot consacra récemment aux moulins dits de l'Argentel et à ses eaux minérales.

 

 

-Les Tableaux peints

Même tableau

 

 

-Les Tableaux peints

Vers 1832.
Le moulin Beaudouin à Tan de la métairie Baudouin vers 1832 de  E.A. Nousveaux.
Faisant partie d'une Collection privée, cette photographie fut prélevée de l'ouvrage de Charles Montecot lequel consacra ses dernières recherches sur les eaux minérales de Dinan
. Entier et dessiné en 1907 par Frotier de la Messelière, grand historien de notre région, cet ancien moulin fut la proie de l'une des crues du ruisseau de l'Argentel laquelle eu lieu en 1929. Dessiné par C.M.Vaujour en novembre de l'année 1942, les traits tracés au fusain ne représentent alors que ce qui reste d'une ruine. Le vieux moulin séculaire, vieux il est vrai  de plusieurs siècles, avait alors complètement cessé de vivre.

 

 

-Les Tableaux peints

Le port de Dinan après 1854.
Dessin d'Asselineau

-Les Tableaux peints du Pont à Dinan.  

Le Quartier de la Magdeleine vers 1900 .

Photographie retouchée au crayon et prise depuis le dessus du viaduc de Lanvallay

 

-Les Tableaux peints du Pont à Dinan.

Le Vieux Pont et les talards de Lanvallay.

A droite le moulin à bled prieural. Dessin réalisé après 1829 au regard de la grande maison située au derrière du vieux pont, maison portant en l'une de ses pierres la date de 1829.

 

-Les Tableaux peints du Pont à Dinan.

 Le moulin Baudouin.

Fin XIX siècle

 

 

-Les Tableaux peints

Le Saut du Lièvre

Dinan depuis les hauteur de Lanvallay.
Fin XIX siècle

Cette surface surplombant la rivière, parcourue par des promeneurs, est de nos jours entièrement boisée et presque inaccessible.

 

 

-Les Tableaux peints

Le port de Dinan depuis la Grande Vigne

 

 

-Les Tableaux peints

Le port de Dinan depuis la cale de Lanvallay

 

-Les Tableaux peints du Pont à Dinan.

Huile sur toile d'Isidore Dagnan réalisée en 1830 .

Peintre paysagiste marseillais. 1788-1873

 

-Les Tableaux peints du Pont à Dinan.

 Avant 1854 

Lithographie d'après un dessin de Pierre Henry Jamet,
Dessin réalisé pour le projet du Viaduc avant la réalisation de ce dernier. 

 

-Les Tableaux peints

Même lithographie mais légèrement colorisée.
Notez la présence d'un bateau à vapeur côtoyant un bateau à voiles

 

 

-Les Tableaux peints

La rivière de Rance en amont du vieux pont.
Tableau de François-Agathon du Petit-Bois tiré du livre de Charles Montécot "la Fontaine des Eaux minérales de Dinan".

 

-Les Tableaux peints

lithographie inconnue 

  

 

-Les Tableaux peints

Le Port de Dinan depuis la Vallée des Chênes

 

-Les Tableaux peints du Pont à Dinan.  

Le percement du Rocher d'Alcaïs

Ou le petit canal de la Courbure

  

 

-Les Tableaux peints

La Passerelle et le halage depuis le Viaduc. 
Dessin réalisé vers 1925 par Eugène Veder, peintre-graveur français né à St-Germain en Laye. 1
876-1936

 

  

-Les Tableaux peints

 

Le vieux pont et le viaduc tous deux bombardés.
 Tableau d' Yvonne Jean-Haffen

 

 

-Les Tableaux peints

 

La reconstruction du Vieux Pont.  
Même peintre

-Les Tableaux peints

Même peintre

 

-Les Tableaux peints

La maison de la Grande vigne
La maison de la Grande Vigne ancienne propriété du peintre Jean-Haffen près du ruisseau de l'Argentel. Même peintre.

 

 

-Les Tableaux peints

La Vignette
Regardée depuis le moulin de Baudouin voici en premier plan la Vignette originelle. Tableau de Victor de Walch-Jackson; 4ème quart du 19ème siècle.

 

 

-Les Tableaux peints

La Vignette
Aujourd'hui bien de la ville de Dinan, la Vignette, hier ancien bureau d'Octroi, relevait de la maison de La Grande Vigne laquelle appartint au 20ème siècle au peintre Yvonne Jean-Haffen. Ce tableau fut réalisé en août 1944 par Louis Carembat 1866-1950. La ville de Dinan reçu dans ses propres collections ce tableau en 2004 offert qu'il fut par Me Josseline Blasco.

 

-Les Tableaux peints

La maison de la Grande Vigne surplombant la Vignette et l'ancien four à chaux. Huile sur toile d'Yvonne Jean-Haffen. Aujourd'hui élément de la Collection de Dinan exposé à la Maison d'artiste de la grande Vigne.

 

-Les Tableaux peints

Idem

 

-Les Tableaux peints

Baudouin
Peinture d'Yvonne Jean-Haffen montrant la métairie de Baudouin ainsi que la maison dite de La grande Vigne. Elément de la Collection de la ville de Dinan, cette oeuvre est exposée à la Maison d'artiste de la Grande Vigne. 1940.

 

 

-Les Tableaux peints

La rue de l'Abbaye et ses vieilles maisons, certaines aujourd'hui disparues
Même peintre que ci-dessous

 

-Les Tableaux peints

Le Vieux Pont vers 1930
Tableau d' Yvonne Jean-Haffen

 

 

-Les Tableaux peints

-Les Tableaux peints

 

Vue sur le Viaduc et Dinan depuis le Mont en Va sis en Lanvallay
Yvonne Jean Haffen

 

-Les Tableaux peints

L'église paroissiale de Lanvallay
Yvonne Jean-Haffen

 

 

-Les Tableaux peints

   Dessin réalisé après 1852 depuis les hauteurs des Combournais

Benoist Félix (15 avril 1818 - 20 septembre 1896) (Dessinateur) ; Dinan. Cicéri Eugène (1813 - 1890) (Lithographe). Bayot Adolphe Jean-Baptiste (8 janvier 1810 ).

 

 

 -Les Tableaux peints

 Gravure de 12.5cm x 8cm à la pointe sèche représentant le port de Dinan-Lanvallay. Œuvre réalisée entre 1793 et 1829.
Ce travail représente en autre, en fond de plan, la maison à pans de bois du sieur Jan Lechapelier cité vivant en 1671; soit l'actuelle maison sise au 39 de la rue de la Madeleine en Lanvallay. Cette maison sera entièrement détruite pour être entièrement refaite à neuf en la dite année 1829. Gravure de Skelton.
Juste ci-dessous en premier : S'en suivra un dessin réalisé plus tard par Charles Rauch 1791-1857 [d'après Jean-Marie-Bachelot de la Pylaie. 1786-1856].
Note : L'année 1793 est l'année de la réalisation de la passerelle en bois. L’œuvre de Skeaton est donc antérieure à la dite année 1793.
La différence entre la gravure et le dessin et l'absence pour l'un et la présence pour l'autre de la petite passerelle en bois laquelle sera en effet réalisée en la dite année 1791 afin de retarder l'arrivée sur Dinan de l'armée vendéenne..

 

-Les Tableaux peints

Dessin de Charles Rauch avant 1793 comme l'atteste l'absence de la passerelle en bois.

 

 

-Les Tableaux peints

La rue de la Magdeleine au Port de Dinan vers 1800

 

 

  -Les Tableaux peints

-Les Tableaux peints

Même oeuvre de Loïc Petit du musée de Vitré

 -Les Tableaux peints

Croquis du Vieux Pont détruit de Mathurin Meheut 

 

-Les Tableaux peints

La reconstruction du Vieux Pont de Dinan de Mathurin Meheut

 

-Les Tableaux peints

La basilique de St-Sauveur de Dinan et le couvent des Catherinettes vus tous deux depuis le Mont en Va
Croquis  de Mathurin Meheut

 


 

-Les Tableaux peints

L'ancienne métairie du moulin Beaudoin de Mathurin Meheut.
Né à Lambale en 1882, Mathurin Mehu décédera à Paris le 22/02/1958.
Ce tableau fut très probablement peint avant 1942, le moulin Baudouin ici en second plan, à droite, étant encore bâti dans sa totalité. 

 

 

 -Les Tableaux peints

 La rue de l'Abbaye au Port de Dinan et l'une de ses vieilles maisons à pans de boisaujourd'hui disparue
Dessin  de Jean Urvoy

 

 

-Les Tableaux peints

Le Halage menant à l'abbaye de Léhon
Jean Urvoy

 

 

-Les Tableaux peints

L'église de Saint-Sauveur de Dinan dessinée depuis la sortie de la promenade de la Fontaine des Eaux.
Tableau de Jean Urvoy peintre dinannais 1898-1989. Oeuvre réalisée en 1945, on reconnait en premier plan la maison dite de la Vignette laquelle fut également représentée par Louis Carembat.

 

 -Les Tableaux peints

 La rue de la Magdeleine ou l'ancien quartier dit de la  Croix-Verte au port de Dinan en Lanvallay

 

 

 -Les Tableaux peints

 L'Ecluse de Lehon croquée depuis les hauteurs de Beauvais en LanvallayAu loinl'ancienne église prieurale alors en ruine

 

 

 -Les Tableaux peints

 La jetée du pont de Lessart devant recevoir la future voie ferrée
Théodore Busnel. 1879

 

 

 -Les Tableaux peints

 

 -Les Tableaux peints

 

 -Les Tableaux peints

 Le Jerzual menant au port de Dinan
G.Frepont

 

 

 -Les Tableaux peints

 Les hauteurs de Dinan et son port.
Début du vingtième siècle, vers 1900

 

 

 

-Les Tableaux peints

                                   Léon Hamonet vers 1900.                                         
Artiste peintre breton né en 1877 et décédé en 1953

 

 

 -Les Tableaux peints

                                                      Othon Friez. 1926

 

 

 -Les Tableaux peints

    Othon Friesz 1879-1949
Oeuvre de 1936

 

 

 -Les Tableaux peints

La ferme des Clos 
Vue du port de Dinan depuis les hauteurs de la ferme des Clos, située en bas et à droite de Yvonne Jean-Haffen

 

 

-Les Tableaux peints

Le Viaduc et son ancienne usine à gaz de Thérèse Clément 1889-1984
Musée de Brest

 

 

-Les Tableaux peints

Le Port de Dinan dessiné depuis la Vallée des Chênes ou le Saut à l'Âne

 

 

-Les Tableaux peints

Le Viaduc, l'usine à gaz et la vieille métairie des Vaux
Tableau de Moore peint en 1924.

 

 

-Les Tableaux peints

Peinture de Mack

 

-Les Tableaux peints

Tableau d'Albert Robida.
Dessinateur, lithographe, aquafortiste, caricaturiste, journaliste et romancier français né en Mars 1848 et décédé le 11/10/1926 à Neuilly sur Seine. 

 

-Les Tableaux peints

 

 

-Les Tableaux peints

 

 

 

 

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P
Bonjour Jean Pierre,<br /> Je vous remercie d'avoir pris le temps de me répondre en m'apportant d'autres pistes de recherche !!<br /> Bien cordialement,<br /> Thierry
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J
Bonsoir Thierry.<br /> Merci pour votre gentil petit commentaire. Je ne possède malheureusement pas d'autres détails que ceux que très probablement vous même connaissez déjà. Toutefois je pense qu'il vous faudrait vous adresser au Centre Culturel de la ville de Dinan, centre aussi "bibliothèque municipal" de cette ville et vous adresser éventuellement à monsieur Loïc-René Vilbert directeur d'icelle. En effet celle-ci gère aussi la maison de Yvonne Jean-Hafen grande artiste peintre de Dinan elle aussi. Je pense très sincèrement que le département de la ville de Dinan gérant cette "maison dédiée à la peinture de me. Hafen" sera très à même de pouvoir  répondre à votre attente. Merci encore pour votre commentaire. Jean Pierre
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P
Bonsoir Monsieur FOURNIER,<br />  <br /> J'ai lu avec grande attention votre rétrospective sur les peintres de Dinan.<br />  <br /> Particulier collectionneur amateur de Vendée, je recherche des informations concernant Louis CAREMBAT.<br /> Pouvez vous m'en apporter ou me diriger vers une association qui connait ce peintre.<br />  <br /> Bien cordialement,<br />  <br /> Thierry Poupineau
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F
super ...  trés belles choses à découvrir....               merci pour ce voyage.............. 
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J
Message de Nicole du Lot, envoyé par le formulaire de contact de lanvallayhistoire.eklablog.comSujet : J'ai séjourné à La Vignette dans les années50/60E-mail : nicole.lutzi@yahoo.comBonjour, Votre site est très intéressant. Je faisais des recherches sur La Vignette et j'ai trouvé beaucoup de choses qui m'ont ramenée à mon enfance, beaucoup de nostalgie et d'émotion. Mes parents louaient à Mme Haffen La Vignette, environ 2 à 3 mois par an, en été, entre les années 1958 et 1963. Nous allions beaucoup à la ferme Baudouin qui n'existe plus en tant que telle maintenant, nous participions aux travaux de la ferme : ramassage des pommes de terre, battage, garder les vaches. Avec mon frère, c'étaient de super vacances pour de petits parisiens. Ils me semblent que les enfants des métayers (Joseph, Marie-France et Michel Simon) habitent toujours à Taden, bien sûr ils ont entre 60 et 67 ans maintenant. Mais nous nous sommes perdus de vue. Nous voyions souvent Mme Haffen qui était une personne vraiment charmante.J'ignorai que La Vignette avait été un moulin. Je vais relire tout cela de façon plus approfondie, car il y a beaucoup à lire...A Lanvallay, je me souviens de l'hippodrome où je mangeais de formidables crèpes saucisse, que je n'ai jamais retrouvé ailleurs.Voilà. Sincères félicitations pour votre site et pour toute la documentation qui y figure. Bien cordialement. Nicole Lutzi.
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