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histoire de lanvallay

- Le manoir de Vauboeuf bien seigneurial des Monterfils et Ferron-Rolland

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Le manoir de Vauboeuf bien des Monterfils seigneurs du Bois-Harouard et du Colombier

Le manoir de Vauboeuf, depuis toujours posé au plus près du Port Saint-Jean, fait partie de la Ville es Nonnais laquelle est assise en le département d'Ille et Vilaine. Le Port Saint-Jean fut très longtemps nommé le Port d'Establehon (ou Stablon)) et se dressait tout proche, établit au plus de celui-ci dès le 12ème siècle, un hospital ou commanderie. ; celle-ci relevait du diocèse de Saint-Suliac, en l'évêché de Saint-Malo, possédant moult bénéfices s'étirant sur plusieurs paroisses. L'un de ces bénéfices de cet hospital relevait du baillage de la Houssaye, en Plouer, dont l'un des seigneurs sera possesseur de certains terres étendant leurs étendues en Yvignac ; un autre baillage était celui de Vildé, terre assise en la seigneurie de Taden (Baillage : circonscription fiscale et judiciaire en lequel s'exerçait le pouvoir d'un bailli. Le baillage de la ville de Troyes par exemple, l'un des plus grand du royaume, comprenait ainsi  1 président, deux lieutenants généraux, un particulier,  11 conseillers, un avocat général, un greffier, 1 procureur etc. Bénéfice d'un baillage. les Bénéficiers satisfaisaient toujours aux charges et conditions auxquels ils étaient tenus le surplus des biens provenant de leurs bénéfices leur appartenant; ils pouvaient comme bon leur semblaient ou à défaut en faire profiter aussi leurs héritiers).

Cet hospital sera également en possession de baillages, divers il est vrai, dont certains s'appliqueront directement sur certaines maisons implantées derrière les murs fortifiés de Dinan; il sera aussi, et en autre, possesseur du baillage de Pont de Terre, possession situé en la paroisse de Pleudihen. Cet hospital, donc situé au pied même du manoir originel de Vauboeuf, sera cité dès l'année 1160 et cela dans une charte rédigée sous le règne du duc de Bretagne Conan IV laquelle reprenait, en autre, certains des biens relevant de ce même hospital. Celui-ci doit voir son origine propre dans l'établissement ici même, vers 1100, d'une communauté de chevaliers-hospitaliers ces derniers relevant alors très probablement de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.  

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Début XVII siècle. Tour d'escalier à Campanile possédant pigeonnier.

La seigneurie de Plouer relativement importante dans notre propre région apparait très tôt dans notre histoire ducale, dès le XI siècle, au travers de Brecel de Plouer, la fin du 14ème siècle présentant toujours des seigneurs nés « Plouer » dans différentes « Montres d’armes ». Comprenant famille comtale cette grande seigneurie au XVI siècle comprendra un nombre non négligeable de terres nobles possédant toutes manoirs et familles seigneuriales toutes possédant Armoiries. Il en ira ainsi pour les Lambert, les Follenay, les Vaux Saint-Cyre, les Beaumanoir, les Rochefort, les Saint-Paul etc. 17 manoirs et seigneuries y étant légitiment comptabilisées tout au long de ce même XVI siècle. La famille seigneuriale de Plouer, avant de ce fondre au 15ème siècle dans les seigneurs de la Moussaye, puis dans ceux des Gouyon, (ces derniers devenant ainsi les Gouyon de la Moussaye) établira des unions tout au long du 14ème siècle dans les plus grandes familles seigneuriales de notre région à l’image de Pierre de Plouer qui prendra pour épouse une enfant issue de la famille seigneuriale de Dinan-La Bellière. (Ainsi en 1346, Pierre II de Plouer prendra pour épouse Mahaut de Chastelier; Alain en 1364 prendra pour compagne Bienvennue de Lesquen; Ruellan de Plouer quant à lui prendra pour femme une enfant isuue de Lancieux, Janne de la Roche. La famille de Rosmadec elle aussi sera unie à la famille seigneuriale de Plouer par Jean 1er, cette même famille devenant plus tard maison comtale sous le règne d’Amaury III Gouyon, marquis de la Moussaye et comte de Plouer).

Peut être une image de mur de briques et plein air

 

Pierre armoriée en réemploi en le mur de l’ancienne métairie. Seraient-ce ici les Armes des Monterfil- De Lescu seigneurs d’Harourad en lanvallay et de Vauboeuf ici même ?

Ces familles citées ci-dessus elles aussi prendront respectivement « alliance » au sein de leur propre cercle seigneurial à l’image des Monterfil. Ces familles pour nombre d’entre elles seront propriétaires de plusieurs manoirs aussi bien implantées en la seigneurie de Plouer qu’à l’extérieur de celle-ci cela toujours à l’image des dits Monterfils ces derniers étant également de grands seigneurs en Lanvallay, au XV siècle ; ainsi ces derniers seront propriétaires-seigneurs du manoir et terres nobles de Vauboeuf, ainsi ils seront aussi propriétaires-seigneurs du manoir et terres nobles et la Garette, ainsi ils seront aussi propriétaire-seigneurs des manoirs et terres nobles du Colombier et du Bois Harouard en Lanvallay. Ces seigneuries auront toujours les devoirs de foi, d’hommage, de rachapt etc.

Le manoir de Vauboeuf avant d’être la propriété des Monterfil sera, lors de la Réformation de 1427, le bien de la noble famille dite Le Metayer (les Monterfil ci-dessus nommés, seigneurs notamment en Lanvallay au XV siècle, semble par leurs Armoiries devoir être une branche parente des Monterfil seigneurs de Monterfil seigneurie assise entre Montfort sur Meu et Plelan ; cette souche aisnée semble avoir eu pour Armes : D’argent à trois fasce de gueules à l’épée renversée d’argent garnie d’or planté dans une montagne de sable, l’épée senestré d’un moucheture d’hermine de sable ces enfants étant ici même cité en l’histoire de la Bretagne pour Dom Morice dès de XIV siècle .

Blason de Monterfil

Les Armes des Monterfil seigneurs de Monterfil.

 

Peut être une image de mur de briques, arbre et plein air

 

Le dessus de la porte d’entrée du manoir de Vauboeuf aux Armories des Taillefer portant une épée la pointe en bas qui porte : de sable à l’épée d’argent, la pointe en bas. Au regard de cette porte armoriée ‘actuel manoir semble bel et être être une « reconstruction » du XVII siècle bien que le manoir premier fut des seigneurs de Monterfil seigneur de Lanvallay puis celui du couple Ferron-Rolland celui-ci aussi de la paroisse de Lanvallay au Pont de Dinan.

Les familles de Monterfils et de la Houssayes seront toutes deux  seigneurs de terres en Yvignac aussi où leurs armoiries seront trouvées en « mi-partie » sculptées dans le puits de Caverre, château ayant appartenu à la famille seigneuriale de Jarnigon, famille déjà rencontrée dans la généalogie de la famille seigneuriale des « du Breil » reliés que ces derniers étaient à l’histoire de Saint-Solen. Déjà les « chiens » ne faisaient pas les « chats », déjà chez nous aussi les grandes familles nobles ou seigneuriales presque toujours entre elles faisaient « mariages d’intérêts ». Il ne m’a pas encore été possible à ce jour de retrouver les 2 enfants ayant permis d’unir au manoir de Caverre en Yviniac les familles seigneuriales de Monterfil et de la Houssaye (originaire de Saint-Maden. Jeanne de la Houssaye épousera en première noce Lancelot Madeuc, seigneur de Vaumadeuc, fils de François Madeuc et de Madeleine de la Croix, et en seconde union Raoul de Lanvalay seigneur de Tressaint)

Bien de 1530 à 1563 des Monterfils le manoir et les terres nobles de Vaubeauf en 1587 appartiendront à Janne Ferron et Rolland Roland, tous deux parents de Guillemette Rolland ; celle-ci prendra pour époux Macé Marot sieur du Cheminneuf en la rue de la Magdelaine au pont à Dinan procureur fiscal que celui-ci sera du prieuré de la Magdelaine. Leur pierre de sépulture est aujourd’hui présente dans le bas de la rue de l’Abbaye au port de Dinan en Lanvallay. Janne Ferron citée ci-dessus en héritera en partage avec ses enfants au décès de son époux Rolland Rolland survenu en 1595 ; Pierre Rolland né vers 1585 leur fils, époux de Margueritte Baudry, commanditaire de la cloche de la Magdeleine, trésorier du prieuré de la Magdeleine, recevra ensuite par droit d’hérédité ce noble bien ; Il sera avec son épouse possesseur de ce manoir jusqu’en 1634, année de la naissance de leur fils Eustache. Propriétaire de ce manoir et de ses terres qu’ils achetèrent en 1615 les Taillefer en seront encore possesseur plus d’un siècle après. En effet en sera le possesseur Laurent-Dominique de Taillefer celui-ci prenant épouse en la terre de Pelineuf (ou Pelineuc) en Lanvallay ; née en 1691 Marie-Rose Lesné fut la fille d’Hélène Jan et de Christophe Lesnée lequel, sieur de Pelineuf en Lanvallay, verra le jour au royaume de Lima au Pérou (Si Hélène Jan ci-dessus fut la fille de Raoul Jan et de Marie Aoustin tous deux sieur et Dame des Portes elle fut aussi la petite fille de Julien Jan et de Gillette Marot sieur et dame de Granville et l’arrière petite fille de Macé Marot et de Guillemette Rolland « fille » héritière des dits Janne Feron et Rolland Rolland tous deux déjà ci-dessus cités et possesseurs eux aussi de ce noble bien en 1587).

Peut être une image de plein air

Pierre en crosse ancrée dans le pignon de l’ancienne métairie.

 

L’actuel manoir de Vauboeuf fut est une « reconstruction » faite en 1621 du manoir originel ; cette reconstruction fut faite par Jean de Taillefer né vers 1580. Epoux de Renée Miniac, tous deux seigneur et dame de Préaux et de Belle-Isle en Taden Jean de ses charges fut Sénéchal et Connétable de Dinan ; décédé à Saint-Suliac en 1642 il est possible que tous deux achetèrent cette terre en 1615 au dit Pierre Rolland sieur de Vauboeuf possesseur par droit d’hérédité de ce bien ou bien à son épouse alors devenue veuve (celui-ci uni en 1609 ne semble pas avoir vécut très longtemps ayant eu seulement que 4 enfants. Son décès supposé en effet correspondrait en effet à la dite année 1615.). La possession de cette seigneurie initiale passera ainsi en de nombreuses mains, nobles ou fortunées, dont les premières seront sans doute les seigneurs de Monterfil et cela dès la fin du 15ème siècle.

Voila ce que dira l’abbé Auffret lequel, recteur de la Ville es Nonais, écrivit un livre décrivant en autre le manoir de Vauboeuf :

Le joli manoir aux murs épais que nous pouvons admirer aujourd’hui à Vauboeuf, maison d’habitation à un étage laquelle, flanquée d’une tourelle couverte d’un toit polygonal en dôme à deux ressauts ressemble à un vieux clocher d’église romane, est tout ce qui reste d’une construction datant de 1621 et déjà restaurée en 1671. Les armoiries gravées au-dessus de la porte d’entrée de la maison, côté sud, sont celles de la famille seigneuriale de Monterfil: De sable à l’épée d’argent, la pointe en bas, sont celles des Monterfil. Gravées dans cette pierre utilisée probablement en réemploi, elles datent probablement de la senconde moitiè du 15ème siècle. Malgré son charme d’à présent, ce manoir n’a plus son faste d’antan. Reportons-nous aux siècles passés pour le visiter au temps de sa splendeur. Ce vieux castel, avec la joliesse de sa Maison Noble et de son enclos ravissant, renfermant six hectares, son site enchanteur en flanc de coteau sur les bords de la Rance, ses droits féodaux, ses constructions élégantes et pittoresques, c’était bien la perle du pays. Il en imposait avec ses fortifications, ses murs de défense flanqués d’une grosse tour ancienne du côté de la mer, surveillant la grève, ses nombreuses tourelles; «avec ses parapets, vües, meurtrières et ouvertüres ». Surplombant les murs, trois allées plantées de charmes, de bouleaux, de chênes verts séculaires, s’étageaient en gradins. L’une conduisait à la grosse tour; les deux autres, dans les diverses parties de l’enclos. Au-dessus des allées, des jardins montaient jusqu’à son «moulin à vent tournant et moulant faisant farine ». Au flanc de la colline s’accrochaient ses vergers et fruitiers, « ses vallons, rochers, perrières, mottes à lapins et garennes », que couronnaient « ses bois de hautes futaies et de décorations ». Du côté du levant, s’élevait «son colombier garni de pigeons vifs volant et parvolant », venant se désaltérer dans leur abreuvoir au pied de «la Vieille-Métairie ». Plusieurs pavillons entouraient la cour d ‘honneur et la fontaine au fronton monumental, portant fièrement les armoiries du seigneur du lieu et, au-dessous de l’écu, le cadran solaire. Plus bas, les sources coulaient vers le vivier, près d’une petite chapelle bâtie vers 1767. Vauboeuf jouissait de droits féodaux. Il possédait en propre « le port et havre maritimes, des salines avec droit et usages immémoriables de pesches et pescheries, de tendre et tirer au canard et aultres oiseaux, de faire panager les bestiaux du dit lieu sur tous les marais jusqu’aux moulins de la Tourniolle et sur les verdières au delà du ruisseau fluant ». De la seigneurie de Vauboeuf dépendaient aussi la métairie des Rochaux et de nombreuses terres : «les Hurettes, la Marelle avec réservouër et receptacles d’eaux, le Radier, et autres quantités de terres en la Champagne d’Etabléhon et autres lieux ». Entre les expéditions militaires et les parties de chasse, vivre dans ce château n’était nullement monotone : la beauté du site variait selon les saisons et les marées; on avait ses occupations, ses soucis, et parfois même des anicroches avec ses voisines. Un long et curieux procès, dit «Procès du Colombier », s’engage en 1669 entre «Haute et Puissante Dame Pélagie de Rieux, Comtesse de Châteauneuf; contre Noble-Homme Jean de Taillefer, Seigneur de Vauxboeufs et Connétable de Dinan et Léhon ». La prétentieuse dame « expose devant Mes Seigneurs du Parlement de Bretagne que soub la banlieu et proche de son château de Châteauneuf l’appelé Jean de Taillefer a inové un coulombier au proche de sa maison de Vauxboeufs dans un lieu où il n’y en a jamais eut ni connu et qu’il y a deux choses qui lui manque pour pouvoir édifier une fuye, scavoir la qualité personnelle et le nombre de journaux de terre soit en domaine soit en fieff »Le sieur Jean de Taillefer défend énergiquement ses droits, et surtout sa «qualité personnelle ». Il peut reconstruire un colombier, prétend-il, parce qu’il en existait un il y a moins de vingt-cinq ans. Il fait constater ses affirmations par des notaires de Dinan qui verbalisent ainsi leur visite domiciliaire: « Nous nous sommes transportés au Lieu Noble de Vauxboeufs … où étant avons trouvé le Sieur Jean de Taillefer, lequel nous a fait vouër et considérer une vieille et ancienne masse et emplacement de colombier … Dans laquelle masse et emplacement ayant entrés par une petite porte et huysserie de pierre de taille toultée avons remarqués le nombre de quatorze rangs de trous pertuits et refuge à pigeons … » Enfin en 1671, après bien des jugements «cassés et miettés » et bien des requêtes de la partie plaignante, dame Pélagie doit s’avouer vaincue, puis écrire et signer de sa main : «Nous … déclarons nous désister de l’opposition formée à la construction du colombier par le Sieur de Taillefer, Connétable de Dinan, à sa Maison Noble de Vauxboeufs ». Et Jean de Taillefer d’admirer enfin, en homme qualifié, ses beaux pigeons volant et parvolant!...

 

Le manoir de Vauboeuf.; peinture anonyme . Tout au bord de la rivière, le joli manoir de Vauboeuf semble surveiller la plaine comme il l’a fait pendant des siècles. Flanqué d’une curieuse tourelle que son toit polygonal en dômes à deux ressauts fait ressembler à un vieux clocher roman, c’est là tout ce qui reste du vieux castel construit en 1621 par Jean de Taillefer (ce dernier remplacera alors, à cette même époque, un manoir plus ancien alors propriété hier de la famille seigneurial des Monterfil) écuyer seigneur des Préaux et de Belle-Isle (terre noble située en Taden) qui avait acquis cette terre en 1615.Elle avait appartenue aux siècles précédents aux Monterfil dont les armoiries  « de sable à l’épée d’argent , la pointe en bas » se voient encore au dessus de la porte du manoir. Visage de la Rance, année d’édition 1983.

 

Avec ses anciennes dépendances voici tourné vers la mer l’ancien manoir de Vauboeuf (RE)construit au début du XVII siècle.

Les divers possesseurs de Vauboeuf furent:

Ecuyer Jean de Monterfil et demoiselle Richarde de Lesquen, seigneur et dame de la Ville-Roy et Vauxhoeufs, vers 1492.

- Noble Homme Eustache de Monterfil, en 1530.

- Ecuyer Raoul de Monterfil, en 1563.

- Noble Homme Mathurin Rouxel, sieur de Launay et Vaux-Boeufs, en 1570.

- Honorable Homme Gouyon Gilles, capitaine de Compagnie des Indes, en 1584.

- Honorable Homme Rolland Rolland, sieur des Salles, en 1587.

- La veuve de Rolland Rolland en hérita avec ses enfants, en 1595.

- Honorable garçon Pierre Rolland le reçut en partage de sa mère, en 1609.

- Ecuyer Jean de Taillefer, sénéchal, et sa femme Renée Miniac, seigneur et dame des Préaulx et Bellisle, l'achetèrent en 1615.

- Honorable Homme Allain Chouesmet, sieur des Alleux, fils issu d'un premier mariage de Renée Miniac, le reçut en partage en 1640.

- Ecuyer Jean de Taillefer, colonel major commandant la Milice Bourgeoise, en 1668.

- Les enfants du précédent, en 1710.

- Honorable Homme François Gruel, sieur de la Marine, en 1749.

- Son fils Bernard en hérita en 1774, puis son petit-fils Joseph.

- Suliac Gruel, fils de Joseph, en hérita avec sa femme Olivette Brijard. Vieux, veuf, sans enfant et aveugle, Suliac Gruel légua Vauboeuf pour les bons soins reçus, à Mme Louis Plurien, en 1901.

- Vendu à :M. Chaussavoine, en 1956.

 

Le Puits de Caverre, en l’ancienne demeure de Geoffroy Jarnoüen, seigneur en Yvigniac à la fin du 15ème siècle. Ce puits comporte dans sa pierre deux armoiries en mi-parties. La première, celle-ci, représente et les Armes de la famille seigneuriale des Monterfil (qui sont : de Sable à l’Epée basse d’Argent) à gauche, et les Armes de la famille seigneuriale de la Houssaye (qui sont : Echiqueté d’Argent et d’Azur).  On trouve les Armoiries de Monterfil alliées à celles de la Houssaye sur le puits de Caverre en Yviginac…Henry Frotier de la Messelière; Manoir Breton des Côtes du Nord. 1941. L’Epée est à gauche quand l’Echiquier est à droite; l’Epée des Monterfil est présente aussi sur le linteau de la porte d’entrée du joli manoir de Vaubeauf, rappelons le, à Port Saint-Jean en la Ville es Nonnais.

Même puits; icil les secondes Armoires représentant les Armes de la famille seigneuriale des Jarnoüen en alliance avec celle de la Houssaye. Nous devons cette information, quant à cette seconde alliance,  à la gentillesse de mr Gilles Jarnoüen de la Villetary.  Si l’Epée et l’Echiquier sont tous deux reconnaissables sur les premières Armoiries, celles de Jarnoüen et de la Houssaye sont ici et aujourd’hui toutes deux impossible à discerner; pour d’autres ces secondes Armoiries seraient-celles des Bouillé alliées à celle de Coëtquen.

 

 

 

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