histoire de lanvallay
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Le château de Grillemont surplombant la Rance apparaît en la fin du 16ème siècle, vers 1580-90 probablement. Ce n'est alors qu’un «noble pavillon de campagne" possédant tourelles» ; il est agrandit vers 1635 de son aile à nord, à la droite de la tourelle de droite, aile qui fera elle aussi face à occident. La réalisation de cette aile sera la première phase des différents travaux ayant tous transformés le pavillon originel en château. La façade principale du pavillon est alors orientée à occident, à l'ouest, faisant ainsi face à la rivière et regardant celle-ci ; ce "noble pavillon" est alors le bien d'un couple de notables socialement très bien assis de leur robe, "Alain Serizay et son épouse Hélène Nicolas (par sa mère le noble homme Alain Serizay sera le petit-fils de Françoise Marot la propre tante de Jean Marot sieur du Cheminneuf à la Magdelaine du pont à Dinan).
Les "Serizay" semblent devoir tous sortir de la paroisse de Plouër aux travers de leurs Armoiries, au travers de leur terre des Isleaux, "Maison noble" très ancienne faisant alors partie du baillage de la Souhaitier en Rigourdaine ; proche de la ferme actuelle il y a encore quelques années s'apercevaient toujours les traces des douves de l'ancien manoir fortifié. De celui-ci reste encore sur la face nord du logis principal une petite meurtrière ainsi qu'une porte à double cintre surmontée d'un écusson malheureusement très altéré portant hier peut être les Armes Amiot/Serizay. En effet cette noble terre sera citée dès les premières heures du XV siècle, en 1427 exactement, au travers de Geoffroy Amiot. L'année 1472 verra la citation de Guillaume Amiot lequel, sieur des Illeaux, parait en brigantine à la Montre ou revue militaire du sire de la Hunaudaye ; les seigneurs Amiot avaient leur enfeu dans le Chœur de l'ancienne église paroissiale de Plouer.
Proche de la terre de Rigourdaine noble homme Jean Serizay en 1609 affranchira ainsi sa terre de la rente due à la seigneurie de Rigourdaine. En 1618 Guillaume Serizay, sieur des Isleaux, sera connétable de Dinan cette charge se transmettant plusieurs fois au sein même de sa famille ; ainsi en 1638 et 1668 on retrouve successivement à cette même charge son fils et petit-fils. Revenons à la terre de Grillemont. La terre noble de Grillemont et son pavillon seront mentionnés pour la première fois en nos BMS de Lanvallay, le 07/02/1616 exactement, lors d'un baptême réalisé sur les fonds baptismaux du prieuré du pont à Dinan (Tous au long du XVII siècle les plus grands notables des deux paroisses de Dinan ferrons pour ainsi dire TRES SOUVENT baptiser leurs propres enfants sur ces mêmes fonds) . Ce bien, ce pavillon, est donc vers 1580-90 la noble propriété des dits "Alain Serizay et Hélène Nicolas" tous deux Sieur et Dame de Grandschamp en Dinan ; Alain de sa charge sera avocat au Parlement de Bretagne, à Rennes, mais aussi au Siège Présidial de Dinan (Hélene Nicolas quant à elle n'avait rien à envier à son époux ; elle était en effet la fille de Pierre Nicolas sieur du Gislaut en Saint-Piat, lui aussi grand notable de sa charge "greffier d'Office de la Cour de Dinan". Jehan Nicolas, frère d'Hélène, prendra lui pour épouse Jeanne Martin héritière de l'une des seigneuries" des Champsgeraux en Evran au travers du manoir de la "Gravelle" laquelle Jeanne transmettra à son époux cette dite noble terre; alloué de Dinan par sa charge Jehan Nicolas sera aussi Conseiller du roi au Siège Présidial de Dinan. La famille "Martin", famille à laquelle ici est rattachée la dite Jeanne, apparait elle aussi dès les premières heures du XVI siècle en le pays de Plouër, en 1513 exactement, lors de la première Réformation" ; Seigneur et Dame de Carheil les "Martin" possèdent alors la terre noble du Verger avec les Armoiries suivantes : D'azur semé de billettes d'argent au franc cartier de gueules et chargé de 3 rustres d'or).
Moult fois modifiée la noble propriété de Grillemont sera depuis son origine transmise au sein d’une même noble famille : les Serizay. Ceux-ci prendront un peu plus tard le nom de "Serizay de Grillemont". Monsieur Aimé, aujourd’hui propriétaire du château de Grillemont, est l’un des descendants de ces deux mêmes familles dites "Amiot et Serizay".
Au lendemain de 1635, comprenant au sud certaines dépendances dont une débordant sur la rue, la grande cour d’honneur entourée de ses jardins déjà existe ; parmi celles-ci sera une petite chapelle; celle-ci aujourd'hui en tant que telle n'existe plus.
A la fin du 17ème siècle le domaine connaît une première campagne de travaux lorsque sera réalisé en la grande cour, vers nord, en limite des jardins, un second corps de communs beaucoup plus grand. Cette même campagne sera accompagnée de certaines transformations faites en les murs des grands jardins assis eux à midi et orient; sur l’une des pierres de la grande porte d’entrée desservant depuis la route ce grand enclos figure en effet la date de 1678 (peut-être la date de 1618 la forme écrite du 1 ou du 7 portant beaucoup à confusion). Cette date correspondait-t-elle au moment où ces jardins fut ceinturée de leurs propres pourprins ou bien simplement l'année en laquelle cette grande porte desservant les jardins fut elle réalisée ?
Aujourd'hui la façade principale du château, de style néogothique, côté cour, est le résultat d'un très grand agrandissement qui fut réalisé au 18ème siècle. Cette réalisation transformera le pavillon originel en un véritable château à huit travées entièrement ouvertes sur sa cour d’honneur; la façade principale qui était à l’ouest est dorénavant passée à orient. Une modification moins importante que la précédente sera faite dans la seconde moitié du 19ème siècle, vers 1860-70 ; celle-ci sera la dernière phase des travaux apportés à ce château; Cette dernière phase surélèvera la partie haute du château et amènera en les combles à l'aménagement de nouvelles lucarnes ; apparaîtra alors au fronton du château, intégrées en le en la nouvelle toiture, les Armoiries couronnées en mi-parti que nous pensons être les Armes de Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel (fille de Clémentine Serizay dlle de Grillemont et d'Adrien-Marie-Joseph Urvoit de Saint-Mirel possesseur de la Nourrais en Lehon) et de celles de son époux Hyppolite-Marie le Fer de la Gervinais. Né en 1820, uni en 1853 à Clémentine-Marie Urvoirt de Saint-Mirel, Hyppolite-Marie Le fer de la Gervinais avec son épouse semble devoir au lendemain de leur mariage habiter en la demeure de la Nourrais en Lehon, bien de feu son beau-père puisque Pierre Serizay , "oncle" de Clémentine sa femme, par droits d'hérédité était alors entré en possession du château de Grillemont (lors de sa première rencontre sentimentale avec Clémentine-Marie Urvoit celle-ci résidait alors à la Nourrais, maison de ses parents. D'après une conversation personnelle que j'eu un jour avec madame Aimé il semble y avoir EU UN ECHANGE DE PROPRIETE entre le fils du dit Pierre Serizay ci-dessus nommé, Pierre-Louis Serizay seigneur de Grillemont, et Hyppolite et son épouse Clémentine-Marie Urvoit, la cousine germaine du dit Pierre-Louis ; ces deux familles ainsi mutuellement s'échangèrent et Grillemont et la Nourrais. Au titre de cet échange Clémentine et Hyppoline quittèrent la Nourrais pour prendre possession de Grillemont et vis versa pour Pierre-Louis qui lui abandonna Grillemont pour prendre possession de la Nourrais).
Hyppolite Le fer de la Gervinais par sa famille était issu d'une famille elle aussi déjà ancienne, famille sortie du pays de Saint-Malo ; grand notable de Léhon il sera "conseiller municipal" de Léhon de 1870 à 1885 année en laquelle il démissionnera. En tant que premier adjoint son propre fils, Fernand Le Fer, lui succède en 1886 avant d'être élu maire le 17/06/1886 ; de son union avec Clémentine il aura en effet pour enfants et Fernand ci-dessus nommé et Marthe-Marie. Hyppolite Le Fer et Clémentine Serizay sont les probables "maitres d'œuvres" des derniers travaux apportés au château leurs Armoiries étant représentées il me semble en le dit fronton de la toiture du château. Par logique cette dernière tranche de travaux apportée au château sera réalisée au lendemain de leur mariage, donc après la dite année 1853 ; ils passent pour avoir été réalisés vers 1860-70 Hyppolite étant alors toujours "Conseiller municipal" de Lehon.
Par sa propre généalogie la terre noble de Grillemont est reliée à l'histoire du manoir de la Landeboulou ainsi qu'à celle du Gilaut en Saint-Piat; mais ceci est une autre ...histoire.
Les derniers travaux ayant eu lieu au château, chantier réalisé vers 1860-70, semble avoir été en effet réalisés par Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel et Hyppolite-Marie le Fer de la Gervinais puisque leur fils Ferdinand le Fer lui voit le jour vers 1854 ; l'échange entre Grillemont et la Nourrais fut donc très probablement réalisé entre 1853 et 1860-70. En ces Armoiries en mi-partie portées en le dit fronton les Armes des "Le Fer de la Gervinais" sont : "un échiqueté d’Or et de Gueules" ; Les "Urvoit de Saint-Mirel", famille noble issue de Plénée-Jugon sont quant à elles : "d'azur à 7 molettes d'or" 3-3-1.
Explication sur de dessin de reconstitution : Ci-dessus en bleu est le pavillon originel à tourelles très probablement édifié en la fin du XVI siècle, vers 1580-90 ses premiers possesseurs Alain Serizay et Alaine Nicolas deux tous deux naissant en effet vers 1560 ; ce pavillon "premier" dans sa longueur originelle s'avance alors jusque sur la cour, dans son actuel alignement. Il est possible que ce pavillon surplombant la Rance, surplombant l'entrée du port de Dinan comme voulant épier toute intrusion éventuelle, ait été érigé lui même sur les fondations d'un bâti premier beaucoup plus ancien, quel qu'il ait été, puisque la terre de la Landeboulou assise juste à côté sera elle citée dès la fin du XI siècle, sera elle citée en l'acte de fondation du prieuré du pont à Dinan au travers de son seigneur du moment : Picot de Lande Boilot.
La partie rouge, dans sa propre construction, semble devoir suivre de peu la date de 1635 puisque sur ce plan ou dessin ci-dessous représenté cette extension n'existe pas encore; est alors un jardin tourné face à la rivière tournant lui le dos à un grand corps de dépendances dirigé vers vers nord, probablement les premières grandes dépendances du "pavillon" lesquelles dépendances demain, au XVIII siècle, laisseront la place à l'agrandissement "néogothique". Jusque vers 1900 cet "agrandissement ou aile ici en rouge" possédait un toit en terrasse ; celui-ci sera recouvert d'un toit traditionnel peu après l'apparition de la photographie afin d'amener la réalisation d'une pièce haute.
En noir sont les grandes modifications apportées au XVIII siècle au pavillon premier transformant celui-ci en un véritable château aménagé au gout néogothique du moment en effet ; cette campagne semble avoir vu aussi en le jardin adossé à la Cour à la réalisation du grand corps de logis ou dépendances assis lui perpendiculairement au château, grandes dépendances sur ce dessin non représentées. Cette façade sur "cour" sera modifiée en sa partie haute au XIX siècle, vers 1860-70, travaux amenant alors la réalisation du fronton haut armorié.
Explication de ce plan cadastral : A noter sur ce plan de 1844 en la petite dépendance de gauche la présence TOUJOURS EXISTANTE de la "petite chapelle supposée" donnant sur le chemin vicinal ; est aussi existante, également disparue aujourd'hui, une petite construction en appuie sur cette même petite dépendance rétrécissant par sa seule présence l'entrée du château, entrée du château aujourd'hui beaucoup plus grande.
A noter aussi le fait que les deux tourelles délimitant le pavillon central, côté rivière, ne sont pas ici représentées ; il ne s'agit ici aucunement de leur propre absence à l'édifice celle-ci étant ici même simplement intégrées au trait originelles au bâti que toutes deux elles sont. A l'inverse sont représentées deux excroissances, deux rajouts, l'un à la droite immédiate de l'AILE NORD adossée au pavillon l'autre étant lui oblique à la tourelle de gauche non représentée ; ces deux rajouts n'existent plus aujourd'hui celui de gauche pouvant "éventuellement" avoir été un escalier ayant mené hier à la terrasse haute de la dite petite aile.
Est aussi absente aujourd'hui à nord, ou à droite en la cour, la toute petite dépendance "prolongeant" à ouest, vers la rivière, la grande dépendance édifiée hier sur les jardins ; aujourd'hui en effet disparue par sa seule absence elle a agrandi en quelque sorte l'accès des jardins ici en parcelle n°224.
Ci-dessus avant 1635 le "Pavillon" à tourelles accompagné seulement de sa cour et de ses toutes premières dépendances ; à nord la petite aile adossée à sa tourelle de droite n'existe pas encore ni le grand corps de dépendances demain perpendiculaire et au chemin vicinal et au château.
Ci-dessus le "château" en 1811 après la réalisation de la façade néogothique et l'ensemble de ses dépendances alors déjà existantes ; sont en couleur grise toutes les parties de dépendances aujourd'hui entièrement disparues. En le point rouge est la tour d'escalier "supposée" menant hier sur la terrasse de la petite aile.
Photographie montrant la petite aile à nord hier en terrasse. Se remarque très bien ici sa dite "élévation"....
En 1844 le château avec l'apparition d'une extension en les jardins, à nord, donnant sur le chemin vicinal.
Vers 1860. Apparition dans le jardin de deux pavillons ou roseraies à nord/occident aujourd'hui à ciel ouvert.
Reconstitution partielle du château de Grillemont d’aujourd’hui. En rouge est le manoir originel et ses deux tourelles l’ensemble existant déjà à la fin du XVI siècle, vers 1580-90. la cour semble elle aussi devoir déjà exister dessinée qu’elle sera vers 1635. En bleu l’agrandissement de style néogothique apporté au XVIII siècle au château, travail réalisé sur sa façade orientale et en appui sur le pavillon originel (construite au lendemain de 1635 est aussi en rouge la petite extension, ou aile, assise contre la tourelle de droite, à nord. Aujourd’hui couverte elle eu hier un toit en terrasse entièrement ouvert et à occident et à nord. Montrée encore sur quelques cartographies anciennes cette toiture en terrasse fut transformée en pièce peu après l’apparition de la photographie). Cette transformation du pavillon originel transformera celui-ci en château digne de ce nom et déplacera ainsi l’entrée principale du pavillon originel d’occident à Orient. La cour deviendra une grande cour d’honneur le nouveau château entièrement ouvert sur elle. En noir sont les dépendances toujours aujourd’hui existantes. Le corps de logis à gauche apparait lui au début de la moitié du XVII siècle, bien avant les travaux importants apportés au pavillon au XVIII siècle puisqu’il sera représenté sur un dessin réalisé vers 1635; la grande dépendance à droite, perpendiculaire à la rue, semble elle devoir accompagner les dits grands travaux du XVIII siècle.
Reconstitution des parcelles bâties et non bâties de la Landeboulou et de Grillemont lesquelles, en 1833, étaient entre les mains d’Anne de Serizay, de Pierre de Serizay et d’Eugène de Serizay (Eugène Serizay marié à Angélique de Pean sera possesseur en 1856, ou propriétaire, du château de Beauvais en Lanvallay ; cela se ra dit en les listes nominatives de Lanvallay). Anne et Pierre sont tous dits de Grillemont, Eugène et Pierre étant également propriétaires de nombreuses autres parcelles s’étirant plus au sud, de l’autre côté du chemin menant de Lanvallay à Saint-Malo, terres étendues et comprenant notamment l’ancienne seigneurie de la Samsonnaye. Anne de Serizay de Grillemont possède ici tout le parcellaire de couleur vert-foncé, Pierre de Serizay de Grillemont possède quant à lui tout le parcellaire de couleur vert tendre, Eugène de Serizay, dit de Dinan, possède lui tout le parcellaire de couleur vert-gris ou vert moyen. Nous voyons très bien ici l’étendue foncière et très importante de cette seigneurie locale laquelle possédait, au sein de sa famille, presque toutes les terres formant la dite Landeboulou. Voir ci-dessous la liste…
Vue aérienne du château de Grillemont
Hardouinne Allot fille Macé et Jeanne Boudeaux a este baptisée par moy soub signé Prioul subcuré de Lanvalay sur les sainct fonts de la Magdelaine et presentee yceux par messire Guillaume Saint imprimeur de Dinan et avec la honorable damoiselle Hardouinne Serizé Dame de Grillemont temoin faict septiesme jour de febvrier mil six cent seize. Hardouyne Serizay – Prioul – Guillaume Sainct – Marault
Le château de Grillemont vers 1635 représenté sur un dessin relatif à la réalisation d’une écluse prévue ici même en contrebas à l’entrée du méandre de la rivière. Ce dessin peut porter à confusion puisque le pavillon à tourelle originel et central, enfermé en ses deux tourelles, ICI n’est pas central mais tout à fait au midi à l’extrémité de tout cet ensemble, et cela dans le même prolongement que la dépendance de gauche donnant sur la route hier « chemin hier vicinal » ; quand on XVIII siècle on procèdera à la réalisation de la façade néogothique en la Cour cette réalisation émergera au midi, ou déboitera en effet sur les jardins représentés en 1635 à la gauche du dit pavillon. Le grand corps de logis assis ici à la droite du dit pavillon, vers nord, parallèle à la rue, fut peut-être les premières dépendances du pavillon ces dernières disparaissant lorsque sera édifiée sur la cour la dite nouvelle façade « néogothique » du château.
Par contre la Cour est un reflet de ce que alors elle était ; Les grandes dépendances au nord n’existent pas encore et seuls sont dans la cour deux bâtiments annexes tous deux à orient, tous deux donnant sur le chemin alors toujours vicinal.
Le petit bâtiment de droite assis face au château, en fond de cour, appuyé à la rue, lui sera plus tard avalé dans un agrandissement lequel à nord, vers le village, le portera en limite de propriété en le sortant même de sa cour édifié qu’il sera aussi sur le jardin triangulaire. Probablement en même temps, perpendiculaire à celui-ci et en son milieu, sera édifié à l’extérieur de la cour sur le dit jardin triangulaire, en appuie contre le pourprin de la cour, un grand corps de dépendances s’avançant presque jusqu’au château.
Le second petit bâtiment en la cour, construit en deux corps eux assis ici à gauche, ou au midi, et émargeant alors sur la voie vicinale, à perdu aujourd’hui la moitié de sa longueur ne restant à ce jour que le corps sur la cour. Il sera fait mention au XVIII siècle de la présence d’une chapelle en la cour du château ; le corps aujourd’hui disparu et donnant hier en effet sur la voie vicinale était t-il la dite chapelle ?
Photo aérienne mettant en évidence l’alignement qu’il y eu hier, vers 1635, du dit pavillon central par rapport à la dépendance de gauche donnant elle sur la rue. Les travaux propre à la nouvelle façade néogothique du château réalisés au XVIII siècle émargeront en effet sur les jardins ici à gauche du dit pavillon.
A noter aussi aujourd’hui la perte de la moitié de cette même dépendance par rapport à celle dessinée sur le dit plan de 1635 ; ici même face à la rue se dressait peut-être la petite chapelle du château citée ici présente en un acte BMS de Lanvallay lors d’un mariage religieux réalisé au château au XVIII siècle.
Colonne commémorative des Serizay de Grillemont en Lanvallay. Réalisée entre 1830-1850 elle est présente en le cimetière de Dinan. Le socle cubique comporte sur chacune de ses faces une plaque de marbre blanc; sur l’une d’elles, les armoiries de Serizay sieur de Grillemont ont été déposées; elles sont : Écartelé aux 1 et 4 d’azur à la fleur de lys d’argent en cœur, accompagnée de trois roses d’or, posées 2 et 1; aux 2 et 3 d’argent à trois guidons de gueules, les lances hautes, posées en pal. Le sommet de la colonne contient une urne voilée.
Les Serizay sortent de la paroisse de Plouer aux travers de leurs Armoiries, au travers de leur terre des Isleaux. ; celles-ci semble avoir été ici comme effacées. Proches de la terre de Rigourdaine noble homme Jean Serizay en 1609 affranchira ains sa terre de la rente due à la seigneurie de Rigourdaine. En 1618 Guillaume Serizay sieur des Isleaux sera connétable de Dinan cette charge se transmettant en cette famille.
1616. BMS de Lanvallay. Acte de baptême rédigé à Lanvallay en 1616 et spécifiant l’existence d’Hardouyne Serizay comme étant Dame de Grillemont : Hardouinne Allot fille Macé et Jeanne Boudeaux a este baptisée par moy soub signé Prioul subcuré de Lanvalay sur les sainct fonts de la Magdelaine et presentee yceux par messire Guillaume Saint imprimeur de Dinan et avec la honorable damoiselle Hardouinne Serizé Dame de Grillemont temoin faict septiesme jour de febvrier mil six cent seize. Hardouyne Serizay – Prioul – Guillaume Sainct – Marault
La date de 1678 correspondant très probablement à la réalisation des pourprins. Il est cependant possible que cette date puisse être celle de 1618 mais logiquement les 1 sont alors représentés en I lorsque les 7 eux le sont en 1.
les Armoiries couronnées en mi-parti que nous pensons être les Armes de Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel (fille de Clémentine Serizay dlle de Grillemont et de Adrien-Marie-Joseph Urvoit de Saint-Mirel) et de celles de son époux Hyppolite-Marie le Fer de la Gervinais. Les Armoiries « le fer de la Gervinais sont ici à gauche quand celles des Urvoit de Saint-Mirel sont à droite.
L'ancienne métairie du Rehanet.
Apparition et distribution du nom :
– Le noble château de Grillemont apparait ainsi écrit pour la première fois en nos BMS le 07/02/ 1616 lors du baptême d’Hardouine Allot baptisée au prieuré de la Magdelaine. L’enfant sera déposée entre les mains d’Hardouine Serizé dite Dame de Grillemont ; Hardouine naît le 16/12/1595 et prendra pour époux Ecuyer Pierre Prévost.
– La seconde fois cela sera pour son propre frère Jacques qui lui voit le jour le 12/10/1601 ; il sera dit sieur de Grillemont en 1622 lors du baptême de Jacques Labbé toujours à la Magdelaine. Sœur et frère et âgés lors des baptêmes tous les deux de 21ans on peut supposer que leurs parents à tous deux étaient donc déjà établis sur les terres de Grillemont à Lanvallay.
– Aussi leurs parents à tous deux seront Alain Serizay et Hélène Nicolas ; sieur de Grandschamp terre assise en Dinan. Alain sera avocat au Parlement de Bretagne à Rennes et avocat au présidial de Dinan aussi. Par sa mère Alain Serizay sera le petit-fils de Françoise Marot la propre tante de Jean Marot sieur du Cheminneuf à la Magdelaine. Alain nait peu après 1554 année en laquelle ses parents l’un à l’autre s’uniront.Alain transporte le pavillon de Grillemont à Pierre son fils aisné puisque celui-ci sieur de la Gastinaye, conseiller du roi, alloué et lieutenant général de la Cour de Dinan, nommera à Lanvallay sa fille Bertranne demoiselle de Grillemont baptisée le 03/09/1634. Epoux de Françoise Lerenc Pierre s’éteindra en 1650 non sans avoir laissé un fils héritier lui aussi nommé Pierre lors de son baptême réalisé le 27/11/1636.
– Pierre Serizay ci-dessus, écuyer, sieur de la Gastinaye, se mariera à Renne le 27/11/1660 à Renée Prioul native de Rennes les parents de celles-ci résidant en cette ville ; Grillemont est alors probablement encore que le simple pavillon de campagne à tourelles. Pierre et Renée sont probablement ceux qui feront réaliser les premiers grands travaux en leur Pavillon et notamment les travaux du jardin et la réalisation du très grand mur délimitant côté rue toute la propriété. De cette union naitra le 30/06/1668 Pierre-Hyacinthe qui suit.
– François-Hacinthe Serizay ci-dessus. Ecuyer et sieur de Grillemont domicilié à Lanvallay, marié le 01/11/1701 à Marie-Julienne de Miniac. Seigneur des Fontenelles dont Pierre-Jan qui suit.
– Pierre-Jean Serizay Serizay ci-dessus, messire et sieur de Grillemont et époux de Marie Jonchée dont Pierre-Clément qui suit.
– Pierre-Clément Serizay ci-dessus seigneur de Grillemont né au chateau de Grillemont. Il épouse le 27/06/1786 Marie-Magdeleine Gardin de la Chenaye ; il fut capitaine des Dragons et chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Il décède à Dinan le 28/02/1826 dont Pierre et Clémentine Serizay qui suivent.
– Pierre Serizay ci-dessus. Seigneur de Grillemont ; il épousa, le 22/07/1822, Marie-Françoise Lanjourbaut de la Plochère. Père du suivant.
– Clémentine Serizay frère de Pierre ci-dessus. Elle épousa en 1824 à Lanvallay Adrien-Marie-Joseph Urvoy de Saint-Mirel lequel fut anoblit par lettres patentes le 30/03/1816. Ancestres de la famille actuelle des Le Fer de la Gervinay de Grillemont. Père et mère de Clémentine-Marie ci-dessous.
– Pierre-Louis Serizay fils de Pierre ci-dessus et neveu de Clémentine ci-dessus. Né le 23/05/1848. Seigneur de Grillemont il épousa Caroline-Marie-Emma Guerin ; il est peut-être avec sa cousine Clémentine l’auteur de l’échange qui eu lieu entre Grillemont/Nourrais. Parents des suivants.
-Pierre-Raoul Serizay et Artur Joseph Seizay nés vers 1850 et fils des précédents. Avec eux deux semble devoir définitivement s’éteindre la branche directe de Serizay de Grillemont.
-Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel * Hyppolite-Marie Lefer de la Gervinais. Né en 1820, Conseiller municipal de Léhon de 1870 à 1885 il est originaire de Saint-Malo, il réside au manoir de la Nourais en Léhon bien de feux des beau-parents avant de prendre possession de Grillemont. Conseiller municipal de Lehon (échange supposé Grillemont-La Nourrais).
-Ferdinand-Marie le Fer de la Gervinais * Jeanne-Marguerite Brunet du Guillier. Fils des précédents né vers 1850. 1er adjoint de Léhon en 1886, élu maire de Léhon le 17/06/1888 c’est lui qui signera l’acte municipal qui ordonnera la démolition de l’église paroissiale de Lehon. Il semble devoir récupérer la Nourrais aux décès de Pierre-Raoul Serizay et Artur Joseph Serizay ci-dessus cités.
-Fernand Le Fer de la Gervinais né en 1874 et décédé au château de Grillemont le 30/11/1919.
-Ferdinand Le Fer de la Gervinais * N. Lescanne. Né vers 1900 et possesseur de la Nourais en Léhon ; propriétaire aussi de Grillemont et de la métairie du Réhanet.
-N.Le Fer de la Gervinais née en 1925 * N.Aimé général dans l’armée. Madame Aimé deviendra seule propriétaire du château après la division des biens hérités sa soeur aînée ayant pour elle notamment le Rehanet.
Ci-dessous la Nourrais en Lehon. Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel * Hyppolite-Marie Lefer de la Gervinais. Né en 1820 et originaire de Saint-Malo, il réside au manoir de la Nourais en Léhon bien de feu son beau-père avant de prendre possession de Grillemont par échange "il parait", conseiller municipal de Lehon (échange supposé Grillemont-La Nourrais). Leur fils Fernand semble devoir occuper à son tour cette propriété ; alors échange ou pas échange !
Vers 1850. Le chantier à bateau et le château de Grillemont.
A noter pour celui-ci, ici à sa gauche immédiate, dans ce qui est aujourd’hui les jardin, un autre corps de logis de nos jours entièrement disparu.
1844. Le château de Grillemont au dessus du méandre de la Vieille rivière. Travail cadastral personnel…
Vers 1800 avant le percement du rocher…travail de reconstitution personnel.
Début XX siècle. Le lavoir de Grillemont alors assis en une parcelle privative.
Liste parcellaire des terres : N° parcellaire – Nom de la Parcelle – Nature de la dite parcelle
3 et 4 : le Clos Duran. Pré et terre labourable
8 et 9 : le Marais. Terres labourables
14 : Futaie. La Chenaie
19 : La Chouanière. Courtil
21 : la Chouanière. Maison
22 : la Chouanière. Masure
23 : le Petit Domaine
24 : la Chesnaie. Pature
25 : la Chesnaie. Pature
26 : Landeboulou. Maison
27 : Colombier. Bâtiment
28 : le Jardin. Courtil
32 : le Closset. Terre labourable
34 : le Domaine. Terre labourable
35 : le Domaine. Landes
37 : le Rocherel. Terre labourable
39 : la Petite Moussaye. Terre labourable
43 : les Vaux.Futaies
44 : les Vaux. Futaie
45 : les Vaux. Futaie
51 : le Tertre aux Bergères. Landes
53 : le tertre aux Bergères. Terre labourable
56 : le Tertre aux Bergères. Terre labourable
62 : la Fontenelle. Terre labourable
64 : la Fontenelle. Terre labourable
67 : le Faux. Terre labourable
69 : le Faux. Terre labourable
77 : les Nouettes. Terre labourable
82 : les Nouettes. Terre labourables
86 : le Clos Guimbert. Terre labourable
87 : le Clos Guimbert. Pâture
88 : le Clos Guimbert. Futaie
91 : le Bignon. Terre labourable
93 : la Lande des Tranchais. Futaie
95 : la Vallée des Lochues. Terre labourable
96 : la Vallée des Lochues. Landes
97 : la Vallée des Tronchais. Terre labourable
98 : la Vallée des Tronchais. Pré
99 : la Vallée des Tronchais. Landes
100 : les Petits Echaussés. Terre labourable
101 : les Garennes. Terre labourable
102 : les Champs Chenais. Terre labourable
106 : les Champs Chenais. Terre labourable
109 : l’Epine. Terre labourable
112 : l’Epine. Terre labourable
116 : le Lizerait. Terre labourable
117 : le Clos Tremereuc. Terre labourable
118 : le Clos de la Fontaine. Terre labourable
119 : le Jardin de Cornican. Courtil
120 : le Doué de Cornican. Pré
121 : Cornican. Maison
122 : le Petit jradin de Derrière. Pré
124 : la Châteigneuraie. Futaie
125 : l’Entée au Domaine de Grillemont. Terre labourable
126 : le Domaine. Terre labourable
127 : le Plessis sur la Vallée. Pré
129 : la Campagne de la Landeboulou. Terre labourable
132 : la Campagne de la Landeboulou. Terre labourable
142 : le Grand Courtil. Terre labourable
146 : le Grand Courtil. Courtil
155 : le Bâtiment des Rues. Courtils
156 : le Jardins des Planches. Courtils
157 : le Jardin de Derrière. Courtil
158 : le Jardin de Derrière. Courtil
160 : la Cour Durand. Masure
162 : la Cour Durand. Maison
167 : la Cour Durand. Courtil
171 : les Planches. Courtil
172 : les Planches. Courtil
174 : le Jardin de Derrière. Courtil
176 : le Limonet. Maison
177 : le Limonet. Maison
178 : le Limonet. Bâtiment
180 : le Jardin de la Solizerais. Courtil
191 : la Vigne. Terre labourable
216 : le Marais de la Courbure. Pré
218 : le Marais de la Courbure. Terre labourable
219 : les Bruyères. Futaie
220 : les Bruyères. Terre labourable.
221 : le Veau de le Fart de Mély. Terre labourable
222 : le Veau de le Fart de Mély. Futaie
223 : le Vallet. Pré
224 : le Petit Verger de Grillemont. Courtil
225 : le Château. Maison
226 : le Jardin. Jardin
227 : le Verger du Jardin. Terre labourable
228 : le Jardin de Derrière. Courtil
229 : le Rehanet. Maison
231 : le Courtil. Courtil
232 : la Vallée sur Léphard. Pré
233 : le Grand Jardin. Courtil
234 : le Rehanet. Maison
235 : le Petit Jardin. Courtil
236 : le Closset. Terre labourable
237 : le Pré de la Noë. Pré
238 : la Vallée de Combette. Futaie
239 : le Clos Suzin. Terre labourable
240 : le Taillis du Réhanet. Taillis
262 : le Bois de Jannais. Taillis
263 : les Grndes Jannais. Terre labourable
273 : le Verger. Terre labourable
274 : les Barrières. Terre labourable
275 : la Chateigneraie. Forêt
276 : la Chaussée.Pâture
277 et 278 : le Pré de l’Etang. Pré
279 : la Samsonnaye. Maison
280 : le Vivier. Pièce d’eau
281 : Laveaue. Pré
282 : le Petit Jardin. Culture
283 : le Grand Jardin. Jardin
284 : la Pépinière. Terre labourable
285 : le Clos du Colombier. Terre labourable
286 : le Colombier. Bâtiment
287 : la Rabine. Forêt
288 : les Murailles. Terre labourable
289 : le Clos Rose. Terre labourable
290 : les Champsgerard. Terre labourable
291 à 294: les Grands Prés. Terres labourables
296 : le Pré Juhel. Terre labourable
297 : le Pré Pourri. Lande
298 et 299 : le Clos des Abreuvoirs. Pâtures
300 : le Vieux Chanvre. Pâture
301 : la Petite Jaunaie. Terre labourable
302 : la Petite Jaunaie. Lande
303 : la Petite jaunaie. Taillis
304 : les Viollettes. Futaie
305 : le Clos Devant. Terre labourable
308 : le Clos de la Perche. Terre labourable
309 : le Chmap de l’Orme. Terre labourable
310 : le Clos des Poiriers. Terre labourable
311 : la Cour Bregeens. Terre labourable
312 : les Champs Mingués. Terre labourable
313 : L’Auchette. Terre labourable
314 : le Champs Guillaume Thomas. Terre labourable
315 : le Clos Hezoir. Terre labourable
316 : les Moulinets. Terre labourable
317 : L’Ecobe. Terre labourable
318 : la Pâture au Cheval. Terre labourable
319 : le Clos de Pelineuc. Terre labourable
320 : le Clos des Lavoirs. Terre labourable
321 : la Janaie de Pelineuc. Terre labourable
322 : le Grand Clos de l’Hôtel. Terre labourable
323 : le Petit Clos de l’Hôtel. Terre labourable
324 : le Jausset long. Terre labourable
325 : les Rocheriaux. Terre labourable
326 : les Grands Langerais. Terre labourable
327 : les Petits Langerais. Terre labouranle
328 : les Langerais. Terre labourable
330 : la Grande …Forêt
331 : la Clé aux trois Cornières. Lande
332-333 : le Grand Clos des Landes. Terre labourabl e et pâture
334 : le Petit Clos des Landes. Terre labourable.
335 : le Clos des Vignes. Terre labourable
377-378 : la Prière.