histoire de lanvallay
L’étang et la forêt de la Chesnaie.
Une très belle promenade pleine de sens, de poésies et de plénitudes, pleine encore du souvenir de Felicite-Hugues-Robert de la Mennais qui tant souvent en ce lieu vint s’assoir pour méditer, ou bien pour seulement écrire le temps d’un seul instant, instant toujours tourné face à lui même et au chasteau familial à défaut de l’être toujours vers le ciel.
J’aime lorsque tout me ramène au pont à Dinan, lorsque tout me ramène, nous ramène à notre si cher quartier de la Madeleine.
La forêt et l’étang de la Chesnaie en Saint-Pierre de Plesguen, au travers de leur propre malouiniere elle assise en Plesder, de l’autre côté de l’eau toujours ici dans le calme étendue, sont en effet intimement reliés à l’histoire même de notre quartier puisque ce manoir fut vers 1760 édifié par l’armateur malouin Louis-Francois-Robert de la Mennais qui prendra pour épouse Jeanne-Roberte-Perrine Briand de la Feillee la propre petite-fille de Nicolas Briand de la Feillee et de Françoise Aubry née à Lanvallay, tous deux unis en notre église de la Magdeleine, tous deux possesseurs de l’ancien noble logis de Grillemont au pont à Dinan en Lanvallay, tous deux père et mère aussi du fameux Jean-Marie Briand de la Feillee le fameux découvreur en 1720 de l’île de Tromelin dans le pacifique.
La dite Jeanne-Roberte-Perinne Briand aura pour enfants le dit Félicité mais aussi Jean-Marie-Robert de Lamennais celui là même qui avec son frère Félicite sera fondateur à Ploermel de l’instruction chrétienne des Filles de la Providence.
Son frère Félicite sera homme d’église, homme politique écrivain et philosophe sachant que certaines de ses propres phrases peut-être ici même en ce lieu, lieu étrangement toujours si calme, furent pour l’Eternité forgées.
Se détournant de l’Eglise de Rome en 1833 par cette même église il sera publiquement condamné en 1834 après avoir écrit : Parole d’un Croyant. Devenu homme politique en 1848 à défaut de l’avoir été hier par l’église il sera Élu député à l’assemblée Constituante. Décédé à Paris le 27/02/1854 il sera civilement inhumé en le cimetière du Père Lachaise placé dans sa fosse commune.
En ce siège de granit tourné vers Dieu, tourné vers le château, siège hier de certaines de ses propres pensées, au lendemain de sa mort sera incrusté ce portrait, son portrait, dans ce roc si dur, dans ce bronze pur et inoxydable ; de sa propre pierre bizarrement toujours émanent aujourd’hui d’étranges infimes vibrations pour celui qui lui aussi y médite
J’aime à penser que quelque chose de Félicité ici même sur ce trône minéral, ici même au derrière de ce médaillon toujours reste en ce lieu songeur et pensif réfléchissant quelquefois sur le Présent, notre propre présent, heures devenues aujourd'hui si individualistes et si matérialistes.
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