histoire de lanvallay
Un petit bijou. Voici l’Œuvre de madame Grant-Morris peintre artiste anglaise, œuvre réalisée en 2006.
Amoureuse du port cette Dame décida un jour de venir habiter ici même au port de Dinan-Lanvallay, côté Lanvallay bien sur ; plus jamais elle ne le quitta.Bien en 1994 de Jean-Baptiste Brugalais ici est représentée sa ferme, ou l’ancienne ferme des Clos citée tout au long des XVII-XVIII-XIX et XX siècles, ferme réalisée au lendemain de 1844, ferme encore en activité en tant que telle en 2000 et toujours accompagnée alors de son grand hangar (celui-ci aujourd’hui n’existe plus; à ce titre ce tableau est son témoin. Les vaches de Jean-Baptiste en 1994 paissaient encore à sa gauche, dans le grand champ).
1844. Deuxième série des plans cadastraux réalisés en 1844. Ici l'ancienne ferme des Clos avant qu'elle ne soit déplacée un peu plus tard pour la réalisation du chemin de halage.
La métairie des Clos, la toute première, celle qui était assise proche de la rivière, apparait déjà existante en effet dès la seconde moitié du XVII siècle, en 1693 exactement, au travers d’un acte d’imposition féodal. Elle est alors le bien des honorables gens Guillaume Serizay du Tertre et de son épouse Hélène Gillier (celui-ci était le propre frère du sieur Serizay de Grillemont alors possesseur du château de Grillemont à la Landeboulou en Lanvallay).
Au tout début de la seconde moitié du XIX siècle en effet, cela au lendemain de 1844, elle sera entièrement déposée pour être réassise là où aujourd’hui toujours elle est ; ce déplacement, de quelques dizaines de mètres seulement il est vrai, sera de fait imposé par la réalisation de l’actuel chemin de halage.L’une des plus nobles familles ayant possédées ce bien fut celle des sieurs de Noual sieur du Plessix ; celle-ci gardera ce bien pendant 4 générations successives. Ainsi en 1782 M. de Noual du Plessix, de son état avocat au Parlement à Rennes, et son épouse Emilie Bidard de la Morinais, seront tous deux possesseurs de cette dite métairie (lors de la grande réfection du Chemin Neuf, travaux ayant consistés en l’adoucissement de ce même grand chemin, l’actuelle rue de la Madeleine, il entrera en procédure judiciaire contre la ville de Dinan ces mêmes travaux ayant entrainé l’éboulis de son mur de clôture, éboulis causé par la pression même dû au nouvel apport de terre déposé contre son dit mur. Celui-ci, « éventré » par le poids de la terre rapportée, avait ainsi pu laisser « libre passage » à toute une bande de chenapans lesquels avaient soulagées de leur propre poids toutes les branches de ses arbres fruitiers. Devant ce larcin le dit sieur de Noual en effet porta plainte. A.R nationales de Rennes).
Seconde moitié du XIX siècle ; œuvre de Dagnan. A gauche est l'extrémité occidentale de l'ancienne métairie des Clos. Celle-ci empiétait très largement sur le bord de la rivière empêchant ainsi la passage de toute charrette ; pour la réalisation de l'actuel chemin de halage elle sera en effet déplacé un peu plus haut sur son terrain à orient.
La matrice cadastrale de 1811 assoit toujours ici même le sieur Denoual du Plessix; celui-ci cependant réside alors à Saint-Brieuc.Ensuite nous avons le fils des précédents, le sieur de Noual de la Houssaye. Marie de Noual, ou Denouald de la Houssaye sa fille héritière, enfant décédée en 1839, prendra pour époux le sieur Jean-Marie-François de la Bigne de la Villeneuve alors grand médecin de son état. En 1842 Paul-Marie de la Bigne de la Villeneuve, fils héritier du précédent sera lui aussi dit « sieur des Clos » (confié à un métayer cette ferme dite originelle sera exploitée entre 1836 et 1851 par Julien Boulair et son épouse, Julienne Besnard, tous deux en cette ferme étant effectivement cités en les Listes nominatives de 1836-1846 et 1851); Paul-Marie de la Bigne de la Villeneuve semble devoir être l’auteur » ici-même de cette nouvelle ferme. Celui-ci entre d’autres biens sera à la Magdelaine aussi propriétaire de la grande Vallée de Bretagne (cette métairie avec ses terres en la seconde moitié du XIX siècle sera, dès 1856 en effet, tenue par Jean Bougault et son épouse Marie Droguet tous deux dits ici même « laboureurs ». Ils seront toujours par les dites Listes nominatives aussi cités présents en ses murs en 1861-1872-1876-1881 et enfin en 1886 cette dernière année citant toujours présent ici que Jean Bougault ; ce coupla acheta t-il cette exploitation au cours de ces différents baux au dit sieur Paul-Marie de la Bigne de la Villeneuve ? Toujours est-il qu’en le milieu du XX siècle, en tant que PROPRIETAIRE de cette ferme, nous trouvons monsieur Édouard SORNIARD PATRON de cet ensemble agricole. Il aura pour enfants Denise-Marie-France et Gilbert-Denise ; celle-ci prendra pour époux Jean-Baptiste Brugalay lequel, alors cultivateur à Lanvallay, sera le tout dernier fermier possesseur de cette ferme).
Aujourd’hui cette métairie est l’actuelle Maison de la Rance (le père spirituel de cette maison de la nature fut monsieur Jean-Louis Rucet maire de la Vicomté sur Rance pendant 6 mandats, un grand monsieur).
Ci-dessous la ferme des Clos originelle en la seconde moitié du XIX siècle avant son déplacement et après la réalisation des œuvres de Dagnan et d’Agaton du Petit-Bois. Après la réalisation des seconds plans cadastraux réalisés eux en 1844 cette ferme sera en effet entièrement déconstruite pour être déplacée un peu plus haut, à l’emplacement qu’ occupe aujourd’hui l’actuelle Maison de la Rance.
A midi l'actuelle Maison de la Rance hier la deuxième ferme des Clos réalisée en la seconde moitié du XIX siècle.
A nord.