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histoire de lanvallay

- 1647. Au XVII siècle la Courbure en Taden entre chapelles et écluse..

Au XVII siècle la Courbure en Taden
 
 
L'écluse n°27, la tranchée portuaire, la grande inondation du port de Dinan
ou le grand "dessein" non daté de la Courbure.
 
 
 
 
Peut être une image de plein air
 Dessin réalisé probablement au lendemain de 1647. A noter ici le fait que dans ce projet d'écluse à la Courbure  il n'avait pas été prévu d'assoir l'écluse dans le prolongement "direct" de la rivière dessinée beaucoup plus à orient qu'elle est en ce dessin. Pourquoi ce choix ici retenu ?
 
 
 
Présentation de la Courbure.
 
Au XVII siècle la terre noble de la Courbure était encore assise en Taden rétrocédée qu'elle sera à la jeune commune de Lanvallay le 25/04/1847.
Avant le percement de son rocher, à la Courbure, le haut plateau rocheux de Taden depuis le Pavillon de la Menardais par une excroissance venait ici même s'étirer pour en une pente douce s'effacer définitivement au plus près du château de Grillemont, au plus près des terres marécageuses de la Landeboulou.
Au XVII siècle en Taden, au titre de ce méandre non encore ouvert, et relevant alors toujours du bailliage d'Argentel, cette terre noble de midi à nord s'étirera de l'extrémité occidental du quai de Dinan au dit Pavillon de la Menardais perché tout en haut de son nid et, d'occident à orient, des moulins d'Argentel eux mêmes au pied du Pavillon de Grillemont lui en Lanvallay.
Né vers 1590 Michel Hallouard sieur de la Ménardais, sieur et concepteur de l'actuel "vide-bouteille" de la Ménardais sera, dès les premières heures du XVII siècle, aussi "propriétaire " de la Courbure, aussi propriétaire de la Terre, moulin à tan, Maison et métairie noble de Baudouin la dite terre de la Courbure y possédant également la chapelle de Notre dame de Bon Réconfort ; entièrement disparue aujourd'hui pendant des siècles elle fut le bien alors religieux et temporel du Chapitre de Saint-Malo de Dinan lui même (Pour l'historien de Dinan Luigi Odorici, celui-ci écrivant son livre en 1857, au XVII siècle il y avait installé au plus près de cette petite chapelle un "ermitage" en lequel logeait un laïc vivant des dons des visiteurs ; en échanges de leurs aumosnes il entretenait la petite chapelle).
 
Aucune description de photo disponible.
 Plan cadastral de Taden. La Courbure en Taden en 1809 avant que ne soit réalisé en effet le nouveau petit canal en le rocher de la Courbure ; la nouvelle chapelle édifiée en 1647 est ici même sur ce plan représentée.  
 
Peut être une image de carte
 1811. Plan cadastral de Lanvallay avec la REPRESENTATION et de la petite chapelle signée de sa croix et celle du dit petit canal. Celui-ci fut donc REALISE ENTRE les dites années 1809 et 1811 ; trois à peine suffiront au XVIII siècle pour mener à terme cette même réalisation. 
 
 
 
En 1640, en la première moitié du XVII siècle, quelques années après seulement, sera ici même propriétaire de ces deux terres au lendemain du dit Michel Hallouard de la Ménardais ce dernier étant de celles-ci encore possesseur en 1637, Yves Collet sieur de la Ville es Gris en Cancale ce personnage en tant que tel apparaissant en effet en nos propres BMS de Lanvallay et en 1621 et en la dite année 1637 (l'histoire généalogique de Baudouin fera l'objet d'un chapitre à part).
 
Puis toujours très peu de temps après, en la seconde moitié du dit XVII siècle, en 1677 exactement, Jan Chauchart sieur de la Vicomté de Dinard, sieur de la Connelaye, seigneur des terres et château du Mottay en Evran, et aussi ici même possesseur des dits moulins d'Argentel, sur la terre de Baudouin et celle de la Courbure  par son propre bailliage d'Argentel y possèdera lui les droits de moyenne et de basse justice seigneuriale ; Baudouin et la Courbure étaient alors aussi "terres nobles" il est vrai.  
 
 
 Le dessin ci-dessus de la Courbure et son étude

 Le dessin ci-dessus présenté fut réalisé au XVII siècle, cela probablement au lendemain de 1647 au regard de la présence des deux chapelles de la Courbure; celui-ci en ses traits implante déjà différents acteurs. Ainsi il assoit ici même la future écluse et son déversoir tous deux non encore réalisés, tous deux alors simplement "projetés" en le méandre de la Courbure toujours encore lovée quant à elle en Taden ;  ainsi ici même il assoit également les deux chapelles de Notre Dame de Bon Réconfort à savoir et l'ancienne et sa remplaçante alors déjà édifiée. 

Comme autres acteurs ce dessin respectivement  implante en effet à occident et à orient et  le dit  Pavillon de la Ménardais et le dit Pavillon de Grillemont alors encore NON château pour celui-ci ; ce dernier est ici accompagnés de ses premières dépendances.

Ce dessin sera exécuté AVANT que le Pavillon à tourelles de Grillemont connaisse son propre agrandissement "néogothique" réalisé sur la cour en la seconde moitié du XVIII siècle ; ce dessin sera également exécuté avant que ne soit réalisé en la dite cour du château la deuxième tranche du petit logis adossé rue lequel, en sa totalité, SERA édifié au XVII siècle probablement terminé qu'il fut en 1678 (Date inscrite en le pourprin séparant le parc de la rue)
Il est vrai que le projet d'ouvrir la Bretagne intérieure à la navigation naît dès le XVI siècle et prend toute sa réelle importance à la fin du XVII siècle lorsque le règne de Louis XIV sera fortement malmené par les blocus à répétition ; le XVIII siècle quant à lui,  en 1730, puis en 1746 et 1783, verra en effet plusieurs fois renaitre ce grand projet tous envisageant la réunification de la Manche à l'Atlantique. Moult fois envisagé, probablement plusieurs fois commencé ce canal sera réellement réalisé que sous le Premier Empire et cela que pour pouvoir contrer le blocus anglais ;  partiellement  il sera dès l'année 1832 ouvert cela c'est à dire bien après la mort de Napoléon 1er.
 
Toute l'importance de ce dessin réside dans le fait qu'il assoit par ses propres traits la réalisation du projet de cette même écluse bien avant le début du XVIII siècle, qu'il assoit la rédaction dessinée de ce projet en la seconde moitié du XVII siècle, cela probablement au lendemain de la dite année 1647. 
Au lendemain de 1647, donc quelques années après 1642 seulement, 1642 étant l'année en laquelle le port de Dinan et tout le quartier de la Magdeleine furent tous deux inondés plusieurs jours durant, ce projet effectivement semble avoir été définitivement abandonné. Le fut t-il devant la crainte d'une seconde inondation identique à celle de 1642 ou bien le fut t-il pour simple raison financière ?
 
Toujours est t-il qu'en notre commune de Lanvallay se trouve peut être les traces de la toute première écluse propre à ce grand projet né dès le XVI siècle, écluse née d'un premier projet   "avant-gardiste"  quant à lui ce grand projet ayant rêver pendant plus d'un siècle durant à la seule réunification de la Manche à l'océan Atlantique.
Si la réalisation du canal d'Ille et Rance commencé en 1804 comportera en tout  et pour tout 48 écluses ce premier projet en ce plan ici présenté, ou ce projet initial,  lui en comportait toutefois sur le papier un minimum de 27. 
Ce projet sortait donc du simple cadre du port de Dinan et ne concernait pas que le seul percement du rocher de la Courbure (dans son œuvre "Patira" Raoul de Navery parle du rocher d'Alcaïs).
Il est grand dommage de ce même dit "premier projet" de ne devoir posséder aujourd'hui que ce plan et que celui-ci. En les archives des dits Chauchard du Mottay peut-être que... 
Pour M.E. Monier, grand historien de Dinan, la coupure du rocher de la Courbure aurait été commencée vers 1600 puis abandonnée au lendemain de 1642, abandonné au lendemain de la Grande inondation du port de Dinan (Dinan. Mille ans d'Histoire).
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Les chapelles de Notre Dame de Bon Réconfort
 
Ce dessin semble en effet devoir implanter au plus près de la future écluse n°27 deux bâtis alors déjà construits...Ne seraient-ce pas les deux chapelles de Notre Dame de Bon Réconfort, à savoir la chapelle originelle, alors en ruine, et la nouvelle chapelle de substitution quant à elle légèrement déplacée mais construite cependant au plus près de la première ? 
La première chapelle menaçant ruine sera l'objet en 1640 d'un désaccord ayant alors opposé le sieur Yves Collet de la Ville es Gris, propriétaire de Beaudouin la Courbure comprise, au Chapitre de Saint-Malo de Dinan lui même  propriétaire "religieux" de celle-ci au travers de sa chapelle; l'évêque Achille de Harlay condamnera cette même année 1640 le dit Chapitre a restaurer à ses propres frais la petite chapelle fortement dégradée il est vrai ... Le litige perdurera pendant 7 années 1647 voyant accordée au même Chapitre, par Monseigneur de Neuville successeur du précédent, le simple transfert de cet oratoire très vénéré (le neuf devait alors déjà devoir coûter moins cher que la remise en état totale).
En cette nouvelle chapelle Marie-Charlotte Lefeuvre épousera à Taden le 27/07/1773 noble homme Vincent-Pélage Forot originaire de Trébédan ; celui-ci de son état était maistre en chirurgie et fils du possesseur du dit "Vide-bouteille" de la Ménardais.
Ce mariage sera béni en l’intérieur même de la chapelle de la Courbure assise sur les terres de Baudouin ; à notre connaissance c’est le seul mariage enregistré en cette petite chapelle qui nous soit jusqu’ici parvenu.
 
Celle nouvelle chapelle en 1857, 1857 étant l'année en laquelle Luigi Odorici écrira "Recherche sur Dinan et ses environs", sera déclaré par l'auteur : ... cette chapelle n'existe plus aujourd'hui si ce n'est un pan de mur qui bientôt, lui aussi, va disparaitre...
Au lendemain de la dite année 1642, année de la "grande inondation", le projet de l'écluse était encore loin très d'être abandonné puisque ce plan la prévoyant allait lui naitre au plus tôt 5 années après.
 
Peut être une image de carte et texte qui dit ’Touche nardais Cornican chapelle Grillemont la Courbure le rocher d'Alcaïs aden Beaudouin ruisseau N Réhanet’
La Courbure avant 1804, avant que ne soit réalisé son petit cana, avant que ne soit commencé le Canal d'Ille et Rance.
 
 
Peut être une image de carte et texte qui dit ’Hallerais Vague 1811) Roberdais Chouanière (1811) Landeboulou chemin Landeboulou Ménardais Cornican Isle dela Courbure Taden Réhanet Vieille VieilleRvière chemin Vignes Vallée Salles tplaisir 'Ancin Champs- Champs-Galais Route Redoute Clos Samsonnais Bourg Bourgde anvallay Route Route’
Reconstitution du cadastral de 1811 ; le canal de la Courbure est alors déjà existant commencé que sera le Canal d'Ille et Rance en 1804 (l'emplacement de ce canal fut déplacé à occident par rapport à la petite écluse dessinée au lendemain de 1647). 
 
 
 
Peut être une image de les Cotswolds, plein air et arbre
Le petit pavillon de Grillemont adossé à la rue et construit pour moitié au XVII siècle et pour moitié au XVIII siècle. L'année 1678 pourrait être l'année en laquelle la moitié de toute cette réalisation fut terminée cette date étant en effet  inscrite dans l'une des pierres composant sur rue les pourprins de cette très belle propriété.  
 
 
 
Le méandre de la rivière à la Courbure.
 
Le méandre de la rivière à qui conque arrivait au devant du port de Dinan par voie d'eau, méandre il est vrai déjà appelé au XVII siècle "la Courbure", courbure pour méandre, de tout temps avant la réalisation du canal d'Ille et Rance (Ce canal fut commencé en 1804 afin de pouvoir contrer le blocus anglais dirigé contre l'Empire, afin de pouvoir réunir la Manche à l'Atlantique, celui-ci sera inauguré en la plaine fluviale de Taden en 1836 ; dans sa totalité il comporte en tout  48 écluses) toujours posa "problème".
Ce problème qui aussi s'imposait à tous ceux qui voulaient sortir du port n'était pas que le seul contournement par lui même du rocher de la Courbure, via des eaux souvent marécageuses, mais également celui de la perte de temps importante qu'occasionnait alors ce même contournement.
 
Le haut plateau de Taden en effet, avant la réalisation du canal percé dans sa roche au port Baudouin, venait en le creux de la Courbure là aussi mourir au pied même de la rivière proche de plantes aquatiques.
Si ce méandre avait pour  principal avantage de briser naturellement la remontée violente en le port de Dinan des fortes marées d'équinoxe il avait aussi pour inconvénient principal la perte de temps systématique pour tout bateaux entrant en ce port, ou bien sortant de celui-ci.
Il est tout aussi vrai que lors de ces fortes marées, et cela malgré la présence même du dit méandre, l'eau de la rivière était d'autant REFOULEE en arrière, presque jusqu'à Léhon, refoulement provoquant de fait une importante élévation de l'eau au port même de Dinan avec toute la dangerosité qui éventuellement pouvait en découler ; situé en fond d'estuaire il est encore vrai que la rivière de Rance de tout temps fut pour Dinan l'artère commerciale principale avant bien sur qu'apparaisse à Dinan, cela en 1879, la locomotion ferroviaire.
 
En 1635, comme en témoigne un voyageur anonyme, la mer ici montant ou descendant, toujours mélangée qu'elle était à la rivière, deux fois par jour au flux et au reflux portait des bateaux de 15 à 20 tonneaux créant de ce fait toute une activité portuaire déjà régulière les fortes marées d'équinoxes elles ouvrant l'accès au port de Dinan à des bateaux de plus forts tonnages pouvant alors aller jusqu'à 150 tonneaux . 
Aussi dès les premières heures du XVII siècle la petite écluse de la Courbure fut t-elle envisagée QUE pour palier à ce problème de "retard" systémique au port de Dinan ou bien fut-t-elle commencée englobée alors qu'elle était   dans un dessein beaucoup plus grand, beaucoup plus vaste, beaucoup plus audacieux ?
Il est vrai qu'en ce dessin elle porte ici le n° 27...
Alors quel fut l'auteur en les premières heures du XVII siècle de ce même projet ?
Devant relier les deux bras de la rivière dans sa finalité ce projet premier de l'écluse ne sera jamais achevé puisqu'il sera effectivement à jamais abandonné la dite tranchée ayant à peine été terminée.
Pourquoi cela ?
Au regard de toute l'importante de ce dit premier projet, au regard du dit n° 27 donné à la future écluse de la Courbure , cet abandon au lendemain de 1847
fut décidé très probablement PLUS pour cause "financière" que pour calmer la crainte des habitants du port toujours effrayés de toute autre éventuelle inondation. 
 
 
Inondation du port de Dinan le 25/10/1642. Archives de Saint-Sauveur de Dinan.

Archives de Saint-Sauveur de Dinan. Le 25 octobre 1642 au soir eu lieu au port de Dinan une très forte inondation causée par une monté exceptionnelle d’eaux de pluies torrentielles descendant de la Rance et du Linon ; rencontrant au port une probable marée haute tout le quartier du pont fut dans un temps très court entièrement submergé, le pont lui même noyé, et tous les autres ponts et moulins situés en amont de Dinan furent tous emportés y compris les ponts et moulins assis sur le Linon.

Il en sera également ainsi au port de Dinan pour le moulin du duc assis contre le pont qui fut lui aussi emporté par la violence du courant de l’eau. Cette inondation devenue étale dura plusieurs jours inondant tout le quartier du port et obligeant ainsi les habitants du lieu à se déplacer en bateaux que cela soit pour se rendre chez eux ou bien pour sortir de leur propre maison.

Les habitants de tout le quartier crurent le déluge arrivé; les habitants crurent leur fin à tous arrivée. Cette inondation du port soulèvera les plus hautes inquiétudes devant le percement du rocher d’Alcaïs alors peut-être déjà commencé, percement réalisé pour la futur écluse devant être assise au travers du rocher même de la Courbure. Tous les habitants du port et le prieuré lui même alors tous unis élevèrent unis levèrent t’ils une très forte opposition à ce projet devant une crue éventuelle encore plus exceptionnelle ?

Cette opposition fut elle la cause même de la renonciation de ce projet, de la renonciation de l’écluse de la Courbure son déversoir compris ?

Au lendemain de cette inondation personne n’entendît plus jamais parler de cette même écluse; il faudra attendre le XIX siècle, en 1804 exactement, pour de nouveau voir ces travaux renaitre.

 
Traduction de cet acte :
Le vingt cinquiesme octobre 1642 environ les dix heures du soir, le pont de Dinan fut inondé, on n'avait jamais vu les eaux monter si haut, les eaux étaient si exceptionnellement grandes qu'elles submergeaient tout le pont, plusieurs habitants faillirent d'y périr, il fallait des bateaux pour entrer dans les maisons, le pont en fut ébranlé. Le petit moulin qui est à côté fut emporté tout entier et en fait, de même, tous les ponts et les moulins qui étaient sur les rivières de Rance et du Linon. Cette inondation dura plusieurs jours et mit la crainte et la torpeur dans les esprits de tous les habitants qui imaginaient que la ville allait périr par l'eau du déluge.
 
Peut être une image de montagne, arbre et nature
 
Carrière d'extraction de pierres au rocher de la Courbure
 
Le rocher d’Alcais pour reprendre cette appellation en un certain endroit de son long corps fut au XIX siècle aussi une carrière d’extraction de pierre cette activité se faisant de fait dans le prolongement de la réalisation du canal d'Ille et Rance; sur les seconds plans cadastraux de 1844, en ce même endroit, cette exploitation est très clairement par écrit indiquée de part et d'autre de la rivière.
Mais quels pouvaient être en cette même année 1844 les outils mécaniques ou manuels nécessaires pour faire les puits indispensables pour l’éclatement du granit, l’éclatement de cette roche extrêmement dure ?
Ces percements ont en moyenne une profondeur allant de 60 à 100 centimètres...
Ci dessous les marques de ces percements, percements ou forages, ici même réalisés au rocher d’Alcais.
À noter que les empreintes laissées dans la roche ne laissent entrevoir aucun mouvement de rotation et qu’en leur surface tout est extrêmement lisse et sans trace aucune ni de frappe ni de frottement. À noter qu’une partie de ce rocher est très riche en oxyde de fer...ce qui pourrait expliquer le nombre presque important de petits fours métallurgiques trouvés au plus près par notre ami  Richard.
 
Peut être une image de arbre et nature
 
 
 
Peut être une image de nature
 
Peut être une image de arbre et nature
 
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