• Le château de Grillemont.

    1580 - 2022

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    Le château de Grillemont surplombant la Rance apparaît en la fin du 16ème siècle, vers 1580-90 probablement. Ce n'est alors qu’un «noble pavillon de campagne" possédant tourelles» ; il est agrandit vers 1635 de son aile à nord, à la droite de la tourelle de droite, aile qui fera elle aussi face à occident. La réalisation de cette aile sera la première phase des différents travaux ayant tous transformés le pavillon originel en château. La façade principale du pavillon est alors orientée à occident, à l'ouest, faisant ainsi face à la rivière et regardant celle-ci ; ce "noble pavillon" est alors le bien d'un couple de notables socialement très bien assis de leur robe, "Alain Serizay et son épouse Hélène Nicolas (par sa mère le noble homme Alain Serizay sera le petit-fils de Françoise Marot la propre tante de Jean Marot sieur du Cheminneuf à la Magdelaine du pont à Dinan).

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    Les "Serizay" semblent devoir tous sortir de la paroisse de Plouër aux travers de leurs Armoiries, au travers de leur terre des Isleaux, "Maison noble" très ancienne faisant alors partie du baillage de la Souhaitier en Rigourdaine ; proche de la ferme actuelle il y a encore quelques années s'apercevaient toujours les traces des douves de l'ancien manoir fortifié. De celui-ci reste encore sur la face nord du logis principal une petite meurtrière ainsi qu'une porte à double cintre surmontée d'un écusson malheureusement très altéré portant hier peut être les Armes Amiot/Serizay. En effet cette noble terre sera citée dès les premières heures du XV siècle, en 1427 exactement, au travers de Geoffroy Amiot. L'année 1472 verra la citation de Guillaume Amiot lequel, sieur des Illeaux, parait en brigantine à la Montre ou revue militaire du sire de la Hunaudaye ; les seigneurs Amiot avaient leur enfeu dans le Chœur de l'ancienne église paroissiale de Plouer.

    Proche de la terre de Rigourdaine noble homme Jean Serizay en 1609 affranchira ainsi sa terre de la rente due à la seigneurie de Rigourdaine. En 1618 Guillaume Serizay, sieur des Isleaux, sera connétable de Dinan cette charge se transmettant plusieurs fois au sein même de sa famille ; ainsi en 1638 et 1668 on retrouve successivement à cette même charge son fils et petit-fils. Revenons à la terre de Grillemont. La terre noble de Grillemont et son pavillon seront mentionnés pour la première fois en nos BMS de Lanvallay, le 07/02/1616 exactement, lors d'un baptême réalisé sur les fonds baptismaux du prieuré du pont à Dinan (Tous au long du XVII siècle les plus grands notables des deux paroisses de Dinan ferrons pour ainsi dire TRES SOUVENT baptiser leurs propres enfants sur ces mêmes fonds) . Ce bien, ce pavillon, est donc vers 1580-90 la noble propriété des dits "Alain Serizay et Hélène Nicolas" tous deux Sieur et Dame de Grandschamp en Dinan ; Alain de sa charge sera avocat au Parlement de Bretagne, à Rennes, mais aussi au Siège Présidial de Dinan (Hélene Nicolas quant à elle n'avait rien à envier à son époux ; elle était en effet la fille de Pierre Nicolas sieur du Gislaut en Saint-Piat, lui aussi grand notable de sa charge "greffier d'Office de la Cour de Dinan". Jehan Nicolas, frère d'Hélène, prendra lui pour épouse Jeanne Martin héritière de l'une des seigneuries" des Champsgeraux en Evran au travers du manoir de la "Gravelle" laquelle Jeanne transmettra à son époux cette dite noble terre; alloué de Dinan par sa charge Jehan Nicolas sera aussi Conseiller du roi au Siège Présidial de Dinan. La famille "Martin", famille à laquelle ici est rattachée la dite Jeanne, apparait elle aussi dès les premières heures du XVI siècle en le pays de Plouër, en 1513 exactement, lors de la première Réformation" ; Seigneur et Dame de Carheil les "Martin" possèdent alors la terre noble du Verger avec les Armoiries suivantes : D'azur semé de billettes d'argent au franc cartier de gueules et chargé de 3 rustres d'or).

    Moult fois modifiée la noble propriété de Grillemont sera depuis son origine transmise au sein d’une même noble famille : les Serizay. Ceux-ci prendront un peu plus tard le nom de "Serizay de Grillemont". Monsieur Aimé, aujourd’hui propriétaire du château de Grillemont, est l’un des descendants de ces deux mêmes familles dites "Amiot et Serizay".

    Au lendemain de 1635, comprenant au sud certaines dépendances dont une débordant sur la rue, la grande cour d’honneur entourée de ses jardins déjà existe ; parmi celles-ci sera une petite chapelle; celle-ci aujourd'hui en tant que telle n'existe plus.

    A la fin du 17ème siècle le domaine connaît une première campagne de travaux lorsque sera réalisé en la grande cour, vers nord, en limite des jardins, un second corps de communs beaucoup plus grand. Cette même campagne sera accompagnée de certaines transformations faites en les murs des grands jardins assis eux à midi et orient; sur l’une des pierres de la grande porte d’entrée desservant depuis la route ce grand enclos figure en effet la date de 1678 (peut-être la date de 1618 la forme écrite du 1 ou du 7 portant beaucoup à confusion). Cette date correspondait-t-elle au moment où ces jardins fut ceinturée de leurs propres pourprins ou bien simplement l'année en laquelle cette grande porte desservant les jardins fut elle réalisée ?

    Aujourd'hui la façade principale du château, de style néogothique, côté cour, est le résultat d'un très grand agrandissement qui fut réalisé au 18ème siècle. Cette réalisation transformera le pavillon originel en un véritable château à huit travées entièrement ouvertes sur sa cour d’honneur; la façade principale qui était à l’ouest est dorénavant passée à orient. Une modification moins importante que la précédente sera faite dans la seconde moitié du 19ème siècle, vers 1860-70 ; celle-ci sera la dernière phase des travaux apportés à ce château; Cette dernière phase surélèvera la partie haute du château et amènera en les combles à l'aménagement de nouvelles lucarnes ; apparaîtra alors au fronton du château, intégrées en le en la nouvelle toiture, les Armoiries couronnées en mi-parti que nous pensons être les Armes de Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel (fille de Clémentine Serizay dlle de Grillemont et d'Adrien-Marie-Joseph Urvoit de Saint-Mirel possesseur de la Nourrais en Lehon) et de celles de son époux Hyppolite-Marie le Fer de la Gervinais. Né en 1820, uni en 1853 à Clémentine-Marie Urvoirt de Saint-Mirel, Hyppolite-Marie Le fer de la Gervinais avec son épouse semble devoir au lendemain de leur mariage habiter en la demeure de la Nourrais en Lehon, bien de feu son beau-père puisque Pierre Serizay , "oncle" de Clémentine sa femme, par droits d'hérédité était alors entré en possession du château de Grillemont (lors de sa première rencontre sentimentale avec Clémentine-Marie Urvoit celle-ci résidait alors à la Nourrais, maison de ses parents. D'après une conversation personnelle que j'eu un jour avec madame Aimé il semble y avoir EU UN ECHANGE DE PROPRIETE entre le fils du dit Pierre Serizay ci-dessus nommé, Pierre-Louis Serizay seigneur de Grillemont, et Hyppolite et son épouse Clémentine-Marie Urvoit, la cousine germaine du dit Pierre-Louis ; ces deux familles ainsi mutuellement s'échangèrent et Grillemont et la Nourrais. Au titre de cet échange Clémentine et Hyppoline quittèrent la Nourrais pour prendre possession de Grillemont et vis versa pour Pierre-Louis qui lui abandonna Grillemont pour prendre possession de la Nourrais).

    Hyppolite Le fer de la Gervinais par sa famille était issu d'une famille elle aussi déjà ancienne, famille sortie du pays de Saint-Malo ; grand notable de Léhon il sera "conseiller municipal" de Léhon de 1870 à 1885 année en laquelle il démissionnera. En tant que premier adjoint son propre fils, Fernand Le Fer, lui succède en 1886 avant d'être élu maire le 17/06/1886 ; de son union avec Clémentine il aura en effet pour enfants et Fernand ci-dessus nommé et Marthe-Marie. Hyppolite Le Fer et Clémentine Serizay sont les probables "maitres d'œuvres" des derniers travaux apportés au château leurs Armoiries étant représentées il me semble en le dit fronton de la toiture du château. Par logique cette dernière tranche de travaux apportée au château sera réalisée au lendemain de leur mariage, donc après la dite année 1853 ; ils passent pour avoir été réalisés vers 1860-70 Hyppolite étant alors toujours "Conseiller municipal" de Lehon.

    Par sa propre généalogie la terre noble de Grillemont est reliée à l'histoire du manoir de la Landeboulou ainsi qu'à celle du Gilaut en Saint-Piat; mais ceci est une autre ...histoire.

    Les derniers travaux ayant eu lieu au château, chantier réalisé vers 1860-70, semble avoir été en effet réalisés par Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel et Hyppolite-Marie le Fer de la Gervinais puisque leur fils Ferdinand le Fer lui voit le jour vers 1854 ; l'échange entre Grillemont et la Nourrais fut donc très probablement réalisé entre 1853 et 1860-70. En ces Armoiries en mi-partie portées en le dit fronton les Armes des "Le Fer de la Gervinais" sont : "un échiqueté d’Or et de Gueules" ; Les "Urvoit de Saint-Mirel", famille noble issue de Plénée-Jugon sont quant à elles : "d'azur à 7 molettes d'or" 3-3-1.

    Explication sur de dessin de reconstitution : Ci-dessus en bleu est le pavillon originel à tourelles très probablement édifié en la fin du XVI siècle, vers 1580-90 ses premiers possesseurs Alain Serizay et Alaine Nicolas deux tous deux naissant en effet vers 1560 ; ce pavillon "premier" dans sa longueur originelle s'avance alors jusque sur la cour, dans son actuel alignement. Il est possible que ce pavillon surplombant la Rance, surplombant l'entrée du port de Dinan comme voulant épier toute intrusion éventuelle, ait été érigé lui même sur les fondations d'un bâti premier beaucoup plus ancien, quel qu'il ait été, puisque la terre de la Landeboulou assise juste à côté sera elle citée dès la fin du XI siècle, sera elle citée en l'acte de fondation du prieuré du pont à Dinan au travers de son seigneur du moment : Picot de Lande Boilot.

    La partie rouge, dans sa propre construction, semble devoir suivre de peu la date de 1635 puisque sur ce plan ou dessin ci-dessous représenté cette extension n'existe pas encore; est alors un jardin tourné face à la rivière tournant lui le dos à un grand corps de dépendances dirigé vers vers nord, probablement les premières grandes dépendances du "pavillon" lesquelles dépendances demain, au XVIII siècle, laisseront la place à l'agrandissement "néogothique". Jusque vers 1900 cet "agrandissement ou aile ici en rouge" possédait un toit en terrasse ; celui-ci sera recouvert d'un toit traditionnel peu après l'apparition de la photographie afin d'amener la réalisation d'une pièce haute.

    En noir sont les grandes modifications apportées au XVIII siècle au pavillon premier transformant celui-ci en un véritable château aménagé au gout néogothique du moment en effet ; cette campagne semble avoir vu aussi en le jardin adossé à la Cour à la réalisation du grand corps de logis ou dépendances assis lui perpendiculairement au château, grandes dépendances sur ce dessin non représentées. Cette façade sur "cour" sera modifiée en sa partie haute au XIX siècle, vers 1860-70, travaux amenant alors la réalisation du fronton haut armorié.Peut être une image de carte

     

    Explication de ce plan cadastral : A noter sur ce plan de 1844 en la petite dépendance de gauche la présence TOUJOURS EXISTANTE de la "petite chapelle supposée" donnant sur le chemin vicinal ; est aussi existante, également disparue aujourd'hui, une petite construction en appuie sur cette même petite dépendance rétrécissant par sa seule présence l'entrée du château, entrée du château aujourd'hui beaucoup plus grande.
    A noter aussi le fait que les deux tourelles délimitant le pavillon central, côté rivière, ne sont pas ici représentées ; il ne s'agit ici aucunement de leur propre absence à l'édifice celle-ci étant ici même simplement intégrées au trait originelles au bâti que toutes deux elles sont. A l'inverse sont représentées deux excroissances, deux rajouts, l'un à la droite immédiate de l'AILE NORD adossée au pavillon l'autre étant lui oblique à la tourelle de gauche non représentée ; ces deux rajouts n'existent plus aujourd'hui celui de gauche pouvant "éventuellement" avoir été un escalier ayant mené hier à la terrasse haute de la dite petite aile.
    Est aussi absente aujourd'hui à nord, ou à droite en la cour, la toute petite dépendance "prolongeant" à ouest, vers la rivière, la grande dépendance édifiée hier sur les jardins ; aujourd'hui en effet disparue par sa seule absence elle a agrandi en quelque sorte l'accès des jardins ici en parcelle n°224.

    - Le château de Grillemont

    Ci-dessus avant 1635 le "Pavillon" à tourelles accompagné seulement de sa cour et de ses toutes premières dépendances ; à nord la petite aile adossée à sa tourelle de droite n'existe pas encore ni le grand corps de dépendances demain perpendiculaire et au chemin vicinal et au château.

     

    - Le château de Grillemont

     

    - Le château de Grillemont

    Ci-dessus le "château" en 1811 après la réalisation de la façade néogothique et l'ensemble de ses dépendances alors déjà existantes ; sont en couleur grise toutes les parties de dépendances aujourd'hui entièrement disparues. En le point rouge est la tour d'escalier "supposée" menant hier sur la terrasse de la petite aile.

     

    - Le château de Grillemont

    Photographie montrant la petite aile à nord hier en terrasse. Se remarque très bien ici sa dite "élévation"....

    Peut être une image de plein air

     

     

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    - Le château de Grillemont

    En 1844 le château avec l'apparition d'une extension en les jardins, à nord, donnant sur le chemin vicinal.

     

    - Le château de Grillemont

    Vers 1860. Apparition dans le jardin de deux pavillons ou roseraies à nord/occident aujourd'hui à ciel ouvert.

    Reconstitution partielle du château de Grillemont d’aujourd’hui. En rouge est le manoir originel et ses deux tourelles l’ensemble existant déjà à la fin du XVI siècle, vers 1580-90. la cour semble elle aussi devoir déjà exister dessinée qu’elle sera vers 1635. En bleu l’agrandissement de style néogothique apporté au XVIII siècle au château, travail réalisé sur sa façade orientale et en appui sur le pavillon originel (construite au lendemain de 1635 est aussi en rouge la petite extension, ou aile, assise contre la tourelle de droite, à nord. Aujourd’hui couverte elle eu hier un toit en terrasse entièrement ouvert et à occident et à nord. Montrée encore sur quelques cartographies anciennes cette toiture en terrasse fut transformée en pièce peu après l’apparition de la photographie). Cette transformation du pavillon originel transformera celui-ci en château digne de ce nom et déplacera ainsi l’entrée principale du pavillon originel d’occident à Orient. La cour deviendra une grande cour d’honneur le nouveau château entièrement ouvert sur elle. En noir sont les dépendances toujours aujourd’hui existantes. Le corps de logis à gauche apparait lui au début de la moitié du XVII siècle, bien avant les travaux importants apportés au pavillon au XVIII siècle puisqu’il sera représenté sur un dessin réalisé vers 1635; la grande dépendance à droite, perpendiculaire à la rue, semble elle devoir accompagner les dits grands travaux du XVIII siècle.

     

    Reconstitution des parcelles bâties et non bâties de la Landeboulou et de Grillemont lesquelles, en 1833, étaient entre les mains d’Anne de Serizay, de Pierre de Serizay et d’Eugène de Serizay (Eugène Serizay marié à Angélique de Pean sera possesseur en 1856, ou propriétaire, du château de Beauvais en Lanvallay ; cela se ra dit en les listes nominatives de Lanvallay). Anne et Pierre sont tous dits de Grillemont, Eugène et Pierre étant également propriétaires de nombreuses autres parcelles s’étirant plus au sud, de l’autre côté du chemin menant de Lanvallay à Saint-Malo, terres étendues et comprenant notamment l’ancienne seigneurie de la Samsonnaye. Anne de Serizay de Grillemont possède ici tout le parcellaire de couleur vert-foncé, Pierre de Serizay de Grillemont possède quant à lui tout le parcellaire de couleur vert tendre, Eugène de Serizay, dit de Dinan, possède lui tout le parcellaire de couleur vert-gris ou vert moyen. Nous voyons très bien ici l’étendue foncière et très importante de cette seigneurie locale laquelle possédait, au sein de sa famille, presque toutes les terres formant la dite Landeboulou. Voir ci-dessous la liste…

     

    Vue aérienne du château de Grillemont

     

    Hardouinne Allot fille Macé et Jeanne Boudeaux a este baptisée par moy soub signé Prioul subcuré de Lanvalay sur les sainct fonts de la Magdelaine et presentee yceux par messire Guillaume Saint imprimeur de Dinan et avec la honorable damoiselle Hardouinne Serizé Dame de Grillemont temoin faict septiesme jour de febvrier mil six cent seize. Hardouyne Serizay – Prioul – Guillaume Sainct – Marault

     

     

    Le château de Grillemont vers 1635 représenté sur un dessin relatif à la réalisation d’une écluse prévue ici même en contrebas à l’entrée du méandre de la rivièreCe dessin peut porter à confusion puisque le pavillon à tourelle originel et central, enfermé en ses deux tourelles, ICI n’est pas central mais tout à fait au midi à l’extrémité de tout cet ensembleet cela dans le même prolongement que la dépendance de gauche donnant sur la route hier « chemin hier vicinal » ; quand on XVIII siècle on procèdera à la réalisation de la façade néogothique en la Cour cette réalisation émergera au midi, ou déboitera en effet sur les jardins représentés en 1635 à la gauche du dit pavillon. Le grand corps de logis assis ici à la droite du dit pavillon, vers nord, parallèle à la rue, fut peut-être les premières dépendances du pavillon ces dernières disparaissant lorsque sera édifiée sur la cour la dite nouvelle façade « néogothique » du château.
    Par contre la Cour est un reflet de ce que alors elle était ; Les grandes dépendances au nord n’existent pas encore et seuls sont dans la cour deux bâtiments annexes tous deux à orient, tous deux donnant sur le chemin alors toujours vicinal.


    Le petit bâtiment de droite assis face au château, en fond de cour, appuyé à la rue, lui sera plus tard avalé dans un agrandissement lequel à nord, vers le village, le portera en limite de propriété en le sortant même de sa cour édifié qu’il sera aussi sur le jardin triangulaireProbablement en même temps, perpendiculaire à celui-ci et en son milieu, sera édifié à l’extérieur de la cour sur le dit jardin triangulaire, en appuie contre le pourprin de la cour, un grand corps de dépendances s’avançant presque jusqu’au château.
    Le second petit bâtiment en la cour, construit en deux corps eux assis ici à gauche, ou au midi, et émargeant alors sur la voie vicinale, à perdu aujourd’hui la moitié de sa longueur ne restant à ce jour que le corps sur la cour. Il sera fait mention au XVIII siècle de la présence d’une chapelle en la cour du château ; le corps aujourd’hui disparu et donnant hier en effet sur la voie vicinale était t-il la dite chapelle ?

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    Photo aérienne mettant en évidence l’alignement qu’il y eu hier, vers 1635, du dit pavillon central par rapport à la dépendance de gauche donnant elle sur la rue. Les travaux propre à la nouvelle façade néogothique du château réalisés au XVIII siècle émargeront en effet sur les jardins ici à gauche du dit pavillon.
    A noter aussi aujourd’hui la perte de la moitié de cette même dépendance par rapport à celle dessinée sur le dit plan de 1635 ; ici même face à la rue se dressait peut-être la petite chapelle du château citée ici présente en un acte BMS de Lanvallay lors d’un mariage religieux réalisé au château au XVIII siècle.

    l’origine de nos villages Côtissois

     

    Colonne commémorative des Serizay de Grillemont en Lanvallay. Réalisée entre 1830-1850 elle est présente en le cimetière de Dinan. Le socle cubique comporte sur chacune de ses faces une plaque de marbre blanc; sur l’une d’elles, les armoiries de Serizay sieur de Grillemont  ont été déposées; elles sont :  Écartelé aux 1 et 4 d’azur à la fleur de lys d’argent en cœur, accompagnée de trois roses d’or, posées 2 et 1; aux 2 et 3 d’argent à trois guidons de gueules, les lances hautes, posées en pal. Le sommet de la colonne contient une urne voilée.

    Peut être une image de plein air et arbre

    Peut être une image de nature et arbre

    Peut être une image de intérieur

    Les Serizay sortent de la paroisse de Plouer aux travers de leurs Armoiries, au travers de leur terre des Isleaux. ; celles-ci semble avoir été ici comme effacées. Proches de la terre de Rigourdaine noble homme Jean Serizay en 1609 affranchira ains sa terre de la rente due à la seigneurie de Rigourdaine. En 1618 Guillaume Serizay sieur des Isleaux sera connétable de Dinan cette charge se transmettant en cette famille.

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    1616. BMS de Lanvallay. Acte de baptême rédigé à Lanvallay en 1616 et spécifiant l’existence d’Hardouyne Serizay comme étant Dame de Grillemont : Hardouinne Allot fille Macé et Jeanne Boudeaux a este baptisée par moy soub signé Prioul subcuré de Lanvalay sur les sainct fonts de la Magdelaine et presentee yceux par messire Guillaume Saint imprimeur de Dinan et avec la honorable damoiselle Hardouinne Serizé Dame de Grillemont temoin faict septiesme jour de febvrier mil six cent seize. Hardouyne Serizay – Prioul – Guillaume Sainct – Marault

     

    La date de 1678 correspondant très probablement à la réalisation des pourprins. Il est cependant possible que cette date puisse être celle de 1618 mais logiquement les 1 sont alors représentés en I lorsque les 7 eux le sont en 1.

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    les Armoiries couronnées en mi-parti que nous pensons être les Armes de Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel (fille de Clémentine Serizay dlle de Grillemont et de Adrien-Marie-Joseph Urvoit de Saint-Mirel) et de celles de son époux Hyppolite-Marie le Fer de la Gervinais. Les Armoiries « le fer de la Gervinais sont ici à gauche quand celles des Urvoit de Saint-Mirel sont à droite.

     

    L'ancienne métairie du Rehanet.

     

    Apparition et distribution du nom :

    – Le noble château de Grillemont apparait ainsi écrit pour la première fois en nos BMS le 07/02/ 1616 lors du baptême d’Hardouine Allot baptisée au prieuré de la Magdelaine. L’enfant sera déposée entre les mains d’Hardouine Serizé dite Dame de Grillemont ; Hardouine naît le 16/12/1595 et prendra pour époux Ecuyer Pierre Prévost.

    – La seconde fois cela sera pour son propre frère Jacques qui lui voit le jour le 12/10/1601 ; il sera dit sieur de Grillemont en 1622 lors du baptême de Jacques Labbé toujours à la Magdelaine. Sœur et frère et âgés lors des baptêmes tous les deux de 21ans on peut supposer que leurs parents à tous deux étaient donc déjà établis sur les terres de Grillemont à Lanvallay.

    – Aussi leurs parents à tous deux seront Alain Serizay et Hélène Nicolas ; sieur de Grandschamp terre assise en Dinan. Alain sera avocat au Parlement de Bretagne à Rennes et avocat au présidial de Dinan aussi. Par sa mère Alain Serizay sera le petit-fils de Françoise Marot la propre tante de Jean Marot sieur du Cheminneuf à la Magdelaine. Alain nait peu après 1554 année en laquelle ses parents l’un à l’autre s’uniront.Alain transporte le pavillon de Grillemont à Pierre son fils aisné puisque celui-ci sieur de la Gastinaye, conseiller du roi, alloué et lieutenant général de la Cour de Dinan, nommera à Lanvallay sa fille Bertranne demoiselle de Grillemont baptisée le 03/09/1634. Epoux de Françoise Lerenc Pierre s’éteindra en 1650 non sans avoir laissé un fils héritier lui aussi nommé Pierre lors de son baptême réalisé le 27/11/1636.

    – Pierre Serizay ci-dessus, écuyer, sieur de la Gastinaye, se mariera à Renne le 27/11/1660 à Renée Prioul native de Rennes les parents de celles-ci résidant en cette ville ; Grillemont est alors probablement encore que le simple pavillon de campagne à tourelles. Pierre et Renée sont probablement ceux qui feront réaliser les premiers grands travaux en leur Pavillon et notamment les travaux du jardin et la réalisation du très grand mur délimitant côté rue toute la propriété. De cette union naitra le 30/06/1668 Pierre-Hyacinthe qui suit.

    – François-Hacinthe Serizay ci-dessus. Ecuyer et sieur de Grillemont domicilié à Lanvallay, marié le 01/11/1701 à Marie-Julienne de Miniac. Seigneur des Fontenelles dont Pierre-Jan qui suit.

    – Pierre-Jean Serizay Serizay ci-dessus, messire et sieur de Grillemont et époux de Marie Jonchée dont Pierre-Clément qui suit.

    – Pierre-Clément Serizay ci-dessus seigneur de Grillemont né au chateau de Grillemont. Il épouse le 27/06/1786 Marie-Magdeleine Gardin de la Chenaye ; il fut capitaine des Dragons et chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Il décède à Dinan le 28/02/1826 dont Pierre et Clémentine Serizay qui suivent.

    – Pierre Serizay ci-dessus. Seigneur de Grillemont ; il épousa, le 22/07/1822, Marie-Françoise Lanjourbaut de la Plochère. Père du suivant.

    – Clémentine Serizay frère de Pierre ci-dessus. Elle épousa en 1824 à Lanvallay Adrien-Marie-Joseph Urvoy de Saint-Mirel lequel fut anoblit par lettres patentes le 30/03/1816. Ancestres de la famille actuelle des Le Fer de la Gervinay de Grillemont. Père et mère de Clémentine-Marie ci-dessous.

    – Pierre-Louis Serizay fils de Pierre ci-dessus et neveu de Clémentine ci-dessus. Né le 23/05/1848. Seigneur de Grillemont il épousa Caroline-Marie-Emma Guerin ; il est peut-être avec sa cousine Clémentine l’auteur de l’échange qui eu lieu entre Grillemont/Nourrais. Parents des suivants.

    -Pierre-Raoul Serizay et Artur Joseph Seizay nés vers 1850 et fils des précédents. Avec eux deux semble devoir définitivement s’éteindre la branche directe de Serizay de Grillemont.

    -Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel * Hyppolite-Marie Lefer de la Gervinais. Né en 1820, Conseiller municipal de Léhon de 1870 à 1885 il est originaire de Saint-Malo, il réside au manoir de la Nourais en Léhon bien de feux des beau-parents avant de prendre possession de Grillemont. Conseiller municipal de Lehon (échange supposé Grillemont-La Nourrais).

    -Ferdinand-Marie le Fer de la Gervinais * Jeanne-Marguerite Brunet du Guillier. Fils des précédents né vers 1850. 1er adjoint de Léhon en 1886, élu maire de Léhon le 17/06/1888 c’est lui qui signera l’acte municipal qui ordonnera la démolition de l’église paroissiale de Lehon. Il semble devoir récupérer la Nourrais aux décès de Pierre-Raoul Serizay et Artur Joseph Serizay ci-dessus cités.

    -Fernand Le Fer de la Gervinais né en 1874 et décédé au château de Grillemont le 30/11/1919.

    -Ferdinand Le Fer de la Gervinais * N. Lescanne. Né vers 1900 et possesseur de la Nourais en Léhon ; propriétaire aussi de Grillemont et de la métairie du Réhanet.

    -N.Le Fer de la Gervinais née en 1925 * N.Aimé général dans l’armée. Madame Aimé deviendra seule propriétaire du château après la division des biens hérités sa soeur aînée ayant pour elle notamment le Rehanet.

    Ci-dessous la Nourrais en Lehon.  Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel * Hyppolite-Marie Lefer de la Gervinais. Né en 1820 et  originaire de Saint-Malo, il réside au manoir de la Nourais en Léhon bien de feu son beau-père avant de prendre possession de Grillemont par échange "il parait", conseiller municipal de Lehon (échange supposé Grillemont-La Nourrais). Leur fils Fernand semble devoir occuper à son tour cette propriété ; alors échange ou pas échange ! 

    La Nourais, maison de maître de la famillle le Fer de la Gervinais ( milieu 19e siècle)

    Peut être une image de nature

     

    Peut être de l’art

    Vers 1850. Le chantier à bateau et le château de Grillemont.
    A noter pour celui-ci, ici à sa gauche immédiate, dans ce qui est aujourd’hui les jardin, un autre corps de logis de nos jours entièrement disparu.

    Peut être une image de carte et texte qui dit ’Hallerais Vague 1811) Roberdais Chouanière (1811) Landeboulou chemin Landeboulou Ménardais Cornican Isle dela Courbure Taden Réhanet Vieille VieilleRvière chemin Vignes Vallée Salles tplaisir 'Ancin Champs- Champs-Galais Route Redoute Clos Samsonnais Bourg Bourgde anvallay Route Route’

     

    1844. Le château de Grillemont au dessus du méandre de la Vieille rivière. Travail cadastral personnel…

    Peut être une image de carte et texte qui dit ’Touche nardais Cornican chapelle Grillemont la Courbure le rocher d'Alcaïs aden Beaudouin ruisseau N Réhanet’

     

    Vers 1800 avant le percement du rocher…travail de reconstitution personnel.

     

    Peut être une image de arbre et plein air

     

     Peut être une image de plein air

     

    Peut être une image de fleur, nature et arbre

    Peut être une image de plein air

    Peut être une image de plein air et mur de briques

    Peut être une image de les Cotswolds, plein air et arbre

    Peut être une image de arbre et plein air

    Peut être une image de château et plein air

    Peut être une image de arbre et plein air

    Peut être une image de plein air et château

    Peut être une image de château et plein air

    Peut être une image de plein air et arbre

    Peut être une image de plein air

    Peut être une image de porte, arbre et plein air

    Peut être une image de arbre et plein air

     

    Peut être une image de nature et étendue d’eau

    Début XX siècle. Le lavoir de Grillemont alors assis en une parcelle privative.

     

    Liste parcellaire des terres : N° parcellaire – Nom de la Parcelle – Nature de la dite parcelle

    3 et 4 : le Clos Duran. Pré et terre labourable                                        

     8 et 9 : le Marais. Terres labourables                                                     

    14      : Futaie. La Chenaie                                                                                    

    19      : La Chouanière. Courtil                                                               

    21      : la Chouanière. Maison                                                               

    22      : la Chouanière. Masure                                                               

    23      : le Petit Domaine                                                                      

    24      : la Chesnaie. Pature                                                                   

    25      : la Chesnaie. Pature                                                                                

    26      : Landeboulou. Maison                                                                

    27      : Colombier. Bâtiment                                                                   

    28      : le Jardin. Courtil                                                                        

    32       : le Closset. Terre labourable                                                        

    34       : le Domaine. Terre labourable                                                      

    35      : le Domaine. Landes                                                                   

    37      : le Rocherel. Terre labourable                                                       

    39      : la Petite Moussaye. Terre labourable                                           

    43      : les Vaux.Futaies                                                               

    44      : les Vaux. Futaie                                                                        

    45      : les Vaux. Futaie                                                                        

    51      : le Tertre aux Bergères. Landes                                                            

    53      : le tertre aux Bergères. Terre labourable                                       

    56      : le Tertre aux Bergères. Terre labourable                                      

    62      : la Fontenelle. Terre labourable                                                   

    64      : la Fontenelle. Terre labourable                                                   

    67      : le Faux. Terre labourable                                                           

    69      : le Faux. Terre labourable                                                           

    77      : les Nouettes. Terre labourable                                                    

    82      : les Nouettes. Terre labourables                                                  

    86      : le Clos Guimbert. Terre labourable                                             

    87      : le Clos Guimbert. Pâture                                                            

    88      : le Clos Guimbert. Futaie                                                            

    91      : le Bignon. Terre labourable                                                        

    93      : la Lande des Tranchais. Futaie                                                    

    95      : la Vallée des Lochues. Terre labourable                                       

    96      : la Vallée des Lochues. Landes                                                    

    97      : la Vallée des Tronchais. Terre labourable                                     

    98      : la Vallée des Tronchais. Pré                                                        

    99      : la Vallée des Tronchais. Landes                                                  

    100    : les Petits Echaussés. Terre labourable                                         

    101    : les Garennes. Terre labourable                                                   

    102    : les Champs Chenais. Terre labourable                                         

    106    : les Champs Chenais. Terre labourable                                         

    109    : l’Epine. Terre labourable                                                            

    112    : l’Epine. Terre labourable                                                            

    116    : le Lizerait. Terre labourable                                                        

    117    : le Clos Tremereuc. Terre labourable                                            

    118    : le Clos de la Fontaine. Terre labourable                                       

    119    : le Jardin de Cornican. Courtil                                                     

    120    : le Doué de Cornican. Pré                                                           

    121    : Cornican. Maison                                                                      

    122    : le Petit jradin de Derrière. Pré                                                    

    124    : la Châteigneuraie. Futaie                                                            

    125    : l’Entée au Domaine de Grillemont. Terre labourable                      

    126    : le Domaine. Terre labourable                                                     

    127    : le Plessis sur la Vallée. Pré                                                         

    129    : la Campagne de la Landeboulou. Terre labourable                        

    132    : la Campagne de la Landeboulou. Terre labourable                        

    142    : le Grand Courtil. Terre labourable                                               

    146    : le Grand Courtil. Courtil                                                             

     155    : le Bâtiment des Rues. Courtils                                                    

    156    : le Jardins des Planches. Courtils                                                 

    157    : le Jardin de Derrière. Courtil                                                      

    158    : le Jardin de Derrière. Courtil                                                      

    160    : la Cour Durand. Masure                                                             

    162    : la Cour Durand. Maison                                                             

    167    : la Cour Durand. Courtil                                                              

    171    : les Planches. Courtil                                                                  

    172    : les Planches. Courtil                                                                  

    174    : le Jardin de Derrière. Courtil                                                      

    176    : le Limonet. Maison                                                                    

    177    : le Limonet. Maison                                                                    

    178    : le Limonet. Bâtiment                                                                 

    180    : le Jardin de la Solizerais. Courtil                                                 

    191    : la Vigne. Terre labourable                                                          

    216    : le Marais de la Courbure. Pré                                                      

     218    : le Marais de la Courbure. Terre labourable                                   

    219    : les Bruyères. Futaie                                                                   

     220    : les Bruyères. Terre labourable.                                                   

     221    : le Veau de le Fart de Mély. Terre labourable                                 

     222    : le Veau de le Fart de Mély. Futaie                                          

    223    : le Vallet. Pré                                                                             

     224    : le Petit Verger de Grillemont. Courtil                                           

     225    : le Château. Maison                                                                    

    226    : le Jardin. Jardin                                                                        

    227    : le Verger du Jardin. Terre labourable                                          

    228    : le Jardin de Derrière. Courtil                                                      

     229    : le Rehanet. Maison                                                                    

    231    : le Courtil. Courtil                                                                       

    232    : la Vallée sur Léphard. Pré                                                          

    233    : le Grand Jardin. Courtil                                                              

    234    : le Rehanet. Maison                                                                    

    235    : le Petit Jardin. Courtil                                                                

    236    : le Closset. Terre labourable                                                        

    237    : le Pré de la Noë. Pré                                                                  

     238    : la Vallée de Combette. Futaie                                                     

    239    : le Clos Suzin. Terre labourable                                                   

    240    : le Taillis du Réhanet. Taillis                                                        

    262    : le Bois de Jannais. Taillis                                                           

     263    : les Grndes Jannais. Terre labourable                                           

    273    : le Verger. Terre labourable                                                        

    274    : les Barrières. Terre labourable                                                    

    275    : la Chateigneraie. Forêt                                                               

    276    : la Chaussée.Pâture                                                               

    277 et 278 : le Pré de l’Etang. Pré                                                          

    279    : la Samsonnaye. Maison                                                              

    280    : le Vivier. Pièce d’eau                                                                  

    281    : Laveaue. Pré                                                                           

    282    : le Petit Jardin. Culture                                                               

    283    : le Grand Jardin. Jardin                                                              

     284    : la Pépinière. Terre labourable                                                     

    285    : le Clos du Colombier. Terre labourable                                        

     286    : le Colombier. Bâtiment                                                              

    287    : la Rabine. Forêt                                                                        

    288    : les Murailles. Terre labourable                                                    

    289    : le Clos Rose. Terre labourable                                                    

    290    : les Champsgerard. Terre labourable                                            

    291 à 294: les Grands Prés. Terres labourables                                        

    296    : le Pré Juhel. Terre labourable                                                     

    297    : le Pré Pourri. Lande                                                                   

    298 et 299 : le Clos des Abreuvoirs. Pâtures                                            

    300    : le Vieux Chanvre. Pâture                                                            

    301    : la Petite Jaunaie. Terre labourable                                              

    302    : la Petite Jaunaie. Lande                                                             

    303    : la Petite jaunaie. Taillis                                                              

    304    : les Viollettes. Futaie                                                                   

    305    : le Clos Devant. Terre labourable                                                 

    308    : le Clos de la Perche. Terre labourable                                          

    309    : le Chmap de l’Orme. Terre labourable                                         

    310    : le Clos des Poiriers. Terre labourable                                          

    311    : la Cour Bregeens. Terre labourable                                             

     312    : les Champs Mingués. Terre labourable                                        

    313    : L’Auchette. Terre labourable                                                       

    314    : le Champs Guillaume Thomas. Terre labourable                           

    315    : le Clos Hezoir. Terre labourable                                                  

    316    : les Moulinets. Terre labourable                                                   

     317    : L’Ecobe. Terre labourable                                                           

    318    : la Pâture au Cheval. Terre labourable                                          

     319    : le Clos de Pelineuc. Terre labourable                                           

    320    : le Clos des Lavoirs. Terre labourable                                           

    321    : la Janaie de Pelineuc. Terre labourable                                        

    322    : le Grand Clos de l’Hôtel. Terre labourable                                    

    323    : le Petit Clos de l’Hôtel. Terre labourable                                      

    324    : le Jausset long. Terre labourable                                                

    325    : les Rocheriaux. Terre labourable                                                 

    326    : les Grands Langerais. Terre labourable                                        

    327    : les Petits Langerais. Terre labouranle                                          

    328    : les Langerais. Terre labourable                                                   

    330    : la Grande …Forêt                                                                      

    331    : la Clé aux trois Cornières. Lande                                                 

    332-333 : le Grand Clos des Landes. Terre labourabl e et pâture               

    334    : le Petit Clos des Landes. Terre labourable.                                   

    335    : le Clos des Vignes. Terre labourable                                            

    377-378 : la Prière.

     


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  • La rue de l’Abbaye au port de Dinan-Lanvallay.
     
    Peut être une image de plein air
     
     
    Au XVI siècle, en 1556 pour être précis, nommée «le chemin conduisant aux croix de Coetquen », au XVII siècle nommée « la rue de la Baille » du fait que le prieuré très proche la délimitant relevait alors de la Baille de Marmoutier, l’actuelle rue de l’Abbaye dans sa totalité est une ancienne rue remontant le temps, une ancienne rue remontant au Moyen-âge et encore aujourd’hui presque entièrement plongée dans son jus originel.
     
    La fin du XVII siècle, en 1693 exactement, au travers d’un acte d’imposition féodal, seront répertoriées en celle-ci près de vingt-cinq feus tous différents, près de vingt-cinq familles toutes individuelles dont certaines étaient de grands notables ici même établis, tous sieur et Dame de ceci ou sieur et Dame de cela.
    Assise depuis tout temps dans le prolongement de l’ancienne rue moyenâgeuse du Jerzual au titre de l’impôt qui était dû dans son bas était alors installée, à droite en montant, une « barrière » ou un octroi pour imposer toutes les marchandises sortant du port de Dinan.
     
    Quelques années auparavant, vers 1640, cela toujours au travers d’un acte d’imposition féodal citant son propre revenu financier, sera attestée ici même sur le quartier de la Magdelaine la présence d’une maladrie; il est troublant de savoir qu’en cette dite année 1693 le même acte d’imposition assoira sous l’actuel viaduc alors non encore construit, faisant face à la rivière de Rance, un grand jardin nommé par celui-ci «le jardin de l’hôpital ».
    Aurions-nous par ce même acte d’imposition féodal enfin trouvez ici en cette rue ancestrale l’emplacement de la dite maladrie ou léproserie voulue au lendemain même de l’édification du prieuré du pont à Dinan ?
    Ce prieuré élevé avec sa propre église à la charnière des XI et XII siècles sera à l’origine même de l’apparition de cette maladrie...
     
    Cette rue, déjà très fortement habitée en 1693, gardera jusqu’au milieu de XX siècle trois maisons à pans de bois édifiées sur un embats en maçonnerie; aujourd’hui malheureusement il n’en reste plus qu’une seule la plupart des autres maisons, très fortement modifiées dans leurs embats et ouvertures respectifs, présentant toutes une architecture principalement du XVIII siècle pour certaines elles aussi depuis très fortement modifiées.
    Toutefois en l’une d’entre elle reste toujours en notre heure présente quelques rares éléments architecturaux propres au XVII siècle à qui sait les découvrir.
    Il y a également bien sur en son bas, assis à l’angle de la rue de la Madeleine, la présence de l’ancien noble logis de la Cour de Bretagne cité lui dans un acte judiciaire établi en l’année 1598.
    En 1693 le haut de cette rue s’arrêtait sous l’actuel viaduc le restant de son cheminement n'étant alors qu’un simple petit « trait d’union l’unissant au bourg de Lanvallay » ; ainsi il sera encore nommé en 1811...
     
    En remontant cette rue jusqu’en 1794 vous pouviez apercevoir au plus près de vous, assise elle aussi en son propre cimetière, l’église de ce lieu...
     
     
    Peut être une image de les Cotswolds, plein air et arbre

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  • Le chemin de Lanvay.
     

     
     
    Le chemin de Lanvay.
     
    La ville seigneuriale de Dinan et son port de fond d’estuaire apparaissent tous deux dès la première heure du XI siècle. Nommé aujourd’hui le Mont en Va, par déformation orthographique, cet ancien chemin vicinal est l’un des plus anciens de Lanvallay, sinon le tout premier.
     
    Il apparaît très probablement avec le bourg de Lanvallay, maintenant «vieux bourg », réunissant alors ce village en train de naître au port de Dinan celui-ci en ces heures existant déjà ; des actes écrits au XVII siècle le présentent sous la forme de : Lanvae, puis Lanvay, le chemin menant en Lanvallay.
    Accompagné encore en 1811 de sa très ancienne croix du Haut Envay, aujourd’hui très bucolique et très champêtre, cet ancien chemin vicinal devenu simple sentier offre toujours à tous regards une vue magnifique sur le fond du port.
     
    Et ici sont également inoubliables les très vieux remparts de Dinan édifiés au XIII siècle ; la vue en ce point est vraiment unique dessinant dans le proche lointain le très beau clocher de la basilique Saint-Sauveur et aussi l’au delà de ces mêmes remparts. À droite le très beau viaduc de Lanvallay inauguré en 1852.
     
    En contrebas est cette large plaine qui sera pendant plusieurs siècles le bien du prieuré de la Magdelaine; sur celle-ci au XI siècle, alors champ de guerres pour les joutes militaires des chevaliers de Dinan, auront lieu tous les exercices guerroyés.

     


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    Depuis le halage Hamon Ferron.
     
    Peut être une image de plein air
     
    Vieille photographie montrant la rivière et le vieux pont avant 1925 depuis l’actuel halage Hamon Ferron, halage que nous avons personnellement contribué à ainsi nommer.
     
    À gauche sont les anciens entrepôts, alors abandonnés, qui furent le bien industriel en la fin du XVIII siècle de Jacques Salmon fils de Pierre (celui-ci sera tout au long de la seconde moitié du XVIII siècle, avec son épouse Françoise Lemee, le fermier général des biens temporels du prieuré).
    Ces entrepôts apparaissent en effet au lendemain même de la réalisation du nouveau grand chemin, en 1776 de mémoire.
     
    Fils de «marchand tanneur » les propres enfants du dit Jacques seront en 1811 dits « héritiers » de l’ancienne tannerie toujours aujourd’hui assise en le bas de la rue de la Madeleine.
    Les Salmon, unis aussi aux sieurs de la Ville Allée à Bede, seront aussi les premiers possesseurs connus de l’ancienne tannerie assise en la rue du Four cela dès l’année 1786.
     
    Helene Salmon, sieur du dit Jacques, épousera le sieur Christophe Leroux des Aulnais très riche marchand à la Madeleine mais aussi Régisseur du marquisat de Coetquen; son frère Pierre sera l’un des tous premiers maires de la toute jeune commune de Lanvallay...les Salmon étaient alors les plus riches notables assis au port de Dinan-Lanvallay...
     
    Ce grand entrepôt sera de nouveau ouvert peu après puisque qu’il deviendra le siège, en le milieu du XX siècle, d’une fabrique de chaussons.
    En aparté pourrions nous aujourd’hui envisager ne serait ce qu’une seule minute la présence d’une usine à chaussons au port de Dinan !
     
    Fermé et abandonné en la fin du XX siècle celui-ci sera vers 1995 racheté et réhabilité en un restaurant et logements; il eut pour premier nom le Myriam aujourd’hui s’appelant le Zag.
    À sa droite immédiate est alors une petite maison, cette petite maison qui aujourd’hui n’existe plus du tout; à sa place se dresse l’actuel posé la rivière.
     
    Celle-ci sera édifiée en 1786 à la place d’une très vieille maison à pans de bois entièrement abîmée; la question se posera alors entre soit sa réfection ou soit son remplacement pur et simple... vous connaissez tous aujourd’hui laquelle des deux solutions fut retenue.
     
    À remarquer aussi les murs enduits de l’actuel restaurant des «Terrasses » aujourd’hui en pierres nues.
    À droite fermant l’angle, là où se dresse aujourd’hui l’actuel club d’aviron, est une ancienne grande maison laquelle fut au milieu du XIX siècle un ancien atelier nommé : la maison de l’Osier; celle-ci sera entièrement détruite pour laisser la place à l’actuel club d’aviron.
     
    Le petit pont sur cette photographie possède toujours sa seconde arche brisée faite à la Renaissance lors d’une première réhabilitation en profondeur du petit pont alors d’architecture Romane, en plein cintre; ce pont sera en effet très largement ramener à nord, vers la mer.
     
    La troisième arche sera là où il y a sur cette photographie la petite passerelle en bois. Celle-ci sera détruite en 1793 pour retarder la venue sur Dinan de l’Armée des Chouans.
    Le tout sera remplacé par une passerelle métallique avant d’être à son tour remplacée par cette arche marinière que tous nous connaissons ici même aujourd’hui.
     
    L’arche semi-enterrée côté Dinan est toujours Romane; elle indique très parfaitement le premier alignement du pont...la chaussée du moulin apparaîtra très probablement dans la continuité de ce même redressement.
    Il reste toutefois toujours aujourd’hui une autre petite arche brisée; elle est en effet sous le bitume et sera entièrement avalée par le débouché du vieux mont quand sera réalisé au lendemain de 1829 le dit chemin de halage Hamon Ferron...

     


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     En Lanvallay chemine aussi le vieux chemin de Lestra (1)...
     
    Peut être une image de herbe, arbre et nature
     
     
    En cet endroit magique qu’est devenu le Port Josselin, magique et magnifique, au fond d’un creux sauvage et boisé, boisé d’arbres morts, ou à demi-morts, est de nos jours tout ce que personnellement il nous reste du chemin deux fois millénaires de Lestra.
     
    En notre commune ici même en effet, en cette heure de maintenant, est toujours présent de cet ancien grand chemin l’un de ses propres plateaux d’hier, ou parties plates, et de cette vieille voie gallo-romaine enfouie sous les herbes hautes, les ronces et le bois mort nous avons en notre propre patrimoine une toute petite partie de ce que par le passé jadis elle fut.
     
    Et dire elle a été en sa totalité régulièrement empruntée jour après jour tout au long des XVIII-XIX siècles !
    Elle n’était plus il est vrai qu’un simple chemin vicinal reliant entre elles deux communes, reliant entre elle Taden et Lanvallay mais alors toujours encore elle était.
     
    Notre grand plateau au Port Josselin effectivement fut en des temps très séculaires l’un des éléments d’une via, l’un des éléments d’une importante route reliant alors deux points de la grande Rome, espace toujours aujourd'hui ouvert sous le ciel, surface encore pleine de toute sa largeur originelle, de sa largeur première de 12 mètres.
    Douze mètres de large !
    Presque une nationale. Et OUI.
     
    Cette largeur de 12 mètres au temps de Rome, au temps de la grande Rome, de la Rome conquérante et guerrière, sera en effet la largeur moyenne pour toute via publica, pour toute voie public.
    Au temps de cette Rome civilisatrice ce chemin fut, et cela il est vrai, une voie gallo-romaine importante, une voie essentielle, une voie principale et donc alors très stratégique pour le pays, pour tous le pays et donc pour nous tous, pour tous nos pères du moment.
    Toujours fidèlement accompagnée de son tout petit cours d'eau, grand ru nommé le ruisseau du port Josselin, de l'illustre passé social de cette ancienne strata, hier encore vicinale, c’est tout ce qu’il nous reste malheureusement aujourd'hui...
     
    Il y a 2000 ans en effet chaque jour passaient ici même hommes et esclaves, bétails et chars gallo-romains certains se rendant soit à Condate, soit au fin fond de l’empire de Rome, au fin fond du bout du monde alors enfin civilisé...
    Ce grand chemin plus que millénaire et ancestral, chemin devenu au cours des siècles simplement vicinal, sera implanté sur les premiers plans cadastraux de 1811 et 1844 lorsque ceux-ci seront réalisés; emprunté toujours alors il était.
     
    Dorénavant presque partout entièrement avalé, effacé par nous mêmes, ici toutefois toujours il est; se terrant sous une végétation à elle même abandonnée il présente toujours en ce lieu à nos regards d’aujourd’hui sa largeur première, sa largeur originelle.
    Mais faut-t-il encore volontairement s’en approcher.
    Celle-ci, large lé de 12 mètres il est vrai, en l’un de ses bords est toujours ourlée par le ruisseau du port Josselin ce dernier sans aucune lassitude jour après jour l’accompagnant dans son propre isolement, dans son éternel cheminement, loin de tout bruit citadin.
    Et dire qu’il était encore souvent emprunté dans le milieu du XX siècle.
    Dieu qu’aujourd’hui tout va si vite !
     
    Il y a 2000 ans, franchissant en son contrebas et à gué la rivière, nous débouchions alors au plus près du grand vicus installé dans notre actuelle plaine de Taden.
    En ces temps pour nous si anciens donc en sa partie basse était ce passage à gué, passage qui allait devenir demain ce que nos lointains parents eux mêmes ont appelé un jour : le Port Josselin.
     
    Peut être une image de nature et arbre
     
    (1) Lestra vient du mot latin strata qui veut dire VOIE. Le chemin de Lestra par son nom indique donc la voie, le chemin, la route...

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