• La terre noble de Baudouin à la Courbure en Taden    

     

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    Aux XVI et XVII siècles :

    Un petit peu d’histoire...
    La noble maison de B(e)audouin à la Courbure en Taden.
    Au XVII siècle :
    Les terres, la maison et sa métairie toutes deux nobles, la chapelle et le moulin à tan ici même assis relevaient tous du bailliage d’Argentel alors bien seigneurial de la famille Chauchart du Mottay seigneur de la Vicomté et de la Connelaye; la chapelle, laquelle aujourd’hui n’existe plus, serait de nos jours de l’autre côté de la rivière, à la base du rocher d’Alcaïs, au creux du grand méandre faisant face à la rivière.
    À la droite du vallon de l’Argentel la terre de Baudouin en effet étirait à orient ses terres labourables jusqu’au pied du plateau côtissois, jusqu’aux pieds du château de Grillemont.
    La vallée de l’Argentel et ses premiers moulins, dont notamment le moulin de Jehan le diable, seront tous offert par le roi Louis XIII, puis confirmé par son fils Louis XIV, au Chapitre de Saint-Malo de Dinan; à ce titre ledit sieur Chauchart et tous les tenants des dits moulins devront tous impôt féodal au dit Chapitre.
    En son temps, un peu plus tard, à la fin du XVII siècle, pour gérer leur bien sera fermier général de ce même Chapitre le sieur ci-dessous nommé : Laurent Aoustin.
    La réalisation du canal d’Ille et Rance, lequel sera ouvert à la navigation vers 1832, verra la percée déjà complète du rocher d’Alcais. Cette percée sera déjà entièrement terminée en 1811 comme l’attestent les premiers plans napoléoniens ; elle sera exécutée afin d’éviter aux bateaux de devoir passer en perdant beaucoup de temps par le grand et long méandre de la rivière présent ici même depuis des temps géologiques moult fois millénaires. Cette percée réalisée sera à l’origine de notre actuelle vieille rivière, sera à l’origine de la division en deux zones géographiques des dites terres labourables de Baudouin, sera l’origine de la rétrocession à la commune de Lanvallay, en 1847, de ces mêmes terres situées depuis la dite percée de l’autre côté du nouveau canal. La petite chapelle déjà bien abîmée à la fin du XVII siècle sera alors définitivement détachée de ses attaches originelles; déjà présente sur le premier plan napoléonien de 1811, encore présente sur celui de 1844 il ne reste d’elle aujourd’hui plus que le très vaporeux souvenir de sa seule disparition...mais même ce souvenir jusqu’à quand perdura t’il encore ?
    Cette famille seigneuriale possédera également en même temps et le château du Mottay en Evran et celui de la Vicomté en St-Enogat. Possédant droits de bas et de moyenne justice ce baillage est au 17ème siècle présent en Taden au côté du baillage de Beaufort ; il sera également présent, toujours à Dinan, au côté du baillage d’Auvaugour-Quergolay celui-ci étirant aussi sa juridiction tout au long de la longue descente du Jerzual.
    Possesseur de toute la vallée d’Argentel et du ruisseau en cette vallée assis, aujourd’hui la Fontaine des Eaux, ce bailliage à ce titre comprendra aussi l’ensemble de tous les moulins ici même assis tout au long du cour de son ruisseau.
    La maison noble contient au dessus de sa porte d’entrée un quadrilobé armorié ; tout laisse à penser que ces Armories auraient été celles des seigneurs de Launay de Carheil, en Saint-Samson…en les toutes premières heures du XVIII siècle. Malheureusement elles ont été martelées à la Révolution.
    Julien Lefèvre, orfèvre a Dinan, achète en 1765 le château de la Menardais situé juste au dessus. Trésorier aussi de la Fabrique de Saint-Malo de Dinan il aura au titre de cette fonction la charge, ou la gestion, de la petite chapelle de la Courbure; réquisitionnée au titre des biens nationaux, la première heure de la Revolution passée, il remettra personnellement les clefs de la dite petite chapelle au Tout nouveau Directoire du district de Dinan. La petite Chapelle de la Courbure spirituellement avait alors cessé à jamais d’être.
    La partie la plus ancienne de cette ancienne maison noble, alors attenante à une métairie elle aussi noble, est la partie comprenant en effet le quadrilobé armorié comme l’attestent d’ailleurs les deux seules ouvertures encore aujourd’hui originelles.
    Le moulin à tan, le seul moulin à tan hier présent et proche de Dinan, sera entièrement désarticulé et ruiné lors de la grande inondation de l’Argentel survenue en 1929 ; il ne sera plus jamais reconstruit et finira par entièrement disparaitre.
    Tout au long d’une très grande partie du XIX siècle sera présent ici même un second port, port prolongeant celui de Dinan ou bien l’annonçant, port à chantier, port consacré à la réalisation de bateaux dont certains dépasseront les 100 tonneaux; monsieur Honoré Lefrançois, ci-dessous également cité, en tant qu’armateur à Saint-Malo semble ici même avoir fait œuvre. Celui-ci en 1840 deviendra le nouveau possesseur du bien de Baudouin.

     

    Liste de ses propriétaires successifs en notre possession :   

    - Michel Hallouard sieur de la Ménardais en Taden (ou Hallonaye) * Jacquemine Septlivres ; cité en 1621 et 1637 A.R. de Lanvallay images 45 et 342.  Au titre de la dite Menardais il sera aussi possesseur en effet de la terre de la Ménardais en Taden, terre noble sitée juste au dessus du dit moulin.

    - Yves Collet, sieur de la Ville es Gris en Cancale ; il sera dit en 1640 être propriétaires des terres et maisons de Beaudoin à la Courbure. Source : Odorici page 592 …Le 30 octobre 1640, Yves Collet, sieur de la Villeès-Gris, possesseur de Baudouin, fit condamner, par l'évêque Achille de Harlay, les chanoines à restaurer à leurs frais, cet édifice sacré, qui était à cette époque fort dégradé. Mais ce ne fut que ...coups d’épée fendant l’eau.

    - 1665. Laurent Aoustin * Bertranne Legrand, sieur et Dame de la Vigne ; il était le fils de Julien  Aoustin cité en 1596, époux  Françoise Cohüe, le dit Julien de son état étant chirurgien. Fermier général du prieuré de Saint-Malo Laurent acquière ce domaine par achat des héritiers Collet sieurs de  Baudouin.

    - Julien Aoustin sieur de la Courbure à Baudouin ; fils du précédent.

    - Maurice-François Aoustin fils du précédent ; décède sans enfant.

    - Marie Aoustin Dlle de la Vigne * Raoul Jan sieur des Portes ; héritière de son frère ci-dessus décédé sans enfant. De cette union naitra Claire Jan qui elle prendra pour époux le noble homme Guillaume-Louis Moucet de Villeneuve sieur de Carheil en ST-Samson sur Rance et, de son état social, sénéchal de Châteauf de la Noë ; par cette union le domaine de Baudouin sera transmis à la famille Mousset Carheil de Villeneuve et de ce fait à la famille de Launay ci-dessous.

    - Marie-Rose Jan née en 1673 sœur de Clair ci-dessus nommée ; dlle de Baudouin*  Vincent Leroy sieur de la Chesnaye et de la Billardais en Taden. (Ce dernier épousera en seconde noces à Lanvallay, le 17.11.1716, Laurence Lechappelier. Voir aussi la terre de Vauboeuf à Port Saint-Jean).

    - Claire Jan ci-dessus citée * (13/01/1711) Guillaume Moucet de Villeneuve sieur de Carheil en Saint-Samson. Ces derniers seront aussi propriétaires sur la carouel de la Madeleine au port de Dinan en Lanvallay, de l’ancienne auberge de l’Ecu, auberge que de leur vivant ils revendront à l’honorable femme Yvonne Turpin.

    - Guillaume Pierre de Launay * Marie-Claire Gilette Mousset de Villeneuve fille héritière des précédents. Ils seront tous deux les parents de Guillaume-Morice de Launay, de Louis-Julien de Launay, de Marie-Claire de Launay dlle de Villeneuve, et de Claire-Françoise de Launay femme Courville cette dernière émigrant lors de la Révoluton française abandonnant ainsi son bien aux mains de la Révolution. Guillaume et Marie-Claire seront tous deux propriétaires de la maison noble, métairie et moulin de Baudoin ici généalogiquement étudiés. Cet ensemble dit de Baudoin sera saisi ou réquisitionné puis vendu en effet comme Bien National en deux lots, la maison, le moulin et la métairie le deuxième lot étant propre à la seule métairie.

     

    Baudouin le moulin et maison

    - Charles Néel sieur de la Vigne. Son acquisition de Baudoin, maison et moulin, au lendemain des premières heures de la Révolution se fera en effet au travers des biens nationaux réquisitionnés la métairie étant, elle, achetée par le fils de la sœur de son propre gendre , Jean Viel Belestre.

    Commis principal de la Compagnie des Indes à l'Isle de France, rentré à Dinan, Charles sera nommé, ou deviendra, Sous-préfet des Côtes du Nord. Uni à Guillemette Oriou il aura notamment pour enfant Jeanne Marie Madeleine NEEL de LA VIGNE celle-ci prennant pour époux Yves Toussaint DUTERTRE de son métier maître marchand,  fabricant de toiles pour voiles à bateaux à Dinan ; celui-ci socialement assis à Dinan sera nommé Econome de l'hôpital Dinan.

     

    Baudouin la métairie

    -1810. Jean Bélestre, dit Jean Bélêtre-Viel, fils de François Viel Belestre et de Jeanne-Perrine Dutertre. sœur de la sus-nommée. Né à Dinan. Voir Saint-Valay aussi… Marchand de vin à Dinan.

     

    Baudouin dans sa totalité

    - 1840. Honoré Le François. Armateur malouin.

    - 1882. Marie-Louise Lefrançois, veuve du sus-nommé, vend la maison Baudouin.

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    Le cheminneuf et la veuve Farcy à Rennes, la plus riche Dame de Lanvallay en 1811. Ou étude d’un Plan relatif à la rue de la Magdelaine, plan réalisé vers 1763.
     
    Antérieur au premier plan napoléonien réalisé en 1811 ce plan est, avec celui de la vieille rivière, le plus vieux plan de notre commune; il est également antérieur aux différents plans d’aménagement du port de Dinan tous réalisés au lendemain de 1776.
    Il est aussi intéressant dans la mesure où il nous donne trois patronymes ici même tous trois propriétaires dont notamment le sieur Hervagot, ou Hervagault, lequel semble bien devoir être vers 1762, en notre paroisse de Lanvallay, l’un de ces plus importants et notables propriétaires fonciers.
    40 années après que celui-ci fut dessiné le premier plan napoléonien, qui lui sera réalisé en effet en 1811, donne comme étant le plus grand possesseur foncier de TOUTE notre commune la dite : veuve Farcy à Renne. Hors pour celle-ci l’Histoire nous l’apprendra qu’elle fut la fille héritière de noble homme, maistre et écuyer, Julien-Francois Hervagault qui fut de son état : Conseiller du roi, juge magistrat civil et criminel au Présidial de Rennes, membre du Grand Orient de France et commissaire des États de Bretagne en 1771, 1773, 1774, 1776 et 1778. Propriétaire en effet de presque toutes les terres s’étirant ici même depuis le méandre de la rivière ces mêmes terres, en la dite année 1811, seront en effet toutes en la possession de la dite "veuve Farcy" à Rennes née Julienne-Marie-Rose Hervagault (1).
    Celle-ci épousera en effet à Rennes le 07/12/1771 Louis-Ange-Francois Annibal de Farcy de Saint-Laurent (2). Quand même...
    Pour asseoir ce plan ici décrit dans sa propre datation, cela même de façon approximative, il nous faut savoir qu’il cite aussi, comme étant également ici même propriétaire, la demoiselle de Serville fille héritière laquelle , demoiselle des Clos, décédera le 29/12/1763; elle sera inhumée dans le cimetière du prieuré de la Magdelaine au pont à Dinan.
    Nous devons à ce plan toutes les informations ci-dessus citées ; sans ce plan il nous aurait été impossible de comprendre la toute importance de la dite veuve Farcy, de bien comprendre toute importance de l’origine même de son bien foncier en grande partie probablement hérité de feu son père, de bien comprendre tout un pan de la sociologie propre à Lanvallay en cette fin du XVIII siècle au travers de la seule aisance financière d’une seule et même famille etc.
    Ce plan d'étude, donc réalisé avant le décès même de la dite demoiselle de Serville, concernera les modifications devant être apportées au tracé originel du cheminneuf nommé depuis Rue de la Madeleine.
    Cet ancien chemin en effet sera modifié dans toute sa seconde moitié, à nord, afin de permettre son raccordement direct à la grande route allant alors à Dol.
    Lorsque cette décision fut prise le nouveau bourg de Lanvallay n'existait point encore celui-ci devant voir le jour que vers la seconde moitié du XIX siècle le plan napoléonien de 1844 n'asseyant ici même que la toute nouvelle église.
    Dès le milieu du XVIII siècle des plaintes sérieuses furent émises plusieurs fois par l'intendance des armées laquelle se plaignait du très mauvais état carrossable de la longue côte de la Magdelaine.
    Il lui était impossible il est vrai de transporter en charrettes depuis le port de Dinan des boulets de canon sans voir nombre de ces derniers déverser en les bas côtés du chemin avant même d'avoir atteint les hauteurs de Lanvallay; tel était le très mauvais état de cette remontée.
    Le port de Dinan se trouvait alors en pleine essore économique, en pleine transfiguration, en pleine reconfiguration, le nouveau chemin neuf de la vallée des vaux à Dinan tout récemment réalisé, les quais de Dinan eux même remis en état plusieurs maisons en le bas du dit cheminneuf étant elles mêmes soumises à un nouveau plan d'alignement. Bref...tout le port de Dinan était en pleine renaissance, le Lanvallay nouveau n'allait pas tarder à sortir de terre et le viaduc de Lanvallay-Dinan lui même peu après mis à l'étude.
     
    (1) Dite "veuve Farcy à Rennes sur la matrice cadastrale de Lanvallay de 1811.
    Dite aussi "veuve Farcy" lorsqu'elle obtiendra la radiation définitive de son mon des listes des émigrés.
     
    (2) 14/09/1789. Inhumation de messire Louis-Ange-Francois-Annibal de Farcy de Saint-Laurent, chevalier, seigneur de Saint-Laurent, Augan,Beaurepaire, Beauvais, etc. Associé et propriétaire par indivis des forges, forêt et châtellenie de Brecilien et partie du comté de Montfort en Paimpont, conseiller en la grande chambre du Parlement de Bretagne, décédé en son hôtel à Rennes, transporté et inhumé en la paroisse d’Augan.
     
    Peut être une image de carte et texte qui dit ’1780 Tracé originel du cheminneuf vers 1790 nouveau tracé du haut de la rue de la Madeleine Monplaisir le cheminneut vestige moulin (1780) les ChampsGalais colombier (1811) vers ru_delBaye Baye rue vers Dol les Croiries Herviais Mairie jusqu'a 12h00 vers le bourg et vers Rennes’

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    Peut être une image de carte et texte qui dit ’plans cadastraux de 1811- 44 120 1780 vers Magdeleine de aménagement 169 le futur logis 1844-1852 chemin (1844) le Vieux 158 Jalles la maison du cheminneuf 156 peeornlihe 153 Colombier 132 150 ich 116’
     
    Le plan napoléonien de 1811 montrant l’absence en cette même année du dit logis précédemment étudié. Il en sera de même pour le plan de 1844. Le dit logis sera donc réalisé qu’au lendemain de cette même date sur le numéro parcellaire 166 ici noté 66  et cela à l'inverse de la dite Maison du cheminneuf ici déjà représentée donc déjà existante.
     
     
    La Maison du cheminneuf
    Antérieur à 1811.
    Aujourd'hui "immeuble locatif".
    Peut-être édifiée sur un bâti premier beaucoup plus ancien cette actuelle maison semble devoir apparaitre entre 1762 et 1811; elle donc donc largement antérieure à l’actuelle Tocade Del Arte regardez précédemment, elle assise à nord.
    Voici donc ici la Maison du cheminneuf qui sera en effet par le dessin implantée dès 1811 sur le premier plan napoléonien propre à notre commune; elle est alors, elle aussi, desservie par la remontée originelle de la dite rue de la Madeleine, remontée originelle qui aujourd'hui est le petit trait d'union reliant géographiquement cette rue à celle du Lion d'Or.
    Cette maison dite la Maison du cheminneuf ici représentée dans son ensemble, ou dans sa totalité, ne semble pas devoir être complétement celle qui sera représentée sur le plan napoléonien de 1811 et ainsi nommée en sa matrice cadastrale.
    Du bâti originel premier il ne semble devoir rester que la façade assise à occident, face à la rivière et malheureusement cachée par un enduit ciment.
    En effet la façade au derrière, depuis la réalisation de la route du Lion d'Or devenue la façade de devant, semble avoir été fortement modifiée dans le nombre de ses ouvertures et cela probablement peu après la réalisation de la nouvelle route du Lion d’Or, peu après la réalisation du viaduc ou pont de Nemours.
    Sa vocation d'immeuble locatif peut-elle remonter aussi haut ceci pouvant alors expliquer cela ?
    Cette grande maison en effet nommée en 1811 : la maison du cheminneuf, sera aussi grandement transformée en son intérieur puisque aujourd’hui elle est il est vrai un immeuble collectif.
    Ce logis, ou cet immeuble, était déjà probablement loué en 1811 puisqu'il était alors en effet le bien du sieur Louis Lothi de son métier : laboureur en Yvignac (matrice cadastrale de 1811). À titre de sa possession il sera possesseur des parcelles 161, 162, 163 et 164.
    La maison originelle semble devoir pouvoir s’apparenter à la Maison Neuve logis cité ici même à Lanvallay en la seconde moitié du XVII siècle dès l’année 1669. Ce logis sera alors le bien du noble homme Jean Lorre de son état notaire au siège royal de Dinan.
    Avec son épouse Denise, fille de maistre Charles Forest, lui aussi présent à la Magdelaine, il sera cité moult fois dans les BMS de la Magdelaine. François son fils héritera de la charge notariale de son père. François et son épouse auront pour enfant Jacques; celui-ci sera inhumé en l’église paroissiale de Lanvallay le 30/11/1753.
     
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    La Tocade Del Arte. Regardée depuis orient : au centre le grand logis initial. Tout de suite à sa droite la première petite maison à lui adossée elle même tout de suite suivie de la seconde petite maison ces deux dernières ne formant aujourd’hui plus qu’une seule et même maison. À la gauche du dit logis l’autre troisième petite maison qui elle sera directement édifiée sur l’emprise même de l’ancien débouché du dit cheminneuf, aujourd'hui  la rue la Madeleine
     
     
    XIX siècle. Le logis sis au 8 de la rue du Lion d’Or.
    Originellement vers 1845 c'est une grande maison aspectée à orient sur des jardins, ses jardins; sa façade arrière à occident donne directement sur le prolongement de la remontée de la rue de la Madeleine, face à la rivière, prolongement réalisé qu’au lendemain de 1762.
    Elle comprend, et comprend toujours d'ailleurs, un embas semi-enterré, probablement professionnel, embas ou sous-sol ouvert et desservit par le prolongement récent de cette dite rue.
    Ce logis comprend pour le jour un RDC élevé desservi depuis ses jardins à orient comprenant grand et petit salons + cuisine, un niveau supérieur à sommeil comprenant chambres multiples et salle de bain et enfin un comble aménagé sous rampants.
    La façade principale en effet est alors celle qui donne sur les jardins au derrière et non la façade de devant donnant elle sur le dit prolongement de la rue de la Madeleine. Au derrière et à orient, coté RDC, la rue du Lion d'Or en effet n'existe pas encore; en conséquence là des jardins sont...là ou hier des terres labourables en 1811 et 1844 encore étaient.
    L’entrée principale, originelle ou première de ce logis, semble donc s’être faite dès le début par le RDC du derrière, ou les jardins situés au dos, et non pas depuis le prolongement haut, alors relativement récent, de la dite rue desservant lui il est vrai directement le dit embas.
    Cette grande maison de la moitié du XIX siècle, construite en 1840 et 1852 il me semble, qui unit si agréablement la pierre à la brique possède, pour tout regard qui la découvre pour la première fois, une certaine douceur, une certaine chaleur, une certaine élégance, une élégance certaine.
    Parallèle à occident à la rue de la Madeleine, ET NON parallèle à orient à celle de la grande route du Lion d’Or, ce grand logis semble devoir apparaître entre 1840 et 1852 année en laquelle il est vrai sera inauguré le grand viaduc tout juste terminé (1); celui-ci sera édifié pour permettre de relier plus commodément Dinan à la route de Dol-Avranches, pour permettre de relier plus commodément Dinan à Lanvallay.
    Pour la desserte du viaduc sera en effet réalisée en même temps la dite route du Lion d’Or, route nouvelle passant juste au dessus de l’ancestrale auberge du Lit où l’on dort elle même située au plus près, en contrebas. De nombreuses auberges déformeront ainsi orthographiquement, par jeu de mots, leur raison même d'être et ainsi le lit dans lequel on dormait se transforma presque toujours en les enseignes en  : au Lion d'Or.
    Ce logis, ici brièvement étudié, nous le regardons et depuis orient et depuis Occident bordé qu’il est à orient, ou à l’est, par la dite route du Lion d’Or et bordé qu’il est à occident, ou à l’ouest, par l’antique rue de la Magdelaine nommée dès le XVII siècle le Cheminneuf.
    Ce logis à l’inverse de son voisin lui assis à son midi, ou au sud, de l’autre côté du petit trait d’union (2), est absent en effet sur les plans napoléoniens de 1811 et 1844 n’apparaissant il est vrai qu’au lendemain de cette dernière date.
    Avant étaient ici même deux parcelles de terres labourables.
    Parallèle à la longue descente ancestrale menant au port de Dinan ce logis semble donc, en effet, devoir apparaître très peu de temps avant la réalisation de la grande route du Lion d’Or cette confirmation étant étayée par l’absence même de tout alignement parallèle à cette même nouvelle route depuis sa réalisation le desservant.
    Ce logis, aspecte à occident face à la rivière, face à la vallée des Salles, avant la réalisation de la dite route du Lion d'Or était à orient, ou en son derrière, délimité par une longue et mince étendue de terres labourables, terres adossées au plateau côtissois lui même.
    Là seront en partie ses propres jardins avant que la dite rue du Lion d'Or très peu de temps après soit réalisée sur toute son étendue.
    C'est sur cette même terre longue, mince, et labourable, reliant du nord au midi l'ancienne remontée de la dite rue de la Magdelaine à l'ancestrale rue de l'Abbaye, que sera en effet réalisée la dite route du Lion d’Or très peu de temps après la réalisation de ce même logis, ou en même temps que la réalisation du dit viaduc lui même.
    Dans la continuité de sa construction ce logis sera peu après l’objet sur sa droite, vu depuis orient, d’une petite extension cette dernière ainsi l’agrandissant dans sa lancée première.
    Un peu plus tard une seconde maison, elle aussi plus maison que logis, sera elle aussi adossée à la droite de la précédente toutes deux ne formant aujourd’hui plus qu’une seule et même maison.
    Enfin il en ira aussi de même à la gauche du dit logis pour une autre petite maison laquelle sera édifiée carrément sur l’ancien tracé du débouché du dit cheminneuf. L’adjonction de cet agrandissent et de ces deux petites maisons, tout trois réalisés sur un même plan d’alignement, étirera ainsi un peu plus la lancée originelle et assez importante de ce même logis.
    Ce logis sera le bien en 2000 de madame Tampe de son ancien métier antiquaire.
    Ce logis aujourd’hui reçoit en son sein et chambres d’hôtes et galerie de peintures d’art : la Tocade Del Arte.
     
    (1) Ou pont de Nemours de son véritable nom. Pour son inauguration invitation royale fut convoyée jusqu'à la Maison du roi. En réponse celle-ci demandera au prince fils du roi Charles X, le duc de Nemours, d'honorer de sa présence l'inauguration elle même. Pour remercier le prince de son illustrissime présence son nom fut donné au viaduc. Pour commémorer cette inauguration une médaille sera même frappée.
     
    (2) Le trait d’union est la toute petite venelle raccordant toujours aujourd’hui la rue de la Madeleine à la route du Lion d’Or. Cette liaison faisait partie entière hier, cela jusqu’à la fin XVIII siècle, du tracé du dit cheminneuf avant que celui-ci soit entièrement modifié dans sa deuxième moitié. En effet à la fin du XVIII siècle, dans la continuité des grands travaux d’aménagement portuaires du port de Dinan, sera prévu également un aménagement de la deuxième partie de la rue de la Madeleine; le bourg neuf de Lanvallay alors n’existait pas encore. En 1811 cet aménagement sera déjà réalisé et en 1844 le petit trait d’union d’aujourd’hui et son prolongement sur le nouveau bourg alors en train de naître sera déjà nommé : le vieux chemin. Ce vieux chemin passait alors au plus près d’un très vieux moulin déjà étiqueté MASURE vers de 1780.
     
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    La partie droite du logis vu depuis la rue de la Madeleine hier le Cheminneuf. À sa droite la petite maison qui elle sera édifiée à l’emplacement même de l’ancien débouché du dit Cheminneuf.
     
     
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    La partie gauche de ce logis toujours regardé depuis la rue de Madeleine. Puis son propre agrandissement dans sa continuité réalisé à sa gauche , ou première petite maison (celle où il y a la présence de la fenêtre murée ). Puis enfin la deuxième petite maison adossée à la précédente toute deux ne formant aujourd’hui plus qu’une seule et même maison. Au regard des seuls éléments d’architectures tout laisse à penser que la dite première maison, ou agrandissement, fut en effet le bien, cela au tout début de la construction de cet ensemble, du dit logis. A une époque non connue aujourd'hui cette même partie d'habitation fut rétrocédé à la dite deuxième petite maison sortant ainsi et de ce fait du dit logis.
     

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  • Lanvallay

    Par monts, par vaux et par croix

     

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    XVII siècle. La vieille croix de l'ancienne église paroissiale aujourd'hui disparue.  Elle est assise où hier s'ouvrait la porte d'entrée de cette même église.

     

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    XVII. La Croix des abreuvoirs

     

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    XVII La Croix de Saint-Solen.

     

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    XX. Saint-Solen. Grande croix pour le jubilé de 1901.

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    XIX ou 1884. La Croix du Rehanet

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    XIX La Croix des Chêneaux en Tressaint

     

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    XV ou XVI La Croix de l’église de Tressaint

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    XVII La Croix de Saint-James, ou de Saint-Jacques, en Tressaint

     

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    La croix de Beauvais. XVIII siècle.

     

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    XVI ou XVII. La Croix Rolland

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    XVII. La Croix Harouard.

     

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    La Croix Gohel en Tressaint. XVIII siècle.

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    La croix des Ormeaux. XX siècle.

     

     

     

     

     

     

     

     


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