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    Vers orient à droite du petit fleuve côtier de la Rance est ci au vieux pont à Dinan l'ancien bourg aux moines voulu par Geoffroy 1er de Dinan.

     

    - Première apparition écrite du pont de Dinan

     

    Le Pont de Dinan et la fondation de son prieuré. 
    Qui l'un de l'autre posséda de tous temps l'Antériorité sur l'Autre ?

     

    Le port de Dinan depuis sa fondation de tout temps fut un port de fin d'estuaire, port desservant alors Dinan mais aussi toute sa région, tout son pays et arrière pays.
    En était t-il déjà ainsi avant l'apparition même de la ville seigneuriale de Dinan, avant que Goscelin de Dinan né vers 1000 en devienne par droit d'hérédité le tout premier seigneur de cette ville cité que sera aussi celui-ci par l'Histoire ?
    Le port de Dinan en tant que "port de Dinan" est donc probablement, et cela au titre même de son statut de port de fin d'estuaire, postérieur à son tout premier pont ici même édifié.
    La cité d'Alet, l'actuelle Saint-Servant, fut probablement fondée par le déplacement même de la cité des Coriosolites ; sous le nom de Civitas Coriosolitum la ville de Corseul est désignée sur une borne milliaire érigée vers 269-270.
    Tout peut nous laisser penser aujourd'hui que cette cité et sa propre région au III siècle étaient alors aussi desservies via le petit fleuve côtier de la Rance depuis la mer, depuis le vicus de Taden mais aussi depuis ce même fond d'estuaire.
    En ce lieu de déchargement que formait alors ce fond d'estuaire, entouré qu'était celui-ci de terres arables, un tout premier pont dès le milieu du premier millénaire ici même n'a t-il pas pu être déjà édifié ?
    Le pont actuel de Dinan au travers de son unique arche romane originelle semble au plus tôt devoir remonter au XI siècle ; celui-ci fut t-il antérieur ou postérieur à l'édification même du prieuré du pont à Dinan 
    (En 1982 en la Plaine de Taden sera par voir aérienne repéré un VICUS ; archéologiquement fouillé en celui-ci seront faites des découvertes monétaires du IV siècle ; l'ensemble des fruits retrouvés lors de ces fouilles attesteront l'occupation de ce vicus pour une période s'étirant quant à elle de la fin du I siècle au milieu du dit IV siècle).

     
    La fondation du prieuré du pont à Dinan, fondation voulue par Geoffroy 1er de Dinan et dont l'acte de fondation par lui même ne porte aucunement la date, est cependant approximativement connue ; en effet sera cité comme étant l'un des témoins principaux de cette fondation Wilhelme de Dol celui-ci par sa propre charge ecclésiastique étant alors le maître Abbé de Saint-Florent le Vieil, celui-ci recevant entre ses propres mains le dit dit prieuré (Wilhelme ou Guillaume de Dol, frère aisné de Jean 1er de Dol, était par son père Riwallon dit Chèvre Chenu le cousin germain du dit Geoffroy de Dinan et le petit-fils de Goscelin ou Josselin de Dinan. Décédé en 1118 Guillaume de Dol entre en sa charge de maistre Abbé de Saint-Florent au lendemain de 1070, au lendemain de la mort du maître Abbé Sigo son prédécesseur à cette même charge ecclésiastique ; les deux dates butoirs de sa propre charge ecclésiastique assoient donc ensemble la fondation du dit prieuré du pont à Dinan, fondation donc faite par la seule force des choses entre 1070 et 1118 Geoffroy 1er de Dinan lui disparaissant de toutes les chartes écrites au lendemain de 1123).

    Originellement très probable ancien passage à gué à l'instar du vieux pont de Léhon le PONT de la Rance à Dinan existait t-il déjà lorsque sera fondé le prieuré du pont à Dinan ou bien ce même pont fut t-il réalisé pour relier la paroisse de Saint-Malo de Dinan, paroisse alors déjà existante, au tout jeune prieuré du pont à Dinan voulu par Geoffroy  lui même ?

    L'acte de fondation du prieuré du pont à Dinan répond par lui même à cette même question. 
    Et la réponse est que pont de la Rance à Dinan DEJA EXISTAIT...

    Extrait partielle de cette charte de fondation : Noscant presentes et posteri, quoniam Goffredus de Dinam, pro relaxatione peccatorum suorum, et uxoris suȩ, et filiorum suorum, et omnium parentum suorum, dedit sancto FLORENTIO, et monachis inibi Deo servientibus in eodem castro quod vocatur Dinam, vel in castellaria ejusdem castri, ad pontem de Rentia loca ad molendina facienda, vel in alio loco, ad tot quot facere voluerint. Et ad caput pontis, unum pratum quod suum erat proprium, ubi bella fieri solebant. Et duodecim denarios, de unaquaque navi, ex quacumque parte venerit mercibus honerata, sive applicuerit in burgo monachorum, sive ex alia parte castri. Et terram quandam modo arabilem, quȩ olim pro pratis habebatur, sub eodem castro. Et meiteriam unam, cum rustico, et messe, et bobus. Et si homines illius aliquid dimiserint predicto sancto in aliquo loc, sine aliquo precio quod inde habeat concessit et quicumque voluerit habitare in burgo monachorum similiter. Rivallonus autem Rufus frater Goffredi de Dinam, dedit predictis monachis in valle juxta castrum, terram ad faciendam ȩcclesiam, et ad domos monachorum, et ad burgum faciendum solidam et quietam sine omni consuetudine quȩ alicui persolvatur, exceptis monachis...

    Traduction partielle de cette charte de fondation, traduction personnelle : Que le présent et la postérité apprennent comment Geoffroy de Dinan pour se libérer de ses péchés, et de ceux de son épouse, et ceux de ses fils, et ceux de tous ses parents, a donné à Saint-Florent et aux moines de ce même lieu qui servent Dieu en le château que l'on appelle Dinan où en les places-fortes du même château, au pont de la Rance un lieu pour faire des moulins, ou dans tout autre lieu s'ils souhaitent le faire.
    Et en haut du pont une prairie qui est la sienne où se déroulent les guerres
     (Prairie sur laquelle se déroulaient alors les exercices de guerres ; cette prairie est l'actuelle grande prairie inondable assise au delà du viaduc) et douze deniers sur chaque navire chargé de marchandises de quelques côtés qu'ils viennent qui seront appliqués au bourg des moines ou de l'autre côté du château . Et une terre d'une certaine manière arable qui sous le même château était autrefois considérée comme une prairie . Et une métairie avec le fermier, et la moisson, et les bœufs . Et si des hommes donnent quelque chose au précité sanctuaire en quelques lieux aucun prix ne sera demandé sur ce qu'ils auront concédés et de même à quiconque viendra habiter au bourg des moines. Quant à Rivallon le Roux frère de Geoffroy il donne aux moines précités une vallée proche du château, (Ou l'actuel quartier de la Madeleine en Lanvallay assise au Pont à Dinan) terre pour faire une église et les maisons aux moines, et pour construire un solide bourg et tranquille sans aucune coutume puisse y être payée à qui que ce soit hormis aux moines...

     

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    Ci-dessus sous les anciens murs de Dinan est l'ancien prée du prieur, ou l'ancien champs de guerre offert aussi à l'Abbaye de Saint-Florent de Saumur par Geoffroy de Dinan lorsque celui-ci fera rédiger la charte de la fondation du prieuré du pont à Dinan.

     

    - Première apparition écrite du pont de Dinan


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  • L’étang et la forêt de la Chesnaie.

     

    Peut être une image de arbre et nature
     

    Une très belle promenade pleine de sens, de poésies et de plénitudes, pleine encore du souvenir de Felicite-Hugues-Robert de la Mennais qui tant souvent en ce lieu vint s’assoir pour méditer, ou bien pour seulement écrire le temps d’un seul instant, instant toujours tourné face à lui même et au chasteau familial à défaut de l’être toujours vers le ciel.

    Peut être une image de arbre, étendue d’eau et nature

    J’aime lorsque tout me ramène au pont à Dinan, lorsque tout me ramène, nous ramène à notre si cher quartier de la Madeleine.

    La forêt et l’étang de la Chesnaie en Saint-Pierre de Plesguen, au travers de leur propre malouiniere elle assise en Plesder, de l’autre côté de l’eau toujours ici dans le calme étendue, sont en effet intimement reliés à l’histoire même de notre quartier puisque ce manoir fut vers 1760 édifié par l’armateur malouin Louis-Francois-Robert de la Mennais qui prendra pour épouse Jeanne-Roberte-Perrine Briand de la Feillee la propre petite-fille de Nicolas Briand de la Feillee et de Françoise Aubry née à Lanvallay, tous deux unis en notre église de la Magdeleine, tous deux possesseurs de l’ancien noble logis de Grillemont au pont à Dinan en Lanvallay, tous deux père et mère aussi du fameux Jean-Marie Briand de la Feillee le fameux découvreur en 1720 de l’île de Tromelin dans le pacifique.
    La dite Jeanne-Roberte-Perinne Briand aura pour enfants le dit Félicité mais aussi Jean-Marie-Robert de Lamennais celui là même qui avec son frère Félicite sera fondateur à Ploermel de l’instruction chrétienne des Filles de la Providence.
    Son frère Félicite sera homme d’église, homme politique écrivain et philosophe sachant que certaines de ses propres phrases peut-être ici même en ce lieu, lieu étrangement toujours si calme, furent pour l’Eternité forgées.

    Se détournant de l’Eglise de Rome en 1833 par cette même église il sera publiquement condamné en 1834 après avoir écrit : Parole d’un Croyant. Devenu homme politique en 1848 à défaut de l’avoir été hier par l’église il sera Élu député à l’assemblée Constituante. Décédé à Paris le 27/02/1854 il sera civilement inhumé en le cimetière du Père Lachaise placé dans sa fosse commune.

    En ce siège de granit tourné vers Dieu, tourné vers le château, siège hier de certaines de ses propres pensées, au lendemain de sa mort sera incrusté ce portrait, son portrait, dans ce roc si dur, dans ce bronze pur et inoxydable ; de sa propre pierre bizarrement toujours émanent aujourd’hui d’étranges infimes vibrations pour celui qui lui aussi y médite
    J’aime à penser que quelque chose de Félicité ici même sur ce trône minéral, ici même au derrière de ce médaillon toujours reste en ce lieu songeur et pensif réfléchissant quelquefois sur le Présent, notre propre présent, heures devenues aujourd'hui si individualistes et si matérialistes.

    Peut être une image de arbre et nature
     

     

    Peut être une image de nature

    https://lanvallayhistoirepatrimoine.com/lile-de-tromelin.../

    Peut être une image de nature, étendue d’eau et arbre

     

     

     

    Peut être une image de nature et arbre

     

    Peut être une image de nature et arbre

     

    Peut être une image de nature et arbre

     

    Peut être une image de nature et arbre


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  • Peut être une image de château et plein air

    Aspecté à midi et assis face à la rivière est aujourd'hui ci-dessus le château de Beauvais accompagné de son ancienne petite chapelle (ici à droite) et de sa nouvelle église en Croix latine faite en une ancienne dépendance longitudinale (ici à gauche ; la Croix latine apparaitra lors de cette réalisation) ; cette église à part entière apparaitra  qu'au lendemain de l'année 1976 année en laquelle le château sera acheté par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie IX.
    A remarquer la remarquable tourelle de vie laquelle n'est pas un escalier.
    Pour le château seul existe en 1811 un petit corps central, la chapelle seigneuriale et un long corps de dépendance assis en vis à vis de la dite chapelle ; En la première moitié du XIX siècle un nouveau grand corps central semble devoir remplacer le petit corps de logis originel ce nouveau grand corps de logis étant aussi accompagné de deux nouveaux petits pavillons assis de part et d'autre ; le château actuel par lui même apparait donc il est vrai qu'entre 1811 et 1844. Apparaitra alors aussi dans cette continuité un troisième corps de dépendance en L, en limite de propriété, aujourd'hui presque disparu.

    En le jardin de mémoire, sauf erreur de ma part, il doit y avoir une sépulture.
    Voir les deux plans cadastraux ci-dessous...

    Vue prise du portail d'entrée

     

    Aucune description de photo disponible.

     Aile sud des communs, avec chapelle du 19e siècle, vue prise du jardin latéral

     

     

    Peut être une image de carte
     
    1844. Le château de Beauvais et ses agrandissements très probablement réalisés à la demande d'Armand-Constant Robinot de Saint-Cyr. Lire ci-dessous...
     
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    1811. Le château de Beauvais
     
     
    Du XV siècle à Aujourd'hui.
     
     
    Les Taillefer

    Hier aussi assise en la paroisse de Lanvallay la seigneurie de Beauvais est également une très ancienne seigneurie, seigneurie qui est une « page à part entière » de l’histoire de notre actuelle commune puisque qu’elle remonte en effet en la seconde moitié du XV siècle ; son tout premier seigneur connu, né vers 1460, est un enfant né : « de Taillefer ».

    En la toute première heure de cette terre, alors noble, cette même remontée prend effectivement naissance en la personne de Gillette de Taillefer laquelle, héritière de Beauvais par son père Guillaume, prendra pour époux Jehan Le Chauff déjà seigneur de la Motte au Chauff en Saint-Coulomb (Proche de l’actuelle anse Duguesclin la Motte au Chauff est quant à elle beaucoup plus ancienne puisqu’elle apparait dès l’année 1030, année ne laquelle sera cité en une charte Hervé Le Chauff seigneur de la Motte au Chauff. En 1427 elle donnera aussi au travers de Charles Le Chauff un grand Capitaine à la Ville de Rennes de sa charge aussi Grand Chambellan de Jean V Duc de Bretagne, Comte de Montfort et de Richemont ; Charles prendra pour épouse Janne Boutier de la Maison de Châteaudacy … Acte par lequel Jan, duc de Bretagne, exente les mettayryes, maisons et hérittages appartenans audit Charles Le Chauff, père dudit Guillaume, et ses fermiers, de tout fouages et subsides, tailles et autres subventions, en faveur des services rendus par ledit Charles le Chauff, son féal et bien amé chevallier et Chambellan, en datte du 20e juin 1428 ; signé par le Duc et de son commandement et en Conseil, présent les Archidiacres de Rennes du Decot, messire Jean de Trauvellon, doyen de Fougères et autres plusieurs conseillers présans et sellé de sop de cire verde…

    A ce titre la terre de Beauvais n’a donc rien à envier ni à l’ancienne seigneurie du Colombier, ni à l’ancienne seigneurie du Bois Harouard, ni à celle de la Sansonnaye ; de toute façon pour un même territoire géographique au sein de ces grandes familles seigneuriales tous finissaient tôt ou tard par se croiser et entre elles par se marier.

    La famille seigneuriale de Taillefer en les toutes premières du XVII siècle fera elle aussi partie intégrante des grandes familles nobles toujours assises en le pays de Dinan ; à ce titre Guillaume de Taillefer, alors possesseur du manoir de Vauboeuf en la Ville es Nonais,  sera cité en Janvier de l’année 1625 à la charge  de Conseiller du Roi en son siège de Dinan (Jean Taillefer son père, né vers 1580, sera lui Connétable de la ville de Dinan ; ce dernier achètera vers 1615 le dit manoir de Vauboeuf à Janne Ferron alors veuve de Rolland Rolland hier aussi sieur des Croix et des Salles, deux autres biens fonciers et bâtis tous deux assis au pont de Dinan en Lanvallay. Jean de Taillefer ici cité fut peut être le petit-fils de Jean de Taillefer lequel en 1513 sera nommé comme étant alors le sénéchal de Dol; Celui-ci épousera épouse Jeanne Troullon et sera seigneur de la Mettrie-Taillefer en Cherrueix déjà son bien en 1480 dans une Montre).

    Guillaume Taillefer père de la dite Gillette, femme du dit Jean Le Chauff, fut probablement le concepteur du tout premier manoir de Beauvais, demain château, manoir probablement édifié en la seconde partie du XVI siècle si en effet il fut puisqu’aujourd’hui de lui rien ne reste.

     
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     Détail du dessin de H. Lorette, façade sur la Rance avec belvédère (A.D. Ille-et-Vilaine: 4J 1094)
     
      
    1513 – 1668 : Les Le Chauff seigneurs de la Motte au Chauffde Beauvais et de la Sansonnais

    La famille seigneuriale Le Chauff sera en 1668 maintenue noble au travers de Guillaume II Le Chauff dit sieur de Beauvais … Guillaume Le Chauff escuier, sieur de Beauvais, fils aisné et héritier de noble d’escuier François le Chauff sieur de la Sampsonnaye… Pour sa demande de maintien dans la noblesse 8 générations et différentes Montres militaires effectuées en 1467 et 1513 seront par Guillaume et les siens toutes présentées ; cette famille seigneuriales était alors toujours assise en les paroisses et de Saint-Coulomb et de Lanvallay (A l’inverse de Beauvais au lendemain de François Le Chauff, enfant baptisé le 23/10/1586, plus jamais la terre noble de la Sansonnais ne sera par l’Histoire citée)

    Jean 1er le Chauff ci-dessus nommé, né vers 1490, le deuxième seigneur connu par l’Histoire de la terre hier noble de Beauvais, cela par sa dite épouse la susdite Gilette de Taillefer, sera lui aussi pour celle-ci cité en la Réformation de la Noblesse de 1513. Comme il le sera DIT lors de cette même Réformation Jean 1er Le Chauff pour la terre de Beauvais représentera en effet en Lanvallay Guillaume de Taillefer, le père de sa propre femme, la dite Gilette ; cette précision implique aujourd’hui que le premier seigneur connu de cette ancienne terre seigneurial fut bel et bien le propre père de Gilette, à savoir Guillaume de Taillefer lui même (Guillaume 1er le Chauff aïeul du dit Jean 1erGuillaume 1er voyant le jour quant à lui vers 1430-40, apparaitra personnellement en une Montre militaire en l’année 1467).

    Personnage socialement important, Ecuyer de son rang possédant aussi Armoiries, Jean Le Chauff était en effet également seigneur en le Pays de Saint-Malo possesseur qu’il était en Saint-Coulomb de la terre noble de la Motte-au-Chauff bien hier de ses père, aïeul et bisaïeul (Jean 1er, par son père Massé époux d’Henriette Le Porc, était le petit-fils de Guillaume 1er et l’arrière-petit-fils du chevalier Charles 1er susnommé, celui là même qui en 1428 fut Capitaine à la Ville de Rennes mais aussi par sa charge Grand Chambellan de Jean V Duc de Bretagne, Comte de Montfort et de Richemont). Portant le nom de ses possesseurs dès la première heure de son existence la Motte au Chauff verra en 1660 édifier sur son propre sol l’une des toutes premières malouinière du pays d’Alet laquelle fera ECOLE ; celle-ci est toujours existante aujourd’hui.

    Jean 1er Le Chauff et Gilette Taillefer eurent pour seul héritier, leur survivant à tous deux, Gilles 1er le Chauff ;  celui-ci par ses parents sera donc seigneur de la Motte au Chauff par son père et seigneur de Beauvais en Lanvallay par sa mère (les Armories des Le Chauff étaient : D’argent à un pigeon d’azur membré et becqué de gueulles, accompagné en chef de deux croissants de gueulles adossé).

    Né vers 1520 Gilles 1er Le Chauff susnommé, seigneur en Saint-Coulomb et donc en Lanvallay aussi, va au détour d’un hasard de la vie déclarer sa flamme à Anne de Lescu la propre fille héritière du seigneur de Lescu de la Sansonnaye, seigneurie aussi assise en Lanvallay ;  au nom de ses père et mère, et au nom aussi de son épouse, la dite Anne de Lescu,  Gilles 1er va ainsi devenir seigneur de la dite  Motte au Chauff en Saint-Coulomb, sieur de Beauvais en la paroisse de Lanvallay mais aussi, en celle-ci, possesseur la seigneurie de la Sampsonnaye cette dernière ayant en effet été obtenue par son propre mariage avec la dite Ann de Lescu, écrit aussi de Lesen pour son père (Né vers 1490 Jean 1er Le Chauff époux de Gilette de Taillefer, sieur de la Motte au Chauff et de Beauvais aussi par sa femme, père du susnommé Gilles 1er Le Chauff, beau-père d’Anne de Lescu par le propre mariage de son fils Gilles, va en 1513 lors de la Réformation AUSSI REPRESENTER, mais pour la terre de la Sansonnais cette fois, Gilles de Lesen le propre beau-père de son fils, le père présumée d’Anne de Lescu. Jean 1er Le Chauff fera cette seconde REPRESENTATION dans la continuité de sa première par laquelle en effet il représentera Guillaume Taillefer son beau-père pour la terre noble de Beauvais).

    Gilles 1er Le Chauff de la Motte au Chauff, seigneur aussi et de Beauvais et de la Sansonnais,  décédera le 28/06/1572 en ayant eu d’Anne de Lescu 3 garçons et une une fille ; à ce titre Jean II, Pierre et Gilles II seront ses trois garçons. Jean II Le Chauff son fils aisné semble devoir naître à Beauvais puisqu’il sera nommé le 05/11/1557 par Gilles Dufresne Sieur de Grillemont en Lanvallay ; celui-ci uni à Perrine Cheville semble devoir hériter de la dite terre de la Sansonnais, Gille II son aisné LUI de Beauvais et Pierre quant à lui de la Motte au Chauff (Gilles 1er Le Chauff lors de la Réformation de 1513 représentera por la terre noble de la Sansonnais .

    Il me semble y avoir eu en vérité une redistribution postérieure des biens hérités entre les différents frères survivants puisque Pierre, sans descendance apparemment, fils CADET, semble devoir laisser la Motte au Chauff à Gilles II son aisné ; dans cette même redistribution la Sansonnais reviendra un peu plus tard elle aussi à Gilles II en provenance de Jean II. Pourquoi cette renonciation, pourquoi l’abandon de la Sansonnais en faveur de Gilles fut t’elle faite par Jean II ?

    En effet Jean II, un temps possesseur de la Sampsonnaye, de son épouse Perrine Cheville eu pour seul et unique héritier Alain Le Chauff seigneur de seule terre de la Houssière.  Celui-ci, aussi de son rang Ecuyer, laissera pour lui succéder, tous nés de son épouse Jeanne Riaud, 3 enfants, tous trois aussi ECUYER, à savoir Isaac, Jean III et Charles II. Issac héritera de la Houssière et acquerra la Boutardière, Jean III lui acquerra la Barrière et Charles II LUI la Lohellec ; aucun des trois en effet ne possédera la Sansonnais.  

    Ainsi de Gilles 1er se fit sa succession successorale, succession établie entre ses 3 enfants, Gilles II, Pierre et Jean II. Les deux premiers tous deux prendront part à la très triste guerre de Religion opposant le Roi aux Guise placés qu’il seront sous l’autorité première du marquis de Coëtquen leur Capitaine ; celui-ci était alors le Lieutenant-Général du roi en Bretagne …Autre acte de passeport du seigneur de Couesquin, capitaine de cinquante hommes d’armes, lieutenant pour Sa Majesté en Bretagne, conceddées au sieur de la Motte-au-Chauff, frère puisné dudit Gilles, en datte du 27e mars 1584…). 

    Pierre, né le 05/12/1560, prendra pour épouse Barbe de Peillac le 08/05/1586 ; fautant maritalement plusieurs fois il semble avoir laissé plusieurs enfants naturels non héritiers de ses biens.

    Donc Gilles II, déjà possesseur de Beauvais par son père, par son frère Pierre entrera également en la possession de la Motte au Chauff ; donc Gilles II déjà possesseur et de Beauvais et de la Motte au Chauff entrera aussi par son autre frère, Jean II, en la possession de la Sansonnais. Tout le domaine seigneuriale une nouvelle réunie sous une seule et même tête, celle de Gilles II, demain va être de nouveau distribué entre les deux premiers fils de celui-ci, à savoir entre François et Gabriel (Gilles II en 1583 recevra « commission » par René Tournemine, alors baron de la Hunaudaye, de la charge des ports, havres et côtes de mer pour tout l’évêché de Dol hormis pour les ports de Pleudihen et de Saint-Jacut alors enclaves de l’évêché de Saint-Malo ; à ce titre il aura la charge de visiter l’ensemble des vaisseaux et navires entrants et sortants ; par ses propres fonction René Tournemine était alors capitaine de 50 gens en armes, vicomte de Pleharel, de Montafilan, chevalier de l’Ordre du Roi, Conseiller en ses conseils d’Etat et privé, Lieutenant-général pour le Roi au Gouvernement de Bretagne).

    Ainsi transmises à ses deux premiers enfants la Motte au Chauff sera elle reçue par Gabriel quant Beauvais et la Sampsonnay, tous deux assises en la paroisse de Lanvallay, elles le seront toutes deux par François. Ainsi François dit aisné, enfant né le 23/10/1586, frère et de Gabriel et de Louis, tous deux ses puisnés, sera lui le nouveau et seul possesseur des deux seigneuries assises en lanvallay (Quand Gabriel né vers 1590 recevra la Motte au Chauff Louis son puisné, le tout dernier né, pour sa part semble ne rien devoir recevoir faisant lui même sa propre fortune au travers de l’acquisition de la terre de La Bresse ; Gabriel par partage déjà dit en 1623 Gabriel de la Motte au Chauff semble devoir être le père de Catherine celle-là même qui en 1658 vendra la seigneurie de la Motte au Chauff à Pierre Grou de la Ville Jaquin. Lire ci-dessous …

    Guillaume II Le Chauff fils de François, neveu des dits Gabriel et louis, celui là même qui sera le Demandeur de son propre maintient dans la noblesse en 1668, sera le tout dernier Le Chauff possesseur de Beauvais …Induction d’actes dudit escuier Guillaume le Chauff signiffiée au Procureur Général du Roy, demandeur, le 16e octobre 1668, tendente à estre maintenue dans la qualité d’escuier par luy prise et ses prédécesseurs, comme noble et sorty de toutte antiquitté de noble race, de gouvernement noble et de partage avantageux, comme les autres nobles de la Province, et de jouir en outre de tous droicts, honneurs, privilèges, presséances et prérogatives annéxées au tiltre de noblesse et enrollé comme tel et enregistré au nombre et catalogue des personnages nobles de la Province…

    Né d’une famille militaire François Le Chauff ci dessus cité sera nommé par le duc de Richelieu à la garde et à la protection des côtes s’étirant entre Saint-Malo et le Mont-Saint-Michel… Lettres de provisions de la charge de capitaine et garde coste depuis Sainct-Malo jusques au Mont Sainct-Michel, concedées et données audit escuier François Le Chauff, père dudit Guillaume deffendeur, par le cardinal duc de Richelieu, en considération de ses services, du 13e febvrier 1633 ; signé : Armand cardinal de Richelieu.. .Quelques mois après une autre lettre, presque identique à la précédente, lui sera toujours au titre de Capitaine des dites côtes adressée par le Duc de La Mailleraye … lettres de provision de la mesme charge de capitaine garde coste données audict François Le Chauff par le seigneur duc de La Meilleraye. Exemption de logement de gens de guerre, fournissement de vivres et fourages de la paroisse de Saincte-Colombe par le duc de la Trimouille sujet à la garde coste qui estoit soubs la conduitte dudit escuier François Le Chauff, du 1er octobre 1633…et il en sera aussi ainsi pour ses deux frères Louis et Gabriel celui-ci son aisné … Acte de pourvoyance et d’élection de la personne d’escuier Louis Le Chauff, sieur de la Bresse, frère dudit François, pour la charge de capitaine et enseigne de l’armée navalle de Bretagne, par le seigneur de Rasilly, commissaire lieutenant du Roy pour cet effect, du 4e septembre 1621. Autre commission de capitaine garde-coste depuis Sainct-Malo jusques au Mont Sainct-Michel, donnée par le sieur de Thémines, gouverneur pour le Roy de cette province de Bretagne, à escuier Gabriel Le Chauff, sieur de la Motte, frère aisné, principal et noble, dudit François, en datte du 29e  avril 1623…

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    1658 – 1792 Les Grou(t) de la Ville Jaquin seigneurs de la Motte au Chauff, de Volembert et de Beauvais et l’échafaud.

     

    François Le Chauff possesseur de la Sansonnais et de Beauvais le 12/10/1621 prendra en effet pour épouse, en la chapelle de Clermont en Lehon, sa propre cousine, Julienne Le Chauff, et en cet acte il sera dit Ecuyer seigneur de Beauvais ; François transmettra Beauvais à Guillaume Le Chauff son fils aisné, le dit DEMANDEUR en 1668 de son maintient dans la Noblesse. Cependant Guillaume le DEMANDEUR semble devoir rester sans descendance directe pour lui succéder puisque la terre noble de Beauvais sera récupéré par son oncle, le dit Gabriel ; celui-ci, né le 23/03/1598, était alors DEJA en possession de la Motte au Chauff.

    Le 26/02/1658 Catherine Le Chauff, sa fille présumée, vend sa seigneurie de la Motte au Chauff, terre possédant Droits de basse et de moyenne justice, à Pierre Grou Ecuyer de son rang et déjà par ses pères seigneur de La Ville-Jaquin ; et pour la vente de Beauvais alors ? (Catherine était la fille du susdit Gabriel en effet ; par son père elle était donc héritière et de la Motte au Chauff et de Beauvais. Catherine sera citée dans un acte judiciel en l’année 1643 lorsque qu’il lui faudra demander sa propre majorité ; elle apparaitra alors citée aux côtés de ses deux oncles tous deux frères de son père, à savoir aux côtés de François et de Louis …Acte judiciel portant la majorité de dame Catherine Le Chauff, dame de la Bourgognière, dans laquelle lesdicts François et Louis Le Chauff y sont évocquez escuiers comme les autres gentilshommes y mentionnez, du 5e mai 1643...le rappel de la dite vente Le Chauff – Grou : …Requeste dudit escuier Guillaume Le Chauff, aux susdittes qualitéz servant de réponses aux susditcs contreditz signiffiés au Procureur Général du Roy, demandeur, et mise au sac par ordonnance de laditte Chambre le 24e de ce présent mois d’octobre 1668, avec le contract de vante de la terre de la Motte-au-Chauff du 16e février 1658 y attaché…

    Catherine Le Chauff, héritière de Beauvais et de la Motte au Chauff, prendra union dans la très noble famille des Saint-Gilles en prenant pour époux Louis petit-fils d’Olivier de Saint-Gilles. Fils de René de Saint-Gilles, sieur du Gage, et de Dame Jacquemine du Breil, Louis son époux ne sera déjà plus en vie lorsque sera REDIGEE par écrit la dite Réformation de 1668 ; en effet dans l’Arrêt rendu par les Commissaires en faveur de sa famille Catherine, dite alors Catherine Le Chauff Dame de la Bourgon(n)ière, sera dite ETRE tutrice de ses enfants mineurs nés Saint-GillesLouis de Saint-Gilles semble devoir décédé en ou avant 1664 puisqu’en cette même année 1664 Catherine sera en litige judiciel avec sa parente par alliance, Renée du Brei(u)lsa propre belle-sœur (Renée était la fille de René du Breil seigneur de Pontbriand et du Pin ; Renée avait en effet pris pour époux Jean de Saint-Gilles). La terre noble de Beauvais fut t’elle aussi vendue par Catherine au seul titre de son propre veuvage ?

    Cet acte de vente faite par Catherine, vente recitée ou rappelée en 1668, cependant ne reprend que la vente de la Motte au Chauff par elle même et QUE celle-ci. Tout me laisse penser aujourd’hui qu’à défaut d’avoir vendu à Pierre Grou(t), cela en même temps, ET la Motte au Chauff ET Beauvais QUE la terre de Beauvais peu de temps après la dite année 1668 fut très probablement elle même vendu aux Grou par la dite Catherine puisque Beauvais, DEMAIN, sera en effet retrouvée dans la propre escarcelle de Nicolas Grou, le propre fils du dit Pierre. Ainsi avec Catherine Le Chauffe la terre noble de Beauvais et la seigneurie de la Motte au Chauff quittèrent tous deux définitivement sa propre famille pour être reçues par les Grou de la Ville Jaquin.

    Pierre Grou semble donc également devoir recevoir les terres nobles de Beauvais des mains même de Catherine Le Chauff puisqu’en effet son fils héritier, Nicolas Grou, en sera le nouveau possesseur attesté. Et c’est peut être ainsi que l’écuyer Pierre Grou et son épouse, Guyonne Seré, entrèrent en la possession de Beauvais peu après la Motte au Chauff (Il est possible toutefois que cette même acquisition fut faite non par Pierre mais par Nicolas son fils, lui même) .

    Pierre Grou(t) susnommé, seigneur de la Ville Jaquin, né en 1622, époux de Guyonne Seré,  acquéreur en 1658 de la seigneurie de la Motte au Chauff qu’il reçoit par contrat des mains de Catherine, est le probable concepteur de l’actuelle malouinière de la Motte au Chauff cette dernière comportant en effet en l’une de ses pierres la date de 1660; fils parmi ses fils Nicolas Grou, né vers 1645-50, héritier de celui-ci pour la Motte au Chauff sera le nouveau possesseur de Beauvais. Chevalier de l’Ordre militaire et royal de Saint-Louis, époux de Demoiselle Boullain, Nicolas sera le premier Groux de Beauvais dit par les actes et titres : Seigneur de Beauvais (Son enfant unique lui succédant, Perrine, prendra pour époux François de la Bouexière Conseiller au parlement de Bretagne ; celle-ci malheureusement par son statut de FEMME ne semble pas recevoir la terre noble de Beauvois puisque celle-ci sera finalement reçu par son oncle le Messire Jacques Grou de Volembert déjà seigneur de la Motte au Chauff ; époux de Guillemette-Prudence de Cervelle et aïeul de François Grou ci-dessous Jacques Grou de Valembert va transmettre ainsi à son seul fils lui succédant, Messire Bernard Grou de Valembert, la seigneurie de la Motte ainsi que la terre noble de Beauvais).

    Fils de Pierre, susnommé, Nicolas Grou décédé la seigneurie de la Motte au Chauffe et la terre noble de Beauvais toutes deux seront reçues par Bernard Grou le propre neveu de Nicolas; au lendemain de cette réception Bernard sera dit Seigneur de la Motte et Seigneur de Beauvais. Epoux de Jeanne-Georgine Morrogh, décédé le 09/10/1782, Bernard laissera pour héritiers lui succédant Jean-Georges-Alain, François et Nicolas Bernard tous trois emportés par la Révolution (Nicolas-Bernard seigneur de la motte au Chauff ; Jean-Georges-Alain Grou seigneur de Beauvais PUIS de la Motte au Chauff qui épouse sa cousine Marie-Thérèse-Bernardine Morrogh et François-Bernard, chevalier, seigneur de Beauvais).

    Tous trois ROYALISTES , tous trois chevalier de l’Ordre du roi, tous trois commandant de la Cavalerie royale étrangère, François décèdera en la prison en laquelle il sera à la Révolution enfermé; Nicolas-Bernard lui sera guillotiné à Paris parmi tant d’autres, le 18/06/1793 quand son frère Jean-Georges-Alain LUI parviendra à s’expatrier à Jersey en le courant de l’année 1792. Une nouvelle société allait bientôt naitre, la Terreur elle même n’allait pas tarder à naitre et Armand-Constant Robinot de Saint-Cyr lui même allait voir le jour, la bastille à peine prise, en les murs du château de Beauvais lui même ; nous étions le jour de sa naissance le 12/09/1790La terre noble de Beauvais fut t-elle vendue au père d’Armand-Constant Robinot comme bien national ou bien comme simple acquêt ?

     
     
     
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    Les Robinots de Saint-Cyr
    Jacques Robinot de Saint-Cyr officier marin né en 1752;  il prendra pour épouse Guillemette Ozou et leur fils Armand Robinot de Saint-Cyr qui suit lui verra le jour entre les murs même de Beauvais, le 12/09/1790. Jacques né en 1752 sera en effet Capitaine de navire marchand et il occupera en la ville de Dinan la fonction de procureur-Syndic du district de Dinan ; époux de Guillemette-Julienne Ozou des Verries et juge aussi au tribunal de 1ère instance de Dinan Jacques décèdera en 1820...Armant-Constant-Robinot fils légitime de Jacques Robinot capitaine de navire, et de Guillemette Ozou, né à B(e)auvais le douze a deux heures de relevée, et baptisé le treise septembre mil sept cents quatre vingt dix, a eu pour parrain François-Sébastien Robinot  lieutenant dans la milice national oncle paternel et pour marraine Suzanne-Marie-Anne...BMS de Lanvallay. 
     
     Armand-Constant Robinot de Saint-Cyr. On possède quelques informations intéressantes sur Armand-Constant Robinot de Saint-Cyr. Sa famille est originaire de Paris et Armand voit le jour en le manoir de Beauvais en Lanvallay le 12/09/1790 en plein trouble révolutionnaire en effet (Armand a t-il vu le jour alors que ses parents étaient en visite chez des amis ou parents ou bien Armand a t-il vu le jour dans la maison de ses propres parents ? Nous n'avons pas la réponse aujourd'hui à cette même question) Ce lieu de naissance sera aussi attesté le 28/01/1861 quand Armand, alors vieil homme, est cité sur un acte civile lorsque fut décidée la Liquidation de certaines pensions, liquidations décidées par le ministre secrétaire d'état des finances alors en exercice; règne alors l'empereur Napoléon III (Bulletin des Lois de L'Empire Français. 1861).
    Armand connu une carrière politique digne de ce fait et cela en tant que Maire de la ville de Rennes en laquelle Armand décèdera en 1867, dans sa 71ème année. Armand fit réaliser de grands travaux en cette même ville de Rennes dont certains furent pensés alors qu'il n'était que Conseiller en cette ville. Il en sera ainsi de la déviation de la rivière la Minette et de la réalisation de l'Aqueduc dit de la Minette lequel, Aqueduc, permit d'amener l'Eau en l'intérieur même de la ville de Rennes; aujourd'hui il existe un quai de Rennes, longeant la Vilaine, lequel porte toujours son nom. Il s'agit du Quai Robinot de Saint-Cyr.
    En tant que Maire Armand procédera aussi à l'agrandissement du Grand Jardin connu de tous aujourd'hui à Rennes, le grand Jardin du Thabor; il en sera de même pour les Champs dits de Mars.
    Homme instruit et fidèle, il sera ainsi un fervent ami de la Société d'Archéologie de la ville et à ce titre, probablement peu de temps après son décès, le grand historien de Bretagne que fut Artur le Moine de la Borderie, l'un de ses amis, il assistera, assis auprès de ses pères, à son éloge laquelle sera prononcée par ce même vieil et fidèle ami. Maire de Rennes il fut, en tant que Recteur, Président de l'Académie de cette ville. Est-ce à ce titre qu'il recevra la décoration de l'Instruction Publique et est-ce à ce titre aussi qu'il recevra également la Légion d'Honneur ?
    Président Honoraire de la Cour Impériale décédé à Rennes en 1867 Armand Constant semble devoir vendre Beauvais hier obtenu par droit d'hérédité à Alfred-Léon Adam ci-dessous nommé puisque les litres nominatives de Lanvallay de 1846 en fond en effet le tout nouveau possesseur.
     
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    Les Adam 
    Avant la dite année 1846  Alfred-Léon Adam à son tour entrera en la possession, par acquêt en effet il me semble, de Beauvais  ; époux de Célestine-Marie-Caroline Bazin il décèdera à Paris le 11/07/1852. Propriétaire du lieu et y résidant en 1846 sera aussi  présents cités à ses côtés sur les lignes nominatifs  sa femme et son fils, Alfred-Marie-Joseph Adam, futur héritier  ; sur le sol de la propriété seront aussi chacun œuvrant à sa tache respective  deux domestiques et un JARDINIER (il doit probablement y avoir je pense un lien de généalogie quelque conque entre Célestine-Marie-Caroline Bazin et les Bazin de Jessey eux-mêmes alors présents et à Dinan et à Lanvallay ; je n'ai pu cependant remonter le courant de la source ; Alfred-Leon Adam semble devoir mourir jeune, à Paris, le 11/07/1852).
    Probablement au lendemain de la mort d'Alfred-Léon le bien de Beauvais sera une nouvelle fois vendu par ses héritiers, Célestine-Marie-Caroline et Alfred-Marie-Joseph puisque les lignes nominatives de 1856, soit quatre années seulement après le dit décès de Adam père sera en Beauvais, cela  comme nouveau propriétaire du lieu, Eugène Serizay ; celui-ci était le  frère d'Anne Serizay possesseur quant à lui du château de Grillemont en Lanvallay.
    Alfred-Marie-Joseph partira en la région d'Orléans ville importante dans laquelle il laissera ses propres empreintes, ses propres traces. Très riche négociant, professionnellement établi à Orléans, pendant plus de vingt années entre 1888 et 1908 il sera le maire de Saint-Laurent des Eaux ville toute proche ; ayant acheté un grand domaine assis en Crouy-sur-Cosson il y fera construite l'actuel château et chapelle de Basse-Fontaine sa seule terre comprenant alors  1200 hectares et 7 fermes. Il y aura pour titre : le comte de Baulieu... 
     
     
    Les Serizay
    Eugène Serizay, frère d'Anne Serizay seigneur de Grillemont, propriétaire de Beauvais  et époux d'Angélique De Péan de la Villehunault, sera le nouveau possesseur de cette terre déjà très ancienne et cela dès l'année 1856 il est vrai; Anne semble devoir rendre son ultime souffle la première puisqu'en 1872 seul Eugène sera ici même cité en les lignes nominatives de Lanvallay l'année 1876 voyant s'installer en cette même terre, château compris, François Rolland de Fricon, le nouveau marquis de Fricon par son père (les De Péan de la Villehunault par Jean De Péan de la Villehunault étaient alors aussi possesseurs de la terre et château de la Tremblay en Saint-Samson) .
     
     
     Les Rolland de Fricon
    La liste nominative de 1876 pour Lanvallay nous donne comme étant possesseur de Beauvais, et y résidant, François Rolland et sa femme Thérèse Hucher de Quénétain celle-ci étant ainsi ECRITE ou DENOMMEE. 
    Hors Thérèse de Quénétain était de son nom véritable et complet Thérèse-Marie-Laure Huchet de Quénétain et son mari lui, dans sa totalité, François Rolland de Fricon marquis de Fricon ; François Rolland décèdera à Orléans jeune, en 1896, laissant seule et sans aucun enfant de lui né son épouse, Thérèse-Marie-Laure. Celle-ci décédera quant à elle beaucoup plus tard, en 1920 exactement.
    Thérèse Huchet de Quénétain, fille d'Ange Huchet de Quénétain, était issue d'un milieu très bourgeois et très fortuné puisque son père de son vivant sera en effet possesseur des terres et château du Puy du Fou ; et là est notre UNION Beauvais - Puy du Fou puisque ce bien familial et considérable sera laissé en INDIVIS entre Thérèse-Marie-Laure et son frère à la seule volonté de leur père le dit Ange Huchet de Quénétain (En 1850 le château du Puy du Fou et ses 477 hectares de domaine  sera mise en vente par Antoine Louis René Godart de Belbeuf ;  son neveu, Ange Louis Huchet de Quénetain, s'en porta acquéreur et à ce titre en deviendra le nouveau propriétaire du château ; c'est ainsi que Thérèse pour sa moitié en hérita, moitié qu'elle semble devoir revendre avant plus tard à son propre neveu).
    Thérèse-Marie-Laure semble aussi devoir vendre Beauvais  au Comte Aristide-François-Marie de Sagazan alors époux de Marie-Amélie Perquet de la Ferronnière.     
     
     
    Les Moniez de Sagazan - Perquet de la Ferronnière
     Aristide le Moniez de Sagazan de Lanvallay ; Ses armoiries sont de gueules à trois bandes d’or, au chef d’azur chargé d’un soleil d’or.
    Né le 11/05/1846, à Plounez, proche de Paimpol, il meurt en ses domaines Beauvaisiens de Lanvallay le 18/12/1905 et sera inhumé en notre actuel vieux cimetière. 
    La liste nominative de Lanvallay pour l'année 1906 donne ici comme étant propriétaire du lieu et alors chef de famille son épouse, Marie-Amélie Perquet de la Ferronnière née en 1859 à Pont L'Evesque, et ses deux filles à savoir Marthe-Francine Lemonier de Sagazan née à Caen, en 1888, et Marie-Thérèse Lemonier de Sagazan née à Bourges, en 1890 ; sont alors présents cités à leurs côtés 4 domestiques tous demeurant au château 
    à savoir 1 cocher, 1 femme de chambre, 1 cuisinière et 1 jardinier. 
    Marthe-Francine Le Monies de Sagazan susnommée épousera le comte Robert-Louis de Brye, comte de Brye ; elle décédera à Plancoet en sa maison le 12/07/1962 et sera elle aussi ainsi que son époux inhumée aux côtés de son père et de sa mère, en l'actuel vieux cimetière de Lanvallay (Robert de Bryes son époux, né à Nancy en 1879, lui aussi décédera à Plancoët, mais beaucoup plus tôt, le 02/02/1948 ; de métier il était ingénieur établit à Plancoët en effet).
    Leur(s) enfant(s) héritier(s) et successeur(s) semble(nt) devoir en 1976 vendre Beauvais, quelques années seulement après 1966, après le décès de Marthe-Amélie.
     
     Le château de Beauvais depuis 1976 accueille la . Pour faire face à cette nouvelle renaissance spirituelle le château fut alors transformé en prieuré...
     
         
     
     
     
     
     
    Peut être une image de plein air
     
     Pavillon de jardin, vestiges
     
     
    Pavillon de jardin
     
     
     
    Même dans nos cimetières nous avons encore des choses à découvrir...Pierre tombale armoriée ou couronnée.1905. Tout début XX siècle.
     
     

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    Le Pavillon.

     

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    Fin XVI siècle.

    L’Histoire de ce petit Pavillon dans la trame de ses premières heures reste indissociable de la terre des Croix en Lanvallay…

    Assis en la bas de l’actuelle rue Sainte-Anne, nommée en 1844 la rue aux ânes, ce petit manoir fut construit en les dernières heures du XVI siècle sur une terre appartenant alors de très longue date à famille Sarcel, sieur des Croiryes (les Croix) en Lanvallay. Ce petit pavillon semble devoir être indissociable de la terre des Croix en Lanvallay puisque ses premiers possesseurs seront tous très intimement liés à celle-ci. Le nom du « Pavillon » ne sera donné à cette terre qu’au milieu de XVII siècle, vers 1650, lorsque en sera possesseur Laurent Legay né en 1622. Cette appellation doit probablement voir son origine dans la forme quadrilatère de sa toiture; elle a donnée aujourd’hui son nom à ce petit quartier de Lanvallay.

    Raoulet Sarcel sieur des Croix en Lanvallay, né vers 1480, inhumé aux Cordeliers de Dinan en 1521, fut probablement le premier possesseur de cette terre (1). Son fils Pierre Sarcel, aussi sieur des Croix en Lanvallay, sera cité parmi les différents teneurs de fiefs (possesseur de biens seigneuriaux) devant payer impôts au prieuré de la Magdelaine en l’année 1543. Cette terre semble devoir rester au sein de la famille Sarcel pendant trois ou quatre générations…jusqu’à Marie Sarcel laquelle, née vers 1550, prendra pour époux Maurice Picot sieur des Croix ; ces derniers ne peuvent pas avoir été les concepteurs de ce « Pavillon » édifié vers 1580-90 puisque Maurice rencontre sa toute dernière heure le 21/03/1566.

     

    Macé Picot le fils héritier de ces derniers, né vers 1570, avec son épouse Bertranne Hamon semble bel et bien devoir être le « concepteur de ce petit pavillon; tous deux seront dits aussi sieur et Dame de la Moinerie mais aussi des « Croix ». Jean Picot leur fils à tous deux, né le 27/12/1593, de son état « apothicaire », sera dit « sieur de la Moinerie et des Croix ».; il semble devoir y avoir eu passation du dit Pavillon entre Jean Picot et Laurent Legay, ou le père de celui-ci, aucun enfant du dit Jean Picot n’ayant hérité ni du Pavillon, ni de la Moinerie et ni de la terre des Croix.

    Ce petit pavillon en effet sera ensuite en la seconde moitié du 17ème siècle le bien de noble homme Laurent Legay né en 1622 ; celui-ci, fils de Jean Legay sieur de Vauregnard, prendra pour épouse Simone Levayer ou Le Vayer. Ce pavillon restera au sein de cette seconde noble famille pendant trois générations entières elles aussi ; ainsi il sera le bien successif de noble homme Pierre-Louis Legay né en 1653 puis celui du propre fils de ce dernier, Charles Legay né en 1693 et nommé par Charles Feudé lui aussi sieur des Croix en Lanvallay.

    Par acquêt, probablement, en la seconde moitié du 17ème siècle, il deviendra le bien de noble homme Gilles Pleuvier né en1650 les propres parents de celui-ci ayant été eux possesseurs de la terre noble de la Villeameline en Tressaint. Gilles épousera Jeanne Bezart demoiselle de Boitison héritière de cette noble maison assise en Saint-Judoce en la paroisse d’Evran ; trouvant le décès en sa maison de Boitison Jeanne se fera inhumée en l’église d’Evran quant Gilles lui, remarié, sera inhumé en juin 1719 en l’église paroissiale de Lanvallay. Nicolas Pleuvier époux de Jeanne Lefrançois, son frère germain, sera avec son épouse possesseur du petit manoir de la Touche Carcouët en Saint-Piat. Ce tout petit manoir, très tôt clôturé de ses pourprins, semble avoir été plusieurs fois modifié en ses murs extérieurs ses cheminées et lucarnes étant cependant propres à l’architecture de la Renaissance. A noter en particularité, propre à la même Renaissance, la présence d’un visage en la partie haute de la cheminée assise à orient face à la rivière.

    Hier possédant au plus près d’elle sa « métairie » celle-ci aujourd’hui est devenue maison à part entière entièrement détachée du Pavillon.

    (1) La pierre tombale de Raoulet Sarcel est toujours existante aujourd’hui en la cour de cet ancien couvent aujourd’hui lycée; ses armoiries en « jeu de mots représentaient 3 sarcelles, l’oiseau. Les Croix en la paroisse de Lanvallay était un hameau, un petit village élément lui aussi à part entière de la paroisse de Lanvallay. A titre titre tout au long du 17ème siècle seront en même temps plusieurs patronymes dits sieur des Croix; nous rencontreront ainsi en même temps, tous dits sieur des Croix, les patronymes, Picot – Rolland – Lerenec – Feudé).

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  • Peut être une image de plein air et texte qui dit ’17 Dinan (C.-du-N.) Vue générale et vieille route de Lanvallay’
    Vers 1900 voici la longue montée de la rue de la Madeleine. Photographie de la Maison d'Edition Jean Passemard à Dinan.
     
    Cette «côte dure et raide dans sa forme première » apparaît très probablement au pont à Dinan, alors assis en le fief même du prieuré nommé « le prieuré de la Magdelaine au pont à Dinan », qu’en le courant du XVI siècle (au XVII siècle, en 1693 exactement, sera en bas de ce dit chemin-neuf citée la toute première hostellerie du Lion d’Or alors bien professionnel du sieur Jan de La Marre; cette citation se fera au travers de l’appellation suivante : là où pend l’enseigne du Lion d’Or. Archives de Saint-Brieuc).
     
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     Apparaissant au XVII siècle ici est l'ancienne hostellerie du Lion d'or citée en l'année 1693. Probablement restructurée en les dernières heures du XVIII siècle elle accueillera avant 1811 le siège de la nouvelle tannerie sortie de terre avant 1811 par Jacques Salmon fils de Pierre. En la fin de ce même siècle l'auberge par elle même sera entièrement reconstruite à un nouvel emplacement lequel, tout proche la positionnera au plus près de la rue en la sortant de sa cour ; reconstruite beaucoup plus grande elle deviendra une nouvelle et très belle hostellerie celle-ci gardant le nom premier.   
     
    Apparaîtra ainsi, presque seigneur de ce lieu et placé sous l’autorité première du dit prieuré, Jean Marot sieur du Cheminneuf fils de Mace sieur de la Meffraie en Taden (en la fin du XV siècle en Dinan son aïeul offrira lui aussi l’une de ses propres terres pour permettre l’édification de la toute nouvelle église de Saint-Malo de Dinan. En le bas de la rue de l’Abbaye est assise aujourd’hui la pierre de la sépulture de Mace Marot son propre fils celui-ci de sa propre charge ayant été de son vivant le «procureur fiscal » du dit prieuré; lui aussi sera dit « sieur du Cheminneuf »).
     
    Peut être une image de plein air et mur de briques
     1605. La dite pierre tumulaire de Mahé Marot et de Guillemette Rolland Sieur et Dame du Cheminneuf.
     
    Cette remontée alors très pendue s’appellera en sa toute première heure sitôt créée « le Cheminneuf » et se nommera ainsi jusqu’à la fin du XVIII siècle période en laquelle, cela vers 1780, il sera pour la première fois entièrement REMIS en état par une restructuration menée en profondeur (le Ministère des Armées en effet se plaindra de l’impossibilité qu’elle avait de remonter depuis le port les boulets de canon destinés sortir de celui-ci tant le chemin était alors dangereux et cahoteux; nombre de boulets en effet étaient systématiquement déversés à l’extérieur des chariots. Archives de Rennes).
     
    En sa partie haute cette remontée sera en effet prolongée pour déboucher beaucoup plus en amont et dans cette campagne menée de fait apparaîtra l’actuelle rue de la Prevallaye celle-ci amenant elle même l’apparition de la terre de Monplaisir. Et cet ainsi que ce prolongement débouchera au plus près de la grande métairie des Champs-Gallais, au plus près de la grande intersection menant alors et déjà au bourg originel de Lanvallay, menant déjà à la grande ville de Rennes, menant déjà en le grand pays de Dol tout en desservant également toute la grande région de Saint-Malo.
     
    Dans cette campagne de Reconfiguration sera définitivement mis à l’écart l’ancienne terminaison de ce grand chemin laquelle se faisait alors par l’actuel petit chemin du Rocher (en celui-ci nous avons aujourd’hui un juste aperçu de l’état premier de ce chemin dit Cheminneuf).
     
    Celui-ci dans son très vieux parcours ancestral débouchait au plus près d’un très vieux moulin à vent ici sur les hauteurs assis, débouchait sur les anciennes terres seigneuriales des premiers seigneurs de Lanvallay, débouchait en l’actuelle rue des Accacias.
     
    Quand le Cheminneuf passant au plus près de la grande métairie des Clos sera en effet prolongé il sera également fortement adouci; cet adoucissement se fera par un apport de terre considérable ce même apport surélevant d’autant le Cheminneuf au dessus des terres déjà hier le recevant.
    Cet apport de terre considérable l’élèvera donc hautement au dessus de la grande Vallée des Salles exerçant ainsi une pression très importante sur le long vieux mur le délimitant celle-ci, sur le long mur le délimitant de la dite métairie des Clos alors bien agricole du seul très honorable sieur dit «Denoual du Plessix de Saint-Brieuc»; celui-ci de son état fut l’un des «procureurs au Parlement à Rennes».
    Cette pression, cette poussée exercée sur ce même long mur provoquera partiellement son éboulis des chenapans en profitant pour aller régulièrement voler, jours comme nuits, les fruits des pommiers du dit sieur Denoual tout long plantés. Ce sieur intentera un procès à la ville de Dinan pour ces larcins menés à répétition.
     
    Sur cette vieille photographie se remarque très bien cette même SURELEVASION; à droite se voit aussi très bien l’ancienne métairie des Clos sujet de ce litige.
     
    Peut être de l’art
     La ferme des clos.Port de Dinan-Lanvallay.
    Huile sur toile d'Isidore Dagnan donnée pour avoir été réalisée vers 1835 lors de la présence du peintre à Dinan.Peintre né à Marseille en 1788 et décédé à Paris en 1873. Celui-ci peindra des œuvres jusqu’en 1857...
    A gauche, en plan central, assise à l’entrée d’une très légère courbe de la rivière, est l'ancienne ferme des Clos avant qu’elle ne soit déplacée un peu plus haut sur la même parcelle de terre. La ferme originelle, ici représentée, sera en effet entièrement démolie puis reconstruite pour les besoins d’aménagement du talard celui-ci devant être en ce même endroit élargi. Cette modification du talard et cette modification d’emplacement de la ferme des Clos seront donc réalisés qu’au lendemain de 1844.
    Ci dessous le second plan cadastral montrant toujours en 1844 la ferme des Clos...en son emplacement premier. La ferme des Clos hier transformée en une Maison de la nature, la maison de la Rance actuelle, est donc de la seconde moitié du XIX siècle...la première elle étant citée dès le XVII siècle.
     
    Peut être une image de carte
     Peut être une image de fleur, nature et arbre
    L'ancienne Vallée du Cheminneuf. Aujourd'hui parc ou très beau jardin privatif hier était ici même la Vallée du Chemin neuf ainsi nommée dans différents actes notariaux dressés le 03/05/1835 lors de la succession de l'honorable homme Julien Merel ; celui-ci, marchand de fer de son métier, possédait alors le noble logis de la Cour de Bretagne un peu plus bas.
    .... et une vallée pendante au nord-ouest nommée la Vallée du Chemin neuf située sur le bord sud-est du Cheminneuf de Dinan à Rennes et Saint-Malo, partie labourable et partie en jardin, et contenant un hectare dix neuf ares quatre centiares en herbages et taillis, dans laquelle est un petit cabinet et joignant vers orient et midi à la terre de la métairie des Croix appartenant à Mr de Pontbirand, vers occident à la terre de Dame Asturge née Leroux et du nord à la grande route. Le tout estimé en capital huit mille francs...
    Alors que l'actuelle rue de lion d'Or encore n'existait pas, celle-ci apparaissant il est vrai pour la desserte du viaduc qui lui sera inauguré en 1852, cet acte à le mérite de nous apprendre que cette vallée touchait alors la grande métairie des Croix assise quant à elle en le débouché de la rude côte de l'Abbaye ; cette métairie appartenait de droit au très notable noble homme De Pontbriand, lequel, avocat royal à Dinan, possédait alors aussi toute la métairie des Clos.
     
    Peut être une image de nature et arbre
     
    Peut être une image de aliment et carte
     
     
    Peut être une image de carte, aliment et texte qui dit ’1780 Tracé originel du cheminneuf vers 1790 nouveau tracé du haut de la rue de la Madeleine Monplaisir le cheminneut vestige moulin (1780) les ChampsGalais colombier (1811) vers ru_delBaye Baye rue vers Dol les Croiries Herviais Mairie jusqu'a 12h00 vers le bourg et vers Rennes’
     
     
    Peut être une image de arbre
     
    La tannerie de Jacques Salmon bien en 1811 de ses enfants héritiers.
     
    Fin XVIII siècle. Ce qui reste aujourd'hui de la très grande tannerie qui fut ici même édifiée par le sieur Jacques Salmon fils de Pierre Salmon dit l'Aisné. Toujours présente en les premières heures du XIX siècle elle sera dès 1820 le bien des établissements "Lebreton". Cette tannerie, hier presque entièrement en ruine, fut dans les années 2005 reconstruite presque à l'identique afin d'y aménager différents appartements.
    ...La tannerie Lebreton est attestée sur ce site de 1820 à 1830. Entre 1831 et 1838, l'établissement appartient à Olivier Delaunay. En 1834, celui-ci est autorisé à adjoindre à la tannerie une fabrique d'amidon à condition qu'il fasse construire un aqueduc pour que les eaux grasses et les résidus de la fabrication ne se répandent pas autour de l'usine mais soient dirigées par ce canal souterrain jusqu'à la rivière. - En 1860, un atelier de clouterie est bâti sur la parcelle du logement patronal dit Hôtel du Lion d'or. - En 1862, la tannerie devient la propriété d'Eugène Lenouvel. - En 1886, la faillite de l'entreprise Lenouvel-Maisonneuve est prononcée. Le jugement de clôture a lieu le 16 juin 1888. En 1889, le site est vendu à Joseph Rouault. Vers 1890, quelques travaux sont réalisés sur le séchoir de la tannerie. - Le 21 juin 1951, Maurice Guérin et Edmond-Hector Lhomme forment la SARL Société des cuirs et peaux de l'Ouest, au capital de 300 000 francs, qui a pour objet la collecte de cuirs verts en Bretagne et dans les régions limitrophes (négoce de cuirs et de peaux brutes). - Elle est dissoute le 31 décembre 1953. Actuellement, le site, qui appartient à des anglais, a été transformé en maison et en chambres d'hôtes ; les ateliers de la tannerie sont en partie détruits...
     
     
    Peut être une image de plein air et arbre

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