• -Les Tableaux peints

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    1892. Albert Robida [1848-1926]

     

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    Peinture sur Toile: le Garengeau, d'Eric Lemoine. 2011. Ce tableau  me fut offert. Il représente le grand architecte militaire du roi Louis XIV quant Garengeau vint à Dinan faire le relevé des plans militaires de cette ville, elle aussi stratégique pour l'armée du roi. Interprétation personnelle de l'artiste, Garengeau est ici en train d'étudier la topographie du lieu; en arrière fond se dessine le vieux Pont de Dinan surmonté de sa séculaire ville militaire (les différents plans de Dinan établis par l'ingénieur Garengeau le furent entre 1693 et 1701).

     

     

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     L'une des très rares peintures dédiées au Talard de Lanvallay

     

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    Torpilleurs au port de Dinan. Bien de monsieur Eric Lemoine

     

      

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    1736                                                                             1787

     

    Ci-dessus un ensemble de bâtis du XVIII siècle. La maison Dugué, celle portant la date de 1787, remplace ici même une très ancienne maison à pans de bois laquelle fut entièrement remplacée en la dite année 1787. A l'inverse le bas du faux-bourg du Jerzual, nommé aussi hier Jarnual, le quai de Dinan, lequel fut entièrement refait pour la première fois au début du XVIII siècle, cela en 1736, ne possède aujourd'hui plus aucune maison antérieure à ce même premier aménagement portuaire. La première maison située à l'encoignure de la rue du Petit-Fort, vers nord, est le souvenir du commencement de ces travaux. Pour le quai le visage des XVIII et XIX siècles que nous pouvons apercevoir aujourd'hui avec ses maisons en pierres ne peut en aucun cas refléter son visage réel d'hier, celui du XVII siècle par exemple. Cependant il y avait ici en 1677 tout un ensemble de bâtis importants, souvent en copropriété, comprenant moult maisons séparées par des ruelles et des cours intérieures ce fait étant confirmé par le "Terrier" de Dinan. Le quai lui aussi alors existait déjà en tant que tel et l'importance sociale ici présente tout au long du XVII siècle sont tous deux attestés par le "papier du dit Terrier" du faux bourg du Jerzual 31 personnes étant ici citées présentes sur le quai en la dite année 1677 au travers de leur maison ou "partie" de maison respective. La grande rue du Port remontant sur les hauteur de Dinan alors n'existait pas encore... Ci-dessous un acte relatif à une maison ayant appartenu conjointement et à Julienne Rillet et à François Foullain lequel fut maire de la ville de Dinan de 1683 à 1685 : Declaraon et denombrement sur le quay du pont a Dinan faux bourg du pont a Dinan paroisse de Saint Malo  evesche de Saint Malo que damoiselle Jullienne Rillet et noble homme Francois Foullain mari de damoiselle Gillette Porée et faisant pour damoiselle Janne Avril sa belle mere demeurant en cette ville seavoir la dite Rillet rue de la Poissonnerie et le dit Foullain en la Croix aux Cordeliers tiennent et possedent prochement...Seavoir un cellier ou chambre basse d'une maison située comme dit sur le quay du pont a Dinan exposéé a soleil levant dans lequel cellier il y a cheminee, dalle et fenetre sur le devant,contenant de longue trente sept pieds et d'un et de laise douze pieds et trois pouces le tout par le dedans au dedans du quel cellier il y a une allée commune entre la dite Rillet et les propriétaires du reste de la dite maison laquelle portion de maison ci dessus eschue et advenue à la dite Rillet de la succession de damoiselle Ollive Bagot compagne d'honnorable bourgeois Eon Rillet sieur de la Ville Rehel et au fins du partage fait entre la dite Rillet et consors du trois septembre mil six cens quarante neuf. Une autre portion en la dite maison appartenant aux dits Foullain et femme et Avril consistant en une chambre haute et cheminéé et ouverture sur le devant, une cuisine au derrière ou il y a cheminéé, grenier comble au dessus des dites chambre et cuisine seillier couverts d'ardoises avec l'alléé commune, autre corps de logis au derriere separé d'une cour qui conciste en un grand cellier, une chambre au dessus et grenier et comble couvers d'ardoises dans laquelle cour il y a un petit logement en forme d'apentifs consistant en un petit cellier, chambre et grenier au dessus, joignant le tout de la dite maison, d'un costé à maison de Laurant Aoustin sieur de la Vigne d'autre costé aux enfants de Louis Durand sieur de la Grange et par le devant au pavé dessus le dit quay, seillier derrière, portion de mauison derrière declaréé appartenants aux dits Foullain et femme et Avril par aquest quils ont fait juridiciellement saisis sur Ollivier Rillet sieur des Fontaines par contrat du troisiesme juillet mil six cent soixante quatorze fait en la juridiction royale de Dinan, les dits héritages tenus comme dit est du roy en son dit domaine de Dinan franche de rente mais a debvoir d'obeissance...        

     

                                                                             

    Le Quai de Dinan

     

     

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    La "Peinture" réalisée sur le port de Dinan cela tout au long de la seconde moitié du 19ème  siècle est, cela au travers de ses toiles multiples (et cela malgré les erreurs légitimes dues à l'interprétation personnelle des peintres quels qu'ils soient, français ou étrangers),  le "fidèle témoin" de ce qu'était alors la physionomie de notre port en ce même XIX siècle. Trop peu de tableaux peints, malheureusement, au travers de leur réalisation respective, peuvent nous permettre de suivre l'évolution de l'urbanisme en ce même endroit de la rivière et nous devons aussi, avec beaucoup de regrets, déplorer l’absence totale de toutes toiles peintes antérieures à cette même époque . La présence sur certains tableaux du viaduc de Dinan, lequel fut inauguré en 1852, positionne dans le temps la réalisation de ces mêmes tableaux à une date systématiquement antérieure, par la force des choses, à 1852 année en laquelle ce viaduc fut inauguré.  Sur d'autres tableaux ou esquisses la présence de la maison actuelle sise au 39 de la rue de la Madeleine, maison positionnée à l'angle du chemin de halage Hamon Ferron, est également un repère dans le temps puisque cette maison, représenté en un plan réalisé en 1829,  fut en effet réalisée en 1827 [la maison originelle première ou l'ensemble de maison qui fut présent en cet emplacement, cela jusqu'en la dite année 1827, est représenté sur le plan ci-dessous montré, plan réalisé en 1784. Remarquez les différences en ce même endroit constatées entre les dites années 1784 et 1827]. Il n'existe à notre connaissance, hormis ces plans, qu'une seule "esquisse" postérieure à cette date de 1827, c'est un tableau au crayon  représentant le bâti originel se dressant en ce lieu à l'emplacement de l'actuelle maison ci-dessus édifiée en 1827, ce dessin représentant une maison à pan de bois (Ce dessin au fusain fut réalisé peu après 1793 puisque ce tableau représente notamment en le Vieux pont la "passerelle en bois" laquelle fut réalisée en la dite année 1793; ce dessin fut l'oeuvre de Charles Rauch. il existe un état des lieux très complet de cette maison originelle, état des lieux établit en 1671 pour la succession  de feu Jan Lechappelier, fils de Josselin. Cet état des lieux fera l'objet d'un chapitre à part). Comment, visuellement, pouvait bien se présenter à notre regard le port et son habitat au tout début du 18ème siècle ? Le quai originel de Dinan était-il alors construit sur toute sa longueur ? Etait-il clair et lumineux ?

    La première réalisation de l’aménagement des quais du port de Dinan eu probablement lieu peu avant 1736, année en laquelle fut construite la maison assurant l’actuel angle et de la rue du Petit-Fort et de la rue du Quai. Les travaux durent très probablement s’étirer sur plusieurs années puisque qu’une autre maison, située presque à proximité, porte quant à elle la date de 1754.

     

     

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    Plan des environs du Port de Dinan dessiné le 17 octobre 1784 sur lequel sont positionnés notamment et la maison originelle du feu Jean Lechapelier, et le moulin au Duc et sa Chaussée dite chaussée du moulin au duc. Le plan "grisé" me fut offert par monsieur Yvon Le Corre.

         

     

     

    Les quais de Dinan semblent avoir eu deux phases distinctes de travaux d'exécution.

     En effet c'est sous le règne du roi Louis XV, roi français couronné en 1722, que les travaux de réalisation des quais de Dinan furent probablement commencés; la deuxième phase étant les différents travaux réalisés au port de Dinan en continuité du grand ouvrage propre à la réalisation du canal d'Ille et Rance lequel fut terminé beaucoup plus tard, en 1832 (Cette réalisation permettant alors, dès l'ouverture de ce même canal lequel fut terminé en 1832, la remontée sur la ville de Rennes de chalands tirant de 15 à 40 tonneaux, cette remontée n'étant alors avant aucunement possible pour tous les chalands tirant ces mêmes petits tonneaux). Quand ces premiers travaux d'aménagement furent réalisés, vers 1736, le canal de la Courbure, lequel avait été envisagé dès 1640, n'existait pas encore, le rocher d'Alcaïs était toujours entier et la vieille rivière n'était pas encore née. Le quai oriental, situé sur la Rive droite et assis sur la paroisse de Lanvallay fut commencé quelques années après, en 1754, année en laquelle fut donc réalisée cette deuxième maison. Les états de Bretagne allouèrent  en effet, en cette même année 1754, une somme de 12000,00 franc afin de pouvoir réaliser, sur cette même rive, un quai lequel n'allait pas tarder à prendre l'appellation de Tallard. Source pour ce passage : Notions historiques, géographiques, statistiques et agronomiques sur le littoral des Côtes du Nord de François-Marie-Guillaume Habasque édité en 1836 chez B.Jollivet Imprimeur-Libraire à Guingamp (Un Tallard est une chaussée en surélévation, ici par rapport au plan d'eau. Les tallards de Lanvallay, situés en amont du Vieux Pont, seront aménagés vers 1830 en chemin de halage lequel sera réalisé sur l'extrémité de jardins privatifs alors saisis par expropriation d'utilité publique).

     

     

    -Les Tableaux peints Ci-dessus le plan de 1829 représentant notamment la nouvelle maison qui fut édifiée en 1827

     

    Plan des abords du Pont de Dinan rédigé en Mai 1829 relatif à l'estimation des terrains devant êtres acquis pour la réalisation du chemin de halage menant aujourd'hui à Léhon. Sur ce plan nous pouvons apercevoir la chaussée dite du moulin propre au pont, toujours présente en 1829, ainsi que le moulin du duc. Nous apercevons aussi dessiné le  vieux pont accompagné de ses 5 arches et 4 piles. Le port de Dinan, son pont et les arches d'icelui seront tous cités en 1636 lors de la venue ici même de M. Dubuisson-Aubenay celui-ci ayant dans un ouvrage raconté sa venue au port de Dinan : ...Enfin la marée arrive au pont à Dinan, bon bourg, au pied oriental du mont sur lequel Dinan est situé. La rivière y est peu large et au plus de 40 ou 50 pieds, le pont est de pierres, à 5 arches petites. Les grands bateaux qui sont de 30 à 40 pipes, c'est à dire 15 ou 20 tonneaux, ne passent point; mais les batelets et barquettes passent jusques à Léhon, voire 1/4 de lieue outre... Pendant de très nombreux siècles la région de Dinan a alimenté par voie de rivière  la ville de Saint-Malo transportant en icelle aussi bien des produits agricoles que des matériaux de construction et remontant, cela à l'inverse, souvent des produits d'exportation en provenance des Colonies ou de pays méditerranéens. Réputée très tôt pour sa toile ou sa draperie, cela dès le 13 siècle,  Dinan exportera ainsi ses draps jusqu'en Espagne. Seront ainsi cités au XVIII siècle, présents au bourg de la Madelaine,  des enfants issue de nobles familles faisant "négoce" de draps. Ils seront dit alors "marchands de drap". En absence de réseaux routiers suffisants et corrects  cette utilisation de la rivière,  pour le transport des marchandises, perdura jusqu'à la venue de la vapeur et de ses trains incitant Dinan, cela tout au long des 18 et 19 siècles à la réalisation de tout un ensemble de travaux portuaires importants pour permettre ici même la venue de bateaux aux tonnages beaucoup plus importants. Pour illustrer ce propos sachez qu' il y aura à l'entrée du port de Dinan, cela dès la terminaison du canal d'Ille et Rance lequel sera lui inauguré en 1832,  en son dernier méandre ici présent ou bien en le sein de l'actuelle vieille rivière, la tenue d'un chantier de construction naval important nommé le "Port de la Courbure". De celui-ci dès l'année 1838 sortiront certains trois mats jaugeant pour certains 389 et 450 tonneaux. Port éphémère cependant celui-ci dès l'année 1844 ne produira plus que des bateaux jaugeant eux de 10 à 40 tonneaux et cela avant de presque s'éteindre en l'année 1865. Quel fut la raison de ce déclin propre au port de la Courbure? Cela fut-il dû à l'apparition des bateaux à vapeur ? Le transport des marchandises par voie de rivière ici définitivement disparu aujourd'hui la rivière au port de Dinan malheureusement n'assiste plus qu'au long va et vient de seuls bateaux de plaisance qu'ils soient petits ou grands et cela à l'image des bateaux de la Brittany Ferries. Plan offert par monsieur Yvon le Corre.

     

    Nous voyons donc se réaliser et cela dans le début de la seconde moitié du 18ème siècle, à quelques années d'intervalle seulement, l'ensemble des quais de Dinan, à savoir et le quai occidental et le quai oriental. Le quai occidental cependant semble avoir connu très tôt des problèmes de fonctionnalité puisque ce dernier fut de nouveau reconstruit  en 1765, neuf ans seulement après la réalisation du quai oriental, la communauté de Dinan empruntant pour ce faire une somme égale, soit 12000.00 francs, afin de pouvoir procéder à ces travaux de remise en état. Ces travaux de réfection durèrent assez longtemps puisqu'en 1777, pour terminer ce quai, on employa les pierres issues de la démolition de la Porte de Saint-Sébastien de Dinan laquelle, situé en avant de la porte du Jerzual, avait été en 1771 entièrement déposée ainsi que les 2 petits forts construits alors de part et d'autre de cette même porte dite de St-Sébastien. Le port était alors un port de mer lequel dépendait très fortement des marées d'équinoxes lesquelles seules permettaient, à des bateaux de fort tonnage, jusqu'à 120 tonneaux, de remonter jusqu'au pont de Dinan, alors dernier pont situé sur la rivière. Les marées d'équinoxes permettaient en effet d'avoir une hauteur d'eau, dans le port de Dinan, de 4.80 m alors que les marées de Solstices permettaient, quant à elles, d'avoir seulement une profondeur d'eau de 2.90m ce qui pénalisait, par ce fait, tous les bateaux de fort tonnage puisque seuls les bateaux de ne dépassant pas 40 tonneaux pouvaient alors naviguer jusqu'au port de Dinan. Le port de Dinan connu une très forte activité tout au long de ce 18ème siècle, activité liée au lin et à son tissage pour la navigation à voile. A la fin de ce même siècle, cependant, l'apparition du train à vapeur fut le cause du début du déclin économique du port de Dinan lequel déclin fut encore accéléré quant la voile des bateau fut remplacée par la houille. En 1837, cinq années après la terminaison de la réalisation du canal d'Ille et Rance, les travaux d'aménagement du port ne sont alors pas entièrement terminé. Plus même, ils sont alors jugés et insuffisants et inadaptés et cela aussi bien sur la rive gauche que sur la rive droite. En effet, en 1838, le conseil régional demande que soit réalisé sur la rive droite située à l'orient, une cale dite Débarcadère laquelle est alors estimée être indispensable. Le même conseil régional déplore aussi, en cette même année 1838, que le lit de la rivière ne fut pas approfondie sur toute la longueur du Port de Dinan et cela jusqu'au pont de Beaudouin, cette non réalisation complète ramenant  alors l'aménagement portuaire au port de Dinan au simple rang d'ébauche. Cette information, ici, est une information très importante et très intéressante dans la mesure où elle donc indique la présence d'un deuxième pont, beaucoup plus récent, lequel avait été alors réalisé au dessus de la rivière et cela à la hauteur du chantier à Bateaux assis en la Courbure. Certains textes anciens nous parlent d'un port nommé Beaudoin à Dinan à la Courbure, ce dernier port n'étant cependant que l'extrémité du port de Dinan puisque celui-ci, depuis des lustres et des lustres, s'étirait du Vieux Pont de Dinan à la dite Courbure. En 1838, la dite tranchée de la Courbure est réalisée puisqu'elle fut terminée et ouverte à la navigation en 1827 , ce pont dit Beaudoin ne serait-il pas la passerelle laquelle relie, sur les plans napoléoniens rédigée vers 1844, la rive orientale à ce même chantier à bateaux ?  Le même comité déplorera également le fait que la navigation dans le port de Dinan se révélait alors très difficile par son étroitesse; afin de remédier à cet inconvénient, lequel était relativement conséquent, ce comité recommandera jusqu'à la réalisation d'une gare maritime.    

     

     

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    Reconstitution des restes de la Porte avancée de St-Sébastien placée au devant de celle du Jerzual, en 1784. Travail inspiré des plans de M.E. Monier, pages 226 et 234. n°1 Poste avancé de la Porte de St-Malo en 1776, n°2 Porte de Saint-Malo, n°3 tour du Gouverneur, n°4 Porte du Jerzual, n°5 Porte de St-Sébastien. Travail personnel

     

     

     

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    La Porte de Saint-Malo. Dessin de Leon Gaucherel. Collection privée. Photographie reprise depuis le livre intitulé : La Fontaine des Eaux de Dinan. Charles Montécot. 2012

     

     

     

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    Reconstitution du tissu urbain avant 1829 à partir du cadastre actuel et du plan ci-dessus des abords du Pont de Dinan rédigé le 20 Mai 1829. Travail exécuté en 2000 par Eric Lemoine, architecte.

     

    Comment se présentait alors la desserte du port de Dinan après la réalisation de cette deuxième maison ? La rue actuelle du Quai était très probablement implantée en l’emplacement que nous lui connaissons aujourd’hui, les deux maisons construites en 1736 et 1754 appuyant, par leurs présences même, cette supposition ; de nombreuses maisons, toutefois, étaient édifiées aussi au plus près de la rivière, dans la continuité de l’actuel ancien moulin, emprisonnant de cette façon la desserte du quai laquelle était donc enfermée entre deux longues rangées de bâtis, maisons ou masures (l’actuel restaurant nommé L’Atelier Gourmand, portant la date de 1787, remplacera une ancienne masure faite en pan de bois. Un état des lieux  fut rédigé devant la dangerosité présentée par la vétusté ce bâti. lequel appartenait, à la fin du 18ème siècle, à monsieur Duguet. Le choix fut alors posé entre la réalisation d’une éventuelle réfection ou entre une reconstruction pure et simple. Le coût important de la réfection fit que la proposition de la reconstruction l’emporta. Nous pourrions avoir aujourd’hui, en ce même endroit du vieux pont, une maison en pan de bois tout comme le vieux moulin toujours adossé aujourd’hui à ce même restaurant. Cette maison fut faite ou refaite peu de temps après la réalisation de l'actuelle rue du Port laquelle fut réalisée qu'en 1781et nommée le Chemin neuf ou la Grande Banlieue. En effet, avant cette date, le seul accès menant du port à la ville haute de Dinan était la rue séculaire du Jerzual et son amorce, très tôt dénommée rue du Petit-Fort. Pour réaliser cette voie nouvelle, on dû détruite l'ancienne auberge dite des 3 Rois laquelle fut, au dix septième siècle, la propriété de Josselin Lechappelier dont nous parlerons dans un article prochain. Avant cette date de 1781, donc avant la réalisation de cette nouvelle voie permettant de sortir du port, un chemin ancestral existait dans l'amorce de cette rue nommée aujourd'hui rue du Port, cette amorce menant alors à une vieille métairie nommée la Métairie des Vaux ainsi qu'à sa vallée dénommée elle aussi des Vaux.Sitôt cette voie nouvelle ouverte, on vit apparaitre, très peu de temps après, un ensemble de bâtis dont sera propriétaire le sieur Salmon; cette nouvelle rue sera dénommée la Nouvelle Banlieue lorsque sera réalisé, en 1786, un plan relatif aux différents travaux rendus nécessaires  pour l'amélioration de la desserte du port.

     

     

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    Aujourd'hui appartements et restaurant cet ensemble de bâtis, ici en premier plan, apparait sur un plan dit d'alignement lequel, rédigé le 30/11/1786, reprend les différentes modifications d'Alignement devant êtres réalisées pour l'amélioration de la desserte du port de Dinan. Ce bâti professionnel, lequel fut  un ensemble de bâtis comprenant auberge, magasin, écurie et maisons d'habitation, le tout appartenant en 1786 au sieur dit Salmon et donc antérieur à cette même date,  fut réalisé au derrière de l'emplacement d'une ancienne auberge séculaire appelée l'Auberge des 3 Rois  et cela dans la continuité probable de l'ouverture du dit Nouveau Chemin lequel fut donc fait en 1781 pour permettre avant toute chose la remontée sur Dinan en dehors de la dure montée du Jerzual . Avant que cette nouvelle route plus tard nommé le chemin des Vaux soit réalisée ici s'écoulait depuis des lustres et des lustres, à la place de ce patio de verdure depuis rapporté, notre vieille rivière de Rance. Photo du 29/01/2012.

     

     

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    Plan personnellement colorisé des alignements devant êtres réalisés pour l'amélioration de la desserte du port (en partie jaune, tous les alignements devant êtres réalisés, c'est à dire les démolitions des alignements originels et la reconstruction des différentes façades et murs déposés après le recule respectif des différentes constructions concernées) . Plan originel daté du 30/11/1786 dont une copie me fut  offert par Mr Yvon Le Corre.

     

     

     

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    Ci-dessus la copie du plan d'alignement originel daté du 30/11/1786 qu'avant-hier nous avions égaré mais qu'hier Ameline nous a redonné . L'ensemble des bâtis situés au bas de cette "carte", sur la gauche et en aval du vieux pont, est le témoin même d'une certaine aisance professionnelle apparue avec le développement du port lequel est en plein expansion dans la seconde moitié du 18ème siècle. Ainsi est apparue la Nouvelle Banlieue avec la réalisation du Chemin neuf lequel fut réalisé en 1781 là où se dressait hier l'auberge dite des 3 rois. Cette activité sera  propice à l'enrichissement de certains patronymes ces derniers s'agrandissant dans cet élan économique. Le patronyme Salmon sera l'un de ces patronymes lesquels vont acquérir ici même une certaine fortune. Jacques Salmon sera ainsi, en cette année 1786 et en cette même Nouvelle Banlieue, propriétaire de tout un ensemble de bâtis composé d'un entrepôt, d'un magasin, d'une écurie, d'une auberge et aussi de deux maisons d'habitation situées quant à elles de part et d'autre du bas de la rue prolongeant le Jerzual. Son père, prénommé Pierre et décédé le 10/01/1774 ne peut donc pas être le propriétaire de ce même bâti lequel, le jour du  dit 30/11/1786, est spécifié comme appartenant au sieur dit Salmon. Le registre de la matrice cadastral de 1811 à l'inverse nous positionne en ce même lieu Jacques Salmon lequel, fils du dit Pierre, est né le 01/05/1754. Pierre Salmon né vers 1701, époux d'Hélène Lemé en 1734 et père du dit Jacques, était déjà en cette première moitié du 18ème siècle un notable respecté puisqu'il avait été le fermier général de l'ensemble des biens seigneuriaux relevant du prieuré de la Magdelaine du Pont. Ayant eu plusieurs baux établis entre lui et le dit prieuré de la Magdelaine, il aura ainsi avec Hélène son épouse un nombre d'enfants important que nous retrouverons pour la plus part, enfants mâles ou femelles, tous propriétaires sur le quartier du port de Dinan et cela quelque soit la rive regardée. Ainsi, pour illustré ce fait, sachont que Jacques fils de Pierre, en plus de cet ensemble de bâtis se dressant en la dite Nouvelle Banlieue, était aussi propriétaire de tout un autre ensemble de bâtis se dressant quant à lui de l'autre côté du Pont enjambant la rivière. Anne Tardif épouse de Feu Yves Salmon, belle soeur du dit Jacques Salmon, vend en 1821 tout un ensemble de bâtis assis en la rue du Four (à savoir l'ancienne maison priorale et ses dépendances, fournil, prison, écurie etc.) que son mari avait acheté sous le Directoire à la lueur de la Bougie. Pour les femmes il en sera de même et ainsi Hélène Salmon, soeur et du dit Jacques et du dit Yves Salmon sera probablement, de son vivant, la plus grosse propriétaire terrienne assise en le quartier du port de Dinan toutes rives confondues. Son époux Christophe le Roux des Aulnais, sieur des Aulnais et régisseur du marquis de Coëtquen, sera ainsi à ses côtés possesseur de tout un ensemble de bâtis professionnels assis sur la rive orientale et tous liés à l'activité portuaire du port de Dinan alors en plein expension économique. Dans la continuité de ce développement la desserte du port sera très grandement modifiée et les accès menant à celui-ci, que cela soit au niveau des rues, du vieux pont ou même que cela soient les différents alignements des bâtis en ce lieu alors présents,  tous seront étudiés et certains modifiés afin de mieux pouvoir pourvoir aux besoins routiers de ce même développement économique (certains entrepots serviront notamment à entreposer la chaux destinée à amender les terres). Le Plan dit des Alignements présentés ci-dessus est l'une des pièces maitresses témoins de ces mêmes travaux de réaménagement du port. Cette activité d'aménagement sera en son temps étudiée mais sachez seulement et en attendant qu'un grand chemin sera entièrement modifié et réaménagé, surélevé et que ce même chemin modifié assistera ainsi à la transformation de certains rez-de-chaussée en simples sous-sols de maisons.

     

     

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    Les anciens entrepôts et écuries du sieur Christophe le Roux des Aulnais

     

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    Plan de profil du mur de soutènement  du bas de la rue de la Magdelaine et montrant les différents travaux à réaliser au devant notamment des écuries et entrepôts Le Roux des Aulnais suite à la surélévation du Chemin-Neuf. Plan réalisé en 1786 nous pouvons voir, sur ce même plan, l'aqueduc amenant l'eau sortant du puits Tourendel ainsi que les différents murs de soutènement devant êtres réalisés sur le devant même de ce bâti et notamment les deux rampes d'accès. Nous pouvons donc très nettement voir et sur ce plan et sur la photo jointe ci-dessus la transformation des niveaux O en niveau moins 1.

     

     

     

     

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    Plan reprenant les différents patronymes propriétaires  sur le quartier de la Magdeleine; implantation faite d'après la matrice cadastrale de 1811.

     

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    Plan des dessertes du quartier de la Magdeleine vers 1700. Travail réalisé d'après l'un des plans militaires de Garengeau. A la place de l'amorce du futur chemin des Vaux, alors encore non réalisé, se dressait donc au débouché de la rue du Jerzual un bâti originel nommée l'Auberge des 3 rois. Cette auberge fut en autre le bien de Josselin Lechappelier sieur de Cucillé au tout début du 17ème siècle. Jean le Chappelier, son fils, sera propriétaire de l'autre côté de la rivière de l'emplacement de l'actuelle maison sise au 39 rue de la Magdeleine, maison faisant l'angle avec le chemin de Halage. Sur cet emplacement se dressait alors un bâti originel lequel était une maison professionnelle comprenant logis, grenier à sel, Galetaze...Voir plus tard la généalogie de la maison de Jan le Chapelier dont un acte d'inventaire ou de succession fut réalisé en 1671; plan également présenté dans le chapitre consacré à l'Arche du Vieux Pont de Dinan.

     

     

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    09/10/1714. Acte de décès d'un homme noyé dans le rivière et hébergé à l'hostellerie des 3 Rois, acte signé par Rolland Rouaux, recteur de Lanvallay. 

     

     

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    Dès 1759, peu après la réalisation de cette deuxième maison datée de 1754, une demande d’expropriation est faite à l’encontre des constructions présentes en bordure de la rivière. Nous sommes encore assez loin de la révolution et les règles seigneuriales propres aux coutumes et rentes féodales sont alors toujours appliquées. Le seigneur prioral du prieuré de la Magdeleine du pont était possesseur sur ce quai de trois maisons assises elles aussi, au plus près de l’eau (ce fait démontre que le prieuré de la Magdeleine, depuis longtemps déjà, avait enjambé la Rance pour devenir propriétaire au-delà du Vieux Pont. En fait le prieuré  du Pont, dès son édification, fut propriétaire de certaines parcelles de terres situées de l'autre côté de la rivière. Ainsi le pré du prieuré, terre que nous retrouvons dans différents actes de dénombrements, a pu être localisé dans acte précis dans lequel il est alors présenté comme étant une terre située sous les remparts de Dinan ); le prieur, exproprié et de ce fait ne pouvant plus percevoir annuellement ses rentes féodales, va intenter aussi un procès en 1761 à l’encontre du corps de ville de Dinan (La communauté de la ville de Dinan ne peut se dispenser de continuer au Prieur la rente féodale de 4 sols dû et a prendre sur trois maisons mouvantes directement du prieuré de la Magdeleine acquise par la ville de Dinan pour le rétablissement et l’augmentation de ses quais et qu’elle lui devra de plus une indemnité de fief pour raison que le prieur perdra nécessairement par le fait de l’acquisition et la réunion de ces trois maisons…contre le corps de ville de Dinan à répéter les fruits et l’extinction totale des profils de fiefs et la continuation de la rente seigneuriale, avec de fait, une seconde indemnité pour tenir lieu de rachat et d’amortissement. Les projets d’un corps de ville pour son utilité intérieur et l’avantage que le public en retire, ne peuvent effacer l’impression de féodalité à l’égard du seigneur de qui les terrains sont mouvants de même qu’ils n’effacent le droit du propriétaire. Jugez à Paris le 22 Octobre 1761) afin de pouvoir continuer à percevoir l’ensemble de ses rentes féodales perçues depuis tout temps sur ces trois maisons, maisons saisies par la ville de Dinan pour permettre la continuation de l’agrandissement des quais. La ville perdra ce procès et le prieur se verra conforter dans ses droits ancestraux malgré la disparition définitive de ses trois maisons (ce procès établit à Paris en 1761est important puisqu’il atteste l’existence du prieuré de la Madeleine en tant que seigneurie féodale à part entière et cela  trois décennies seulement avant la Révolution française. Le prieuré est alors intrinsèquement relié à l'histoire du quai de Dinan puisque ce même prieuré avait établit un  attelage à chevaux, au nombre de 4, afin d'aider les voiturier à gravir la rude côte du Jerzual, moyennant bien sur un droit de Trait. Le prieuré avait également instauré la même aide pour la rude montée située en face du Jerzual, sur la rive orientale ). Le quai dit du Port sera inaugurés en 1771, avant sa terminaison complète survenue après la démolition de la porte de Saint-Sébastien laquelle, rappelons le ici, fut démolie en 1777; cependant les travaux de construction de maisons semblent continuer à avancer tout au long du quai puisque qu’une troisième maison, toujours présente aujourd’hui, apparaît un peu plus haut sur le quai et cela quelques années après la susdite inauguration. Cette maison porte encore ce soir, inscrite dans sa pierre, la date de 1777. 

    En 1784, sous le règne du roi Louis XVI, eut lieu la première étude pour l’éventuelle réalisation de la canalisation de la Rance, cette canalisation devant relier la Rance à la Vilaine permettant ainsi une liaison fluviale réunissant la ville de Rennes à  la ville de Saint-Malo. Malheureusement la Révolution va interrompre ce projet lequel ressortira quelques années, en 1804, la menace d’un blocus maritime par l’Angleterre apparaissant. Le canal sera inauguré sous le règne du roi Louis-Philippe 1er roi des français, en 1832.

      

    Jean Pierre fournier

     

      

     

     

    Ensemble des peintures consacrées au port de Dinan du 19 siecle au 20ème siècle.

     

     -Les Tableaux peints

    Tableau peint après 1829

     

     

    -Les Tableaux peints   

    Le chantier naval présent au port de la Courbure ou l'ile de la Courbure sous le château de Grillemont. Dessiné probablement dans le milieu du 19ème siècle, ce tableau non signé nous montre ici même l'armorce de l'ancien méandre fermé par une passerelle laquelle fut édifiée pour le besoin du chantier naval, édification empêchant dès sa construction toute pénétration fluviale. La vieille rivière, alors très probablement encore navigable, était désormais née (il existe en le manoir de Grillemont un dessin au crayon montrant cet endroit de la rivière avant même qu'il devienne un chantier à bâteaux. Je regrette sincèrement de ne pas avoir pris une photographie de ce dessin celui-ci montrant une plaine de verdure avec gentes Dames en promenade et ombrelles et parcourant en cet endroit de la rivière une rive faite de maçonnailles très bien appareillées).

     

    -Les Tableaux peints

    La Courbure, ancien chantier naval. Dessin de Victor Aubry. Collection privée. Photographie tirée du livre de Charles Montécot intitulé : La Fontaine des Eaux minérales de Dinan.                             A gauche se devine l'amorce de la vieille rivière laquelle s'enfonce dans l'un des méandres de la rivière. Ce chantier naval connaitra une importante activité professionnelle dans le courant du 19ème siècle, la montagne ayant été percée afin de pouvoir réaliser cette voie droite et rectiligne . Cette tranchée ouverte dans la montagne, coupant celle-ci  en son extrémité et transformant ainsi cette dernière en ile, fut réalisée dans la continuité de la réalisation du canal d'Ille et Rance  permettant de sorte à la nouvelle navigation fluviale, liée à ce nouveau canal, d'éviter tout un contournement hier encore imposé par la Nature. La partie de Gauche propre au chantier à bateau laquelle relevait jusqu'à l'ouverture de ce percement de la seule commune de Taden fut rétrocédée, très peu de temps après, à la commune de Lanvallay cette réunion ayant eu pour origine première la réalisation même de cet ouvrage fluvial lequel avait déplacé l'extrémité de ce rocher de la dite commune de Taden en la commune de Lanvallay (le cour naturel de la rivière en cet endroit ayant toujours séparée les paroisses de Taden et de Lanvallay. Sur ce tableau, au derrière de cette dorisse en construction, nous pensions apercevoir l'ancienne petite chapelle du lieu cependant ce bâti n'est qu'un magasin professionnel propre au chantier à bateaux comme cela l'ait spécifié sur l'un des plans Napoléoniens, la petite chapelle quant à elle ayant été positionnée et citée en tant que telle sur le même dit plan napoléonien. Elle fut elle aussi dessinée en 1844 sur ce même plan mais au derrière de cette même petite montagne et faisant face de l'église de Saint-Sauveur de Dinan. Elle était alors encore présente en ce lieu séculaire).

    -Les Tableaux peints

    -Les Tableaux peints

    1844

    le rocher d'Alcaïs et le chantier à Bateaux en l'ile de la Courbure

     

     

     

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le Port de Dinan depuis l'esplanade des Jardins Anglais

     

     

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le Port de Dinan depuis le moulin Baudouin. Vue sur le couvent des Catherinettes

     

     

    -Les Tableaux peints

    Tableau de Georges Clarkson Stanfield. Huile sur toile réalisée en 1871 depuis l'extrémité du quai de Dinan.

     

    -Les Tableaux peints

    Photographie du tableau originel exposé au musée de Dinan

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le moulin Baudouin situé à la sortie du ruisseau de l'Argentel. Ce moulin séculaire de plusieurs siècles faisaient partis des différents moulins alimentés par les eaux de l'Argentel. Ce moulin, dont les plus anciens propriétaires connus ont vécu dans la seconde moitié du 17ème siècle, faisait partie d'une ferme ou métairie appelée la métairie Baudouin. Certains corps de cette ancienne métairie sont toujours présents aujourd'hui à l'extrémité du port de Dinan. Lire le très bel ouvrage que monsieur Charles Montécot consacra récemment aux moulins dits de l'Argentel et à ses eaux minérales.

     

     

    -Les Tableaux peints

    Même tableau

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le moulin Beaudouin à Tan de la métairie Baudouin vers 1832 de  E.A. Nousveaux. Faisant partie d'une Collection privée, cette photographie fut prélevée de l'ouvrage de Charles Montecot lequel consacra ses dernières recherches sur les eaux minérales de Dinan. Entier et dessiné en 1907 par Frotier de la Messelière, grand historien de notre région, cet ancien moulin fut la proie de l'une des crues du ruisseau de l'Argentel laquelle eu lieu en 1929. Dessiné par C.M.Vaujour en novembre de l'année 1942, les traits tracés au fusain ne représente alors que ce qui reste d'une ruine. Le vieux moulin séculaire de plusieurs siècles avait alors complètement cessé de vivre.

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le port de Dinan après 1854. Dessin d'Asselineau

     

     

    -Les Tableaux peints  

    Le Quartier de la Magdeleine vers 1900 . Photographie retouchée au crayon et prise depuis le dessus du viaduc de Lanvallay

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le Vieux Pont et les tallards de Lanvallay. A droite le moulin à foulon prieural . Dessin réalisé après 1829 au regard de la grande maison située au derrière du vieux pont, maison portant en l'une de ses pierres la date de 1829

     

     

    -Les Tableaux peints  

    Le moulin Baudouin. Fin XIX siècle

     

     

    -Les Tableaux peints

    Dinan depuis les hauteur de Lanvallay. Fin XIX siècle.  Cette surface surplombant la rivière, parcourue par des promeneurs, est de nos jours entièrement boisée et presque inaccessible.

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le port de Dinan depuis la Grande Vigne

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le port de Dinan depuis la cale de Lanvallay

     

     

    -Les Tableaux peints

    Huile sur toile d'Isidore Dagnan réalisée en 1830 . Peintre paysagiste marseillais   1788-1873

     

     

    -Les Tableaux peints

     Lithographie d'après un dessin de Pierre Henry jamet, Dessin réalisé pour le projet du Viaduc avant la réalisation de ce dernier. Avant 1854.

     

    -Les Tableaux peints

    Même lithographie mais légèrement colorisée. Notez la présence d'un bateau à vapeur côtoyant un bateau à voiles

     

     

    -Les Tableaux peints

    La rivière de Rance en amont du vieux pont. Tableau de François-Agathon du Petit-Bois tiré du livre de Charles Montécot "la Fontaine des Eaux minérales de Dinan".

     

    -Les Tableaux peints

    lithographie inconnue 

      

     

    -Les Tableaux peints

    Le Port de Dinan depuis la Vallée des Chênes

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le percement du Rocher d'Alcaïs

      

     

    -Les Tableaux peints

    La Passerelle et le halage depuis le Viaduc. Dessin réalisé vers 1925 par Eugène Veder, peintre-graveur français né à St-Germain en Laye. 1876-1936

     

      

    -Les Tableaux peints

     

    Le vieux pont et le viaduc tous deux bombardés. Tableau d' Yvonne Jean-Haffen

     

     

    -Les Tableaux peints

     

    La reconstruction du Vieux Pont.  Même peintre

    -Les Tableaux peints

    Même peintre

     

    -Les Tableaux peints

    La maison de la Grande Vigne ancienne propriété du peintre Jean-Haffen près du ruisseau de l'Argentel. Même peintre.

     

     

    -Les Tableaux peints

    Regardée depuis le moulin de Baudouin voici en premier plan la Vignette originelle. Tableau de Victor de Walch-Jackson; 4ème quart du 19ème siècle.

     

     

    -Les Tableaux peints

    Aujourd'hui bien de la ville de Dinan, la Vignette, hier ancien bureau d'Octroi, relevait de la maison de La Grande Vigne laquelle appartint au 20ème siècle au peintre Yvonne Jean-Haffen. Ce tableau fut réalisé en août 1944 par Louis Carembat 1866-1950. La ville de Dinan reçu dans ses propres collections ce tableau en 2004 offert qu'il fut par Me Josseline Blasco.

     

    -Les Tableaux peints

    La maison de la Grande Vigne surplombant la Vignette et l'ancien four à chaux. Huile sur toile d'Yvonne Jean-Haffen. Aujourd'hui élément de la Collection de Dinan exposé à la Maison d'artiste de la grande Vigne.

     

    -Les Tableaux peints

    Idem

     

    -Les Tableaux peints

    Peinture d'Yvonne Jean-Haffen montrant la métairie de Baudouin ainsi que la maison dite de La grande Vigne. Elément de la Collection de la ville de Dinan, cette oeuvre est exposée à la Maison d'artiste de la Grande Vigne. 1940.

     

     

    -Les Tableaux peints

    La rue de l'Abbaye et ses vieilles maisons, certaines aujourd'hui disparues. Même peintre que ci-dessous

     

    -Les Tableaux peints

    Le Vieux Pont vers 1930 d' Yvonne Jean-Haffen

     

     

    -Les Tableaux peints

    -Les Tableaux peints

     

    Vue sur le Viaduc et Dinan depuis le Mont en Va sis en Lanvallay . Yvonne Jean Haffen

     

    -Les Tableaux peints

    L'église paroissiale de Lanvallay. Yvonne Jean-Haffen

     

     

    -Les Tableaux peints

       Dessin réalisé après 1852 depuis les hauteurs des Combournais

    Benoist Félix (15 avril 1818 - 20 septembre 1896) (Dessinateur) ; Dinan. Cicéri Eugène (1813 - 1890) (Lithographe). Bayot Adolphe Jean-Baptiste (8 janvier 1810 - ) (Dessinateur).

     

     

     -Les Tableaux peints

    En second : Gravure de 12.5cm x 8cm à la pointe sèche représentant le port de Dinan-Lanvallay. Œuvre réalisée entre 1793 et 1829.
    Ce travail représente en autre, en fond de plan, la maison à pans de bois du sieur Jan Lechappelier cité vivant en 1671; soit l'actuelle maison sise au 39 de la rue de la Madeleine en Lanvallay. Cette maison sera entièrement détruite pour être entièrement refaite à neuf en la dite année 1829. Gravure de Skelton.
    Juste ci-dessous en premier : S'en suivra un dessin réalisé plus tard par Charles Rauch 1791-1857 [d'après Jean-Marie-Bachelot de la Pylaie. 1786-1856].
    Note : L'année 1793 est l'année de la réalisation de la passerelle en bois. L’œuvre de Skeaton est donc antérieure à la dite année 1793.
    La différence entre la gravure et le dessin et l'absence pour l'un et la présence pour l'autre de la petite passerelle en bois laquelle sera en effet réalisée en la dite année 1791 afin de retarder l'arrivée sur Dinan de l'armée vendéenne..

     

    -Les Tableaux peints

    Dessin de Charles Rauch avant 1793 comme l'atteste l'absence de la passerelle en bois.

     

     

    -Les Tableaux peints

    La rue de la Magdeleine au Port de Dinan vers 1800

     

     

      -Les Tableaux peints

    -Les Tableaux peints

    Même oeuvre de Loïc Petit du musée de Vitré

     -Les Tableaux peints

    Croquis du Vieux Pont détruit de Mathurin Meheut 

     

    -Les Tableaux peints

    La reconsruction du Vieux Pont de Dinan de Mathurin Meheut

     

    -Les Tableaux peints

    La basilique de St-Sauveur de Dinan et le couvent des Catherinettes vus tous deux depuis le Mont en Va. Croquis  de Mathurin Meheut

     


     

    -Les Tableaux peints

    L'ancienne métairie du moulin Beaudoin de Mathurin Meheut. Né à Lambale en 1882, Mathurin Mehu décédera à Paris le 22/02/1958. Ce tableau fut très probablement peint avant 1942, le moulin Baudouin ici en second plan, à droite, étant encore bâti dans sa totalité. Il est représenté ici étant l'un des éléments formant la dite métairie de Baudouin.

     

     

     -Les Tableaux peints

     La rue de l'Abbaye au Port de Dinan et l'une de ses vieilles maisons à pans de bois, aujourd'hui disparue. Dessin  de Jean Urvoy

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le Halage menant à l'abbaye de Léhon de Jean Urvoy

     

     

    -Les Tableaux peints

    L'église de Saint-Sauveur de Dinan dessinée depuis la sortie de la promenade de la Fontaine des Eaux. Tableau de Jean Urvoy peintre dinannais 1898-1989. Oeuvre réalisée en 1945, on reconnait en premier plan la maison dite de la Vignette laquelle fut également représentée par Louis Carembat.

     

     -Les Tableaux peints

     La rue de la Magdeleine ou l'ancien quartier dit de la  Croix-Verte au port de Dinan en Lanvallay

     

     

     -Les Tableaux peints

     L'Ecluse de Lehon croquée depuis les hauteurs de Beauvais en Lanvallay. Au loin, l'ancienne église prieurale alors en ruine

     

     

     -Les Tableaux peints

     La jetée du viaduc de Lessart devant recevoir la future voie ferrée. Théodore Busnel 1879

     

     

     -Les Tableaux peints

     

     -Les Tableaux peints

     

     -Les Tableaux peints

     Le Jerzual menant au port de Dinan. G.Frepont

     

     

     -Les Tableaux peints

     Les hauteurs de Dinan et son port. Début du vingtième siècle, vers 1900

     

     

     

    -Les Tableaux peints

                                       Léon Hamonet vers 1900.                                          Artiste peintre breton né en 1877 et décédé en 1953

     

     

     -Les Tableaux peints

                                                          Othon Friez 1926

     

     

     -Les Tableaux peints

                                                                 Othon Friesz 1879-1949. Oeuvre de 1936

     

     

     -Les Tableaux peints

     Vue du port de Dinan depuis les hauteurs de la ferme des Clos, située en bas et à droite de Yvonne Jean-Haffen

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le Viaduc et son ancienne usine à gaz de Thérèse Clément 1889-1984. Musée de Brest

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le Port de Dinan dessiné depuis la Vallée des Chênes ou le Saut à l'Âne

     

     

    -Les Tableaux peints

    Le Viaduc, l'usine à gaz et la vieille métairie des Vaux. Tableau de Moore peint en 1924.

     

     

    -Les Tableaux peints

    Peinture de Mack

     

    -Les Tableaux peints

    Tableau d'Albert Robida. Dessinateur, lithographe, aquafortiste, caricaturiste, journaliste et romancier français né en Mars 1848 et décédé le 11/10/1926 à Neuilly sur Seine. 

     

    -Les Tableaux peints

     

     

    -Les Tableaux peints

     

     

     

     

    http://data0.eklablog.com/lanvallayhistoire/mod_article5546917_124.jpg http://data0.eklablog.com/lanvallayhistoire/mod_article5546917_127.jpg

    http://data0.eklablog.com/lanvallayhistoire/mod_article5546917_5056007e2bcc3.jpg http://data0.eklablog.com/lanvallayhistoire/mod_article5546917_5056007e88352.jpg

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  • Commentaires

    1
    l'ours du 39
    Samedi 3 Décembre 2011 à 18:38

    SALUT

     

    2
    Jeudi 7 Novembre 2013 à 14:02

    Message de Nicole du Lot, envoyé par le formulaire de contact de lanvallayhistoire.eklablog.com
    Sujet : J'ai séjourné à La Vignette dans les années50/60
    E-mail : nicole.lutzi@yahoo.com

    Bonjour, Votre site est très intéressant. Je faisais des recherches sur La Vignette et j'ai trouvé beaucoup de choses qui m'ont ramenée à mon enfance, beaucoup de nostalgie et d'émotion. Mes parents louaient à Mme Haffen La Vignette, environ 2 à 3 mois par an, en été, entre les années 1958 et 1963. Nous allions beaucoup à la ferme Baudouin qui n'existe plus en tant que telle maintenant, nous participions aux travaux de la ferme : ramassage des pommes de terre, battage, garder les vaches. Avec mon frère, c'étaient de super vacances pour de petits parisiens. Ils me semblent que les enfants des métayers (Joseph, Marie-France et Michel Simon) habitent toujours à Taden, bien sûr ils ont entre 60 et 67 ans maintenant. Mais nous nous sommes perdus de vue. Nous voyions souvent Mme Haffen qui était une personne vraiment charmante.
    J'ignorai que La Vignette avait été un moulin. Je vais relire tout cela de façon plus approfondie, car il y a beaucoup à lire...
    A Lanvallay, je me souviens de l'hippodrome où je mangeais de formidables crèpes saucisse, que je n'ai jamais retrouvé ailleurs.
    Voilà. Sincères félicitations pour votre site et pour toute la documentation qui y figure. Bien cordialement. Nicole Lutzi.

    3
    fred
    Vendredi 28 Mars 2014 à 23:58

    super ...  trés belles choses à découvrir....


                   merci pour ce voyage.............. 

    4
    Poupineau Thierry
    Mercredi 13 Mai 2015 à 19:04

    Bonsoir Monsieur FOURNIER,

     

    J'ai lu avec grande attention votre rétrospective sur les peintres de Dinan.

     

    Particulier collectionneur amateur de Vendée, je recherche des informations concernant Louis CAREMBAT.

    Pouvez vous m'en apporter ou me diriger vers une association qui connait ce peintre.

     

    Bien cordialement,

     

    Thierry Poupineau

      • Garel
        Mardi 9 Juillet 2019 à 16:25

        Bonjour monsieur,

        J'ai moi-même un tableau de mon grand-père de Carembat mais n'en sait pas plus.

        En avez-vous maintenant ?

        Cordialement.

        Carole Garel

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    5
    Mercredi 13 Mai 2015 à 20:26

    Bonsoir Thierry.

    Merci pour votre gentil petit commentaire. Je ne possède malheureusement pas d'autres détails que ceux que très probablement vous même connaissez déjà. Toutefois je pense qu'il vous faudrait vous adresser au Centre Culturel de la ville de Dinan, centre aussi "bibliothèque municipal" de cette ville et vous adresser éventuellement à monsieur Loïc-René Vilbert directeur d'icelle. En effet celle-ci gère aussi la maison de Yvonne Jean-Hafen grande artiste peintre de Dinan elle aussi. Je pense très sincèrement que le département de la ville de Dinan gérant cette "maison dédiée à la peinture de me. Hafen" sera très à même de pouvoir  répondre à votre attente. Merci encore pour votre commentaire. Jean Pierre

    6
    Poupineau Thierry
    Jeudi 14 Mai 2015 à 04:18

    Bonjour Jean Pierre,

    Je vous remercie d'avoir pris le temps de me répondre en m'apportant d'autres pistes de recherche !!

    Bien cordialement,

    Thierry

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