• - Le Prée du Prieur

     

    Vers 1100

     

    La Prairie du Prieur

     

    L''implantation géographique des différentes terres offertes au jeune prieuré du Pont à Dinan

     

     

    Le Prée du Prieur

    Dinan vers 1690-1700. Plan de Garengeau. En la lettre a l'emprise de la Prée du prieur. Celui-ci semble avoir perdu la moitié de sa surface et cela dès le début du XVII siècle puisque les premiers actes de  "dénombrements" établis au XVI siècle lui donnaient pour surface  6 journaux de terre lorsque les suivants, eux, lui donneront plus que 3 journaux de terre.L'établissement de la métairie des vaux, aujourd'hui les jardins ouvriers et l'actuel parking municipal, fut-elle à l'origine de cette même diminution ? [un journal de terre correspondait hier à la surface d'un champ pouvant journellement être cultivée par la seule main d'un homme] 

     

     

    Le Prée du PrieurLe Prée du Prieur

     

     

     

     

     

    L'ancienne métairie des vaux à gauche

     

    L'ancienne Prée du prieur et le fond de la Vallée des Vaux. Au dessus déportée se dresse l'actuelle sous-préfecture là où hier, au XI siècle,  très probablement l'ancienne place-forte de Josselin de Dinan dressait ses poteaux de bois [En cet emplacement hier fortifié de bois fut construit au XIX siècle, vers 1860,  la très belle demeure que nous pouvons voir aujourd'hui. Noble logis du sous-préfet cette demeure fut construite par Monsieur Henry Flaud lequel deviendra maire de Dinan]

    Le Prée du PrieurLe Prée du Prieur

     

     

     

     

     

     

    Ci-dessus l'ancienne prée du prieur

    La gauche  grande prairie inondée en 1999 en contre bas de la sous-préfecture

     

    Le Prée du PrieurLe Prée du Prieur

     

     

     

     

    La prée ou l''ancienne prairie du prieur partiellement inondée; au dessus les jardins ouvriers là où se dressait hier encore l'ancienne métairie des Vaux.

     

     

    Le Prée du Prieur

    Face à la Rivière et très proche de l'actuelle "Maison de la Rance" là se dressait hier la friche et la vigne d'Orguen [L'existence très tôt d'un pont ici établi, lequel en ce lieu est cité présent dès vers 1100, implique par la seule force des choses ici même l'exercice de toute une activité "fluviale et donc commerciale", même naissante, cela dès le tout début du XII siècle  au regard même de l'existence de ce pont alors déjà présent. En effet avant même qu'apparaisse le prieuré du Pont à Dinan, celui-ci ayant été fondé entre 1070 et 1118, cette activité "fluviale" semble donc déjà existante dès les premières heures du XII siècle. Cette activité sera accrue probablement dès le XIII siècle avec l'activité de la draperie laquelle, bien avant la Renaissance, était importante ici en la ville seigneuriale de Dinan. La naissance de l'activité fluviale au pont de Dinan, cela probablement dès les XII et XIII siècle,  sera très certainement le "le facteur déclancheur" de l'apparition des premières maisons du faubourg du Jerzual. Les maisons les plus anciennes aujourd'hui, malheureusement que du XV siècle pour les plus vieilles, à elles seules attestent de cette activité portuaire déjà importante à la Renaissance. Cet accès à la rivière ainsi que son habitat utiliseront tous deux une ancienne faille rocheuse très probablement naturelle en la pierre même du plateau granitique de Dinan l'autre versant n'ayant pas le même "pendant" lorsque le prieuré fut fondé; en effet seule une grande vallée descendante et pentue semble alors devoir exister ce côté de la rivière. Hormis une activité portuaire occupant probablement très tôt les deux rives de la rivière l'établissement sociale de toute une activité ouvrière, cela au travers de son habitat, semble avoir été principalement assise que sur la rive gauche de la rivière, en son occident. En effet toute la rive droite semble elle avoir été principalement "bourgeoise", très tôt lieu de résidence de tout un ensemble de bourgeois établit dans l'ombre religieuse du prieuré du pont. Cette présence bourgeoise sera effectivement en cette rive orientale de la rivière confirmée par écrit dès le XVI siècle; cette dernière ou cette même bourgeoisie sera  toutefois attestée "présente" du côté de Dinan, cela à occident tout au long de son quai, en la fin du XVII siècle, attestée que sera celle-ci par le grand "Terrier" de Dinan rédigé vers 1671].

     

     

    Le Prée du Prieur

    L'ancien quartier prieural, il y a très longtemps bourg aux moines, sous le regard vieillissant de la tour de Ste-Catherine

     

     

    Le Prée du PrieurLe Prée du Prieur

     

     

     

     

                 

    Ci-dessus la nouvelle banlieue et la vallée des Vaux [cette réalisation obligera une remise à jour de certains des plans de l'architecte militaire Garengeau, plans réalisés vers 1701. Cette mise à jour comportera aussi une remise en état de ces mêmes plans. Cette mise à jour fut  faite en l'année 1817]. L'année 1781 assistera sur le port à la réalisation d'un nouveau chemin lequel fut réalisé afin de permettre de remonter en la ville de Dinan sans pour autant remonter par la dure côte du Jerzual. Cette percée permettra aussi la construction de tout un ensemble de grandes maisons, face à la rivière, situées en le bas du dit nouveau chemin. Nommé "nouveau chemin conduisant à Dinan" en 1784, nommé "nouvelle banlieue" en 1786, nommé tantôt "le Chemin neuf" aussi cette rue, laquelle passe sous l'une des arches du viaduc ici érigé en 1852,  aujourd'hui s'appelle "la Rue du Port". Avant que soit réalisée cette nouvelle voie de communication, reliant le port de Dinan à la ville haute de Dinan, le bâti originel ici présent descendait depuis des temps anciens au plus bas sur la rivière. En cet endroit se dressait très probablement l'auberge nommée "Les Trois Rois" laquelle fut probablement déposée ou démolie  pour la réalisation dans son amorce de ce nouveau "grand chemin". Au derrière de ce bâti ancestral s'étirait au midi la vallée des Vaux et sa métairie cette dernière débouchant sur la grande Prée du prieur, grande prairie relevant des biens du prieuré du Pont depuis que celui-ci fut fondé vers 1100.                                                                                                                          Pour permettre la desserte de la dite vallée des Vaux et celle de sa métairie, pour permettre la desserte aussi de la Prée du prieuré un chemin de servitude était ici même, plusieurs fois séculaires, reliant et le bas de la rue du Petit-Fort prolongement de la rue du Jerzual, et la dite vallée des Vaux et la dite Prée. Un passage sous porche semble donc avoir existé en le corps même de cette auberge : Item possede le dit prieur la grande prée appellée la prée au prieur en la paroisse de Saint Sauveur  de Dinan contenant environ trois journaux de terre joignant dun costé tout le long de la riviere de Rance et dautre aux Vaux dependant de la ville de Dinan avec droit de passage par le chemin des Vaux qui descend au dit prée et même par sous la gallerie de la maison qui fut a Hamon Aubry…

     

    Le Prée du Prieur

    Vers 1686...

     

    Maistre Anthoine Roumain sieur des Salles alloué des requettes de Saint Brieuc pour donner adveu exiber les tiltres au soutier,  par ladveu  si aucun sont deub. Recongnoistre le debvoir de 50 sols tournois amandables au jour de la Chandeleur et que le sieur prieur a droit de passer et de repasser par la gallerie de la maison quil pocedde au bout du pont a Dinan pour lexploitation des foins et herbes de la prée dependant du dit prieuré conformement aux adveux rendu au roi en son domaine de Rennes et en cas de jugement quil sera condamné entiers dommages de justice sil plait a justice davec titres et au despand

     

     Le Prée du PrieurLe Prée du Prieur

     

     

     

     

     

     

     

                                Après 1781                                                      Vers 17/07/1761

    Autre citation de la dite galerie. A gauche autre cartographie du bas du faubourg du Jerzual après 1781 lorsque sera réalisée le nouveau chemin des Vaux. A droite, vers 1761, le même faubourg mais avant ce nouveau chemin lequel fut construit là où se dressait avant la séculaire auberge des 3 Rois. Ici prenait en effet naissance, par une porte donnant sur le pont, cette galerie laquelle, relevant des biens du prieuré, était affermée elle aussi. Cette porte et cette galerie donnait effectivement accès le long de la rivière à un chemin de servitude lequel menait à la Prée du prieur, aujourd'hui prairie nommée la plaine de l'Hôpital.  Sur la cartographie de droite, nous avons positionné en le n°1 la courette décrite le 17 juillet 1761; en le n°2 la maison du sieur Logier, marchand de fer; en le n°3 la porte donnant sur le pont et fermant la dite galerie affermée et enfin en  n°4 le chemin de servitude menant à la prée du prieur. La maison du sieur Logier, la courette, la porte, la galerie, l'auberge des 3 rois seront toutes décrite dans un acte lequel fut rédigé le dit jour du 17 juillet 1761, quelques 26 année avant que soit réalisé le nouveau chemin des Vaux : le sieur Logier marchand de fer possède une maison donnant sur la bord de la rivière de Rance qu'il a fait bâtir de neuf et la reprise il y a trois ans ...une entrée comme il y a droit...une gallerie donnant accès sur la rivière et dans la courette, au devant du pont il y avoit une menuiserie de porte pour entrer dans cette gallerie, on descendoit le long de la rivière dans une ruelle le long des 3 Rois, ainsi cette gallerie relève du fief du prieuré et porté au rôle rentier pour six livres toujours payable au son de la cloche le jour de la Chandeleur; le sieur Logier a refusé de payer le rentes et denie son contrat...

     

    Le Prée du Prieur

    L'emplacement de l'ancienne Auberge des Trois Rois, aujourd'hui carrefour routier...

     

    Le Prée du Prieur

    Le chemin de la Vallée des Vaux menant à la grande prée du prieur. 

    Charlie
    Vendredi 8 Février 2019 à 15:51   Supprimer le commentaire

    Le dessin d'Agathon date de 1807. Il montre le "grand chemin", on le voit se faufiler entre les arbres en bas et se poursuivre jusqu'en haut où il passe devant la guérite, à gauche, anciennement la Tour St-Catherine. S'il n'existe pas de chemin devant la nouvelle tour ste-Catherine, c'est parce que le chemin n'existera qu'à partir de la création du viaduc (1852) voire même plus tard quand Henri Flaud cédera cette partie de terrain pour donner un accès à la rue Haute-voie (celle des bouchers).

     François-Agathon du Petit-Bois lequel, né le 24/08/1773, décédera le 24/11/1856. Pourquoi en ce tableau l'omission de ce grand et nouveau chemin ?

     

     

    Lors de la fondation du prieuré du Pont à Dinan le bien seigneurial des seigneurs de Dinan, en contrebas de la Place-forte haute, près du pont, s’étirait des deux cotés de la Rivière [La Rance ne sera navigable en amont du vieux pont, vers Rennes, que dans la première moitié du XIX siècle, en 1832, après la réunification des eaux de l'Ille et de celles de la Rance, cela après la réalisation du canal d'Ille et Rance et sa terminaison complète aussi. La mer montant régulièrement jusqu'au vieux pont, deux fois par jour, quelques fois jusqu'au monastère de Saint-Magloire de Léhon lors des très grandes marées, le rôle navigable de la rivière de Rance, journellement maritime, permettait effectivement la venue régulière de marchandises diverses, ici à Dinan, et cela depuis Saint-Malo de l'Isle. Toutefois en dehors des très grandes marées ces mêmes arrivées de marchandises n'était possible que jusqu'au dit Pont de Dinan. D'ailleurs au XVI siècle la rivière sera entièrement déviée et réutilisée par les moines ces derniers ayant procédés à la construction de deux moulins à eau assis en leur monastère. Cet aménagement géographiquement fait par les moines de Saint-Magloire reliera par la terre, cela pendant un certain temps, la paroisse de Léhon à celle de Lanvallay. Lire le chapitre consacré aux moulins de Brachesac]. Goeffroy et Riwallon, tous deux fils d’Olivier 1er de Dinan, étaient en effet ici même tous deux possesseurs et seigneurs [La commune de Lanvallay, hier ancienne paroisse, n’existait alors probablement pas encore lorsque fut fondé le prieuré du Pont à Dinan. Le quartier de la Madeleine, hier bourg prieural du prieuré de Sainte-Marie de la Magdelaine, au pont à Dinan, s’étire là où, au XI siècle, fut offert au prieuré du Pont des terres seigneuriales relevant des seigneurs de Dinan. Depuis très longtemps très légèrement désenclavé par l’ancien chemin de la Baye, aujourd’hui rue de l’Abbaye, ce quartier fut au XVI siècle beaucoup plus amplement désenclavé par la réalisation du Chemineuf, aujourd’hui rue de la Madeleine en Lanvallay. L'appellation du Chemineuf, cela au travers de Jean Marot père de Macé,  apparait effectivement pour la première fois en la seconde moitié du XVI siècle, en tout cas avant le 15/03/1581 année en laquelle décèdera le dit Jean Marot sieur du Chemineuf. Lors de la fondation du prieuré du Pont, vers 1100, ces terres ici encore présentes mais bâties, étaient alors très probablement entièrement enclavées et de ce fait entièrement dépendantes du pont à Dinan jeté ici même sur la rivière l’ancien Chemineuf n’existant pas encore et l’antique chemin de la Baye ne permettant aucunement, par ce côté de la rivière, la sortie des marchandises au port débarquées. La date de la réalisation du premier pont à Dinan n’est aucunement connue et la seule certitude que nous avons c’est le fait que ce pont existait déjà lorsque fut voulue la présence, au bas de la Place-forte des seigneurs de Dinan, d’un prieuré accompagné d'un nouveau bourg. La Rance vers 1100 était depuis des temps déjà très anciens l’une des voies naturelles de communication reliant cette région à Aleth, reliant ainsi aussi l’ancienne cité des Coriosolites à la mer. Avec l’apparition de la ville seigneuriale de Dinan le rôle "commercial" de la "rivière maritime", à marée haute,  fut très probablement accru et l’origine du pont à Dinan doit très certainement être relié au fait que moult marchandise, de ce côté de la rivière, ici aussi, était également débarquées et peut-être même entreposées. En effet nous pouvons peut-être raisonnablement penser que les toutes premières heures du "Port " de Dinan sont très probablement issues de l’édification même du pont ici réalisé ce même pont devant par sa réalisation desservir ou permettre l’utilisation d’une terre alors toujours enclavée. L’édification du premier pont ici présent est donc très probablement antérieure à l’apparition même de la seigneurie de Dinan. Il faut noter ici aussi que la dépendance des marées, par leur utilisation même,  cela probablement avant même la fin du moyen-âge, dû entrainer très tôt la réalisation ici même de toute une zone de "stockage provisoire" entre guillemets.  Enfin il faut aussi ne pas oublier que dans l'année en laquelle la fondation du pont à Dinan eu lieu tout un ensemble de moines ici en "errance", sans aucune attache prieurale, au pied même de la Place-Forte de Dinan était alors déjà "notifié". Le bourg dit au Moines en grande partie fut aussi voulu pour recevoir ces mêmes moines en ce port errants ; ce fait est en effet très clairement "confirmé " par la charte de fondation du prieuré du Pont elle même. Geoffroy en effet, personnellement, était possesseur d’une grande vallée laquelle étirait son étendue sous la dite Place-forte des seigneurs de Dinan. En cette vallée se déroulaient alors habituellement les joutes guerrières. Riwallon Rufus, son frère, lui possédait avec son frère Geofroy une autre vallée celle-ci étant située en face de la précédente, de l’autre côté de la rivière de Rance. Sur cette dernière, comme cela est spécifié sur la charte de fondation du prieuré, sera érigé le bourg aux moines ainsi que l’église prieurale et son prieuré. Cette seconde vallée en effet était leur bien à tous deux puisque lorsque ce don fut promis il fallu l’acceptation Ozio, femme de Geoffroy mais aussi l’acceptation de leurs deux enfants, Alain et Olivier deuxième du nom.  L’emplacement de cette seconde vallée est celle sur laquelle fut présent, et cela jusqu’à la Révolution de 1789, le dit prieuré. Son emplacement géographique est donc formellement connu.

    Geoffroy de Dinan et son frère en seigneurs bienfaiteurs donnèrent également une autre grande étendue de terre toujours située proche du pont, terre sur laquelle était aussi une friche et une vigne  lesquelles toutes deux portaient le nom de leur grand-mère, Orguen, hier femme de Goscelinus ou Josselin de Dinan. La présence de cette vigne semble pouvoir géographiquement asseoir cette même terre, friche et vigne comprise,  toujours de l’autre côté de la rivière, en face du domaine alors alloué au futur prieuré. Cette vigne était probablement planté en retrait de la rivière, au bord de la contrescarpe de l’actuel plateau de Lanvallay puisqu’elle était séparée de la rivière par toute une bande terre jouxtant la friche jusqu’à la dite rivière. Cette grande terre, offerte elle aussi au futur nouveau prieuré, ne semble pas avoir été le bien propre des seuls seigneurs de Dinan puisqu’elle celle-ci appartenait aussi à plusieurs féaux de Geoffroy de Dinan. En effet durent accepter ce nouveau don  ceux-là même qui alors la détenaient également. En étaient donc propriétaires aussi deux autres familles ; à savoir celle d’Angerius du pont et celle d’Alain fils de  Guy. Durent ainsi donner leur acceptation Angerius du Pont, son fils nommé Ansquetil, Garbenus gendre de celui-ci et Alain fils de Guihenochus. Ce dernier était alors possesseur de toute la terre contenant la friche et la vigne d’Orguen. Riwallon concéda aussi au don de la terre laquelle était située proche de la friche [Cette terre contenant friche et vigne aussi était donc située au derrière de l'actuel quai Talard, contenue entre l'actuelle rue de la Madeleine et la rivière de Rance. Olivier de Coëtquen sera ici même possesseur de ces mêmes vignes en 1219].

    Au regard de cette charte de fondation le jeune prieuré se voit-il aussi offrir des terres situées respectivement de part et d’autre de la rivière puisque celui-ci devient possesseur de la vallée située en dessous de la dite Place-forte, vallée en laquelle se déroulaient alors les dites joutes. Où cette vallée pouvait-elle se située ? Etait-elle située en amont ou bien en aval du Pont là où aujourd’hui au port de Dinan en un long ruban se déroule l'asphalte de la rue du Quai ?

    Il faudra attendre le premier acte de dénombrement, en 1543, cela au XVI siècles, pour voir apparaître la Prée du prieur ou la Prairie du prieur celle-ci étant très probablement la vallée en laquelle hier se déroulaient les joutes guerrières : Item tient le dit commandateur de son dit seigneur ung prée apellé le pré au Prieur siis et estant jouxté la rivière de Rance joignant d’ung coste a la dicte riviere d’aultre coste a terre que tient et possede Pierre Andre et ses enfans, qui vault communs ans quinze livres de rante… L’acte de dénombrement rédigé lui en 1556 cite également ce même prée dit du Prieur : Item ung pre apelle le Pree du prieur contenant environ six journaux de terre, joignant dune part a terre apartenant a Ollivier Aubry et sa femme, daultre a Jullien Berard et sa femme, daultre la riviere de Rance a ung pre apartenant a la Fabrique de Saint-Sauveur de Dinan et vault communs ans vingt cinq livres monnoys de revenu… Cité plusieurs fois il faudra cependant attendre le XVII siècle, vers 1660, pour avoir l’implantation géographique exacte de la Prairie du prieur, hier vallée offerte vers 1100 par Geoffroy de Dinan. Cela se fera au sein d’un autre acte de dénombrement :  Item possede le dit prieur la grande prée appellée la prée au prieur en la paroisse de Saint Sauveur  de Dinan contenant environ trois journaux de terre joignant dun costé tout le long de la riviere de Rance et dautre aux Vaux dependant de la ville de Dinan avec droit de passage par le chemin des Vaux qui descend au dit prée et même par sous la gallerie de la maison qui fut a Hamon Aubry…

    En la "Tenue" de 1693, lorsque furent énoncés les différents "tenanciers" du prieuré du Pont à Dinan, il sera fait mention du nom de la "Prée" laquelle fut vendue au lendemain de 1690 pour une somme de 200 livres. Nous trouvons en effet, en 1690, la ligne écrite suivante : La Prée du Prieur. 200 livres. Vendu en 1690. Cette vente cependant semble avoir été contredite puisque en 1691 la "Prée" sera de nouveau affermée. Ainsi le 31/05/1691 nous trouvons cette ligne suivante : La Prée et le Regain sont affermés au sieur Daumale le 30 may 1691 pour six ans avec la somme de 200 livres paiable à la feste du Liege. Il ne doit rien.    

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    charlie
    Vendredi 8 Février 2019 à 15:51

    Le dessin d'Agathon date de 1807. Il montre le "grand chemin", on le voit se faufiler entre les arbres en bas et se poursuivre jusqu'en haut où il passe devant la guérite, à gauche, anciennement la Tour St-Catherine. S'il n'existe pas de chemin devant la nouvelle tour ste-Catherine, c'est parce que le chemin n'existera qu'à partir de la création du viaduc (1852) voire même plus tard quand Henri Flaud cédera cette partie de terrain pour donner un accès à la rue Haute-voie (celle des bouchers).

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