• L'origine du Prieuré du pont à Dinan

     

    Le Prieuré du pont à Dinan

     

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    Origine de la fondation du prieuré du Pont à Dinan 

     

     

    Le prieuré de la Magdeleine (ce dernier ne fut nommé ainsi que dans le courant du 16ème siècle) est très intimement relié à l'histoire même de la naissance de la famille seigneuriale de Dinan laquelle apparait qu'au début du 11ème siècle. Nous ne pouvons pas, en effet, étudier la naissance de ce prieuré sans approcher de très près l'origine de cette famille, ce prieuré ayant été voulu et érigé à la seule demande de l'un de ses enfants. Dès la seconde moitié du 9ème  siècle, la peur de la fin de monde se manifeste et cela bien avant l'approche du 2ème millénaire; les invasions normandes ayant très probablement été l'un des facteurs principaux à l'apparition de cette très grande peur. Le Cartulaire du monastère de Redon comprend en effet un nombre très important de chartes religieuses toutes relatives à cette même peur et cela dès la seconde moitié de ce même 9ème  siècle; de nombreuses terres seront ainsi offerte notamment à l'abbaye de Redon laquelle fut créée en 832 par le moine Convoyon lequel obtint une terre offerte par le machtiern Ratuili, le petit-fils du machetiern vannetais Iarnhitin. Après la naissance du 2ème  millénaire, dans ses toutes premières minutes, la plus part des terres offertes afin de permettre l'édification de monastères ou de prieurés le furent dans un but premier et principal, celui de permettre, devant Dieu, le rachat de l'ensemble de ses propres fautes commises ainsi que celles de sa propre famille. Il est vrai que la fondation de la plus part de ces établissement a toujours amené la création de bourgs alors naissants mais il vrai aussi que la raison première a bien été la volonté de pouvoir religieusement racheter ses fameuses fautes commise. Ce fut l'une des raisons, en autre, de la fondation de notre prieuré lequel contient en son début cette phrase: Noscant presentes et posteri, quoniam Goffredus de Dinam, pro relaxatione peccatorum suorum, et uxoris suȩ, et filiorum suorum, et omnium parentum suorum, dedit sancto Florentio, et monachis inibi Deo servientibus... (Que le présent et la postérité apprennent comment Geoffroy de Dinan pour se liberer de ses péchés et de ceux de son épouse, ceux de ses hommes et ceux de ses enfants et de ceux de ses ancêtres a donné aux moines de saint-Florent lesquels en ce lieu servent Dieu...)

     

    A la fin du 10ème  siècle, la seigneurie de Dinan n'est toujours pas née. Haimon ou Ammon 1er du nom, lequel dans une charte est présenté comme étant vicomte et gouverneur pour les enfants du duc Geoffroy fils de Conan, né vers 975, est alors le vicomte de toute une partie du nord du duché de Bretagne laquelle se trouve être comprise, de l'ouest à l'est, entre les eaux de la rivière de l'Arguénon et les eaux de la rivière de Couesnon cette dernière étant, en cet endroit du duché, la frontière naturelle séparant partiellement le duché de Bretagne de celui de Normandie; au sud, la seigneurie d'Haimon vient buter contre les restes de l'ancienne grande forêt antique et, au nord, elle vient se terminer sur les bords de la mer. La charge militaire vicomtale d'Haimon s'étire ainsi sur toute une partie de l'ancienne Domnonée et comprend de ce fait les évêchés de Dol et d'Aleth. Haimon le vicomte et son épouse Roianteline, dite vicomtesse aussi dans une charte de l'abbaye de St-Georges de Rennes (Roianteline est présentée par certains historiens comme ayant été vicomtesse de Dol, notamment par Dom Pierre Hyacinthe Morice en 1742 dans son impressionnant ouvrage consacré à Histoire de la Bretagne), ont ainsi pour enfant Haimon 2ème  du nom lequel hérite de la charge vicomtale en tant qu’enfant aîné probable d'Haimon et de Roianteline dite fille de Riuuall. Roianteline et Haimon ont d'autres enfants, bien sur, dont Goscellin et Junguené lequel, en tant qu'archevêque de Dol, sera l'un des plus grands prélats de son temps et aussi l'un des plus grands conseillers du duc Alain III de Bretagne, fils de Geoffroy. Grand seigneur temporel possédant tout le Régaire de Dol en tant qu'archevêque de Dol, Junguené sera assez puissant pour détacher de ce même Régaire, appartenant à l'église de Dol, une terre avec laquelle il créera une nouvelle seigneurie qu'il offrira ensuite à l'un de ses frère, Riwallon dit Chevre-Chenu lequel, placé ainsi sous la bannière protectrice de Saint-Samson, Patron de l'archevêché de Dol, deviendra seigneur de Combourg avec un devoir de protection militaire dû à son frère Junguené seigneur archevêque. Grand seigneur militaire par sa charge vicomtale, Haimon 1er  semble être aussi possesseur de ces mêmes terres sur laquelle s'exerça sa charge vicomtale. Après son décès, effectivement, nous pouvons voir cette grande partie de l'ancienne Domnonée déposée entre les mains de ses différents enfants. Haimon II mort sans héritier légitime, le pays de Dol est ainsi transmit à son neveu Jan 1er de Combourg lequel, par son père Riwallon, hérite aussi de la seigneurie de ce nom. Toutes les terres situées à l'ouest de cette seigneurie vicomtale, c'est à dire celles qui sont enfermées entre les eaux de la rivière de l'Arguenon et celles de la rivière de Rance, sont ainsi déposées entre les mains de Goscellin (pour l'historien Auguste Du Paz, elles auraient été déposées entre les mains de Bertrand, lequel Bertrand serait le véritable fils unique d'Haimon II. Neveu de Goscelin de Dinan, Bertrand aurait hérité de son père, Haimon II, les terres du Poudouvre et aurait donné naissance à Olivier 1er de Dinan lequel, dans ce cas seulement, serait alors son fils héritier et non pas celui de Josselin de Dinan ce dernier n'ayant eu pour Auguste Du Paz aucune descendance. Reprendre cet acte dans la rubrique Les Seigneurs de Dinan) donnant, par ce fait même, naissance à la seigneurie de Dinan. Toutes les terres comprises entre la rivière de Rance et la mer, terres butant sur la seigneurie de Dol sont, quant à elles, toutes données à Salomon, enfant naturel d'Haimon et de Rointeline, donnant ainsi naissance à la seigneurie du Guarplic laquelle comprendra notamment Saint-Coulomb, Aleth et Cancale, toutes situées en bords de mer et Châteauneuf aussi, cette seigneurie étant située dans les terres, proche de la rivière de Rance . Avec Goscellinus apparait donc la seigneurie de Dinan; cependant ce dernier n'a laissé dans notre histoire aucune trace importante à l'inverse de ces deux frères Haimon 2ème du nom et Junguené; son nom apparait toutefois dans quelques chartes religieuses. Son petit-fils, Geoffroy 1er de Dinan, sera à l'origine de la fondation de notre prieuré. 

     

    Jean Pierre fournier

     

     

      

      

      

      

      

     

    Ci-joint ci-dessus, le lien pour télécharger la généalogie ascendante de Geoffroy de Dinan.

     

     

     

  • Voici l’acte originel de la fondation du prieuré du Pont à Dinan. Nous avons pensé qu’il serait intéressant de le mettre dans son intégralité. En effet, la traduction de cet acte que nous pouvons trouver dans l’œuvre colossale de Dom Morice, laquelle œuvre est déposée dans les fonds de la bibliothèque de Dinan, est incomplète. Il est vrai qu’il ne manque que quelques phrases ; néanmoins ces dernières sont importantes puisque les premières lignes manquantes, par exemple, sont relatives aux raisons même de l’édification de ce prieuré ; à savoir la rémission de tous les péchés commis par Geoffroy de Dinan et l'ensemble de ses parents, enfants et ancêtres compris et ceux de ses hommes aussi.  

     

    Défrichant les terres, agrandissant souvent leur domaine sur la forêt proche, dans leur ensemble la plus part des prieurés, abbayes et monastères bénédictins ont toujours favorisé l’apparition d’un bourg avec la venue d’un premier noyau d’individus lesquels venaient se greffer au plus près de ces établissements religieux. Ainsi, dans cet acte, quelques mots manquants repositionnés nous expliquent que Geoffroy de Dinan accordait aux moines de ce prieuré, par cette charte, certains avantages relatifs à tout individus souhaitant volontairement venir s’établir auprès de leurs bâtiments conventuels, que cela soit à l’intérieur même de ce nouveau bourg dit aux moines ou bien à l’extérieur, au plus près de leur place. La volonté manifeste de Geoffroy de Dinan de vouloir créer ou d'agrandir un bourg, peut-être déjà né, est renforcée dans cet acte par ces quelques mots repositionnés aujourd’hui.

     

    Nous présentons toujours cet acte, et peut-être cela à tort, comme étant celui de la fondation du prieuré du Pont à Dinan. Ce même acte cependant nous apprend, au moyen de son récit, que le bourg aux moines existait déjà et que les moines, relevant de l’abbaye de Saint-Florent de Saumur, étaient déjà présents en ce lieu , vivant ensemble auprès de la rivière; la phrase suivant peut implicitement nous le confirmer: à donné à Saint-Florent et aux moines qui en ce lieu servent Dieu ou encore celle-ci : douze deniers sur chaque navire qui viendrait de toute direction, chargés de marchandises, soit qu’il aborde au bourg aux moinesLa présence du pont, dont l'existence est citée elle aussi dans cette charte religieuse, confirme elle aussi que le bourg aux moines existait déjà lorsque Geoffroy fit aux moines un ensemble de donations (ou dans les domaines de la même place forte, près du Pont de la Rance). Quand Geoffroy 1er de Dinan accorde certaines libéralités à ces moines, alors déjà présents en cet endroit de la place forte, le bourg aux moines est donc déjà existant. Mais depuis quand celui-ci existe t'il ? Est-il antérieur ou postérieur au premier bourg édifié au dessus de la rivière, sur ses hauteurs ? Aujourd’hui nous pouvons apporter une réponse relativement précise à ces deux questions. Hormis le fait que nous sachions que cet acte fut rédigé entre 1074 et 1118 (les reliques de Saint-Meens arrivant en Bretagne et déposées en l’abbaye de Saint-Florent le 15 février de l’année 1074 (1074 Reliqua St-Mevenni in Bretannia St-Florent XV Febvrius) , et l’an 1118 étant l’année de la mort de l’Abbé maitre Willelhme de Saint-Florent lequel, abbé, est alors l’un des principaux témoins présents lors de cette fondation, nous avons donc ainsi, de ce fait, les deux dates extrêmes entourant l'édification de ce prieuré. Si toutefois nous mettons en relation la venue des reliques de Saint-Méens, lesquelles viennent en Bretagne en 1074, et le fait que certains d'entres elles arrivent au prieuré du Pont à Dinan pour les donations données par Geoffroy 1er , nous pouvons peut-être penser, et cela à juste titre, que cette charte fut faite au lendemain de la venue de ces mêmes reliques, s'est à dire très peu de temps après l'année 1074)  nous pensons aussi aujourd’hui pouvoir affirmer que le prieuré du Pont à Dinan a été fondé longtemps avant le prieuré du bourg de Saint-Malo à Dinan. Selon Anatole Jean B.A. de Barthélemy, Auguste Du Patz aurait volontairement avancé en 1060 la date de la réalisation de ce même prieuré.Toujours est-il que sur la charte relatant cette même  fondation, Olivier de Dinan est alors en possession des terres et manoir de Helfort et de Notuella en Angleterre, terre obtenues héréditairement de son père Olivier 2ème du nom lequel était déjà entré en possession de ces terres situées dans le comté de Hartland par son propre père, Geoffroy 1er de Dinan. Haec sunt in Anglia vocanturque Helfort et Notuella quae antecessores mei eis ante contulerant…L’âge venant, Olivier 3ème du nom, lequel nait vers 1130 et meurt vers 1190, désire, pour respecter la tradition suivant ses propres termes, finir ses jours en étudiant les Saintes écritures. Pour ce faire, il fit venir en sa ville de Dinan des moines. Malheureusement, l’église de Dinan laquelle avait été édifiée par ses prédécesseurs n’était encore pas entièrement terminée et l’ensemble des bâtiments conventuels pas encore approprié pour recevoir beaucoup de moines. Il demande toutefois qu’un groupe de 8 moines viennent déjà prendre possession d’une partie de ce nouveau prieuré dont lui-même sera de cinquième moine. Il demande à ces derniers l’autorisation de finir ses jours à leurs côtés et de mourir également à leurs côtés aussi. Cette charte implique une date de réalisation du ce prieuré du bourg de saint-Malo vers 1180 ou 1190 (Anatole Jean B.A. de Barthéjemy l’a situe en 1182). Il faut noter sur cet acte l’absence de l’écriture de l’appellation Saint-Malo, que cela soit dans l’appellation de ce prieuré ou dans celui d’un bourg lequel n’est pas cité dans cet acte religieux ; l’église de Dinan est citée, le bourg ne l’est pas, pourquoi ? Ce dernier existe-t-il aussi déjà ? Le bourg aux moines au Pont de Dinan ne serait-il pas également antérieur au bourg de Saint-Malo de Dinan ? Olivier 3ème du nom sera le fondateur de la branche seigneuriale des seigneurs de Hatland ; son fils Geoffrey 1er du nom en effet s’établira définitivement là-bas pour fonder sa propre famille. 

     

    (Mélange historique et archéologique sur la Bretagne par Anatole Jean B.A. de Barthélemy) 

     

     

     

    Pour terminer ici cette page, un autre passage est relatif, quant à lui, à la nature d’une terre donnée aux moines laquelle est positionnée comme étant en bas du château, peut-être l’actuelle plaine inondable située aux pieds des remparts, et aux moyens livrés afin de pouvoir la travailler, en bœufs notamment, les hommes acceptant de venir vivre auprès du prieuré étant placés sous l'autorité des moines aussi. Une autre partie manquante est relative, quant à elle, à la présence des moines juifs lesquels, en l'abbaye de Saint-Florent, servaient les moines bénis. Dans les parties manquantes, quelques noms de témoins sont cités également, notamment le fils Hervé dit fils d'Anscherii. Les parties manquantes ont toutes été retrouvées dans un seul et même ouvrage, celui écrit en 1619 par Auguste Du Patz et intitulé Histoire généalogique de plusieurs maisons illustres de Bretagne ; ces parties ont été écrites en lettres bleues. Voici cette charte :

     

     

     

     

     

    Que les contemporains et la postérité apprennent comment Goffredus de Dinan pour se libérer de ses péchés et de ceux de son épouse, ceux de ses hommes, de ses fils et de ceux de ses ancêtres à donné à Saint-Florent et aux moines qui en ce lieu servent Dieu dans la même place forte qui est appelée Dinan , ou dans les domaines de la même place forte, près du Pont de la Rance, des lieux pour faire des moulins, ou bien dans un autre lieu, pour tout ce qu’ils voudraient faire, et à la tête du pont une prairie qui était son bien propre, là où les guerres se déroulaient habituellement et douze deniers sur chaque navire qui viendrait de toute direction, chargé de marchandises, soit qu’il aborde au bourg des moines, soit en une autre partie de la place forte , etc.Une certaine arable qui possède une prairie qui est sous le château dont une moitie est de culture avec la récolte et les bœufs et laisser à ce lieu Saint toutes les choses mentionnées ci-dessus avec leurs revenus et tout homme qui souhaitera demeurer en ce lieu dans l’arrondissement du bourg des moines et de la même manière de l’autre côté du camp. D’autre part, Riwallon le Roux, frère de Goffredus de Dinan donna aux moines susdits dans la vallée près de la place forte une terre pour construire une église, et pour les demeures des moines, et pour faire un bourg, une terre ferme et tranquille sans le moindre droit coutumier à payer à quelqu’un, excepté aux moines. Et pour toutes les marchandises à vendre transportées, soit par voie de terre, soit par voie de mer, au bourg des moines, que les droits en soient acquittés seulement aux moines. Concédèrent ce don Ozio, épouse de Goffredus et ses fils, à savoir Olivierus et Alanus , ainsi que d’autres témoins. A ce don assistèrent Willehm Abbé de Saint Florent en la main du quel fut remis ce don, du moine Guilleux ; Goffredus de Langan, Douat Rainaldus fils d’Eudon, Wilmus Videne, les moines juifs de Saint-Florent serviteurs des moines bénis, Payen Mariscalus, Albertus Cocus, Lambertus Gigotus, Herveus fils d’Anscherii, pour les soldats de la même place forte, Radulfus Vicecomes, Raimon fils de Guihenochus, Guido Gobio, Goffredus de Ferraria, Graffio, Picot de Landa Boilot , et de nombreux autres. Ensuite, le maitre Abbé Willehm porta là bas les reliques provenant de Saint Mevennus , de Saint-Judicaël et d’autres saints, reliques qu’accueillir avec de grandes réjouissances autant Goffredus que la population de Dinan, et Goffredus donna, en reconnaissance de la remise des reliques, au maitre Abbé Willehm, pour usage de ses moines, près de Dinan son marché aux poissons depuis le Pont de la Rance jusqu’au moulin des moines de Léhon, ainsi que lui-même le possédait ferme et tranquille, en la présence et avec l’assentiment de son frère Riwallon et de son fils Alanus en la présence aussi des moines, à savoir Donatus, Goffredus de Langan, Guinechus, Rainaldus fils d’Eudon. Ensuite Goffredus de Dinan donna à Saint Florent, à l’Abbé Wilhem et à ses moines une terre près du Pont de Dinan, sur laquelle était la friche d’Orguenna épouse de Gosceluis , avec la vigne qui s’y trouvait, ainsi que toute la terre jouxtant l’étendue de cette friche jusqu’à rivière de Rance, tous ceux qui à ce jour la détenaient concédant cette terre, à savoir Ansgerius du pont (Ansgerio Scilicet de Ponte, Ansquetillus garçon du même et Garbenus gendre de celui-ci et Alain garçon de Guihenochus, se trouvait la terre de la friche sus dite ; et cela aussi, Riwallon le concédant, terre qui fut donnée aux moines près de la friche. De cela sont témoins en personnes Goffredus de Dinan (1), Alanus fils du même, Riwallon le Roux , Rio fils de Roaldus, Barbot Vicarius et ses deux fils Gorhanus et Jarnonus, Goffredus fils de Goffredus de Ferraria, David fils de Brusellus de Saint Florent, Richard fils de Riwallon, neveu du moine Guihenoch , Simon Archidiacre, Guinaredus Decanus, Rodulphus Bili, Libertus fils Marolei, Eudes fils d’un autre, Ansgerius, Berhandus de Danharia, Guinomerus Gruflin, Alunalt, Armaldus de Labucacia, Goffredus Ricoldus neveu de Rainaldus, Ulronius fils de Robert.

     

     

     

     

    Jean pierre fournier


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