• 1715-1789. Le duc de Duras seigneur de Saint-Piat, de Lanvallay et de Coëtquen par acquêt

     

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    1715-1789. Le duc de Duras Emmanuel-Felicité-de-Durfort comte du dit lieu, seigneur de Saint-Piat, de Lanvallay et de Coëtquen par acquêt.

    Lorsque Etienne-Auguste Baude de Vieuville acheta la seigneurie de Châteauneuf la Noé la seigneurie de Saint-Piat a probablement déjà été vendue et déposée entre les mains du maréchal de Duras, « Emmanuel-Felicité-de-Durfort (1715-1789), duc de Duras ».

    Hier bien seigneurial des Beringhen seigneurs de Châteauneuf et de Saint-Piat entre autres seigneuries quand la seigneurie de Saint-Piat fut t’elle détachée de celle de Châteauneuf et vendue au dit seigneur Duras ?

    Ambassadeur en Espagne entre 1752 et 1755, nommé pair de France en décembre 1755, devenu maréchal de France le duc de Duras siégeant aussi à l’Académie Française reçoit dans la continuité de ces nominations le commandement de la Bretagne; il en devient le gouverneur.

    Il se marie une première fois en mai 1733 avec Charlotte-Antoinette « de La Porte Mazarin » fille unique et donc héritière du duc de Mazarin lui même; Charlotte-Antoinette meurt en 1735.

    N’aimant pas la couleur noire le duc de Duras par son remariage contracté avec l’héritière de la seigneurie de Coëtquen devient dès 1736, année de son « remariage », le nouveau seigneur de Coëtquen; cette seigneurie comprenait alors, et aussi surtout, et la vicomté d’Uzel proche de Loudeac et la seigneurie de Lanvallay. [En effet Malo-François-Marie de Coëtquen, fils héritier d’Auguste-Malo de Coëtquen, le propre frère de sa nouvelle épouse, avait déjà trouvé son propre décès le 13/01/1727 laissant ainsi sa sœur seule héritière de cette immense seigneurie comprenant aussi celle de Combourg].

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    Dans ces chapitres consacrés à l’histoire de Saint-Piat nous rencontrons ici pour la première fois la « seigneurie de Lanvallay » en tant que telle puisque ni « hier » les dits Beringhen ni « demain » les Baude aux XVII et XVIII siècle ne seront dit « seigneur de Lanvallay » les Baudes du Val étant simplement dits quant à eux « seigneur du Bois-Harouard et du Colombier ». Qui était donc seigneur de Lanvallay avant que le Duc de Duras ne le devienne ? Et comment celui-ci le devint t-il ? Par sa seule acquisition de la seigneurie de la Seigneurie de Coëtquen et cela via sa deuxième épouse née « de Coëtquen ?

    La seigneurie de Lanvallay en « tant que telle » est pourtant citée en la deuxième partie du XVII siècle, en 1670 exactement, au travers de la noble famille (Le) Bouvier originaire de la terre de la Ville Auffray en Saint-Colomb. Nous avons très peu d’informations sur ces « avant derniers » seigneurs de Lanvallay . Cette noble famille, dite en effet « seigneur de Lanvallay » pendant trois générations successives, la dernière ayant été maintenue noble par extraction le 28 mai 1670 grâce 5 références, fut « en effet » seigneur de notre paroisse, seigneur de notre ville. Leurs armes étaient : Porte d’Argent à trois têtes de chèvres de Sable arrachées démembrées de Gueules. Si le Duc de Duras acquit en effet la seigneurie de Lanvallay par son union avec Louise- Françoise de Coëtquen ? Si oui comment cette seigneurie hier passa t-elle alors des dits seigneurs (Le) Bouvier aux dits seigneurs de Coëtquen ?

    Aux alentours de son union faite avec Louise-Françoise de Coëtquen le Duc de Duras, cela un peu avant la vente du marquisat de Châteauneuf « Berighen-Baude de Vieuville », semble devoir effectivement acquérir la seigneurie de Saint-Piat des mains des mêmes Berighem ces derniers vendant en effet, peu de temps après semble t-il, aux dits « Baude du Val » le marquisat de Châteauneuf de la Noë. Et ainsi nous semble t-il la seigneurie de Saint-Piat possédant droits de Haute, Moyenne et Basse justice quitta t-elle la seigneurie de Châteauneuf de la Noë pour intégrer celle de Coëtquen, et cela probablement par simple acquêt.

    En 1780 le Duc de Duras en sera toujours le possesseur puisque ce fait est attesté dans l’écrit du « Dictionnaire historique et géographique de Bretagne » qui sera, entre 1778 et 1780 en effet, rédigé par le grand géographe Ogée. Celui-ci effectivement dans son Dictionnaire historique tiendra le propos suivant : …Cette terre a haute, moyenne et basse justice et appartient aujourd’hui à Monsieur le Maréchal duc de Duras…

    Il nous manque cependant il est vrai, et cela toujours aujourd’hui, la date exacte et l’origine, ou la raison même, de la dite passation de la seigneurie de Saint-Piat faite depuis la maison seigneuriale de Châteauneuf en faveur de celle de Coëtquen via le dit mariage contracté entre le dit Duc de Duras, « Emmanuel-Felicité-de-Durfort et Louise- Françoise de Coëtquen de Bonnefontaine héritière d’Auguste-Malo III de Coëtquen le tout dernier réel seigneur de Coetquen (celui-ci de sa propre assise « sociale » était marquis de Coëtquen, comte de Combourg, vicomte d’Uzel, baron d’Aubigné et de Bonne-Fontaine, seigneur de Malestroit sous Dol, lieutenant-général des armées du roi et gouverneur de Saint-Malo ; avec Louise-Françoise de Coëtquen il sera le père d’Emmanuel-Celestin-Augustin de Durfort, Duc de Duras celui-ci trouvant dans Olivier 1er de Coëtquen, fils de « Guillaume fils de Raoul » l’une de ses toutes premières racines).

    Toujours est-il que Saint-Piat retournera probablement quelques années après cette vente de nouveau dans la seigneurie de Châteauneuf puisque en effet Etienne-Auguste Baude de Vieuville, seigneur de Châteauneuf, achètera en 1787, deux années avant 1789, deux années avant la prise de la Bastille, au duc de Duras « père » toute sa seigneurie de Coëtquen; au titre de cette même acquisition la seigneurie de Saint-Piat et celle de Lanvallay probablement elles aussi furent alors en même temps vendues. En effet aucune des deux, ni celle de Coëtquen ni celle de saint-Piat ne seront héréditairement reçues par le fils du Duc de Duras héritier de son père.

    Monsieur Duras père né en 1715 décèdera le 06/09/1789 soit 2 mois seulement après la prise de la Bastille. Étienne-Auguste lui non plus ne profitera pas très longtemps des revenus de cette nouvelle seigneurie puisque tel un fétu de paille il sera parmi tant d’autres emporté par la tempête de la Révolution; en effet en 1794 il est guillotiné en place publique à Rennes. Coucou encore dans son nid le Duc de Duras en 1761 avait déjà vendu toute une partie de la dote de son épouse née Coëtquen, à savoir tout le comté de Combourg, au père du futur François-René de Chateaubriand lui même; auparavant il est vrai qu’en 1759 il avait déjà vendu la vicomté d’Uzel à M.Beauchat d’Alineuc cela moyennant la coquette somme de 334.000,00 livres.

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    Armoiries des seigneurs de Coëtquen.
    1 Bandé de 6 pièces d'Argent et de Gueules. Devise : Que mon supplice est doux.

     

     

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    écartelé aux 1 et 4 d'argent à la bande d'azur qui est de Durfort, aux 2 et 3 de gueules au lion d'argent qui est de Duras.

    Ainsi venant de son épouse née Coëtquen le Duc de Duras vendra :

    • En 1759 la seigneurie vicomtale d’Uze à M. Beauchat.
    • En 1761 le seigneurie de Combourg à M.de Châteaubriant père du poète.
    • En 1787 la seigneurie de Coëtquen comprenant aussi et la seigneurie de Saint-Piat et la seigneurie de Lanvallay à Etienne-Auguste Baude de Vieuville, marquis de Châteauneuf la Noë.

    Malgré ces ventes successives Emmanuel Félicité transmis à son fils ci-dessus nommé, Emmanuel-Celestin-Augustin, né en 1742, une fortune toujours considérable; en effet celle-ci comprenait toujours tout le duché et titre de Duras, duché assis en des terres s’étirant de l’Agenois au Quercy.

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    L'ancien corps de ferme en l'actuelle Petite Ville es Olliviers lequel fut nommé sur un acte de dénombrement rédigé en l'an IV de la République: l'Ancienne métairie du Bouais Harouard. Le Bois Harouard, par erreur orthographique, pris la forme écrite de Bois Halouai sur le plan napoléonien de 1811.

     

    L’Ecriture n’ayant jamais été « figée » puisque par nature toujours elle évolue la terre d’Harouard tout au long de son histoire s’écrira elle aussi de différentes façons ; ainsi pour elle nous avons personnellement rencontré les écritures suivantes : Boays Harouard, Bois Harouard, Bois Harouart, Bois d’Hallouard, Bois Halouai, Bois Harrouard cette dernière étant aujourd’hui son actuelle orthographie.

    L’actuelle terre du Bois Harouard, hier ancienne métairie noble, par sa propre histoire est intimement liée à la terre du Colombier à Lanvallay, intimement lié à celle de la Sansonnais aussi à Lanvallay, intimement liée au vieux manoir de Vauboeuf assis en le vieux village de la Ville es Nonnais, intimement liée au manoir de la Garette en Plouer, intimement liée au vieux chastel pigeonnier et métairie du Lac en Saint-Coulomb mais surtout TRES intimement RELIEE à celle de la Ville es Olliviers en Lanvallay puisque celle-ci au XV siècle s’appelait le « Bois Harouard » et que celle-ci alors possédait son « manoir », le manoir du « Bois Harouard » (ce manoir au XVII siècle sera remplacé par un nouveau manoir cette terre noble prenant plus tard un nouveau nom, une nouvelle appellation : la Ville es Ollivier. L’histoire de ce manoir par lui même fera l’objet d’un chapitre attitré).

    Cette terre et métairie au travers de sa propre appellation apparait TRES tôt dans notre propre histoire et cela dès la fin du XV siècle en la personne de Jehan de Monterfil; celui-ci voit le jour vers 1460. Cette terre jamais ne fut un village, jamais ne fut un hameau mais toujours fut jusqu’à hier une métairie dite « noble » relevant dès sa première heure d’un bien seigneurial « certain » puisqu’elle relèvera en 1513 d’un manoir dit « noble  » lorsque sera réalisée cette même année 1513 la grande Réformation de la noblesse pour les évêchés de Dol et de Saint-Malo. cette terre noble est citée en effet pour la toute première fois en la dite année 1513 et en sera alors le possesseur, le seigneur « à part entière », noble écuyer Raoul de Monterfil représenté par Jean II de Monterfil, aussi écuyer, son fils supposé …Jean de Monterfils écuier, possède le manoir du Boays-Harouard que possédoit auparavant noble écuier Raoul de Monterfil, avec celuy du Coulombier…
    Item, Françoise de Lesen, pour raison de douaire, possède une maison sortie du Boays-Harouard.
     Jean de Monterfils ici cité en 1513, et représentant alors Raoul son père supposé, doit voir le jour vers 1490. A ce titre son dit père supposé lui doit voir le jour vers 1460 année vers laquelle apparait pour la première fois dans notre histoire le dit manoir, et terre noble comprise, de Bois Harouard ; Raoul et Jean tous deux possèdent alors AUSSI la noble terre et manoir du « Colombier » entité également seigneuriale très proche « assise » toute deux séparée par le seul bourg de Lanvallay.

    Raoul semble devoir prendre pour épouse Françoise de Lesen, ou de Lesquen, ou de Lescu et en la fin du XV siècle, en 1492 exactement, il aura pour parent proche (ou pour frère) Jehan 1er de Monterfils lequel, époux lui de Richarde de Lesquen, sœur supposée de la dite Françoise, lui sera alors en la possession du manoir et terre noble de Vaubeauf toujours existant aujourd’hui à la Ville es Nonnais (Cette terre et manoir deviendront ensuite le bien du noble couple Rolland Rolland et Janne Ferron tous deux sieur et Dame de la Croix Verte à la Magdelaine au port de Dinan. Bonabes de Lesen, ou de Lesquen, ou encore de Lescu, représentant Gilles de Lesen, possèdera en 1513 le manoir noble de la Sansonnaye assis en Lanvallay. Les parents des dites Francoise et Richarde de Lesen, toutes deux en effet mariées à des Monterfil, voient eux le jour vers 1430 ). Les Armoiries des Monterfils sont : D’argent à trois fasces de gueules, à l’épée versée d’argent, garnie d’or ; elles sont toujours présentes aujourd’hui au dessus de la porte d’entrée du dit manoir de Vaubeauf (voir le chapitre consacré à ce manoir).

    Raoul doit très probablement décédé avant 1513 et c’est pour cela qu’il sera cette même année représenté par Jean II de Monterfil ; d’ailleurs sa veuve supposée, la dite Françoise de Lesen, sera en ce même acte dit de « réformation » citée en tant que « douairière » possédant au nom de son douaire à la sortie du Bois Harouard une « maison » . Celle-ci est l’actuelle ancienne métairie du Bois Haourard assise proche du manoir originel, assise au dessus des anciens fours à chaux de Lanvallay (douaire : Droit de l’épouse survivante sur les biens ou certains des biens de feu son mari). Jean II de Monterfils ci-dessus cité, époux de Margueritte Malterre, sera lui aussi un seigneur très richement nanti puisqu’il sera aussi possesseur du dit manoir de la Garette en Plouer mais aussi possesseur du dit vieux chastel et métairie du Lac en Saint-Coulomb. Ils seront tous deux parents de Guillemette de Monterfil laquelle, dite Dame du Bois-Harouart prendra pour époux Guillaume de Lescu seigneur de la Sansonnaye (Sansonnais) en Lanvallay et par cette union pour leur transmission vont ainsi transiter les terres nobles et manoirs du Bois Harouard et du Colombier. Ce couple de son vivant en la moitié du XVI siècle sera donc en la possession de presque tous les manoirs et terres nobles assis en la paroisse de Lanvallay.

    En effet les terres et manoirs du Bois Harouard et du Colombier quelques années après semblent toutes deux être transmises héréditairement par les Lesen, ou lesquen, ou de Lescu puisque de « toutes deux » en seront propriétaires « Gilles 1er de Lesquen et son épouse Louise Bertrand » tous deux unis devant Dieu le 15/08/1575 à Baguer-Morvan, tous deux nés vers 1550. Ils seront aussi possesseurs de la terre de la Mancelière en Baguer-Morvan (Louise est ici Louise Bertrand, Dame de Launay-Bertrand, fille de Guillaume Bertrand, sieur de Launay-Bertrand, et de Marie d’Acigné). Gilles 1er à ce titre, par son père Rolland de Lescu époux de Catherine de Vigneuc, est en effet le propre petit-fils de Guillaume de Lescu et de Guillemette Monterfils ci-dessus tous deux cités, tous deux seigneurs de la Sansonnaye, du Colombier et du Bois Harouard leur union ayant dans une même escarcelle réunie en effet ces trois seigneuries de Lanvallay. Gilles 1er et Catherine notamment auront eux pour enfant Gilles II de Lescu. Celui-ci, époux de Périnne Biet, seigneur du Bois Harouard et du Colombier, Conseiller au parlement de Bretagne, Procureur-syndic aux Etats de Bretagne, par sa propre épouse sera aussi seigneur de Beauvais terre noble assise près de Gévézé Périnne étant l’enfant héritière de Bonabé Piet.

    Gilles II et Périnne Piet auront pour enfant François de Lescu seigneur de Beauvais. Avant 1647, année du décès de Gilles II de Lescu, Il semble devoir y avoir vente des manoirs et terres du Colombier et du Bois Harouard puisque celles-ci intégrèrent alors le bien du sieur Pierre Ernault et de Guillemette Hamon tous deux unis en 1603, tous deux dits sieur et Dame du Colombier et du Bois-Harourard en Lanvallay. Pierre Ernault et Guillemette Hamon me semble tous deux être les concepteurs de l’actuel manoir de la Ville es Olliviers au lendemain de 1603, année de leur propre union faite devant Dieu, manoir construit à la place du premier manoir du Bois Harouard cité par notre histoire. Ils auront pour enfants héritiers Henry et François Ernault lesquels entre eux se répartiront tous deux le bien hérité ; à ce titre François lui recevra la terre noble et manoir du Colombier et Henry, lui, recevra la terre noble et « nouveau » manoir du Bois-Harourard.

    « Seigneur du Boisharouard » Henry Ernault qui prendra pour épouse Catherine Moysan de Kervegan, aussi juge criminel à Rennes, prendra aussi possession de la seigneurie de la Roche Geslin en 1675 ; il fera construire également une chapelle en l’église de St-Gravé. Personnage social important aussi bien par ses fonctions que par ses biens propres il sera cependant débouté de sa noblesse en 1672 n’ayant pu asseoir généalogiquement sa famille et ses ancêtres sur plusieurs générations, 7 au minimum. 

     La famille noble d’Ernault semble être restée en possession du Colombier et du Bois Harouard jusqu’en 1728, année en laquelle Jean Thomas Ernault héritier de François ci-dessus cité, sieur aussi de Vileu (le villeu est une terre située au bord de la rivière de Rance, à la sortie de Lanvallay, sur la route d’Evran) sénéchal de Lanvallay par sa propre charge, signera pour la dernière fois un papier timbré destiné aux B.M.S de la paroisse de Lanvallay (nous retrouvons sa signature en tant que « sénéchal du Colombier-Lanvallay » sur un rédigé effectivement en 1728 : …Chiffré et coté par nous sénéchal du Colombier-Lanvallay au fin de notre procès verbal. Petit papier timbré pour servir de registre de Lanvallay a esté par nous Jan-Thomas Ernault sieur du Vileu, advocat au Parlement, sénéchal de Lanvallay et autres lieux, chiffré et millésimé par premier et dernier à Dinan le sixieme janvier mil sept cent vingt huit. .Jean-Thomas Ernault). Les terres et Manoirs du Bois Harouard et du Colombier semblent toutes deux devoir quitter la famille Ernault avant l’année 1731, année en laquelle elles sont de nouveau toutes deux réunies, année en laquelle réunies elles sont alors le bien de la famille Baude de Chateauneuf la Noë ces derniers gardant la même famille de métayers, pour Bois-Harouard tout au moins, au travers de la famille Lorre.

    Le nouveau manoir d’Harouard construit, alors entièrement enfermé derrière ses hauts pourprins, contient en ses murs une métairie celle-ci dès l’année 1710 se nommant « la métairie de « la Ville es Olliviers ». Manoir toujours presque noble, Henry Hernault ayant été débouté de sa propre prétention malgré ses hautes fonctions en 1668, cette terre possède alors toujours la dite « maison d’Harouard » laquelle, toujours assise à la sortie du Bois Harouard fut hier détenue par la dite Françoise de Lesen au titre de ses droits de douairière. Ainsi vont se mélanger pendant tout un certain temps les appellations de « Bois-Harouard » et de « la Ville es Olliviers la dite maison d’Harouard devenant elle aussi une seconde métairie à part entière. ; ainsi en 1710 à la métairie de la Ville es Ollivier nous avons la naissance en ses murs de Michel Lorre fils du métayer Josselin Lorre :  Michel Lorre fils de Josselin et de Marie Junguené né de ce jour à la métairie de la Ville es Olliviers baptisé à la maison par necessité avec cérémonie du baptesme lui administrée par moy sousignant le 29 octobre 1710 parain et maraine Michel Lorre et Andrée Thomas. Josselin Lore. Messire Railet curé... ainsi en 1731 nous avons la naissance d’Henry Lorre fils du métayer Guillaume Lorre ...Henry lorre fils légitime Guillaume Lorre et de Michelle Beaupied ses père et mère a esté baptisé par moi soussigné et l’ont tenu sur les Sts fonds baptismaux escuyer Henry Baude seigneur du colombier et du Bois Harouard et Damoiselle Laurence-Pélagie Baude parrain et marraine le dit enfant le 21 et baptisé le 23 may 1731 en présance des soussignants...et ainsi en 1741 nous avons la naissance à la métairie du Bois-Harouard de Nicolas-Jean-Félix Lorre fils du métayer Jullien Lorre Nicolas-Jean-Félix Lorre fils légitime de Jullien Lorre et Jullienne Hüe né d’aujourd’hui au Bois d’Hallouard a esté baptisé par moy soussignant et a eu pour parrain Nicolas Lorre et marraine Janne Bouesnel Demoiselle de Hauteville le 30 may 1741... Pour pouvoir probablement différencier les deux métairies ainsi apparaitra l’appellation de la métairie de la « Ville es Olliviers ». Les Baudes donneront définitivement cette nouvelle appellation au nouveau manoir du Bois Harouard celui-ci devenant du jour au lendemain le « manoir de la Ville es Olliviers ».

    Au tout début du XVIII siècle sera donné à l’une des tours défensives du château de Dinan, tour située juste en face de la dite métairie, le nom d’Harouard ; celle-ci pris en effet ce nom par rapport au Bois-Harouard situé juste en face de l’autre côté de la rivière. Il ne faut cependant ne pas confondre aujourd’hui cette appellation donnée à cette terre dès la fin du XV siècle avec le patronyme « Harouard » lui aussi existant un peu plus tard à Dinanau XVII siècle.

     

    Aspectée à occident l’ancienne maison du Bois Harourad côté « rivière » face à Dinan.

     

    Extrait du plan napoléonien de 1844 assemblé et colorisé par nous même en 2000 lequel montre le positionnement de la terre seigneuriale du Boays-Harouard et celle du Colombier, terres positionnées toutes deux vis à vis des remparts de Dinan.
    Sur ce même autre plan la présence du chemin de halage est maintenant existant.

     

    Vue élargie de l’ensemble des terres relevant hier de la seigneurie du Boays Harouard et implantées sur le plan napoléonien de 1844; travail réalisé d’après la matrice cadastrale de 1844.
    En vert tendre, le Boays Harouard biens de monsieur Pierre Lemire; en vert moyen, la Petite Ville es Olliviers biens de monsieur Edouard Le Conte et en vert foncé la Ville es Olliviers biens de monsieur Louis Gouillard.
    Ce dernier, héritier de Louis Gouillard, semble donc déjà avoir alors revendu, en 1844, toute une partie de la seigneurie acquise hier par son père ou parent prénommé également Louis ce dernier ayant acquis, par adjudication, l’ensemble de cette ancienne seigneurie en le mois de Messidor de l’an IV de la République, acquisition faite au titre des biens nationaux  réquisitionnés par la jeune République au lendemain de la fuite à l’étranger de toute une partie de la noblesse française.
    En jaune sont représentées certaines terres relevant du manoir des Rochettes.

     

    La Croix du Bois Harouard puis de la Ville es Olliviers; son origine aujourd’hui reste inconnue. ; elle fut probablement une croix de chemin.

     

    La Ville es Olliviers et le Boays Harouard en 1811. 
    1ère série des Plans Napoléoniens, archives municipales de Lanvallay.
    Remarquez l’absence de tout chemin de halage, seuls existaient alors quelques chemins de servitudes lesquelles servitudes livraient accès à l’ensemble des surfaces parcellaires ou des terres, et cela toujours au delà des voies vicinales. Le Bois Harouard est ici situé en contre bas de la seigneurie de la Ville es Olliviers et contient une ancienne métairie laquelle demain, en 1844, sera dénommée la Petite Ville es Olliviers et non plus le Bois Harouard ; ce bois Harouard est aussi formé de terres boisées lesquelles sont situées en sortie de cette même seigneurie, terres s’étirant jusqu’au bord de la rivière de Rance au près de laquelle, demain, seront édifiés les Fours à Chaux.
    Notez donc l’absence sur ce plan, réalisé vers 1811, de ces mêmes fours à chaux lesquels seront exécutés à la demande du sieur Giffard cela au lendemain de 1829, en 1836 exactement.
    Absents sur cette première série de Plans dits napoléoniens ils seront positionnés sur les seconds plans réalisés quant à eux vers 1844.
    Avec ces mêmes fours à chaux semble apparaitre le nouveau chemin lequel, appelé en 1844 le chemin de la Magdeleine à la Ville es Ollivers, relira dorénavant dès la dite année 1836 la rivière de Rance au vieux bourg séculaire de Lanvallay. 

     

    Vue aérienne du Bois Harouard (2) et de la Ville es Olliviers (1). Le château de Dinan contient dans ses mémoires le souvenir lui aussi de l’ancienne seigneurie du Bois Harouard.
    En effet, les plans réalisés de la ville de Dinan, par Garengeau, grand architecte militaire de louis XIV, comporte une tour nommée « Tour du Bois-Harouard ». Cette tour (3) fut démontée, ainsi que sa voisine, la tour dite de Ste-Catherine (4), afin de permettre, en 1783-1783, la réalisation du Grand-Chemin nommé aussi la Grande route Royale 176, route devant remonter sur la ville de Dinan afin de pouvoir remédier à la difficile remontée du faubourg du Jerzual.
    Une petite-tour de garde, sans nom sur les plans de Garengeau, porte désormais le nom de Sainte-Catherine et cela en remplacement de son aisnée disparue (5). Voici ce que dit M.E.Monier dans son ouvrage écrit sur Dinan : En conséquence il fut ordonné à l’entrepreneur de la route, le sieur Saulnier-Duchesne, d’abaisser le rempart à trois pieds au-dessus du sol inférieur, sur une longueur de 107 toises; de raser la tour Sainte-Catherine et une autre, dite du Bois-Harouard, au second tournant du mur, vers la montée en ville. Ainsi à partir de ce premier coude, où était la tour Sainte-Catherine, le rempart ….La tour du Bois-Harouard qualifiée d’après une propriété, vis à vis, sur l’autre versant de la vallée… 
    La route royale 176 fut en effet réalisée sur l’emprise des remparts de Dinan lesquels en cet endroit furent déposés pour les besoins de cette réalisation.

     

    Le manoir de Vauboeuf en la Ville es Nonais. Ancienne seigneurie ayant été le bien, entre autre, des Monterfil de Lanvallay,  puis celui de la famille seigneuriale de Taillefer et encore celui de Rolland Rolland et Jeanne Ferron sieur et dame de la Croix-Verte au port de Dinan. Ces derniers seront tous deux possesseurs de cette terre (la dite terre de la Croix-Verte) située au plus près du prieuré de la Magdeleine du Pont. Guillemette Rolland et son époux, Macé Marot, sans aucun hoirs à leurs côtés, seront tous deux ensemble inhumés sous une pierre tumulaire laquelle, découverte en l’année 2000 à proximité de l’ancienne cimetière du prieuré du Pont à Dinan, est aujourd’hui exposée dans le bas de la rue de l’Abbaye au Port de Dinan-Lanvallay.

     

    En 1427, Olivier Le Métaër, Sieur de la Garette, était témoin noble lors de la Réformation. En 1513, La Garette était à noble Jean de Monterfil, seigneur du Bois-Harouard.

     

    Le pigeonnier du Vieux Chastel de saint-Coulomb bien en 1513..Jehan de Monterfil et Marguerite Malleterre, sa femme, possèdent le manoir du Vieux-Chastel avec la métairie du Lac…

     


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    1844. « Le chemin de la Magdeleine à la Ville aux Olliviers ».

     

    Le chemin nommé en 1844 « le chemin de la Magdeleine à la Ville es Olliviers », chemin en sa partie basse toujours ancré aujourd’hui à la berge de la rivière elle même, chemin en 1844 reliant les nouveaux fours à chaux alors nouvellement réalisés au « déjà » vieux bourg de Lanvallay, n’apparaitra en sa propre « partie basse » qu’entre 1829 et 1836n’apparaitra qu’au lendemain de la réalisation du chemin de halage réalisé que sera celui-ci entre 1829 et 1831 l’année 1836 étant l’année en laquelle les fours à chaux seront eux mêmes édifiés.

    Peut être une image de carte et texte qui dit ’les Herviais(1811) Herviais(1811) Magdeleine des Croix Magdeleino l'ancien bourg Colombier Croix du Haut Envae l'ancien Bourg les Vaux B. B.kilom. chemin de A. Bourg SheA! se la Redoute F.Chaux Lohier eine l'ancien Bois Harouard la laVille es Oliviers chemin de Ville es Oliviers’

    Plan cadastral de 1844 reconstitué et montrant en sa totalité le dit chemin reliant la Madeleine à la Ville es Olliviers.

     

    Aucune description de photo disponible.

     

     1811. Plan napoléonien implantant le chemin desservant la métairie du Bois Harrouard depuis la partie haute du plateau cotissois, ou depuis le vieux bourg seulement. Les fours à chaux n’existent pas encore, le chemin de halage n’existe toujours pas non plus, le chemin en sa partie basse desservant la dite métairie du Bois Harrouard n’existe pas encore non plus. Cette partie basse dans la réalité n’apparaitra qu’au lendemain de 1829, entre cette date et 1836 année en laquelle seront réalisés les dits fours à chaux.

     

    L’année 1829 sera l’année en laquelle sera décidée en effet l’acquisition de l’extrémité de tous jardins faisant face à la rivière, et tournant tous le dos à la rue du Four, quand l’année 1836 sera « elle » l’année en laquelle seront édifiés les fours à chaux; les premiers plans cadastraux réalisés en 1811, plans nommés « plans napoléoniens », n’implantent en effet en cet endroit de notre commune aucun chemin de halage ni aucun chemin remontant au vieux bourg depuis la rivière. https://lanvallayhistoirepatrimoine.com/1834-1836-les-fours-a-chaux-de-la-ville-es-olliviers/ ). Le halage sera réalisé très peu de temps après la dite année 1829 comme en témoigne la petite maison édifiée en 1831 sur son bord à orientmaison construite quelques années seulement avant les fours à chaux eux mêmes et au plus près aussi de ces derniers (personnellement je ne connais pas la raison ou le choix de l’implantation qui fut retenue pour construire ici même en ce même emplacement les dits fours à chaux. Il est possible toutefois que ce choix fut en lui même retenu par la seule présence de ce même chemin s’arrêtant au 2/3, chemin pouvant il est vrai, prolongé, relier effectivement les futurs fours à chaux à la route « Dol-Rennes elle même).

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    Analyse de ce tableau réalisé avant 1831 : Ci-dessus le port de Dinan vers midi, côté rivière, côté Léhon. Tableau réalisé par François-Agathon Pinot du Petit-Bois lequel montre l’absence de l’actuel chemin de halage « Hamon Ferron ».
    Peintre né en 1773 et décédé en 1856 il réalisera ce dessin avant 1831 année en laquelle sera en effet construite la petite maison assise un peu plus loin, à orient, maison desservie depuis 1831 par le dit chemin de halage ; celle-ci en effet est datée de 1831 .
    Pour la réalisation du dit halage « Hamon Ferron », son prolongement à la sortie de la rue du Four un peu plus loin ce nommant « la rue des fours à chaux », les extrémités des jardins ici même présents, jardins s’étirant entre la rue du Four et la rivière, seront toutes acquises; sur ce plan montré ci-dessous nous serions ici en la parcelle n°5.
    La petite porte représentée ici
     par François Agathon est le petit trait d’union représenté sur le plan de 1829 reliant alors la rue du Four à la rivière.
    Ce dessin, ou ce tableau, dessiné depuis le milieu de la rivière, montre en effet à gauche la parcelle sur laquelle se dresse aujourd’hui l’actuel club d’aviron assis dans l’amorce du léger tournant de la rivière.
    A droite et en partie haute l’actuelle tour de Sainte-Catherine devant laquelle demain sera ancré le viaduc lequel sera inauguré en 1852 ; la rue Michel remontant sur la rue Haute Voye sur ce dessin n’existe pas encore et l’accès à celle-ci, en sa partie basse, se faisait alors depuis le Jerzual.
    En partie haute de ce tableau, à la gauche et devant les murs de Dinan, se dessine l’extrémité de la nouvelle voie royale entrant en la ville depuis le port.
    Toujours à droite mais en partie basse le chemin est l’actuelle rue du générale de Gaule, hier la Voie Royale, qui elle sera réalisée en 1782 lors des travaux d’aménagements portuaires.
    Nous voyons donc ici au travers de l’interprétation de François-Agathon une image du passé sur ce qui était alors l’extrémité de ces mêmes jardins entourés de pourprins.

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    Plan réalisé en 1829 relatif aux parcelles ou extrémités des jardins devant être acquises pour la réalisation d’un chemin de halage.de halage alors inexistant.

     

    Existant dans son actuelle « partie haute » probablement depuis des ans multiséculaires ce chemin représenté et en 1811 et en 1844, chemin alors vicinal, chemin reliant en 1844 le halage au vieux bourg premier, ou reliant toujours en 1844 le dit Vieux bourg aux fours à chaux eux mêmes depuis peu réalisés, sera nommé sur les seconds plans cadastraux réalisés en la dite année 1844 « le chemin reliant la Magdelaine à la Ville es Olliviers » ; les premiers plans napoléoniens réalisés en 1811 à l’inverse ne lui prête aucun nom même si ce chemin déjà au XV siècle reliait les terres et métairie alors nobles du Bois-Har(r)ouard au manoir du Bois-Harouard lui même et au dit bourg ; Il faudra attendre le milieu du XX siècle pour voir la réalisation d’un nouveau chemin destiné à relier directement et en ligne droite la dite terre d’Harouard à l’ancienne route « Dol-Rennes » (La route actuelle du Bois Harouard, ou de « la Petite Ville es Olliviers » ce terme servant à désigner l’ancienne métairie du Bois-Harouard, maison citée au XVI siècle au titre d’un acte de douairie, ou la toute première métairie, est une réalisation contemporaine ; celle-ci en effet sera réalisée au alentours des années 1960).

    Dans sa totalité, dans sa totalité « actuelle », ce chemin n’apparaitra donc que ENTRE 1829 et 1836 en effet. L’AMORCE basse de ce chemin ne se fera il est vrai QU’après la réalisation du halage qui lui ne sera réalisé qu’au lendemain de 1829, en 1831 exactement, l’année 1829 étant l’année en laquelle les extrémités de tous les jardins situés entre la rivière et la rue du Four seront toutes saisies sur ordonnance pour permettre la réalisation de notre actuel chemin de halage nommé « Hamon Ferron » (celui-ci sera le prieur du prieuré de la Madeleine en la charnière des XVI et XVII siècles neveu qu’il était de Pierre Ferron lui même prieur de notre prieuré en la seconde moitié du dit XVI siècle).

    Avant 1829 l’actuel halage « Hamon Ferron » n’existait pas encore et seule pour desservir les actuels jardins était alors la dite rue du Four (le halage « Hamon Ferron » en l’année 2000 ne portait encore aucun et c’est sur la proposition de Jean-Pierre Fournier que la commune ainsi le nommera)En sa partie haute, en son tracé premier, ce chemin desservant les terres et métairie du Bois Harrouard débouchait au plus près du manoir de la Ville es Olliviers (anciennement le manoir du Bois-Harouard), à la gauche de celui-ci comme nous le montre d’ailleurs déjà le plan de 1811 ; il débouchait donc sur le chemin vicinal desservant ce manoir depuis le Vieux bourg, sur le chemin desservant le noble manoir des Rochettes depuis le même vieux bourg, débouchait sur l’ancien chemin reliant le vieux bourg à Rennes ou reliant le vieux bourg via l’ancien relais de postes de la Bouexière (entre le XV siècle et le tout début du XVIII la terre noble du Bois Harrouard comprendra en totalité les terres du Bois Harrouard, la métairie du Bois Harouard et le manoir du Bois Harrouard. Celui-ci prendra peu avant 1710 pour nouveau nom « la Ville Es Olliviers » et cela se fera lorsque ce même noble manoir possédera en son sein propre une nouvelle métairie, une « deuxième métairie. Pour pouvoir distinguer les deux métairies l’une de l’autre la nouvelle métairie assise en la cour même du manoir sera nommée « la Ville es Olliviers ; le manoir du Bois Harouard en ce même jour et de ce fait pris lui aussi ce nouveau nom. )https://lanvallayhistoirepatrimoine.com/lancienne-metairie-noble-du-bois-harouard/ .

    Après le prolongement « bas » de ce chemin, prolongement le connectant ainsi au halage lui même, la métairie d’ Har(r)ouard sera donc du jour au lendemain AUSSI desservie par halage, sera donc aussi desservie par le port de Dinan lui même (de nos jours très fortement réduit dans sa propre largeur, cela par sa seule érosion permanente causée par le ruisseau lui même, dans les années 50 la dite Petite-ville es Olliviers était desservie essentiellement EN VOITURE depuis ce même chemin, était desservie en voiture depuis le halage lui même ; aujourd’hui seul un passage à pied est désormais possible) .

    Le bourg premier de Lanvallay en lui même n’a toujours été desservi que par la partie haute du plateau côtissois, plateau permettant de se diriger à orient sur Dol, Saint-Malo et Avranches et permettant de se diriger au midi sur Rennes (avant l’apparition du cheminneuf à la Magdelaine, lequel sera réalisé qu’au début du XVI siècle, l’accès à Dinan depuis le plateau côtissois ne se faisait QUE depuis la route de Rennes, depuis le petit pont de Léhon via la Porte du Guichet, alors l’une des portes d’entrée principales des murs de Dinan).

    L’actuelle rue de l’Abbaye quant à elle à la même époque ne permettait aucunement ni la rentrée ni la sortie des marchandises partant du port ou bien y arrivant. En effet pour les marchandises arrivant au port de Dinan par la rivière « maritime » l’entrée et la sortie des marchandises toutes deux se faisaient par le faux-bourg du Jerzual. Au XVI siècle apparaitra sur la paroisse de Lanvallay, à la Magdelaine le cheminneuf qui…(à la fin du XVII siècle au plus bas de la rue de l’Abbaye, assis probablement à la limite des pavés du Cheminneuf, ou au plus près de l’actuelle rue de la Madeleine, sera citée en 1693 la présence d’une barrière ou d’un octroi ; celui-ci dans sa appellation atteste un droit de passage pour les marchandises arrivant ou sortant du port par ce dit « cheminneuf ». L’entrée et la sortie du port par le quartier de la Madeleine lui même alors aussi se faisait depuis la réalisation du dit « Cheminneuf ») mais cela est une autre histoire.


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  • Le château de Grillemont.

    1580 - 2022

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    Le château de Grillemont surplombant la Rance apparaît en la fin du 16ème siècle, vers 1580-90 probablement. Ce n'est alors qu’un «noble pavillon de campagne" possédant tourelles» ; il est agrandit vers 1635 de son aile à nord, à la droite de la tourelle de droite, aile qui fera elle aussi face à occident. La réalisation de cette aile sera la première phase des différents travaux ayant tous transformés le pavillon originel en château. La façade principale du pavillon est alors orientée à occident, à l'ouest, faisant ainsi face à la rivière et regardant celle-ci ; ce "noble pavillon" est alors le bien d'un couple de notables socialement très bien assis de leur robe, "Alain Serizay et son épouse Hélène Nicolas (par sa mère le noble homme Alain Serizay sera le petit-fils de Françoise Marot la propre tante de Jean Marot sieur du Cheminneuf à la Magdelaine du pont à Dinan).

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    Les "Serizay" semblent devoir tous sortir de la paroisse de Plouër aux travers de leurs Armoiries, au travers de leur terre des Isleaux, "Maison noble" très ancienne faisant alors partie du baillage de la Souhaitier en Rigourdaine ; proche de la ferme actuelle il y a encore quelques années s'apercevaient toujours les traces des douves de l'ancien manoir fortifié. De celui-ci reste encore sur la face nord du logis principal une petite meurtrière ainsi qu'une porte à double cintre surmontée d'un écusson malheureusement très altéré portant hier peut être les Armes Amiot/Serizay. En effet cette noble terre sera citée dès les premières heures du XV siècle, en 1427 exactement, au travers de Geoffroy Amiot. L'année 1472 verra la citation de Guillaume Amiot lequel, sieur des Illeaux, parait en brigantine à la Montre ou revue militaire du sire de la Hunaudaye ; les seigneurs Amiot avaient leur enfeu dans le Chœur de l'ancienne église paroissiale de Plouer.

    Proche de la terre de Rigourdaine noble homme Jean Serizay en 1609 affranchira ainsi sa terre de la rente due à la seigneurie de Rigourdaine. En 1618 Guillaume Serizay, sieur des Isleaux, sera connétable de Dinan cette charge se transmettant plusieurs fois au sein même de sa famille ; ainsi en 1638 et 1668 on retrouve successivement à cette même charge son fils et petit-fils. Revenons à la terre de Grillemont. La terre noble de Grillemont et son pavillon seront mentionnés pour la première fois en nos BMS de Lanvallay, le 07/02/1616 exactement, lors d'un baptême réalisé sur les fonds baptismaux du prieuré du pont à Dinan (Tous au long du XVII siècle les plus grands notables des deux paroisses de Dinan ferrons pour ainsi dire TRES SOUVENT baptiser leurs propres enfants sur ces mêmes fonds) . Ce bien, ce pavillon, est donc vers 1580-90 la noble propriété des dits "Alain Serizay et Hélène Nicolas" tous deux Sieur et Dame de Grandschamp en Dinan ; Alain de sa charge sera avocat au Parlement de Bretagne, à Rennes, mais aussi au Siège Présidial de Dinan (Hélene Nicolas quant à elle n'avait rien à envier à son époux ; elle était en effet la fille de Pierre Nicolas sieur du Gislaut en Saint-Piat, lui aussi grand notable de sa charge "greffier d'Office de la Cour de Dinan". Jehan Nicolas, frère d'Hélène, prendra lui pour épouse Jeanne Martin héritière de l'une des seigneuries" des Champsgeraux en Evran au travers du manoir de la "Gravelle" laquelle Jeanne transmettra à son époux cette dite noble terre; alloué de Dinan par sa charge Jehan Nicolas sera aussi Conseiller du roi au Siège Présidial de Dinan. La famille "Martin", famille à laquelle ici est rattachée la dite Jeanne, apparait elle aussi dès les premières heures du XVI siècle en le pays de Plouër, en 1513 exactement, lors de la première Réformation" ; Seigneur et Dame de Carheil les "Martin" possèdent alors la terre noble du Verger avec les Armoiries suivantes : D'azur semé de billettes d'argent au franc cartier de gueules et chargé de 3 rustres d'or).

    Moult fois modifiée la noble propriété de Grillemont sera depuis son origine transmise au sein d’une même noble famille : les Serizay. Ceux-ci prendront un peu plus tard le nom de "Serizay de Grillemont". Monsieur Aimé, aujourd’hui propriétaire du château de Grillemont, est l’un des descendants de ces deux mêmes familles dites "Amiot et Serizay".

    Au lendemain de 1635, comprenant au sud certaines dépendances dont une débordant sur la rue, la grande cour d’honneur entourée de ses jardins déjà existe ; parmi celles-ci sera une petite chapelle; celle-ci aujourd'hui en tant que telle n'existe plus.

    A la fin du 17ème siècle le domaine connaît une première campagne de travaux lorsque sera réalisé en la grande cour, vers nord, en limite des jardins, un second corps de communs beaucoup plus grand. Cette même campagne sera accompagnée de certaines transformations faites en les murs des grands jardins assis eux à midi et orient; sur l’une des pierres de la grande porte d’entrée desservant depuis la route ce grand enclos figure en effet la date de 1678 (peut-être la date de 1618 la forme écrite du 1 ou du 7 portant beaucoup à confusion). Cette date correspondait-t-elle au moment où ces jardins fut ceinturée de leurs propres pourprins ou bien simplement l'année en laquelle cette grande porte desservant les jardins fut elle réalisée ?

    Aujourd'hui la façade principale du château, de style néogothique, côté cour, est le résultat d'un très grand agrandissement qui fut réalisé au 18ème siècle. Cette réalisation transformera le pavillon originel en un véritable château à huit travées entièrement ouvertes sur sa cour d’honneur; la façade principale qui était à l’ouest est dorénavant passée à orient. Une modification moins importante que la précédente sera faite dans la seconde moitié du 19ème siècle, vers 1860-70 ; celle-ci sera la dernière phase des travaux apportés à ce château; Cette dernière phase surélèvera la partie haute du château et amènera en les combles à l'aménagement de nouvelles lucarnes ; apparaîtra alors au fronton du château, intégrées en le en la nouvelle toiture, les Armoiries couronnées en mi-parti que nous pensons être les Armes de Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel (fille de Clémentine Serizay dlle de Grillemont et d'Adrien-Marie-Joseph Urvoit de Saint-Mirel possesseur de la Nourrais en Lehon) et de celles de son époux Hyppolite-Marie le Fer de la Gervinais. Né en 1820, uni en 1853 à Clémentine-Marie Urvoirt de Saint-Mirel, Hyppolite-Marie Le fer de la Gervinais avec son épouse semble devoir au lendemain de leur mariage habiter en la demeure de la Nourrais en Lehon, bien de feu son beau-père puisque Pierre Serizay , "oncle" de Clémentine sa femme, par droits d'hérédité était alors entré en possession du château de Grillemont (lors de sa première rencontre sentimentale avec Clémentine-Marie Urvoit celle-ci résidait alors à la Nourrais, maison de ses parents. D'après une conversation personnelle que j'eu un jour avec madame Aimé il semble y avoir EU UN ECHANGE DE PROPRIETE entre le fils du dit Pierre Serizay ci-dessus nommé, Pierre-Louis Serizay seigneur de Grillemont, et Hyppolite et son épouse Clémentine-Marie Urvoit, la cousine germaine du dit Pierre-Louis ; ces deux familles ainsi mutuellement s'échangèrent et Grillemont et la Nourrais. Au titre de cet échange Clémentine et Hyppoline quittèrent la Nourrais pour prendre possession de Grillemont et vis versa pour Pierre-Louis qui lui abandonna Grillemont pour prendre possession de la Nourrais).

    Hyppolite Le fer de la Gervinais par sa famille était issu d'une famille elle aussi déjà ancienne, famille sortie du pays de Saint-Malo ; grand notable de Léhon il sera "conseiller municipal" de Léhon de 1870 à 1885 année en laquelle il démissionnera. En tant que premier adjoint son propre fils, Fernand Le Fer, lui succède en 1886 avant d'être élu maire le 17/06/1886 ; de son union avec Clémentine il aura en effet pour enfants et Fernand ci-dessus nommé et Marthe-Marie. Hyppolite Le Fer et Clémentine Serizay sont les probables "maitres d'œuvres" des derniers travaux apportés au château leurs Armoiries étant représentées il me semble en le dit fronton de la toiture du château. Par logique cette dernière tranche de travaux apportée au château sera réalisée au lendemain de leur mariage, donc après la dite année 1853 ; ils passent pour avoir été réalisés vers 1860-70 Hyppolite étant alors toujours "Conseiller municipal" de Lehon.

    Par sa propre généalogie la terre noble de Grillemont est reliée à l'histoire du manoir de la Landeboulou ainsi qu'à celle du Gilaut en Saint-Piat; mais ceci est une autre ...histoire.

    Les derniers travaux ayant eu lieu au château, chantier réalisé vers 1860-70, semble avoir été en effet réalisés par Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel et Hyppolite-Marie le Fer de la Gervinais puisque leur fils Ferdinand le Fer lui voit le jour vers 1854 ; l'échange entre Grillemont et la Nourrais fut donc très probablement réalisé entre 1853 et 1860-70. En ces Armoiries en mi-partie portées en le dit fronton les Armes des "Le Fer de la Gervinais" sont : "un échiqueté d’Or et de Gueules" ; Les "Urvoit de Saint-Mirel", famille noble issue de Plénée-Jugon sont quant à elles : "d'azur à 7 molettes d'or" 3-3-1.

    Explication sur de dessin de reconstitution : Ci-dessus en bleu est le pavillon originel à tourelles très probablement édifié en la fin du XVI siècle, vers 1580-90 ses premiers possesseurs Alain Serizay et Alaine Nicolas deux tous deux naissant en effet vers 1560 ; ce pavillon "premier" dans sa longueur originelle s'avance alors jusque sur la cour, dans son actuel alignement. Il est possible que ce pavillon surplombant la Rance, surplombant l'entrée du port de Dinan comme voulant épier toute intrusion éventuelle, ait été érigé lui même sur les fondations d'un bâti premier beaucoup plus ancien, quel qu'il ait été, puisque la terre de la Landeboulou assise juste à côté sera elle citée dès la fin du XI siècle, sera elle citée en l'acte de fondation du prieuré du pont à Dinan au travers de son seigneur du moment : Picot de Lande Boilot.

    La partie rouge, dans sa propre construction, semble devoir suivre de peu la date de 1635 puisque sur ce plan ou dessin ci-dessous représenté cette extension n'existe pas encore; est alors un jardin tourné face à la rivière tournant lui le dos à un grand corps de dépendances dirigé vers vers nord, probablement les premières grandes dépendances du "pavillon" lesquelles dépendances demain, au XVIII siècle, laisseront la place à l'agrandissement "néogothique". Jusque vers 1900 cet "agrandissement ou aile ici en rouge" possédait un toit en terrasse ; celui-ci sera recouvert d'un toit traditionnel peu après l'apparition de la photographie afin d'amener la réalisation d'une pièce haute.

    En noir sont les grandes modifications apportées au XVIII siècle au pavillon premier transformant celui-ci en un véritable château aménagé au gout néogothique du moment en effet ; cette campagne semble avoir vu aussi en le jardin adossé à la Cour à la réalisation du grand corps de logis ou dépendances assis lui perpendiculairement au château, grandes dépendances sur ce dessin non représentées. Cette façade sur "cour" sera modifiée en sa partie haute au XIX siècle, vers 1860-70, travaux amenant alors la réalisation du fronton haut armorié.Peut être une image de carte

     

    Explication de ce plan cadastral : A noter sur ce plan de 1844 en la petite dépendance de gauche la présence TOUJOURS EXISTANTE de la "petite chapelle supposée" donnant sur le chemin vicinal ; est aussi existante, également disparue aujourd'hui, une petite construction en appuie sur cette même petite dépendance rétrécissant par sa seule présence l'entrée du château, entrée du château aujourd'hui beaucoup plus grande.
    A noter aussi le fait que les deux tourelles délimitant le pavillon central, côté rivière, ne sont pas ici représentées ; il ne s'agit ici aucunement de leur propre absence à l'édifice celle-ci étant ici même simplement intégrées au trait originelles au bâti que toutes deux elles sont. A l'inverse sont représentées deux excroissances, deux rajouts, l'un à la droite immédiate de l'AILE NORD adossée au pavillon l'autre étant lui oblique à la tourelle de gauche non représentée ; ces deux rajouts n'existent plus aujourd'hui celui de gauche pouvant "éventuellement" avoir été un escalier ayant mené hier à la terrasse haute de la dite petite aile.
    Est aussi absente aujourd'hui à nord, ou à droite en la cour, la toute petite dépendance "prolongeant" à ouest, vers la rivière, la grande dépendance édifiée hier sur les jardins ; aujourd'hui en effet disparue par sa seule absence elle a agrandi en quelque sorte l'accès des jardins ici en parcelle n°224.

    - Le château de Grillemont

    Ci-dessus avant 1635 le "Pavillon" à tourelles accompagné seulement de sa cour et de ses toutes premières dépendances ; à nord la petite aile adossée à sa tourelle de droite n'existe pas encore ni le grand corps de dépendances demain perpendiculaire et au chemin vicinal et au château.

     

    - Le château de Grillemont

     

    - Le château de Grillemont

    Ci-dessus le "château" en 1811 après la réalisation de la façade néogothique et l'ensemble de ses dépendances alors déjà existantes ; sont en couleur grise toutes les parties de dépendances aujourd'hui entièrement disparues. En le point rouge est la tour d'escalier "supposée" menant hier sur la terrasse de la petite aile.

     

    - Le château de Grillemont

    Photographie montrant la petite aile à nord hier en terrasse. Se remarque très bien ici sa dite "élévation"....

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    - Le château de Grillemont

    En 1844 le château avec l'apparition d'une extension en les jardins, à nord, donnant sur le chemin vicinal.

     

    - Le château de Grillemont

    Vers 1860. Apparition dans le jardin de deux pavillons ou roseraies à nord/occident aujourd'hui à ciel ouvert.

    Reconstitution partielle du château de Grillemont d’aujourd’hui. En rouge est le manoir originel et ses deux tourelles l’ensemble existant déjà à la fin du XVI siècle, vers 1580-90. la cour semble elle aussi devoir déjà exister dessinée qu’elle sera vers 1635. En bleu l’agrandissement de style néogothique apporté au XVIII siècle au château, travail réalisé sur sa façade orientale et en appui sur le pavillon originel (construite au lendemain de 1635 est aussi en rouge la petite extension, ou aile, assise contre la tourelle de droite, à nord. Aujourd’hui couverte elle eu hier un toit en terrasse entièrement ouvert et à occident et à nord. Montrée encore sur quelques cartographies anciennes cette toiture en terrasse fut transformée en pièce peu après l’apparition de la photographie). Cette transformation du pavillon originel transformera celui-ci en château digne de ce nom et déplacera ainsi l’entrée principale du pavillon originel d’occident à Orient. La cour deviendra une grande cour d’honneur le nouveau château entièrement ouvert sur elle. En noir sont les dépendances toujours aujourd’hui existantes. Le corps de logis à gauche apparait lui au début de la moitié du XVII siècle, bien avant les travaux importants apportés au pavillon au XVIII siècle puisqu’il sera représenté sur un dessin réalisé vers 1635; la grande dépendance à droite, perpendiculaire à la rue, semble elle devoir accompagner les dits grands travaux du XVIII siècle.

     

    Reconstitution des parcelles bâties et non bâties de la Landeboulou et de Grillemont lesquelles, en 1833, étaient entre les mains d’Anne de Serizay, de Pierre de Serizay et d’Eugène de Serizay (Eugène Serizay marié à Angélique de Pean sera possesseur en 1856, ou propriétaire, du château de Beauvais en Lanvallay ; cela se ra dit en les listes nominatives de Lanvallay). Anne et Pierre sont tous dits de Grillemont, Eugène et Pierre étant également propriétaires de nombreuses autres parcelles s’étirant plus au sud, de l’autre côté du chemin menant de Lanvallay à Saint-Malo, terres étendues et comprenant notamment l’ancienne seigneurie de la Samsonnaye. Anne de Serizay de Grillemont possède ici tout le parcellaire de couleur vert-foncé, Pierre de Serizay de Grillemont possède quant à lui tout le parcellaire de couleur vert tendre, Eugène de Serizay, dit de Dinan, possède lui tout le parcellaire de couleur vert-gris ou vert moyen. Nous voyons très bien ici l’étendue foncière et très importante de cette seigneurie locale laquelle possédait, au sein de sa famille, presque toutes les terres formant la dite Landeboulou. Voir ci-dessous la liste…

     

    Vue aérienne du château de Grillemont

     

    Hardouinne Allot fille Macé et Jeanne Boudeaux a este baptisée par moy soub signé Prioul subcuré de Lanvalay sur les sainct fonts de la Magdelaine et presentee yceux par messire Guillaume Saint imprimeur de Dinan et avec la honorable damoiselle Hardouinne Serizé Dame de Grillemont temoin faict septiesme jour de febvrier mil six cent seize. Hardouyne Serizay – Prioul – Guillaume Sainct – Marault

     

     

    Le château de Grillemont vers 1635 représenté sur un dessin relatif à la réalisation d’une écluse prévue ici même en contrebas à l’entrée du méandre de la rivièreCe dessin peut porter à confusion puisque le pavillon à tourelle originel et central, enfermé en ses deux tourelles, ICI n’est pas central mais tout à fait au midi à l’extrémité de tout cet ensembleet cela dans le même prolongement que la dépendance de gauche donnant sur la route hier « chemin hier vicinal » ; quand on XVIII siècle on procèdera à la réalisation de la façade néogothique en la Cour cette réalisation émergera au midi, ou déboitera en effet sur les jardins représentés en 1635 à la gauche du dit pavillon. Le grand corps de logis assis ici à la droite du dit pavillon, vers nord, parallèle à la rue, fut peut-être les premières dépendances du pavillon ces dernières disparaissant lorsque sera édifiée sur la cour la dite nouvelle façade « néogothique » du château.
    Par contre la Cour est un reflet de ce que alors elle était ; Les grandes dépendances au nord n’existent pas encore et seuls sont dans la cour deux bâtiments annexes tous deux à orient, tous deux donnant sur le chemin alors toujours vicinal.


    Le petit bâtiment de droite assis face au château, en fond de cour, appuyé à la rue, lui sera plus tard avalé dans un agrandissement lequel à nord, vers le village, le portera en limite de propriété en le sortant même de sa cour édifié qu’il sera aussi sur le jardin triangulaireProbablement en même temps, perpendiculaire à celui-ci et en son milieu, sera édifié à l’extérieur de la cour sur le dit jardin triangulaire, en appuie contre le pourprin de la cour, un grand corps de dépendances s’avançant presque jusqu’au château.
    Le second petit bâtiment en la cour, construit en deux corps eux assis ici à gauche, ou au midi, et émargeant alors sur la voie vicinale, à perdu aujourd’hui la moitié de sa longueur ne restant à ce jour que le corps sur la cour. Il sera fait mention au XVIII siècle de la présence d’une chapelle en la cour du château ; le corps aujourd’hui disparu et donnant hier en effet sur la voie vicinale était t-il la dite chapelle ?

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    Photo aérienne mettant en évidence l’alignement qu’il y eu hier, vers 1635, du dit pavillon central par rapport à la dépendance de gauche donnant elle sur la rue. Les travaux propre à la nouvelle façade néogothique du château réalisés au XVIII siècle émargeront en effet sur les jardins ici à gauche du dit pavillon.
    A noter aussi aujourd’hui la perte de la moitié de cette même dépendance par rapport à celle dessinée sur le dit plan de 1635 ; ici même face à la rue se dressait peut-être la petite chapelle du château citée ici présente en un acte BMS de Lanvallay lors d’un mariage religieux réalisé au château au XVIII siècle.

    l’origine de nos villages Côtissois

     

    Colonne commémorative des Serizay de Grillemont en Lanvallay. Réalisée entre 1830-1850 elle est présente en le cimetière de Dinan. Le socle cubique comporte sur chacune de ses faces une plaque de marbre blanc; sur l’une d’elles, les armoiries de Serizay sieur de Grillemont  ont été déposées; elles sont :  Écartelé aux 1 et 4 d’azur à la fleur de lys d’argent en cœur, accompagnée de trois roses d’or, posées 2 et 1; aux 2 et 3 d’argent à trois guidons de gueules, les lances hautes, posées en pal. Le sommet de la colonne contient une urne voilée.

    Peut être une image de plein air et arbre

    Peut être une image de nature et arbre

    Peut être une image de intérieur

    Les Serizay sortent de la paroisse de Plouer aux travers de leurs Armoiries, au travers de leur terre des Isleaux. ; celles-ci semble avoir été ici comme effacées. Proches de la terre de Rigourdaine noble homme Jean Serizay en 1609 affranchira ains sa terre de la rente due à la seigneurie de Rigourdaine. En 1618 Guillaume Serizay sieur des Isleaux sera connétable de Dinan cette charge se transmettant en cette famille.

    Aucune description de photo disponible.

    1616. BMS de Lanvallay. Acte de baptême rédigé à Lanvallay en 1616 et spécifiant l’existence d’Hardouyne Serizay comme étant Dame de Grillemont : Hardouinne Allot fille Macé et Jeanne Boudeaux a este baptisée par moy soub signé Prioul subcuré de Lanvalay sur les sainct fonts de la Magdelaine et presentee yceux par messire Guillaume Saint imprimeur de Dinan et avec la honorable damoiselle Hardouinne Serizé Dame de Grillemont temoin faict septiesme jour de febvrier mil six cent seize. Hardouyne Serizay – Prioul – Guillaume Sainct – Marault

     

    La date de 1678 correspondant très probablement à la réalisation des pourprins. Il est cependant possible que cette date puisse être celle de 1618 mais logiquement les 1 sont alors représentés en I lorsque les 7 eux le sont en 1.

    Aucune description de photo disponible.

     

    les Armoiries couronnées en mi-parti que nous pensons être les Armes de Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel (fille de Clémentine Serizay dlle de Grillemont et de Adrien-Marie-Joseph Urvoit de Saint-Mirel) et de celles de son époux Hyppolite-Marie le Fer de la Gervinais. Les Armoiries « le fer de la Gervinais sont ici à gauche quand celles des Urvoit de Saint-Mirel sont à droite.

     

    L'ancienne métairie du Rehanet.

     

    Apparition et distribution du nom :

    – Le noble château de Grillemont apparait ainsi écrit pour la première fois en nos BMS le 07/02/ 1616 lors du baptême d’Hardouine Allot baptisée au prieuré de la Magdelaine. L’enfant sera déposée entre les mains d’Hardouine Serizé dite Dame de Grillemont ; Hardouine naît le 16/12/1595 et prendra pour époux Ecuyer Pierre Prévost.

    – La seconde fois cela sera pour son propre frère Jacques qui lui voit le jour le 12/10/1601 ; il sera dit sieur de Grillemont en 1622 lors du baptême de Jacques Labbé toujours à la Magdelaine. Sœur et frère et âgés lors des baptêmes tous les deux de 21ans on peut supposer que leurs parents à tous deux étaient donc déjà établis sur les terres de Grillemont à Lanvallay.

    – Aussi leurs parents à tous deux seront Alain Serizay et Hélène Nicolas ; sieur de Grandschamp terre assise en Dinan. Alain sera avocat au Parlement de Bretagne à Rennes et avocat au présidial de Dinan aussi. Par sa mère Alain Serizay sera le petit-fils de Françoise Marot la propre tante de Jean Marot sieur du Cheminneuf à la Magdelaine. Alain nait peu après 1554 année en laquelle ses parents l’un à l’autre s’uniront.Alain transporte le pavillon de Grillemont à Pierre son fils aisné puisque celui-ci sieur de la Gastinaye, conseiller du roi, alloué et lieutenant général de la Cour de Dinan, nommera à Lanvallay sa fille Bertranne demoiselle de Grillemont baptisée le 03/09/1634. Epoux de Françoise Lerenc Pierre s’éteindra en 1650 non sans avoir laissé un fils héritier lui aussi nommé Pierre lors de son baptême réalisé le 27/11/1636.

    – Pierre Serizay ci-dessus, écuyer, sieur de la Gastinaye, se mariera à Renne le 27/11/1660 à Renée Prioul native de Rennes les parents de celles-ci résidant en cette ville ; Grillemont est alors probablement encore que le simple pavillon de campagne à tourelles. Pierre et Renée sont probablement ceux qui feront réaliser les premiers grands travaux en leur Pavillon et notamment les travaux du jardin et la réalisation du très grand mur délimitant côté rue toute la propriété. De cette union naitra le 30/06/1668 Pierre-Hyacinthe qui suit.

    – François-Hacinthe Serizay ci-dessus. Ecuyer et sieur de Grillemont domicilié à Lanvallay, marié le 01/11/1701 à Marie-Julienne de Miniac. Seigneur des Fontenelles dont Pierre-Jan qui suit.

    – Pierre-Jean Serizay Serizay ci-dessus, messire et sieur de Grillemont et époux de Marie Jonchée dont Pierre-Clément qui suit.

    – Pierre-Clément Serizay ci-dessus seigneur de Grillemont né au chateau de Grillemont. Il épouse le 27/06/1786 Marie-Magdeleine Gardin de la Chenaye ; il fut capitaine des Dragons et chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Il décède à Dinan le 28/02/1826 dont Pierre et Clémentine Serizay qui suivent.

    – Pierre Serizay ci-dessus. Seigneur de Grillemont ; il épousa, le 22/07/1822, Marie-Françoise Lanjourbaut de la Plochère. Père du suivant.

    – Clémentine Serizay frère de Pierre ci-dessus. Elle épousa en 1824 à Lanvallay Adrien-Marie-Joseph Urvoy de Saint-Mirel lequel fut anoblit par lettres patentes le 30/03/1816. Ancestres de la famille actuelle des Le Fer de la Gervinay de Grillemont. Père et mère de Clémentine-Marie ci-dessous.

    – Pierre-Louis Serizay fils de Pierre ci-dessus et neveu de Clémentine ci-dessus. Né le 23/05/1848. Seigneur de Grillemont il épousa Caroline-Marie-Emma Guerin ; il est peut-être avec sa cousine Clémentine l’auteur de l’échange qui eu lieu entre Grillemont/Nourrais. Parents des suivants.

    -Pierre-Raoul Serizay et Artur Joseph Seizay nés vers 1850 et fils des précédents. Avec eux deux semble devoir définitivement s’éteindre la branche directe de Serizay de Grillemont.

    -Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel * Hyppolite-Marie Lefer de la Gervinais. Né en 1820, Conseiller municipal de Léhon de 1870 à 1885 il est originaire de Saint-Malo, il réside au manoir de la Nourais en Léhon bien de feux des beau-parents avant de prendre possession de Grillemont. Conseiller municipal de Lehon (échange supposé Grillemont-La Nourrais).

    -Ferdinand-Marie le Fer de la Gervinais * Jeanne-Marguerite Brunet du Guillier. Fils des précédents né vers 1850. 1er adjoint de Léhon en 1886, élu maire de Léhon le 17/06/1888 c’est lui qui signera l’acte municipal qui ordonnera la démolition de l’église paroissiale de Lehon. Il semble devoir récupérer la Nourrais aux décès de Pierre-Raoul Serizay et Artur Joseph Serizay ci-dessus cités.

    -Fernand Le Fer de la Gervinais né en 1874 et décédé au château de Grillemont le 30/11/1919.

    -Ferdinand Le Fer de la Gervinais * N. Lescanne. Né vers 1900 et possesseur de la Nourais en Léhon ; propriétaire aussi de Grillemont et de la métairie du Réhanet.

    -N.Le Fer de la Gervinais née en 1925 * N.Aimé général dans l’armée. Madame Aimé deviendra seule propriétaire du château après la division des biens hérités sa soeur aînée ayant pour elle notamment le Rehanet.

    Ci-dessous la Nourrais en Lehon.  Clémentine-Marie Urvoit de Saint-Mirel * Hyppolite-Marie Lefer de la Gervinais. Né en 1820 et  originaire de Saint-Malo, il réside au manoir de la Nourais en Léhon bien de feu son beau-père avant de prendre possession de Grillemont par échange "il parait", conseiller municipal de Lehon (échange supposé Grillemont-La Nourrais). Leur fils Fernand semble devoir occuper à son tour cette propriété ; alors échange ou pas échange ! 

    La Nourais, maison de maître de la famillle le Fer de la Gervinais ( milieu 19e siècle)

    Peut être une image de nature

     

    Peut être de l’art

    Vers 1850. Le chantier à bateau et le château de Grillemont.
    A noter pour celui-ci, ici à sa gauche immédiate, dans ce qui est aujourd’hui les jardin, un autre corps de logis de nos jours entièrement disparu.

    Peut être une image de carte et texte qui dit ’Hallerais Vague 1811) Roberdais Chouanière (1811) Landeboulou chemin Landeboulou Ménardais Cornican Isle dela Courbure Taden Réhanet Vieille VieilleRvière chemin Vignes Vallée Salles tplaisir 'Ancin Champs- Champs-Galais Route Redoute Clos Samsonnais Bourg Bourgde anvallay Route Route’

     

    1844. Le château de Grillemont au dessus du méandre de la Vieille rivière. Travail cadastral personnel…

    Peut être une image de carte et texte qui dit ’Touche nardais Cornican chapelle Grillemont la Courbure le rocher d'Alcaïs aden Beaudouin ruisseau N Réhanet’

     

    Vers 1800 avant le percement du rocher…travail de reconstitution personnel.

     

    Peut être une image de arbre et plein air

     

     Peut être une image de plein air

     

    Peut être une image de fleur, nature et arbre

    Peut être une image de plein air

    Peut être une image de plein air et mur de briques

    Peut être une image de les Cotswolds, plein air et arbre

    Peut être une image de arbre et plein air

    Peut être une image de château et plein air

    Peut être une image de arbre et plein air

    Peut être une image de plein air et château

    Peut être une image de château et plein air

    Peut être une image de plein air et arbre

    Peut être une image de plein air

    Peut être une image de porte, arbre et plein air

    Peut être une image de arbre et plein air

     

    Peut être une image de nature et étendue d’eau

    Début XX siècle. Le lavoir de Grillemont alors assis en une parcelle privative.

     

    Liste parcellaire des terres : N° parcellaire – Nom de la Parcelle – Nature de la dite parcelle

    3 et 4 : le Clos Duran. Pré et terre labourable                                        

     8 et 9 : le Marais. Terres labourables                                                     

    14      : Futaie. La Chenaie                                                                                    

    19      : La Chouanière. Courtil                                                               

    21      : la Chouanière. Maison                                                               

    22      : la Chouanière. Masure                                                               

    23      : le Petit Domaine                                                                      

    24      : la Chesnaie. Pature                                                                   

    25      : la Chesnaie. Pature                                                                                

    26      : Landeboulou. Maison                                                                

    27      : Colombier. Bâtiment                                                                   

    28      : le Jardin. Courtil                                                                        

    32       : le Closset. Terre labourable                                                        

    34       : le Domaine. Terre labourable                                                      

    35      : le Domaine. Landes                                                                   

    37      : le Rocherel. Terre labourable                                                       

    39      : la Petite Moussaye. Terre labourable                                           

    43      : les Vaux.Futaies                                                               

    44      : les Vaux. Futaie                                                                        

    45      : les Vaux. Futaie                                                                        

    51      : le Tertre aux Bergères. Landes                                                            

    53      : le tertre aux Bergères. Terre labourable                                       

    56      : le Tertre aux Bergères. Terre labourable                                      

    62      : la Fontenelle. Terre labourable                                                   

    64      : la Fontenelle. Terre labourable                                                   

    67      : le Faux. Terre labourable                                                           

    69      : le Faux. Terre labourable                                                           

    77      : les Nouettes. Terre labourable                                                    

    82      : les Nouettes. Terre labourables                                                  

    86      : le Clos Guimbert. Terre labourable                                             

    87      : le Clos Guimbert. Pâture                                                            

    88      : le Clos Guimbert. Futaie                                                            

    91      : le Bignon. Terre labourable                                                        

    93      : la Lande des Tranchais. Futaie                                                    

    95      : la Vallée des Lochues. Terre labourable                                       

    96      : la Vallée des Lochues. Landes                                                    

    97      : la Vallée des Tronchais. Terre labourable                                     

    98      : la Vallée des Tronchais. Pré                                                        

    99      : la Vallée des Tronchais. Landes                                                  

    100    : les Petits Echaussés. Terre labourable                                         

    101    : les Garennes. Terre labourable                                                   

    102    : les Champs Chenais. Terre labourable                                         

    106    : les Champs Chenais. Terre labourable                                         

    109    : l’Epine. Terre labourable                                                            

    112    : l’Epine. Terre labourable                                                            

    116    : le Lizerait. Terre labourable                                                        

    117    : le Clos Tremereuc. Terre labourable                                            

    118    : le Clos de la Fontaine. Terre labourable                                       

    119    : le Jardin de Cornican. Courtil                                                     

    120    : le Doué de Cornican. Pré                                                           

    121    : Cornican. Maison                                                                      

    122    : le Petit jradin de Derrière. Pré                                                    

    124    : la Châteigneuraie. Futaie                                                            

    125    : l’Entée au Domaine de Grillemont. Terre labourable                      

    126    : le Domaine. Terre labourable                                                     

    127    : le Plessis sur la Vallée. Pré                                                         

    129    : la Campagne de la Landeboulou. Terre labourable                        

    132    : la Campagne de la Landeboulou. Terre labourable                        

    142    : le Grand Courtil. Terre labourable                                               

    146    : le Grand Courtil. Courtil                                                             

     155    : le Bâtiment des Rues. Courtils                                                    

    156    : le Jardins des Planches. Courtils                                                 

    157    : le Jardin de Derrière. Courtil                                                      

    158    : le Jardin de Derrière. Courtil                                                      

    160    : la Cour Durand. Masure                                                             

    162    : la Cour Durand. Maison                                                             

    167    : la Cour Durand. Courtil                                                              

    171    : les Planches. Courtil                                                                  

    172    : les Planches. Courtil                                                                  

    174    : le Jardin de Derrière. Courtil                                                      

    176    : le Limonet. Maison                                                                    

    177    : le Limonet. Maison                                                                    

    178    : le Limonet. Bâtiment                                                                 

    180    : le Jardin de la Solizerais. Courtil                                                 

    191    : la Vigne. Terre labourable                                                          

    216    : le Marais de la Courbure. Pré                                                      

     218    : le Marais de la Courbure. Terre labourable                                   

    219    : les Bruyères. Futaie                                                                   

     220    : les Bruyères. Terre labourable.                                                   

     221    : le Veau de le Fart de Mély. Terre labourable                                 

     222    : le Veau de le Fart de Mély. Futaie                                          

    223    : le Vallet. Pré                                                                             

     224    : le Petit Verger de Grillemont. Courtil                                           

     225    : le Château. Maison                                                                    

    226    : le Jardin. Jardin                                                                        

    227    : le Verger du Jardin. Terre labourable                                          

    228    : le Jardin de Derrière. Courtil                                                      

     229    : le Rehanet. Maison                                                                    

    231    : le Courtil. Courtil                                                                       

    232    : la Vallée sur Léphard. Pré                                                          

    233    : le Grand Jardin. Courtil                                                              

    234    : le Rehanet. Maison                                                                    

    235    : le Petit Jardin. Courtil                                                                

    236    : le Closset. Terre labourable                                                        

    237    : le Pré de la Noë. Pré                                                                  

     238    : la Vallée de Combette. Futaie                                                     

    239    : le Clos Suzin. Terre labourable                                                   

    240    : le Taillis du Réhanet. Taillis                                                        

    262    : le Bois de Jannais. Taillis                                                           

     263    : les Grndes Jannais. Terre labourable                                           

    273    : le Verger. Terre labourable                                                        

    274    : les Barrières. Terre labourable                                                    

    275    : la Chateigneraie. Forêt                                                               

    276    : la Chaussée.Pâture                                                               

    277 et 278 : le Pré de l’Etang. Pré                                                          

    279    : la Samsonnaye. Maison                                                              

    280    : le Vivier. Pièce d’eau                                                                  

    281    : Laveaue. Pré                                                                           

    282    : le Petit Jardin. Culture                                                               

    283    : le Grand Jardin. Jardin                                                              

     284    : la Pépinière. Terre labourable                                                     

    285    : le Clos du Colombier. Terre labourable                                        

     286    : le Colombier. Bâtiment                                                              

    287    : la Rabine. Forêt                                                                        

    288    : les Murailles. Terre labourable                                                    

    289    : le Clos Rose. Terre labourable                                                    

    290    : les Champsgerard. Terre labourable                                            

    291 à 294: les Grands Prés. Terres labourables                                        

    296    : le Pré Juhel. Terre labourable                                                     

    297    : le Pré Pourri. Lande                                                                   

    298 et 299 : le Clos des Abreuvoirs. Pâtures                                            

    300    : le Vieux Chanvre. Pâture                                                            

    301    : la Petite Jaunaie. Terre labourable                                              

    302    : la Petite Jaunaie. Lande                                                             

    303    : la Petite jaunaie. Taillis                                                              

    304    : les Viollettes. Futaie                                                                   

    305    : le Clos Devant. Terre labourable                                                 

    308    : le Clos de la Perche. Terre labourable                                          

    309    : le Chmap de l’Orme. Terre labourable                                         

    310    : le Clos des Poiriers. Terre labourable                                          

    311    : la Cour Bregeens. Terre labourable                                             

     312    : les Champs Mingués. Terre labourable                                        

    313    : L’Auchette. Terre labourable                                                       

    314    : le Champs Guillaume Thomas. Terre labourable                           

    315    : le Clos Hezoir. Terre labourable                                                  

    316    : les Moulinets. Terre labourable                                                   

     317    : L’Ecobe. Terre labourable                                                           

    318    : la Pâture au Cheval. Terre labourable                                          

     319    : le Clos de Pelineuc. Terre labourable                                           

    320    : le Clos des Lavoirs. Terre labourable                                           

    321    : la Janaie de Pelineuc. Terre labourable                                        

    322    : le Grand Clos de l’Hôtel. Terre labourable                                    

    323    : le Petit Clos de l’Hôtel. Terre labourable                                      

    324    : le Jausset long. Terre labourable                                                

    325    : les Rocheriaux. Terre labourable                                                 

    326    : les Grands Langerais. Terre labourable                                        

    327    : les Petits Langerais. Terre labouranle                                          

    328    : les Langerais. Terre labourable                                                   

    330    : la Grande …Forêt                                                                      

    331    : la Clé aux trois Cornières. Lande                                                 

    332-333 : le Grand Clos des Landes. Terre labourabl e et pâture               

    334    : le Petit Clos des Landes. Terre labourable.                                   

    335    : le Clos des Vignes. Terre labourable                                            

    377-378 : la Prière.

     


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  • La rue de l’Abbaye au port de Dinan-Lanvallay.
     
    Peut être une image de plein air
     
     
    Au XVI siècle, en 1556 pour être précis, nommée «le chemin conduisant aux croix de Coetquen », au XVII siècle nommée « la rue de la Baille » du fait que le prieuré très proche la délimitant relevait alors de la Baille de Marmoutier, l’actuelle rue de l’Abbaye dans sa totalité est une ancienne rue remontant le temps, une ancienne rue remontant au Moyen-âge et encore aujourd’hui presque entièrement plongée dans son jus originel.
     
    La fin du XVII siècle, en 1693 exactement, au travers d’un acte d’imposition féodal, seront répertoriées en celle-ci près de vingt-cinq feus tous différents, près de vingt-cinq familles toutes individuelles dont certaines étaient de grands notables ici même établis, tous sieur et Dame de ceci ou sieur et Dame de cela.
    Assise depuis tout temps dans le prolongement de l’ancienne rue moyenâgeuse du Jerzual au titre de l’impôt qui était dû dans son bas était alors installée, à droite en montant, une « barrière » ou un octroi pour imposer toutes les marchandises sortant du port de Dinan.
     
    Quelques années auparavant, vers 1640, cela toujours au travers d’un acte d’imposition féodal citant son propre revenu financier, sera attestée ici même sur le quartier de la Magdelaine la présence d’une maladrie; il est troublant de savoir qu’en cette dite année 1693 le même acte d’imposition assoira sous l’actuel viaduc alors non encore construit, faisant face à la rivière de Rance, un grand jardin nommé par celui-ci «le jardin de l’hôpital ».
    Aurions-nous par ce même acte d’imposition féodal enfin trouvez ici en cette rue ancestrale l’emplacement de la dite maladrie ou léproserie voulue au lendemain même de l’édification du prieuré du pont à Dinan ?
    Ce prieuré élevé avec sa propre église à la charnière des XI et XII siècles sera à l’origine même de l’apparition de cette maladrie...
     
    Cette rue, déjà très fortement habitée en 1693, gardera jusqu’au milieu de XX siècle trois maisons à pans de bois édifiées sur un embats en maçonnerie; aujourd’hui malheureusement il n’en reste plus qu’une seule la plupart des autres maisons, très fortement modifiées dans leurs embats et ouvertures respectifs, présentant toutes une architecture principalement du XVIII siècle pour certaines elles aussi depuis très fortement modifiées.
    Toutefois en l’une d’entre elle reste toujours en notre heure présente quelques rares éléments architecturaux propres au XVII siècle à qui sait les découvrir.
    Il y a également bien sur en son bas, assis à l’angle de la rue de la Madeleine, la présence de l’ancien noble logis de la Cour de Bretagne cité lui dans un acte judiciaire établi en l’année 1598.
    En 1693 le haut de cette rue s’arrêtait sous l’actuel viaduc le restant de son cheminement n'étant alors qu’un simple petit « trait d’union l’unissant au bourg de Lanvallay » ; ainsi il sera encore nommé en 1811...
     
    En remontant cette rue jusqu’en 1794 vous pouviez apercevoir au plus près de vous, assise elle aussi en son propre cimetière, l’église de ce lieu...
     
     
    Peut être une image de les Cotswolds, plein air et arbre

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