•   Marie-Madeleine

     

    Son mythes et sa légende

     

     

     

    - Marie-Magdeleine, son myte et sa légende

    Icône de Marie de Magdala "patronne des léproseries" .

    A ce titre dès le XIII siècle sera stipulée en Lavallay, assise au plus près du prieuré du pont à Dinan, la présence d'une "léproserie. La protection de l'église ou la chapelle, de ce prieuré sera confiée aux bons soins de Marie-Magdelaine, de Saint-Gilles et de Saint-Florent  patron de Saint-Florent de Saumur . Les redevances de sa ferme seront elles perçues annuellement au jour de la Saint-Gilles...

     

     

    - Marie-Magdeleine, son myte et sa légende

     L'Abbaye de Saint-Florent de Saumur en 1699

     

     

    L'évangile apocryphe de Philippe

     

    Plongée dans l'Histoire...et dans la légende

     

    Nous allons en ce chapitre laisser de côté la route reconnue et logique de l'Histoire. Nous allons nous écarter de sa trame chargée de faits étudiés et recoupés pour prendre pour une fois le beau sentier sinueux des mythes et des légendes. Les enfants aiment beaucoup les légendes et nous, adultes, aussi quelques fois.                                                                                                               De tous les vocables religieux celui de "Marie - Magdeleine" fut tout au long du moyen-âge l'un des plus recherché et le plus convoité. Plusieurs villes se sont appropriées ses pas et sa présence appuyée à l'ombre de vieux murs. L'évangile de Jean présentera Marie-Madeleine comme étant "Marie soeur et de Marthe et de Lazare de Béthanie"; de ce fait  l'Eglise de Rome au VI ne fera de Marie-Madeleine et de "Marie de Béthanie soeur de Marthe" qu'une seule et même personne Lazare devenant lui le 1er évêque de Marseille.

     

    Le vide Historique

    Il nous est difficile d'approcher dans sa totalité l'histoire du prieuré de la Magdelaine du pont à Dinan [Marie-Magdelaine  : Marie du bourg de Magdala] sans nous attarder le temps d'un chapitre sur l'histoire de cette femme appelée "Marie de Magdala" dans la Bible de Jérusalem. L'acte de fondation de notre prieuré comporte dans sa rédaction des omissions pour nous importes. En effet lorsque cette fondation fut rédigée nulle date fut apposée par l'écrit et, en lisant cet acte rédigé vers 1100-1110 nous n'apprenons pas non plus sous quels vocables religieux le futur prieuré sera alors placé afin d'être par eux protégé. Il faudra en effet attendre quelques années plus tard, peu avant 1138 l'église du jeune prieuré n'étant alors toujours pas encore terminée, pour enfin apprendre le nom de ses trois saints protecteurs notamment celui de Marie-Magdelaine,  Nous allons essayer en ce présent chapitre pour notre dit prieuré de mettre en sur brillance le nom de Marie-Magdelaine puisque celle-ci écrivit le seul évangile jamais écrit par une femme, évangile trouvé lui aussi sur le site de Nag Hammadi...

     

    Des silences

    L'histoire possède ses propres méandres et son étude, à ce titre, souvent demande certaines patiences. Notre prieuré dans son déroulement, petit prieuré à notre propre échelle, possède toutefois lui aussi certains silences attachés à son histoire et nous devons quelques fois, dans tel ou tel domaine,  émettre certaines suppositions pour tenter de lever un tant soit peu le voile de sa propre existence. Il en est probablement ainsi aussi pour l'ensemble des prieurés ayant contribués à l'écriture de l'histoire des différentes paroisses de Dinan lesquels prieurés, cela à l'image de tous les prieurés, ont possédé eux aussi leur propre acte de fondation respectif et leur propre chartrier empli d'actes d'offrandes, d'oraisons etc.  Le chartrier de notre petit prieuré relevant hier de l'Abbaye de Saint-Florent de Saumur, puis plus tard aussi de l'abbaye de Marmoutier,  ne comporte quant à lui que quelques pages seulement et, à ce titre, peut-être nous faudrait-il consulter les cartulaires de ces deux abbayes celui de Marmoutier  possédant probablement des actes importants relatifs quant à eux à l'histoire des seigneurs de Dinan dont certains actes sont peut-être eux mêmes en relation directe ou indirecte avec l'histoire de notre prieuré.                                             Le grand travail de généalogie "BMS" réalisé sur l'ancienne paroisse de Lanvallay, travail exécuté  par monsieur Beugnet, soulève un peu le drap noir de ce même silence. Son dit travail démontre et met ainsi en évidence, cela  tout au long des XVI, XVII et XVIII siècles, l'importance sociale du prieuré du pont à Dinan puisque en celui-ci seront baptisés tout au long de ces mêmes siècles plus d'enfants qu'en l'église paroissiale de Lanvallay elle même.  Le registre B.M.S de notre tout petit prieuré contient en effet en son sein un très grand nombre de déclarations cela malgrè les églises paroissiales toutes proches de Saint-Sauveur de Dinan, de Saint-Malo de Dinan et de l'église paroissiale de Lanvallay. Il est vrai qu'au plus près de l'église de notre dit prieuré, cela dès la seconde moitié du XVI siècle, s'assoiront sur les deux rives de la rivière toute une élite sociale, ou grande bourgeoisie, oeuvrant en la ville de Dinan certains membres de cette même élite étant eux "carrément" seigneur en leurs terres.                                  La fin du XVI siècle et le siècle suivant  nous montrent en effet que beaucoup de familles bourgeoises, nobles pour certaines, issues des paroisses de Saint-Sauveur, de Saint-Malo de Dinan, ou bien aussi de Lanvallay, se sont très régulièrement croisées  autours des Fonds baptismaux de notre petit prieuré de la Magdelaine du Pont ces mêmes familles étant pour certaines assises tout au long de la longue descente du Jerzual et au delà de la barrière aussi, c'est à dire tout au long du quai de Dinan moult de ces familles étant également "multi-propriétaires" assises aussi quelles étaient "intra-muros".

     

    La légende et l'Histoire

    Aussi allons nous maintenant aborder avec simplicité, comme le ferait un enfant, la légende de Marie de Magdala; une légende très tôt propagée dans la pénombre des sous-bois ou bien à la lumières des âtres chauffant de vieilles chaumières et cela à l'insu des évangiles reconnus ou des faits historiques.          Les légendes font-elles partie de l'Histoire ? Il y a des acteurs comme il y a des spectateurs aussi et les uns très souvent ne vont pas sans les autres. Peut-on facilement détacher les dites légendes de la véritable histoire puisque toutes souvent naissent au fond du même creuset ? Moult légendes sont emplies de milliers faits d'armes  quant d'autres ne sont pleine que d'un espoir fou et démesuré coloré par les rêveries les plus vagabondes. Pourtant il est arrivé quelques fois que l'Histoire crée une légende et nous devons alors avec indulgence écouter cette dernière au travers de ses propres page, même irréelles, tout comme le ferait un enfant écoutant ses grand-parents lui narrer un conte merveilleux.                                                                                                             Pour ces mêmes récits doit-on au nom de la seule vérité scientifique forcément toujours assoir  la frontière séparant les faits réels de la douces rêverie ? Si elle est où commence alors la dite vérité  et où se termine alors le pieux mensonge ? Nous appartient-il seulement de répondre systématiquement à ces 2 questions  puisque celles-ci  relèvent très souvent de notre propre sensibilité personnelle  ?  Aussi je ne vais donc pas vous narrer l'Histoire de Marie-Madeleine la "pécheresse",  propagée depuis des siècles par l'église de Rome, mais plutôt l'une de ces nombreuses pages dites merveilleuses . Toutefois le ton utilisé pour écrire ce texte sera celui que tout article documentaire possède, cela fusse au détriment du seul ton qui sied si souvent à la poésie liturgique et que mérite de recevoir tout récit légendaire                                                                         

    Le nom de Marie-Madeleine dans sa "légende" est en effet dès le premier siècle teinté du concept de "l'Elue et de sa maternité" même si certains, aujourd'hui, pensent pouvoir associer Marie-Magdeleine avec la Vierge-Mari mère du Christ Jésus. Pour reprendre la dite légende certains auteurs ou conteurs au centre d'un cercle très fermé depuis plusieurs siècles voient dans le "vocable" de Marie-Magdeleine la conception même d'une "lignée messianique".                    Dans un même temps le monde celtique et son idéal chevaleresque seront tous deux la souche du plus grand roman de tout le moyen-âge. A ce titre toute une partie de l'histoire des celtes deviendra l'Histoire d'une oeuvre littéraire unique; le "Roman du Graal et Perlesvaus" . Réservé aux seuls initiés au travers d'une lecture cachée, ces 2 romans se complétant racontent  en effet la quête d'une valeur morale absolue par de preux chevaliers nommés Gauvais, Lancelot, Perceval etc.  Ces 2 romans chevaleresques sont plus qu'un ensemble de romans écrits tout au long du moyen-âge; ils sont le courant légendaire d'une pensée altruiste poussée à l'excès et au travers de celle-ci la transmission d'un savoir religieux et philosophique. Tous deux sont l'une des souches de l'Histoire de la Bretagne ainsi que celle des ses celtes évangélisés et évangélisateurs emplis eux d'images pures.                                                                                                    Pour vous présenter aujourd'hui cette légende, hier source ou récit caché et pour d'autres aussi "vérité",  je me suis aujourd'hui inspiré ou aidé du très beau livre "le Graal et la Lignée royale du Christ ", ouvrage gnostique préfacé par le Prince Michael d'Albanie des éditions Dervy, livre ésotérique il est vrai, écrit par Laurence Garner. Les lignes qui suivent  ne sont que le reflet fidèle de ce même livre.                                                                                                                       Laurence Garner est "prieur" de "l'Eglise celtique de Saint Colomban" et spécialiste dans l'étude de la généalogie des familles royales; il a notamment retracé l'histoire de Jacques II de Stuart  et de ceux qui ont été à ses côtés. Je reprends ici personnellement sa pensée pour en ce présent chapitre vous la faire mieux  partager et la mettant ici parce que sa "pensée personnelle "relie directement par la généalogie l'histoire de Marie Magdelaine aux "Stuart" ; un très vieux lien depuis tout temps en effet unis ces derniers aux premiers seigneurs de Dinan, famille seigneuriale présente en la future paroisse de Lanvallay quand, Geoffroy 1er, seigneur de Dinan,  permettra l'édification du prieuré du Pont à Dinan vers 1110.                                                                          La lignée des Stuart est la dernière lignée monarchique qui se présente comme étant descendante des seigneurs de Dinan attachée aussi aux Desposynes [Desposynes : du grec "δεσπόσυνος, desposunos ...qui vient ou qui concerne le Maître] sont l'ensemble des écrits et documents juifs, tous relatifs à l'appartenance de la famille de Jésus et de ses descendants. La descendance humaine de Jésus prendra elle aussi l'appellation "Desposymes.[citée par Eusèbe de Cesarée, Hist eccl. III, 20: « Il y avait encore, de la race du Sauveur, les petits-fils de Jude, qui lui-même était appelé son frère selon la chair : on les dénonça comme étant de la race de David. L'évocatus les amena devant Domitien César, car celui-ci craignait la venue du Christ, comme Hérode. Et il leur demanda s'ils étaient de la race de David et ils dirent que oui. Alors il leur demanda combien de propriétés ils avaient, de quelles richesses ils étaient les maîtres. Ils dirent qu'à eux deux ils possédaient seulement neuf mille deniers et que chacun d'eux en avait la moitié, et ils ajoutèrent qu'ils n'avaient même pas cela en numéraire, mais que c'était l'évaluation d'une terre de trente-neuf plèthres sur lesquels ils payaient les impôts et qu'ils cultivaient eux-mêmes pour vivre. »«Puis ils montrèrent aussi leurs mains, comme preuve de leur travail personnel, ils alléguèrent la rudesse de leur corps; ils présentèrent les durillons incrustés dans leurs propres mains par suite de leur labeur continuel. Interrogés sur le Christ et sur son royaume, sur sa nature, le lieu et les temps de sa manifestation, ils donnèrent cette réponse que ce royaume n'était pas de ce monde, ni de cette terre, mais céleste et angélique, qu'il arriverait à la consommation des siècles, lorsque le Christ viendrait dans la gloire, jugerait les vivants et les morts et rendrait à chacun selon ses oeuvres. Domitien, là-dessus, ne les condamna à rien, mais il les dédaigna comme des hommes simples, les renvoya libres et fit cesser par un édit la persécution contre l'Église. Lorsqu'ils furent délivrés, ils dirigèrent les Églises, à la fois comme martyrs et comme parents du Seigneur, et, la paix rétablie, ils restèrent en vie jusqu'à Trajan]

      Eusèbe de Césarée [auteur entre 265-340 d'une histoire ecclésiastique. A ce titre il est l'un des père de l'histoire religieuse; le Larousse édition 1972] évêque de Palestine au IV siècle , célèbre historien, témoigne de ces écrits. Rome en ce temps détruisit  les registres officiels de Jérusalem pour faire déjà disparaitre toute trace de cette descendances laquelle descendance aujourd'hui, en dehors de toute trace écrite lesquelles auraient appuyer ces faits, est devenue pour tous "légendaire" . Quelques rares documents seront cependant "sauvés" et un nombre très réduit de personnes conservèrent alors ces rares documents au sein de leurs propres archives familiales. Appelés aussi "desposynes, cela à l'image des dits recueils,  les héritiers de cette famille royale divine tôt se divisèrent en plusieurs branches lesquelles de ce fait aussi se séparèrent. Ils seront tous pourchassés par Rome confrontés à l'Eglise Catholique celle-ci voyant en ces dits descendant un danger réel; Jules l'Africain puis Eusèbe de Césaré confirmèrent tous deux en leurs écrits respectifs leur persécution par Rome.

    D'après ces récits, aux sources vrais ou légendaires, certains de ces héritiers, comme Marie-Madeleine, iront en Provence et d'autres, comme Joseph d'Arimathie eux iront Outre-Manche. Celui-ci traversant la mer est "accompagné" d'un enfant placé alors sous sa protection, enfant sensé être né de Jésus et de Marie-Madeleine. Pourquoi cette affirmation faite par ces écrits et si cela est vrai pourquoi cette séparation  ? Légende ou vérité ?

     

    - Marie-Magdeleine, son myte et sa légende

    Saintes Maries la mer

     

    Le Larousse, édition 1972, annonce une partie de cette légende [Raban Maur au moyen-âge, polygraphe au VIII siècle et archevêque allemand né à Mayence vers 780, relate déjà la vie de Marie-Madeleine dans un manuscrit de 6 volumes. ...Et là, changeant de direction, ils mettent le cap sur la rive droite  et accostent à Marseille, en Provence...]. Le début du XV siècle verra la "découverte" de l'un de ces manuscrits, à Oxfords; celui-ci sera à l'origine de la création, par William de Waynfleete, évêque de Winchester, du "Magdalen Collège. 

     

    - Marie-Magdeleine, son myte et sa légende

    Magdalen Collège à Oxfords

     

    L'archevêque de Gènes, Jacques de Voragine dit "le Bien heureux", hagiographe, italien né vers 1228 à Gènes, contribuera par ses écrits également à  la légende de Marie-Madeleine puisque lui aussi la présentera comme une enfant issue de la famille royale d'Israël. Elle n'est plus pour lui la "prostituée" présentée par les Evangiles mais une enfant descendante d'une noble famille asmonéenne [la famille royale des Maccabés]. Dans son ouvrage le plus célèbre, "La Légende dorée", dont lecture sera faite dans les monastères et les églises européennes, Jacques de Voragine accentue le trait légendaire de Marie-Madeleine : ...de leur père et de leur mère Marie-Madeleine et sa soeur, Marthe, héritèrent toutes deux,  entre autre, d'un quartier de Jérusalem et, une fois l'Ascension faite, et les disciples dispersés, elles s'embarquèrent avec leur frère Lazare  sur un navire et ils touchèrent terre à Marseille. De là ils se rendirent dans la région d'Aix...

    - Marie-Magdeleine, son myte et sa légende

    Jacobus de Voragine avec son ouvrage La Légende dorée entre les mains
    œuvre de Ottaviano Nelli, Foligno, Italie.

     

    - Marie-Magdeleine, son myte et sa légende

    Basilique de Sainte Marie-Madeleine à Saint Maximin-la-Sainte-Baume en laquelle pour la légende Marie-Madeleine en la crypte originelle fut inhumée au côté de Maximin disciple de Jésus et intendant de la famille de Bethanie. Maximin appelé "Maximin d'Aix " sera le 1er évêque d'Aix. Pour certains auteurs d'hier et d'aujourd'hui Marie-Madeleine de Bethanie ne serait pas Marie-Madeleine "la Pécheresse" ; cette pensée ouvrira tôt la voie à la supposée descendance de Marie compagne préférée de Jésus pour Philippe...

     

    Beaucoup de villes ont une rue ou une place, ou même un temple, appelés "la Madeleine". A Aix, en Provence, son église est placée sous le vocable de Sainte Marie-Madeleine et sa cathédrale sous celui de Saint-Sauveur.                        Quelques fois l'Histoire dans ses faits relatés se confond avec ses propres légendes; les légendes à ce titre peuvent-elles, elles aussi, être la source de la véritable histoire ?                                                                                                     L'Eglise d'aujourd'hui présente toujours Marie-Madeleine sous les traits d'une femme aux meurs légères ayant rachetée ses fautes même si celle-ci est présentée comme étant également Marie de Béthanie; le nom de Marie-Madeleine en anglais possède aussi en cette langue une image péjorative . En l'un de leurs dictionnaires, à savoir l'Oxford English Dictionary,  l'image utilisée pour définir Marie-Madeleine est l'image ou l'apparence de  la courtisane repentie. Un homme d'aujourd'hui, prêtre et aumônier,  auteur d'un très beau livre, lui nous la présente sous l'apparence d'une femme douce et repentie, pure dans son pêcher; les images souvent peuvent êtres dures et tenaces...                                                                                                              Pour certains textes d'hier et d'aujourd'hui, tel l'évangile de Philippe ou bien le très beau recueil écrit par Jacques Arnaud et Lucienne Rousseau [Le parfum et les larmes. Très beau texte dédié aux femmes arpentant les trottoirs de Paris], une relation humaine, profonde et sensible semble devoir s'établir entre Marie-Madeleine et le jeune Nazaréen celui-ci pour l'évangile de Philippe voyant en Marie-Madeleine également son futur successeur spirituel.                              Marie-Madeleine est aussi associée à l'eau. Dans certains récits ou légendes elle est nommée "la Domna del aquae ou la Dame des eaux, et dans la légende du Graal la maison du roi est appelée "la maison del acqus; Lancelot lui-même est élevé par la fée Viviane au fond d'un lac.                                                                Marie-Madeleine st représentée par les Desposynes comme étant la compagne de Jésus et la mère de enfants de celui-ci, Joseph d'Arimathie quant à lui il est représenté comme étant le frère de Jésus.                                                               Athanase d'Alexandrie, évêque d'Alexandrie, rassemblera en 367 l'ensemble des différents évangiles et plus de mille ans après ces derniers seront tous avalisés par le Concile de Trente déroulé en 1546.Ce concile établira de façon définitive  les quatre versions des l'Evangiles.

    - Marie-Magdeleine, son myte et sa légende

    Icône d'Athanase d'Alexandrie, évêque d'Alexandrie

    En 1945 on découvre en Egypte, proche de Nag Hammadi, différents manuscrits appelés : la bibliothèque de Nag Hammadi. Parmi ces manuscrits trouvés on découvre de nouveaux évangilex dont celui de Philippe, celui de Thomas, et celui de Marie-Madeleine. Ils possèdes tous trois des différences  très importances si on doit les comparer aux 4 évangiles retenus par le dit Concile de Trente. Philippe par exemple dénonce à sa façon "l'Immaculée conception et l'évangile de Marc dit "secret", retrouvé aussi à leur côté, lui est composé de textes lesquels eux, dans son évangile retenu par le dit Concile de Trente, ont été délibérément supprimés; c'est pour cela que ce même évangile est dit "secret" par rapport à celui qui fut retenu par la version canonique.

     

    - Marie-Magdeleine, son myte et sa légende

    Les manuscrits ou évangiles de Nag Hammadi

     

    Des reliques

     

    Des manuscrits très anciens parlant de l'époque Marie-Madeleine sont conservés dans plusieurs bibliothèques de Paris. Un cantique du VII siècle et repris dans le courant du XVII siècle par le jésuite Jean Rolland, mille après,   évoque précisément sa mission en Provence. L'abbatiale du couvent des dominicains de Saint-Baume est censé avoir été dépositaire  de ses reliques. Sur l'ordre de Charles II de Sicile, comte de Provence, son crâne et son humérus seront exhumés pour êtres sertis dans de l'or et de l'argent; on perd la trace de ces reliques pendant la Révolution française.                                                          Le sire de Joinville, sénéchal de Champagne et compagnon de Saint-Louis roi de France, consignera ses propres souvenirs dans ses mémoires; en ces dernières il témoignera s'être arrêté dans le massif de Sainte-Baume en lequel Marie-Madeleine longtemps résida en un ermitage.                                                             Dans l'église russe de Jérusalem se trouve un tableau représentant Marie-Madeleine; celle-ci est représentée tenant un oeuf dans l'une de ses mains. Certains y voient le symbole de la fertilité ou de la conception d'un enfant.            Il existe de nombreux autres lieux liés à l'adoration de Sainte-Marie-Madeleine. Certains sont peu connus quand d'autres le sont de façon internationale! Rennes le Château est officiellement consacré à la vénération de Marie-Madeleine dès 1059, l'année 1096 est l'année où laquelle débutera  la 1er croisade l'année 1120 étant l'année en laquelle on élèvera aussi la basilique de Sainte-Marie-Madeleine à Vezelay. C'est en ce lieu que Saint-François d'Assise crée l'Ordre des Franciscains et que Bernard de Clairvaux  prêche la seconde croisade devant Louis VII et sa première épouse, Aliénor d'Aquitaine ; certains voient donc en Marie-Madeleine un élément "indissociable" de l'enthousiasme pour les croisades. La première croisade est prêché dès l'année 1095...

     

    - Marie-Magdeleine, son myte et sa légende

    La Basilique Sainte-Marie-Madeleine à Vezelay

     

    Les sires de Dinan et la royauté anglaise

     

    Nous savons que certaines pages de notre histoire sont faites aussi de légendes et de folklore et  pour ceux-ci il nous faut explorer toutes les sources écrites ou orales, sources différentes quelques fois, et explorer leurs idées aussi.                    Les premiers rois francs, les Mérovingiens, prétendront êtres des rois faits du "néant" ce que la pensée populaire plus tard transformera en "roi fainéants" ou paresseux.. Ils réclameront en secret cette affiliation messianique descendant qu'ils étaient de Pharamond roi franc, aujourd'hui reconnu légendaire. Clodion son fils supposé, premier roi franc attesté par les sources historiques de Sidoine Apollinaire et de Grégoire de Tours, père de Mérovée et bis-aïeul de Clovis, a été très tôt par l'Histoire, ayant lui aussi une chevelure digne de celle de Samson,  appelé "Clodion le chevelu.                                                                                     En ce présent chapitre nous ne voulons rien affirmer mais souhaitons seulement pouvoir mettre en lumière une toute petite page de l'Histoire, qu'elle soit vraie ou fausse, mais qui dans sa tenue relie indirectement l'ancienne famille seigneuriale des seigneurs de Dinan à l'une des plus illustre famille royale d'Angleterre. C'est l'histoire d'une famille princière qui plonge ses racines et dans l'histoire des Bretons et des Scots mais aussi qui plonge ces mêmes racines dans la principale dynastie issue des dits Desposynes cela après l'éviction des dynasties des Mérovingiens et des Carolingiens.                                                   Nombre de coïncidences nous invitent à faire ce travail. Le nom même du vocable les seigneurs de Dinan  qui se font fondus dans l'histoire d'Angleterre au travers de la dynastie, demain régnante des "Stewart ou Stuart", famille royale en effet descendant par les femmes des dits seigneurs de Dinan.              En effet cette dynastie par son arbre de généalogie descend des sénéchaux bretons de Dol [par Walter ou Gautier fils d'Alain fils de Flaad de son vivant sénéchal héréditaire de Dol de Bretagne. Walter sera le sénéchal ou le steward de David 1er roi d'Ecosse transmettant lui aussi au sein de sa propre famille la dite charge de steward d'Ecosse. Le nom de la charge de "Steward" deviendra le patronyme de cette nouvelle famille seigneuriale devenant francisé le nom de Stuart . Robert II de Stuart, neveu de David II d'Ecosse, sera le premier Stuart intrônisé roi d'Angleterre] et des seigneurs de Dinan lesquels outre-manche ensemble là apparaissent ; ils descendent aussi des Scots par l'illustre Banquo, comte de Lochaber, en Ecosse, au XI siècle [Banquo sera le capitaine de Duncan 1er roi d'Ecosse. Il ne parviendra pas a rétablir l'ordre dans le conflit opposant alors et Ducan et la famille de Macbeth].                                                 La descendance de Jacques le juste, frère cadet de Jésus, alias Joseph d'Arimathie, donnera naissance à la maison de Camelot ainsi qu'à la maison princière du Pays de Galles. On relève ainsi le roi Lucius, de Ceredig Gwledig roi de Ceredigion  et le sage roi Artur alors que ans la "postérité de Jésus et de Marie-Madeleine les Desposynes placent les rois Pécheurs, les Mérovingiens, Lancelot del Acqus, les Stewards d'Ecosses et d'autres personnages comme Godefroy de Bouillon. Ici pour nous s'arrête notre récit...

                                                                                        

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